SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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Le racket

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15 interpellations vers Rungis : Darmanin commence à réprimer la mobilisation des agriculteurs

Quinze personnes ont été interpellées ce mercredi aux abords de Rungis pour « entrave à la circulation », alors que le gouvernement hausse le ton contre toute radicalisation du mouvement paysan, main dans la main avec la FNSEA.

Mouvement des agriculteurs

Crédit image : capture d’écran Huffington post

Edit à 18h33 : De nouvelles interpellations sont à priori en cours, concernant une quarantaine de personnes. Selon CLPRESS, des agriculteurs en provenance d’Agen qui s’étaient rendus à Rungis sont placés en garde à vue uns à uns avant d’être transférés au commissariat.

Des « lignes rouges » à ne pas franchir

Alors que plusieurs centaines d’agriculteurs tiennent depuis deux jours un « siège » de Paris, dans l’objectif d’imposer un certain nombre de revendications, le gouvernement commence à durcir la répression. 15 000 policiers et gendarmes supplémentaires ont ainsi été mobilisés dans toute la France, tandis que des blindés de la gendarmerie entourent Rungis et les principaux aéroports franciliens depuis dimanche soir. Ce matin, quinze personnes ont été interpellées, officiellement pour « entrave à la circulation » au niveau de Rungis.

Pour rappel, Rungis abrite le plus grand marché de produits frais au monde, où sont acheminées en continu des denrées de toutes l’Europe et où viennent se fournir la quasi-totalité des enseignes de grande distribution et de restauration d’île-de-France. Il s’agit donc d’un point stratégique central, qui incarne aux yeux de nombreux agriculteurs le symbole par excellence de leur exploitation par les géants de la grande distribution.

Une réalité dont le gouvernement est on ne peut plus conscient, et qui explique pourquoi le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré ce matin sur France 2 qu’il ne « laissera pas faire » les agriculteurs qui ne respecteront pas ses « lignes rouges », ces dernières étant justement l’interdiction de s’approcher de Rungis, des aéroports et de Paris elle-même. L’objectif du gouvernement est clair : contenir le mouvement dans un cadre le plus « pacifiste » possible, le temps de trouver un compromis avec la FNSEA, son alliée traditionnelle dans le secteur paysan, qui se trouve par la force des choses propulsée à la tête du mouvement de contestation.

La FNSEA main dans la main avec le gouvernement

Les intérêts de la FNSEA, dirigée par un consortium d’agro-businessmen et de très gros exploitants, convergent en effet avec ceux du gouvernement, contre une partie importante des revendications de la base des agriculteurs. Il convient dès lors pour la corporation et pour le gouvernement de réussir le jeu d’équilibriste suivant : apaiser la colère des agriculteurs, sans que la direction de la FNSEA ne soit discréditée aux yeux de sa base, en touchant le moins possible aux intérêts capitalistes et si possible en canalisant le mouvement afin d’en faire une offensive anti-écologiste et xénophobe. Dans cet esprit, le gouvernement comme la FNSEA savent qu’ils ont tout à gagner à criminaliser les éléments les plus radicaux du mouvement.

Arnaud Rousseau, l’agro-businessman à la tête de la FNSEA, a ainsi appelé ce midi « au calme et à la raison », condamnant toutes les actions dépassant le cadre imposé par son organisation. Il a de plus déclaré que beaucoup de revendications des agriculteurs concernent des « sujets européens » qui ne se « règlent pas en trois jours ». Il cherche par cette déclaration à canaliser la colère des paysans non pas contre le gouvernement et les grandes entreprises de l’agro-alimentaire, mais contre l’Union européenne, ennemi bien plus flou et bien plus inatteignable, proposant de la sorte une porte de sortie évidente au gouvernement.

Dès lors, ce récit mensonger implique que Paris ne soit plus une cible centrale et que le parlement européen devienne le terrain de lutte privilégié, un discours rêvé à l’approche des élections européennes, pour LREM mais aussi et surtout pour le RN qui cherche a faire de cette contestation la rampe de lancement de sa campagne, en présentant Jordan Bardella comme « le porte voix des campagnes ». Ce récit implique aussi et surtout pour le gouvernement de réprimer brutalement tous ceux qui continuent de cibler prioritairement les administrations et les capitalistes français, et de les stigmatiser au maximum au profit de ceux qui, bien encadrés par la FNSEA, accepteront de porter exclusivement leur mécontentement contre l’Union européenne.

Vers le début d’une répression généralisée du mouvement ?

