SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
9 avril : contre la loi du patronat et le PS qui lui sert la soupe

Le 9 avril, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires appellent à se mettre en grève et à manifester.

Le 9 avril, les militantes seront dans la rue pour tenir en échec le gouvernement, la classe politicienne et le Medef.

Les capitalistes nous divisent, ils nous dressent les un-e-s contre les autres à coups de peurs et de mantras sécuritaires, pour mieux nous exploiter toutes et tous. Face à cela, la riposte doit être unitaire, massive et populaire. À nous de renforcer les initiatives de luttes et de solidarités directes !

Alors que d’une élection à l’autre les partis institutionnels se présentent à tour de rôle comme les alternatives les uns aux autres, la seule alternative viendra de notre capacité à nous réapproprier collectivement notre quotidien. Le vrai changement, c’est par les luttes qu’on l’obtiendra !

Face à l’austérité et à la loi des patrons ! Le 9 avril, toutes et tous en grève et manifestations

Face à la loi des patrons, il est temps de reconstruire la lutte des classes !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Après l’assouplissement des "plans de sauvegarde de l’emploi" et la réforme des prud’hommes contenus dans le projet de loi Macron, le gouvernement lance son prochain chantier sur le terrain de l’emploi  : le contrat de travail.

N’en déplaise au récent prix Nobel d’économie, Jean Tirole, le contrat unique ne semble pas tenir la corde. Cela n’a d’ailleurs jamais été sérieusement envisagé par l’exécutif. En revanche, Matignon cherche une mesure qui permettrait de déverrouiller les embauches dans les petites entreprises considérées comme les premiers viviers d’emplois en cas de reprise.

François Hollande l’a d’ailleurs clairement exprimé dans «  Le Parisien  » mercredi  : «  J’ai demandé au gouvernement d’ouvrir un chantier pour encourager les embauches dans les petites entreprises, afin de leur donner plus de facilité et plus de souplesse.  » La CGPME propose un contrat de croissance...

Pour l’heure, rien n’est arbitré, mais le Premier ministre a indiqué la semaine dernière qu’il s’agirait du thème de la conférence sociale qui se tiendra en juin (une conférence parmi d’autres, puisque le concept de grande conférence sociale annuelle a vécu). L’échéance est encore lointaine mais, au sein du patronat, les idées circulent déjà.

Par exemple, celle d’un contrat de croissance dont la CGPME a déjà tracé les contours. Il s’agirait d’un CDI qui serait lié au résultat de l’entreprise. En clair, si l’employeur connaît plus de tant de trimestres de baisse de résultat, il est en droit de licencier son salarié avec un licenciement simple et qui ne pourra pas être contesté aux prud’hommes.

«  Le fait de ne pas atteindre les résultats escomptés serait considéré comme un motif réel et sérieux de licenciement  », explique-t-on à la CGPME. Au bout de trois ans, si le salarié est toujours dans l’entreprise, il basculerait sur un CDI classique.

... Le Medef, un CDI « sécurisé » pour les TPE

L’idée séduit aussi les autres membres du patronat _ le Medef planche sur un CDI «  sécurisé  » pour les TPE _ qui estiment qu’un tel contrat de travail serait particulièrement utile pour les petites entreprises qui sont les plus soumises aux aléas de la conjoncture, et qui hésitent souvent à embaucher, de peur de mettre en danger leur société en cas de retournement.

Outre la réticence probable des syndicats, ce contrat pose toutefois plusieurs questions. Lier un contrat de travail individuel à des objectifs globaux de l’entreprise est compliqué juridiquement, même si ce lien a été contractualisé et accepté par le salarié au moment de son embauche. Ce type de contrat place le salarié dans une incertitude importante, car, même s’il remplit ses objectifs personnels, il n’est pas à l’abri d’un licenciement individuel.

