SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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Ce qui est enjeu, ce sont les CONQUIS SOCIAUX du monde du travail et les institutions salariales qui ont été mis en place par les LUTTES : couverture santé, retraites ... !

SOURCE : L'Humanité

 

Repris de justice, Uber veut faire la loi

Afin d’éviter que ses chauffeurs ne soient considérés comme des employés, la plateforme fait du lobbying pour créer en Europe un « tiers statut » entre salarié et autoentrepreneur.

Pendant longtemps, la bourgeoisie s’est cachée derrière ses représentants pour écrire la loi. À l’ère du capitalisme 2.0, elle ne prend plus de telles précautions. La semaine dernière, le PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi, a lancé une campagne de lobbying auprès des institutions européennes pour obtenir la création d’un statut moins protecteur que celui de salarié, mais plus que celui d’autoentrepreneur.

Uber est une plateforme qui met en relation des clients et des chauffeurs pour assurer un trajet dans certaines villes, à un prix qu’elle dicte. En gros, ce que faisaient les taxis avant. Les plateformes ont essuyé des revers dans plusieurs États du monde. La justice y a constaté l’existence d’un rapport de subordination entre la plateforme et le travailleur, donc estimé que ce dernier était un salarié avec les droits afférents, non un « travailleur indépendant ».

Dernière défaite judiciaire : le 19 février, la Cour suprême britannique a confirmé que les chauffeurs d’Uber qui avaient intenté une action devaient être considérés comme salariés de cette entreprise, au vu du temps connecté à l’application et à l’évaluation des travailleurs par la plateforme. Aux Pays-Bas, c’est une firme fonctionnant selon le même principe de mise en relation, Deliveroo, qui a été condamnée à considérer comme ses employés ses livreurs de plats préparés. Toutes ces décisions de justice ne sont qu’un avant-goût de ce qui pourrait arriver aux plateformes avec l’avalanche d’assignations en justice dont elles font l’objet.

Un rapport de forces défavorable à la multinationale

Acteur global, Uber mène donc une riposte globale. Celle-ci a commencé en Californie. Là-bas, en 2019, les parlementaires locaux avaient fait voter une loi faisant des travailleurs des plateformes de mise en relation des salariés. En novembre 2020, Uber et son concurrent Lyft ont fait adopter par référendum – dépensant 205 millions de dollars, selon le Los Angeles Times –une législation concurrente qui fait des travailleurs des auto­entrepreneurs, tout en tenant compte de certaines revendications : le droit à un revenu minimum et à une prise en charge partielle de l’assurance-santé.

C’est ce modèle qu’Uber veut maintenant exporter en Europe : maintenir coûte que coûte ses travailleurs en dehors du statut de salarié, en leur accordant quelques concessions. Le patron de l’entreprise a donc publié un livre blanc, la semaine dernière, faisant valoir les propositions du secteur.

 

« Nous croyons que les travailleurs indépendants à travers l’Europe méritent un meilleur travail, qui offre des possibilités de revenu décent, et flexible quand ils le veulent, et de la protection et des avantages quand ils en ont besoin »

 

,lit-on en préambule du document de 33 pages. Plus loin, il s’inquiète :« Plus une entreprise fournit des avantages à ses travailleurs indépendants, moins ceux-ci sont considérés comme indépendants aux yeux de la justice. » Raison pour laquelle il demande à Bruxelles une législation qui assure aux plateformes une sécurité juridique. Les propositions de Dara Khosrowshahi interviennent à un moment crucial. Sous pression des organisations de salariés, le commissaire européen à l’Emploi, Nicolas Schmit, a lancé, ce mercredi 24 février, une consultation sur les conditions de travail des chauffeurs et livreurs de plateformes, afin de présenter une législation au Parlement européen, fin 2021.

« Uber cherche à s’exonérer de ses responsabilités d’employeur. L’entreprise revient sur l’histoire du salariat, selon laquelle, en échange du rapport de subordination, on obtient des droits », décrypte Leïla Chaibi, députée européenne France insoumise.

Celle-ci voit dans l’activisme d’Uber une volonté de peser dans le rapport de forces, qui n’est pas favorable à la multinationale, après les multiples décisions de justice et l’évolution sur le dossier du gouvernement français.« Uber comptait sur la France pour jouer le rôle de cheval de Troie », rappelle la députée. En 2019, la loi LOM – dans le droit fil de la « start-up nation » promue par le président Macron – faisait en sorte que les rapports entre plateformes et travailleurs ne soient pas requalifiés en contrats de travail. Une disposition retoquée par le Conseil constitutionnel.