C’est dans cet objectif que la répression commence à se durcir, pour l’instant exclusivement autour de points stratégiques tels que le marché de Rungis. Quinze personnes, dont il n’a pour l’heure pas été précisé s’il s’agit d’agriculteurs, ont ainsi été interpellées ce matin pour « entrave à la circulation » au niveau de Rungis. Ce premier coup de filet est évidemment la preuve du caractère stratégique de ce site, puisque le gouvernement a jusque là accepté de laisser près de 800 tracteurs entraver la circulation de 10 autoroutes menant à Paris, mais n’a pas toléré qu’une quinzaine le fasse aux abords de Rungis. Il est surtout l’illustration de la fébrilité grandissante du gouvernement, confronté à une crise dont il est bien en peine de s’extirper et dont la nouvelle salve de mesures annoncées par Gabriel Attal, lors de son discours de politique générale, semblent loin de contenter le secteur agricole, durement impacté par la politique de précarisation que continuera à mener le nouveau Premier ministre.

Pour autant, il n’est pas à exclure que le gouvernement durcisse dans les jours qui viennent la répression à l’encontre des autres points de blocage qu’il tolère pour l’instant, notamment si la FNSEA parvenait à conserver la direction symbolique du mouvement tout en ordonnant la levée des blocages, ou si ces derniers venaient à menacer trop durement les profits des capitalistes.

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« Désmicardiser la France » : derrière la formule choc, des attaques contre les bas salaires

Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre a dit vouloir s'attaquer au problème des bas salaires et « désmicardiser la France ». Derrière la formule de communiquant se cachent en fait de nouvelles attaques contre les bas salaires, voire au fonctionnement du SMIC lui-même.

Annonces anti-ouvrières

Crédit photo : capture d’écran BFMTV

« Nous avons un SMIC nettement supérieur à celui de nos voisins, et nous en sommes fiers, mais nous avons une part de nos travailleurs proches du SMIC beaucoup plus importantes que nos voisins. C’est un problème. » Lors de son discours de politique générale, contenant d’autres annonces sur les attaques à venir, Gabriel Attal a fait mine de se préoccuper des bas salaires en France. Si la part des bas salaires proches du SMIC est forte en France, c’est parce que l’inflation a explosé depuis 2021, que les salaires n’ont pas suivi et que le macronisme n’a rien fait puisqu’il ne faut pas perturber la liberté des entreprises (liberté des patrons de ne pas augmenter leurs salariés). Seul le salaire minimum est indexé sur l’inflation et suit donc globalement la hausse des prix. C’est ce qui produit non seulement un effet de tassement, puisque les salaires sont petit à petit « rattrapés » par le SMIC, mais aussi une augmentation du nombre de smicards, passés de 12% des salariés du privé en 2021 à 17% en 2023. Le macronisme a donc bien « smicardisé la France », au contraire de la formule du Premier ministre.

Celui-ci, faisant mine de découvrir des problèmes avec lesquels les macronistes n’auraient rien à voir, cible deux responsables des bas salaires : les « branches » et les « mécanismes d’exonération ».

Le premier est un élément de langage pointant le fait que les minimas salariaux de nombreux secteurs sont en-dessous du SMIC [1] et expliquant que le gouvernement va demander aux branches de se mettre à niveau. Autrement dit, la même méthode que Bruno Le Maire, qui jusqu’à aujourd’hui n’a rien réglé puisqu’encore 90 branches sont concernées.

Le deuxième ouvre la porte à davantage de discussions. Évoquant le sujet des exonérations et allègements de cotisations patronales, de « charges » si l’on en croit le vocabulaire patronal, Attal reprend encore une fois les discours de la droite. Si les salaires n’augmentent pas, c’est parce que cela coûterait trop cher aux patrons. « Pour augmenter un salarié au SMIC de 100€, il en coûte 238 à l’employeur.  » Décortiquons le propos. Il est vrai qu’il existe plusieurs mécanismes qui aboutissent à une « trappe à bas salaires », c’est-à-dire un encouragement à ne pas augmenter les salaires. Premièrement, il faudrait nuancer cela en ayant en tête que les profits des grands groupes ont explosé et qu’il y a largement de quoi augmenter les salaires, même avec ces mécanismes.