Ce nouveau contrat de travail viendrait par ailleurs ajouter une nouvelle strate sur un marché du travail déjà dual. Les avocats d’un CDI dit «  de croissance  » ou «  sécurisé  » rétorquent que cela réduirait le fossé entre contrats précaires (CDD, intérim) d’un côté et CDI classiques de l’autre.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
EMPLOI CONTRE SALAIRE, SUPPRIMER "LA CAUSE RÉELLE ET SÉRIEUSE DU LICENCIEMENT, INVESTISSEMENTS CONTRE EXONÉRATIONS D’IMPÔTS, CE QUE PRÉPARE VALLS

LES ÉCHOS

Manuel Valls, ministre, promis «  nouvelles mesures  » faveur «  de l’investissement public privé  » «  favoriser création d’emplois  » PME TPE. Manuel Valls, premier ministre, a promis de «  nouvelles mesures  » en faveur «  de l’investissement public et privé  » ainsi que pour «  favoriser la création d’emplois  » dans les PME et TPE.

Dimanche, le Premier ministre a promis de «  nouvelles mesures  » en faveur «  de l’investissement public et privé  » ainsi que pour «  favoriser la création d’emplois  » dans les PME et TPE. Le régime des amortissements accélérés pourrait être rendu plus favorable. Les accords de maintien dans l’emploi devraient être assouplis.

Manuel Valls entame aujourd’hui sa deuxième année à Matignon. Avec l’intention affichée d’ouvrir de «  nouveaux chantiers  ». Dimanche soir, après l’annonce de la défaite de la gauche aux élections départementales, le Premier ministre a promis de «  nouvelles mesures  » en faveur «  de l’investissement public et privé  » ainsi que pour «  favoriser la création d’emplois  » dans les PME et TPE. Le gouvernement y travaille déjà sur trois grands axes :

ASSOUPLIR LES ACCORDS «  SALAIRE CONTRE EMPLOI  »

Ce dossier sera abordé dès vendredi lors du rendez-vous avec les partenaires sociaux sur le bilan de l’accord de 2013 sur la sécurisation de l’emploi. Ce dernier a créé des accords «  de maintien dans l’emploi  » permettant aux entreprises en grande difficulté de modifier, pour deux ans maximum et par accord majoritaire, les salaires et/ou le temps de travail en échange de maintien d’emplois.

Ce dispositif n’a pas convaincu : moins de dix accords ont été signés depuis. Le patronat explique cet échec par la «  rigidité  » du dispositif et préconise trois corrections : allonger la durée ; ne pas le cantonner aux seules entreprises au bord du gouffre afin d’en faire aussi un outil «  offensif  » pour doper la compétitivité ; sécuriser le licenciement des salariés refusant l’accord (le licenciement est qualifié d’économique, avec le risque de devoir faire un plan social s’il y a dix refus ou plus). L’exécutif est sensible à ces arguments et prêt à des gestes.

«  On pourrait passer à 3 ou 4 ans et supprimer le caractère économique du licenciement  », confie un proche du dossier. «  On peut aussi assouplir l’accès au dispositif, mais sans non plus le généraliser, ce qui serait une trop forte remise en cause des 35 heures  », complète un ministre.

Les arbitrages restent délicats : d’une part, l’exécutif doit accorder ses violons, Matignon et Bercy étant sur une ligne plus offensive que l’Elysée et le ministère du Travail ; d’autre part, même les syndicats réformistes se montrent très méfiants. Or l’exécutif y réfléchira à deux fois avant de passer outre leurs réticences.

FAVORISER L’EMBAUCHE DANS LES PME

Si tout le monde s’accorde sur la nécessité de favoriser la création d’emplois dans les PME, les moyens et le calendrier divisent. Matignon plaide pour une mesure forte et rapide.

Ce pourrait être un nouveau contrat de travail, comme y pousse le patronat, autorisant l’employeur à licencier si les résultats de l’entreprise sont en repli pendant une certaine durée («  Les Echos  » du 6 mars). Pour être bordé juridiquement, ce contrat devrait prévoir précisément les conditions de la rupture (combien de trimestres de baisse du chiffre d’affaires par exemple).