« Ce qui se passe est fondamental, estime Leïla Chaibi.Qui prendra le dessus dans le rapport de forces entre Uber et les travailleurs ? »Pour obtenir une législation européenne favorable en décembre 2021, ceux-ci étaient mobilisés ce mercredi. Une centaine de chauffeurs Uber ou de livreurs Deliveroo ont manifesté devant la représentation du Parlement européen à Paris, tandis que soixante autres faisaient de même devant le siège de la Commission à Bruxelles. La Confédération européenne des syndicats monte, elle aussi, au créneau.« L’Union européenne ne peut pas laisser les plateformes aux pratiques illégales réécrire la loi  ! » s’insurge-t-elle dans un communiqué qui dénonce les tentatives de lobbying d’Uber et consorts.

par  Gaël De Santis ,

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A Toray, le torchon brûle avec la CGT

Alors que des débrayages se poursuivent à l’appel du syndicat, la direction souligne les risques qu’ils font courir à l’entreprise

Franck Meslin

f.meslin@sudouest.fr

Alors que l’entreprise Toray Carbon Fibers Europe a débuté ses négociations salariales cette semaine, les relations se tendent encore davantage avec la CGT. Depuis l’annonce de la suppression de 29 postes (sur 412), dans le cadre d’un plan de départs volontaires, en octobre dernier, le syndicat maintient son préavis de grève permanent avec des débrayages occasionnels. Mi-janvier pourtant, FO ainsi que la CFE-CGC signaient un accord avec la direction et le plan de départ volontaire était récemment validé par l’État.

L’entreprise vient ainsi de débuter la phase de réception des dossiers des candidats aux départs. Dans un communiqué, la CGT continue de déplorer la suppression «de plus de cinquante personnes». Selon la direction, le plan prévoit in fine la suppression de 22 postes, dont 20 à Lacq et Abidos et deux à Paris, pour répondre à sa baisse d’activité liée à la crise sanitaire et son impact sur l’aéronautique.

«Compte tenu des conditions très attrayantes, nous avons plus de candidats que de postes ouverts», indique le PDG Jean-Marc Guilhempey. Outre les conditions prévues par la branche des industries chimiques, la direction de Toray offre ainsi une enveloppe de 40000 euros à tous les partants, quelle que soit leur ancienneté.

La direction hausse le ton

La CGT dénonce en outre «la mise en danger des salariés et des riverains lorsque l’employeur décide de maintenir la production avec des effectifs insuffisants lorsque se produisent des débrayages». Et de citer le cas du 21février où «plus de deux tiers des effectifs étaient en grève».

Des informations catégoriquement démenties par la direction. «Nous arrêterions évidemment les unités s’il y avait un quelconque danger», assure Jean-Marc Guilhempey fustigeant l’attitude «jusqu’au boutiste» du syndicat.

Hier, la direction a ainsi haussé le ton à l’adresse des grévistes. «La CGT n’a de cesse de mettre l’entreprise en difficulté quant à sa pérennité. Ce matin, j’ai clairement dit que si l’on continue à avoir des grèves intermittentes, les grévistes mettaient l’entreprise en danger», indique Jean-Marc Guilhempey.

Le plan de départs volontaires validé par l’État prévoit finalement la suppression de 22 postes.
Le plan de départs volontaires validé par l’État prévoit finalement la suppression de 22 postes.

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À l’appel de la CGT Sanofi, un appel national à la grève est lancé à partir du 19 janvier. Il vise à obtenir plus de moyens pour la recherche et des embauches.

« Pas de moyens, pas de vaccin », regrette la CGT Sanofi à Lyon

Les trois sites lyonnais seront concernés par des débrayages le 19 janvier. Photo Progrès /Maxime JEGAT

 

« Comme vous le savez, on a « planté » notre vaccin contre le covid et nous pensons que cela relève beaucoup des restructurations permanentes et sans fin de la recherche & développement », souligne Fabien Mallet, délégué CGT, qui confirme la participation de tous les sites Sanofi lyonnais au mouvement annoncé au 19 janvier.

 

« Fermeture de nouveaux centres » ?