De plus, les discours de droite prennent le problème à l’envers en expliquant qu’il y a plus de cotisations pour les salaires au-dessus du SMIC. La réalité est qu’il y a moins de cotisations pour les salaires au SMIC, et cela n’est pas qu’un problème de sémantique. Car la situation vient d’abord du fait qu’il y a eu années après années des allègements et des exonérations de cotisations, autrement dit des cadeaux au patronat, concentré sur le SMIC et les bas salaires, pour encourager soi-disant à embaucher. En clair, c’est 75 milliards par an d’argent public offert au patronat, d’ailleurs sans effet sur l’emploi. Le macronisme a approfondi cette logique, par exemple en 2019 en convertissant les 20 milliards du CICE en exonérations de cotisations. Tous ces allègements de cotisations n’étant pas compensés par l’État, ils affaiblissent donc en même temps le budget de la Sécurité Sociale, ce qui sert ensuite d’excuse à la casse du système de santé, avec comme dernier exemple en date le doublement de la franchise médicale, ainsi qu’à la réduction de toutes les aides pour les plus précaires, comme la durcissement des conditions du RSA, la suppression de l’allocation spécifique de solidarité (ASS) dont bénéficient certains chômeurs en fin de droits, ou encore une nouvelle réforme annoncée de l’assurance chômage notamment ciblée contre les plus âgés.

Dans son discours, le premier ministre n’a pas précisé les attaques prévues, mais a mentionné que le prochain projet de loi de finance devant s’appuyer sur des « propositions de parlementaires, de partenaires sociaux et sur un certain nombre de travaux d’experts qui sont actuellement conduits ». Les pistes les plus probables vont dans le sens d’augmenter les cadeaux fiscaux au patronat, par exemple en agissant sur l’ « allégement Fillon ». Celui-ci consiste en des exonérations de cotisations patronales dégressives jusqu’à 1,6 SMIC et pourraient être moins dégressives (ce que les économistes mainstream appellent « réduire la pente ») et/ou étendues au-delà de 1,6 SMIC. Autrement dit, au lieu de supprimer toutes ces exonérations, ce qui serait la seule mesure juste les concernant, le gouvernement va distribuer des cadeaux supplémentaires aux patrons. Il est probable que cela ne les encourage même pas à augmenter les salaires, mais il est clair par contre que pour les salariés qui sont déjà au-dessus du SMIC, le patron recevra de nouveaux allègements.

Une remise en cause du SMIC lui-même ?

Mais dans les « travaux d’experts qui sont actuellement conduits », on trouve des attaques plus profondes que le macronisme pourrait dégainer. C’est le cas d’un « comité indépendant », en tout cas indépendant des salariés, cité par Les Echos, qui propose de remettre en cause le mécanisme d’indexation du SMIC sur l’inflation. Du côté des « propositions de parlementaires », on peut s’attendre au même ton, comme on le voit déjà du côté du député macroniste Marc Ferraci proposant de « désindexer le SMIC ». Si le rapport de forces le lui permet, le gouvernement reprendra tôt ou tard ce genre de mesure.

Contre l’appauvrissement de tous, défendre nos salaires nous-mêmes

On le voit, derrière les formules sur les branches ou la « désmicardisation », aucune augmentation de salaire. Nous n’aurons aucun coup de pouce de députés qui s’augmentent eux-mêmes de 300€ ou des sénateurs qui s’augmentent de 700€. En ce début d’année où de nombreuses négociations salariales (les NAO) vont s’ouvrir, celles-ci peuvent être l’occasion de se battre pour de vraies augmentations de salaire, qui rattrapent ce qu’on a perdu avec l’inflation, et pour une indexation des salaires sur l’inflation pour que les augmentations d’aujourd’hui ne soient pas annulées par l’inflation de demain.

Mais se battre seulement boite par boite ne suffira pas, c’est pour cela que les directions syndicales ne doivent pas renvoyer les questions salariales au « dialogue social » au niveau de l’entreprise mais préparer une lutte d’ensemble au niveau national qui ait comme point de départ une augmentation d’au moins 400€ et l’indexation des salaires sur l’inflation.

[1] : En France, il existe dans chaque branches d’activité des négociations paritaires sur les niveaux de rémunération correspondant aux différents niveaux de classification. Théoriquement, ceci sert à garantir qu’un avancement de carrière correspond à un avancement salarial. Plusieurs branches ont dans leur classification, des rémunérations se trouvant sous le SMIC pour les catégories les plus basses. Dans les faits, aucun salarié n’est payé en-dessous du SMIC car un complément est fait par des primes ou autre. Ce qu’on doit comprendre, c’est qu’en réalité les minima de salaire sont tellement bas dans les branches qu’il arrive souvent qu’un avancement de classification ne se traduise pas automatiquement par une hausse de salaire.

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Rassemblement intersyndical contre la répression et le licenciement du secrétaire de l’UL CGT de Roissy

Plusieurs syndicats de l'aéroport appellent à se rassembler et à manifester contre la répression syndicale à Roissy et pour la réintégration du secrétaire de l’UL CGT Roissy, licencié par Transdev.