«  Ce serait une vraie usine à gaz, rétorque un conseiller. Et créer un nouveau contrat de travail, politiquement, ça se passe toujours très mal  ». A l’Elyséee, on craint de brusquer les partenaires sociaux, dont aucun n’a émis un avis favorable.

Même prudence à Bercy où l’on veut éviter de créer «  un dispositif spécifique qui recrée de la complexité  ». Une autre piste, défendue par plusieurs économistes, dont le prix Nobel d’économie Jean Tirole («  Les Echos  » d’hier) consisterait à supprimer la «  cause réelle et sérieuse  » du licenciement économique, pour la remplacer par une simple appréciation par le juge de la réalité de la réorganisation engagée.

DYNAMISER L’INVESTISSEMENT

Alors que les économistes ne voient pas ce moteur repartir cette année, le gouvernement a décidé de faire de l’investissement l’une de ses priorités.

François Hollande devrait faire des annonces vendredi lors d’un déplacement sur un site industriel en province. Le chef de l’Etat a demandé que lui soient remontées «  des propositions substantielles  » pouvant être mises en œuvre «  rapidement  ». Problème, les marges de manœuvre budgétaires sont faibles.

L’exécutif compte donc avant tout sur la mise en œuvre du pacte de responsabilité. Il n’est «  pas question d’y toucher, même avec des gants blancs !  » prévient-on en haut lieu. Mais de nouvelles incitations fiscales sont en préparation «  pour pousser les entreprises ayant des projets d’investissement à les accélérer  », explique-t-on à l’Elysée.

Une piste à l’étude consisterait à rendre plus favorable, pendant une période donnée, le régime des amortissements accélérés, qui permet aux entreprises de réduire leur impôt en déclarant de fortes dépréciations les premières années. Le taux d’amortissement pourrait être relevé afin d’accélérer encore le rythme des dépréciations.

Cela augmenterait le déficit à court terme, mais pas sur la durée. Louis Gallois, auteur d’un rapport sur la compétitivité, a plaidé dimanche pour un tel aménagement de ce régime «  au moins pour les biens d’équipement  ». Des mesures de soutien à l’investissement figureront aussi dans le projet de loi sur l’entrepreneuriat et le numérique attendu pour cet été et préparé par Emmanuel Macron.

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Voici ci-dessous la copie du mail d'un camarade italien expliquant le combat des salariés pour sauver leur Emploi face à Unilever ; la casse sociale continue...

Unilever exerce une pression constante sur les coûts dans les usines, créant ainsi une concurrence entre les usines du Groupe Unilever. Ceux qui contribuent à cette casse sociale s'enrichissent sur le dos des salariés et les actionnaires se gavent sur la misère des gens.

Malheureusement voici encore un exemple du SOCIAL à la façon "UNILEVER" !!!!

Bien entendu la CGT a envoyé un tract de soutien aux salariés.

Bien entendu la CGT a envoyé un tract de soutien aux salariés.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #NAO 2015

NAO 2015

 

Accord "Non soumis à signature"

Dernière proposition de la direction, 0,4% d'augmentation générale.

La prime de vacances passe de 1000€ à 1025€

La prime de nuit sera à taux plein lors de la signature de l'embauche (CDI), si bien sûr, la personne a acquis les 9 mois d'ancienneté, comme le stipule l'accord de nuit!

Recrutement : 6 à St Vulbas et 10 à Le meux

Week-end : Possibilité de cumuler 24 heures sur un compteur personnel, en lieu et place d'un paiement.

"Avec signature"

 0,4% d'augmentation générale.

La prime de vacances passe de 1000€ à 1050€

La prime de nuit sera à taux plein lors de la signature de l'embauche (CDI), si bien sûr, la personne a acquis les 9 mois d'ancienneté, comme le stipule l'accord de nuit!

Recrutement : 6 à St Vulbas et 10 à Le meux

Week-end : Possibilité de cumuler 24 heures sur un compteur personnel, en lieu et place d'un paiement.

 

O,4% d'augmentation générale, cela correspond à une augmentation comprise entre 6€ et 10€ brut sur le salaire ! (environ)

Bien loin du compte.