 

Dans ce contexte, la première revendication concerne la recherche. « Elle nécessite plus de moyens et plus de stabilité », défend le délégué qui déplore une stratégie « guidée par des plans d’économies ». Dans son appel national, la CGT dénonce, d’ailleurs, un nouveau plan d’économies prévu en 2021 « qui va frapper la recherche, toucher des centaines de postes et entraîner la fermeture de nouveaux centres ».

 

À noter, les sites lyonnais ne seront pas concernés par des pertes d’emplois, précisait récemment au Progrès le vice-président R & D de Sanofi France, tout en annonçant un investissement de 15 millions sur le site de bioproduction de Lyon-Gerland.

Pas de perte d’emplois, mais ce sont des embauches que défendent les syndicats. « Ce que l’on veut, c’est pouvoir travailler dans des conditions correctes au lieu de toujours courir et d’être écrasé par la charge de travail », détaille encore Fabien Mallet. Enfin, la mobilisation prévue vise aussi à obtenir l’ouverture de négociations pour une revalorisation des salaires.

 

Précision : tandis qu’à Neuville et chez Sanofi Genzyme, seule, pour l’instant, la CGT appelle à débrayer, chez Sanofi Pasteur Marcy-l’Étoile, le mouvement est relayé par une intersyndicale incluant Force Ouvrière et la CFDT.

 

Publié par www.leprogres.fr sur le site CGT Compiègne Facebook

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Des boitiers autour du cou des
ouvriers pour maintenir la
distanciation : mesure
liberticide chez Essity

 

L’entreprise suédoise de fabrication de produits d’hygiène Essity veut imposer à ses salariés le port autour du cou d'un boîtier qui sonnerait lorsque deux travailleurs s’approchent à moins de deux mètres. Un dispositif de flicage dégradant sous couvert de lutte contre le Covid-19.

 

Répression patronale

Crédit photo : Usine Essity de Gien © Radio France - Anne Oger

Un boîtier autour du cou des salariés qui sonnerait en cas de contact trop proche, sous prétexte de « lutte contre le Covid-19 ». Malgré les apparences, cette idée n’est pas le fruit d’un scénario de Black Mirror mais bien de la direction de l’entreprise suédoise Essity, géant de la fabrication de produits d’hygiène, comme le rapporte La Dépêche.

Le concept est simple : l’entreprise souhaite imposer à l’ensemble de ses salariés, en France comme partout en Europe, le port d’un badge autour du cou, accroché par une dragonne, qui produirait un son de 85 décibels lorsque deux salariés s’approchent à moins de deux mètres. Pour les ouvriers des ateliers, le port serait également obligatoire à la ceinture.

La direction justifie évidemment cette mesure plus que sécuritaire par la lutte contre le Covid-19, et assure que les salariés ne seront pas géolocalisés. Difficile d’y croire lorsque, dans un même temps, elle affirme que les données seront enregistrées lorsque le salarié se rendra par exemple aux sanitaires.

Le dispositif, nommé « Phil data », que la direction voudrait appliquer dès la fin janvier, est évidemment plus que contesté par les organisations syndicales qui décrivent déjà des conditions de travail rendues plus difficiles à cause du port du masque. Un tel outil, en plus d’organiser un flicage anxiogène des salariés, entraînerait un épuisement psychologique lié au vacarme produit par les badges. Pour comparaison, 85 décibels équivaut au niveau sonore produit par une cantine bruyante, et peut se révéler nocif en cas de longue exposition.

« C’est un système comparable à celui qui dissuade les chiens d’aboyer », a réagi la CFDT. De fait, rien n’arrête le patronat qui veut se saisir de la crise économique et sanitaire pour avancer des mesures de surveillance généralisée envers les travailleurs, empiéter sur la vie privée et toujours plus dégrader leurs conditions de travail.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Total et les plateforme
offshore, le prolongement de la
domination française dans les
océans

 

Les plateformes offshore qui ont connu un saut dans leur utilisation depuis les années 2000 et les évolutions du forage sous-marin deviennent un enjeu central pour le géant Total, leur sécurité et leur développement un enjeu pour l'ensemble de l'Etat français qui répond toujours présent pour préserver les profits de celui-ci.

 

Asha Aless

Imperialisme

Crédit photo : (ISABELLE CHAILLOU / RADIOFRANCE)

Depuis que Total a pris la forme qu’on lui connaît en 2003, en s’imposant comme la quatrième firme pétrolière mondiale et la plus grande entreprise française, la lune de miel entre l’État français, avec son appareil militaro-politique, et Total ne s’arrête plus.