Aéroport de Roissy

Le 10 janvier, le secrétaire de l’Union Locale CGT Roissy Nicolas Pereira s’est fait licencier par Transdev. Un saut dans la répression à l’aéroport où de nombreux travailleurs se font réprimer. En effet, des cas de harcèlement aux licenciements en passant par les convocations policières, tous les moyens sont bon afin de réprimer pour le patronat.

Dans ce contexte, un rassemblement a été appelé le 1er février à 12 H 30 devant AIR France cargo (Roissy). Une initiative intersyndicale à l’appel de la CGT Roissy, de Sud aérien, de la CFTC, STAAAP, UNSA, de la CFDT et de FO.

« Des militants comme Nicolas Pereira de l’Union Locale CGT de Roissy, Nordine et Mohamed, élus du personnel CGT chez Transdev, ainsi que Tayeb Khouira, porte-parole de Sud Aérien, et Alain Khan, délégué syndical Sud Aérien, ont tous fait face à des sanctions et des intimidations inacceptables. Ces attaques ne sont pas isolées mais visent à affaiblir le mouvement syndical dans son ensemble » peut-on lire sur le tract.

Alors que la colère gronde déjà dans l’aéroport et où des récentes grèves pour les salaires ont vu le jour, ces cas de répression illustrent clairement la volonté de discipliner les travailleurs dans la perspective des Jeux Olympiques. Une offensive contre laquelle il est central d’opposer un front large, dont la constitution d’une intersyndicale est un premier pas important.

Soyons nombreux à nous rassembler le 1er février à 12 H 30 devant AIR France cargo (Roissy) !

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NAO UNILEVER usine Le meux

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Première réunion NAO

mardi 30 janvier 2024

à 14H00

NAO USINE UNILEVER à Le meux

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Stellantis Mulhouse. « 600 intérimaires licenciés, les précaires en première ligne de la casse sociale »

Stellantis a annoncé le 24 janvier licencier 600 intérimaires. Une casse sociale d'ampleur qui s'inscrit dans le cadre de suppressions massive d'emplois à Stellantis et plus largement dans le secteur automobile. Un billet de Vincent Duse, ouvrier PSA-Stellantis Mulhouse et militant CGT.

Automobile

Crédits photo : Page Facebook CGT PSA Mulhouse.

Mercredi 24 janvier, à l’occasion d’une réunion du CSE ( Comité social et économique), la direction du Stellantis a annoncé l’arrêt de l’équipe de la demi-équipe de nuit à partir du mois de mars. La direction s’apprête donc à éjecter 600 intérimaires des postes de montage véhicules, peinture, ferrage et sur une partie de mécanique. Alors que des échos de cette casse sociale circulaient dans l’usine, la confirmation de la nouvelle fait froid dans le dos. Avec 600 intérimaires licenciés, les précaires sont encore une fois en première ligne de la casse sociale.

Loin d’être un fait isolé, la suppression de 600 emplois sur le site de Mulhouse s’inscrit dans la continuité des 750 intérimaires à Sochaux, de 200 à 250 intérimaires à Poissy et plus récemment à Rennes, ou la direction a également poussé vers la sortie 200 intérimaires le 26 février. Au total,1 800 intérimaires auront été licenciés par le groupe Stellantis sur les dernier mois. Une hécatombe sociale consciemment organisée par la direction qui cherche à toujours plus augmenter ses gains de productivité sur le dos des travailleurs.

Le patronat et certains syndicats normalisent cette casse sociale, au prétexte que le statut précaire des intérimaires justifierait légalement de pouvoir les mettre à la porte. En réalité, la direction crée une division entre les travailleurs en CDI et ceux en intérim, pour normaliser ce qui est en définitive un licenciement. À la fin, c’est un travailleur qui se retrouve sans emploi. Aussi, il ne faut pas être dupe, l’objectif de la direction avec ces suppressions d’emplois, c’est de « produire plus avec moins ». Dans ce cadre, les salariés en CDI verront leurs conditions de travail forcément dégradées à la suite de suppressions d’emplois. Ceux qui restent vont se crever au boulot, tandis que les autres crève de ne pas en avoir...

Dans le même temps, la direction de Stellantis essaye d’imposer à échelle nationale une modification sur la prise des congés. En effet, elle cherche à limiter à deux semaines d’affilés la prise de congé en été, et cela, alors même qu’elle argumente une baisse des besoins de main d’œuvre pour justifier les suppressions d’emplois. Face à cette nouvelle offensive, des débrayages ont été menés le 15 janvier sur l’usine de Poissy alors que sur le site d’Hordain, 500 salariés ont débrayé vendredi et reconduit ce lundi 29 janvier.