C’est donc le rapport de force entre les salariés et le patronat qui est déterminant pour obtenir des améliorations sensibles de nos conditions de travail en matière de salaire, prévoyance, réduction du temps de travail, d’égalité femmes/hommes, d’insertion professionnelle des personnes handicapée.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

5ème proposition de la direction, 0,4% d'augmentation générale.

La prime de vacances passe de 1000€ à 1025€

La prime de nuit sera à taux plein lors de la signature de l'embauche (CDI), si bien sûr, la personne a acquis les 9 mois d'ancienneté, comme le stipule l'accord de nuit!

Recrutement : 6 à St Vulbas et 10 à Le meux

Week-end : Possibilité de cumuler 24 heures sur un compteur personnel, en lieu et place d'un paiement.

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

4ème proposition de la direction, 0,4% d'augmentation générale.

La prime de nuit sera à taux plein lors de la signature de l'embauche (CDI), si bien sûr, la personne a acquis les 9 mois d'ancienneté, comme le stipule l'accord de nuit!

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

3ème proposition de la direction, 0,3% d'augmentation générale, 25€ en plus sur la prime vacance et la prime de nuit sera sans conditions pour les nouveaux embauchés. (A venir)

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

2ème proposition de la direction, 0,2% d'augmentation générale.

Les autres points sont toujours en cours de discussion.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

ça commence fort !

1er proposition de la direction :

La direction propose 0% d'augmentation générale et malgré nos réticences, elle remet l'augmentation individuelle.

C'est inacceptable face aux résultats du groupe et de tous les efforts des salariés !

En cours de discussion...

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Nous voulons ici donner quelques éléments de droit pratique pour l’action syndicale, mais il va sans dire que ce ne sont que des outils dans la construction du rapport de force entre les travailleurs d’un côté, l’État et le patronat de l’autre, rapport de force qui reste primordial pour l’obtention de victoires sociales.

Les revendications professionnelles

Cette notion est très large, puisque sont considérées comme des revendications professionnelles celles portant sur les rémunérations, les conditions de travail, la défense de l’emploi, les droits syndicaux, les projets de restructuration ou de licenciements économiques, etc. Par ailleurs, les revendications des salariés peuvent dépasser le simple cadre de l’entreprise (grèves générales nationales, pour les salaires ou les retraites, par exemple).

Un autre cas spécifique est celui des grèves de solidarité. Celles-ci, qui ont pour but de défendre les intérêts d’autres salariés, par exemple pour protester contre des licenciements, ne seront licites que si les grévistes peuvent se prévaloir d’un intérêt collectif, de revendications professionnelles les concernant eux-mêmes.

Les modalités de la grève

a) Le déclenchement

Dans les entreprises privées, la loi n’impose aucun préavis. De plus, selon les juges, une convention collective ne peut limiter ou réglementer, pour les salariés, l’exercice du droit de grève. Seule la loi peut créer un délai de préavis, une procédure préalable de conciliation ou d’attente, qui s’impose aux salariés. Les clauses des conventions collectives qui ont pour objet de réglementer ou de limiter le droit de grève ne leur sont donc pas opposables.

Mais pour que le mouvement collectif soit licite, il faut que l’employeur ait eu connaissance des revendications des salariés. Toutefois, ces derniers n’ont pas à attendre la décision du chef d’entreprise pour déclencher le mouvement, ce qui autorise les grèves « surprises ».

b) Le déroulement

Au cours d’un mouvement collectif licite, les grévistes peuvent org aniser des piquets de grève ou procéder à l’occupation des lieux de travail. La participation à un piquet de grève n’est pas automatiquement fautive, dès lors que les salariés ne se sont pas rendus coupables d’entraves à la liberté du travail ou de voies de fait. De même, l’occupation des lieux de travail, lorsqu’elle se prolonge ou qu’elle constitue une entrave à la liberté du travail ou une voie de fait, peut être considéré comme une faute lourde.