 

Un réseau tentaculaire

 

Les plateformes offshore représentent plus de 30 % de la production mondiale de pétrole en 2010 avec les 17 000 plateformes en mer mise en place à travers le globe, notamment en Mer du Nord, dans le golfe du Mexique, tout autour de la péninsule arabique et au large des côtes africaines. Ces plateformes de différents types en fonction des profondeurs de la zone de forage peuvent aller jusqu’à 3000 mètres de profondeur pour le "offshore profond" qui se fait sur des énormes unités de production maritime avec des unités de forages sous-marines et un transport des hydrocarbures par des pétroliers qui vont chercher le pétrole et le gaz directement en mer. Ces méthodes de productions plus coûteuse que le forage classique subit un saut dans les investissements de la part des grandes firmes pétrolières si bien que Total le place comme "l’avenir des énergies" notamment par le nombre de zones pétrolifères dans les océans mondiaux, mais aussi la facilité des accords administratifs et industriels avec les autorités nationales pour ce type d’exploitation par rapport aux champs de pétrole. 

Total veut apparaître comme le leader sur le marché des énergies offshore et a donc décidé d’augmenter l’ensemble de ses investissements vers ce modèle de production où il représente déjà 15% de la production mondiale dans le "offshore profond", cette activité représente par ailleurs 44% de sa production. L’enjeu pour Total est de découvrir de nouveaux "blocs" c’est-à-dire de nouvelles zones de forage sous-marin qui lui seraient accessibles, ce qui représente aujourd’hui 70% de ses "enjeux d’exploration" bien devant le pétrole terrestre qui est trop prisé et sous hégémonie des firmes anglo-saxonnes. Pour cela, il investit énormément de ses profits en recherche et développement du forage maritime et en installation et développement de ses plateformes. Total qui vise à détrôner les géants anglo-saxons Shell (Pays-Bas et Grande-Bretagne), BP(Grande-Bretagne) et Exxon (Etats-Unis) qui font chacun presque le double des profits de Total qui cherche alors à être le premier producteur mondial sur ce type de forage en investissant bien plus que ses concurrents.

Le réseau offshore de Total est tentaculaire, ayant des unités de production sur l’ensemble des mers et océans du monde, mais notamment sur le continent africain. Que ce soient les plateformes offshore classiques à l’Est ou le développement rapide des plateformes en eaux profondes à l’Ouest du continent qui représente plus de 50 % du forage maritime. En effet pour exemple la plateforme "Kaombo Norte" au large de l’Angola inauguré en 2019 extrait 230 000 barils par jour, soit 13.5 % de la demande nationale française ; dans la même zone maritime, on y trouve 5 plateformes forant à plus de 1000 mètres de fond qui appartiennent à Total.

 

Total n’est pas écologiste, mais écocide

 

Total qui a annoncé la conversion du site de Grandpuits derrière un emballage écolo n’a en vérité que faire de la transition écologique et se moque de la crise climatique où ils sont dans les principaux responsables. Leur volonté de développer leur forage maritime en est une illustration. En effet les plateformes offshores sont bien plus polluantes que le forage classique, même si ces chiffres sont bien sûr cachés par les grandes firmes pétrolières. L’énergie nécessaire pour aller forer à 3000 mètres de fond, la production de plateformes longues comme 3 stades de football et l’acheminement des hydrocarbures sur les côtes par des pétroliers pour sa transformation ne sonne pas très écologique. 

De plus, les recherches d’hydrocarbure au large des océans et l’installation des outils de forage sous-marins détruisent l’écosystème maritime jusqu’au risque de défaillance dans la sécurité du site qui peut emmener à des catastrophes pour l’ensemble de la biodiversité de la région tel que les nombreuses marées noires provoquées par les plateformes offshore dans la mer du Nord et dans le Golfe du Mexique, condamnant les écosystèmes et les populations locales à une pollution constante des eaux et des sols. Car en effet l’ensemble de la biodiversité est attaqué à chaque développement de ces zones de production maritime pétrolière. Et Total ira jusqu’a annoncer que la Fondation Total soutient « la santé et la biodiversité marines » alors qu’au contraire elle en est un de ses plus grands fossoyeurs à l’échelle mondiale.