Les différentes attaques de Stellantis contre les travailleurs sont d’autant plus scandaleuses qu’elles interviennent alors que le groupe faisait état en début 2023 d’un bénéfice record de 23,32 milliards d’euros, soit une hausse de 29 % par rapport à l’année précédente. Comme le décrit le journal patronal L’usine Nouvelle : « L’industriel (Stellantis) affiche depuis sa création une confortable marge opérationnelle à deux chiffres, en constante amélioration : de 11,8% en 2021, elle est passée à 13% en 2022 et pourrait à nouveau grimper pour 2023. Les résultats financiers définitifs seront publiés le 15 février. Ils s’annoncent excellents ».

Plus largement, à l’échelle du secteur automobile, nos patrons tentent d’imposer une normalisation de la casse sociale en la justifiant par le passage de la production de véhicules thermique à des véhicules électriques. A l’échelle mondiale, c’est près d’un quart des emplois du secteur, soit 70 000 postes, qui seraient menacés d’ici à 2030 selon une étude décrite par le président de la Fédération des équipementiers (Fiev), Claude Cham. Une dynamique déjà à l’œuvre chez PSA et d’autres groupes du secteur, qui commence par s’attaquer aux plus précaires, aux sous-traitants, pour finalement menacer des dizaines de milliers de travailleurs.

Contre la casse sociale montreuse qui a déjà commencé et menace de s’amplifier toujours plus, il est donc nécessaire de revendiquer le CDI pour tous et l’interdiction des licenciements pour qu’aucun travailleur ne finisse sur le carreau, intérimaire comme CDI. Un combat qui va de pair avec la revendication d’une baisse du temps de travail et sa répartition entre tous et toutes sans diminution de salaire, seule solution pour répondre concrètement aux besoins des travailleurs. La transition d’une production de voitures thermique aux voitures électriques ne doit pas se faire au détriment des travailleurs, c’est aux patrons du secteur qui réalise des bénéfices record de payer pour cela.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Dernier recensement de 2020: qui est qui en agriculture et qui fait quoi?

La France métropolitaine dénombre 389 800 exploitations agricoles, soit environ 100 000 de moins qu’en 2010 au dernier recensement. En Outre-mer, on dénombre 26 700 exploitations. La surface moyenne des exploitations agricoles est de  69 hectares en France métropolitaine et 6 hectares pour l'outre-mer. A titre de comparaison Auchan est propriétaire de 800 hectares.

 


Les salariés agricoles permanents non familiaux sont 758 300 travailleurs, auxquels s'ajoutent les saisonniers et les occasionnels provenant des coopératives et des entreprises de travaux agricoles. Cependant, le travail familial est toujours majoritaire avec 59% en 2020.

Les exploitations s'agrandissent:  14 ha de plus qu'en 2020 et 27 ha de plus qu'en 2000. L'extension pour l'élevage est plus marqué par rapport à 2010:  78 à 105 ha pour les vaches laitières; 65 à 85 ha pour la viande bovine. Mais la France a perdu 1/4 de ses éleveurs de bovins.

Les grandes exploitations, dégageant plus de 250 000 euros par an de production brute, sont les seules dont le nombre s’accroît en 2020 (+3,4%). Elles représentent une exploitation sur 5.

Disparités importantes entre exploitations agricoles: 389 500 micros avec un revenu inférieur à 25 000 euros; 107 800 petites entre 25 000 et 100 000 euros; 130 7000 moyennes entre 100 000 et 250 000 euros; 70 400 grandes plus de 250 000 euros.

20% des plus grandes exploitations concentrent 64% de la production brute.

De ce fait, plus d'un ménage agricole sur 5 vit au-dessous du seuil de pauvreté. 50% n'atteignent pas le smic.

Néanmoins, plus de 50% des exploitants agricoles accordent leur confiance à la FNSEA, partenaire social du gouvernement et de l'UE du capital pour une agriculture de plus en plus intensive, tout en ouvrant le marché français aux productions étrangères. Enfin, la grande distribution et l'industrie de transformation font leurs choux gras sur le labeurs des agriculteurs et le porte-monnaie des consommateurs.

Mais c'est le secret des affaires. A l'Assemblée nationale, droite et extrême droite ont voté pour le secret des affaires.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Et on retiendra que lorsque le dispositif policier ne cherche pas le contact avec les manifestants les choses se passent bien mieux !

Autrement dit la stratégie du pouvoir en matière d'ordre public dépend de sa volonté ou non de provoquer une confrontation violente avec les manifestants.

Une sacrée leçon pour l'avenir!

 

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
On y va tous maintenant

Publié par Luttesinvisibles

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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