La grève, puisqu’elle est une arme, un outil mis à la disposition du producteur, ne peut aboutir que si ce producteur sait se servir de l’outil. Que vaut, en effet, une machine perfectionnée mise dans les mains d’un ignorant et d’un incapable ? Rien. Que peut la grève, outil excellent, si l’ ouvrier ne sait pas la manier ? Rien. Entre des mains habiles, la mac hine est puissante et produit ; utilisée par des producteurs conscients et forts des combats soutenus, la grève est efficace et réussit.”

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Les syndicats souhaitent « mettre la pression sur la direction » pour négocier.
Photo : Rémy Gabalda/AFP
Les salariés de la BPCE étaient en grève hier sur l’ensemble du territoire, afin de réclamer revalorisation des salaires ainsi qu’une amélioration des conditions de travail.

Les syndicats du groupe Banque populaire-Caisses d’épargne (BPCE) – CFDT, CFTC, CGT, FO, CFE-CGC/SNB, SUD Solidaires et Unsa – ont organisé une journée de grève nationale hier. L’intersyndicale a souhaité mobiliser les salariés à la suite de l’échec des négociations annuelles obligatoires (NAO) qui se sont déroulées début mars dans les deux banques du groupe (Banque populaire et Caisse d’épargne). En effet, lors de celles-ci, aucune augmentation salariale n’a été proposée par la direction, hormis une prime de 200 euros pour ceux gagnant moins de 35 000 euros par an. Des rassemblements ont été organisés devant le siège de la BPCE à Paris ainsi qu’en province. Des centaines de salariés se sont retrouvés dans le 13e arrondissement devant les locaux du groupe bancaire à 11 heures et ont su donner de la voix. Deux revendications sont mises sur la table en priorité : l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail.

La faiblesse des salaires participe 
à ce malaise social.

« De plus en plus de salariés font des burn-out ou se suicident, à cause de la dégradation des conditions de travail », explique Jean-Christophe Duthoit, représentant CGT de la Caisse d’épargne. La faute reviendrait à une charge de travail toujours plus élevée, avec, dans le même temps, des effectifs qui tendent à se réduire. Selon Patrick Saurin, élu du syndicat SUD Solidaires, « sur la période 2008-2011, il y a eu 11 000 suppressions de postes, ce qui représente 8,9 % des effectifs, par le biais de restructurations, de licenciements et de non-renouvellement des départs à la retraite ». Une hémorragie qui commence, selon le syndicaliste, avec « les pertes de Natixis – banque d’investissement du groupe – durant la crise financière de 2008 ». Remonté contre la direction, le syndicaliste de SUD se félicite cependant de cette intersyndicale, « la première depuis la fusion des deux banques, en 2009 », qui prouve « l’ampleur du malaise social ».

La faiblesse des salaires participe évidemment à ce malaise social. Comme le rappellent Attac et Basta ! dans leur Livre noir des banques, récemment publié, hors des activités de marchés, les salaires dans les banques ne sont pas plus élevés que dans les autres secteurs de l’économie. La BPCE ne fait évidemment pas exception. « Un jeune démarre à 1 200 euros par mois. Avec ce salaire, impossible de fonder un projet de vie », déplore Denis Boutin, coordinateur national CFDT à la Banque populaire.

Le refus des dirigeants 
de toute augmentation est « intolérable »

Pour Jean-Christophe Duthoit, le refus des dirigeants de toute augmentation est « intolérable, alors que les salariés perdent en pouvoir d’achat depuis des années », il ajoute que « c’est la première fois que rien n’est proposé en NAO ». Les syndicalistes souhaitent « mettre la pression sur la direction », selon les mots de Robert Eon, délégué syndical de la CFDT Caisse d’épargne, afin de rouvrir un nouveau cycle de négociations. Une exigence qu’ils ont portée en début d’après-midi, à partir de 14 heures, face à la direction, mais sans le président du directoire, François Pérol, qui a refusé de les recevoir. Si les syndicats n’ont rien obtenu de leur entretien, après une journée d’action réussie qui, selon Jean-Christophe Duthoit, n’a pas laissé indifférente la direction, ces derniers estiment que le combat reste encore à être mené.

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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