 

Les plateformes offshore sont le prolongement de la Françafrique dans les océans

 

La Compagnie française des pétroles qui va fusionner avec Elf Aquitaine et Petrofina pour former le conglomérat Total a une longue histoire coloniale et néocoloniale avec le continent africain par ses nombreux trafics d’influences, de manipulation et de corruption avec les Etats africains. Total a profité de la domination politique, financière, monétaire et économique de la France sur le continent africain pour développer son activité dans les zones maritimes. Disposant de l’immense majorité des réserves au large du Mozambique, de l’Angola, de la Corne de l’Afrique et de la République démocratique du Congo, avec un monopole de la production d’hydrocarbure sur le continent notamment par la transformation de la ressource brute. 

Les plateformes offshore ne peuvent pas se faire sans l’autorisation et la participation des États souverains sur les zones maritimes. En effet chaque partie de mer appartient à un État et l’extraction de ressources d’hydrocarbure doit faire preuve de l’accord de celui-ci. Les agences pétrolières nationales ou semi-nationales perçoivent alors une part du bénéfice de la production. Cependant ces gains ne vont jamais à la population mais aux élites nationales et de la firme transnationale. Comme c’est le cas pour l’Angola où Sonangol qui représente 40 % du PIB national et 95 % des exportations du pays baigne depuis des décennies dans des affaires de corruption main dans la main avec Total. En effet 70 % du "profit oil" c’est-à-dire du profit sur un baril de pétrole après soustraction des coûts de production est reversé à l’agence nationale ce qui correspond en fonction de l’évolution du prix du pétrole à 10 $ par baril. Sur le site de "Kaombo Norte" qui produit 230 000 barils par jour cela correspondrait à plus de 2 millions de dollars par jour pour une seule plateforme offshore. Avec les 5 plateformes au large de l’Angola, on imagine bien les milliards que cela représente par an pourtant. La pauvreté n’a pas reculé en Angola et un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté mondiale avec moins de 3 $ par jour. Car les gouvernements sont soumis aux firmes transnationales comme Total et la corruption de ceux-ci pousse à ne jamais attaquer les géants impérialistes, ni mener aucune politique qui serait en contradiction avec les profits de Total.

 

« Représentant du pays à lui-même »

 

Total, première entreprise française, fonctionne main dans la main avec les gouvernements successifs pour décrocher des contrats dans le monde, protéger ses investissements nationaux et à l’étranger mais aussi influencer voire créer des politiques publiques par elle même. L’ensemble de la classe dominante est derrière le champion national qui a un statut de monopole du pétrole à l’échelle nationale et profite de tous les assouplissements du code de travail, des politiques anti-écologiques des gouvernements et des politiques de soutien financier aux grandes entreprises. Si bien que les intérêts de Total et les intérêts français se confondent sur certains points, que ce soit sur la question du maintien de la françafrique, de l’ouverture aux capitaux étrangers en Iran et l’ensemble de la politique énergétique et écologique nationale parfois dictée par le géant lui-même. Le PDG de Total M. Pouyanné décrit lui-même : "Même si Total est une société privée, c’est la plus grande entreprise française, et elle représente d’une certaine manière le pays lui-même".

L’ensemble de l’appareil politique se met derrière Total, mais aussi l’ensemble de l’appareil militaire français. Les interventions maritimes militaires au large des côtes africaines se font notamment dans les zones avec les plateformes offshores de Total comme l’opération "Jeanne d’Arc" lancé en 2012 qui permet un déploiement de la marine française d’une zone allant des côtes de l’Angola aux côtes brésiliennes. De plus, les bases maritimes de Mayotte au large des côtes d’Afrique de l’Est ainsi que celle de la Réunion permettent à la France de protéger les intérêts de son champion sur l’ensemble du territoire maritime africain pour évacuer les différentes plateformes pétrolières ou intervenir militairement à la moindre menace de piraterie. Bien sûr ces opérations maritimes ne sont pas déliées des opérations au sol sur les différents théâtres de déploiement français comme c’était le cas pour l’Afghanistan où la France cherche à placer Total dans la liste des propriétaires des hydrocarbure du sol afghan, projet volé en éclats par la défaite étasunienne qui n’a pas réussi à imposer un Etat stable soumis aux intérêts transatlantiques.

L’appareil militaro-politique français et les grandes firmes internationales comme Total sont les deux faces d’une même pièce, celle de l’impérialisme français utilisant l’ensemble des positions internationales de la France ainsi que l’appareil militaire français qui se place à la 7ème place mondiale selon le GlobalFirePower avec son budget de 37.5 milliards d’euros pour préserver et augmenter des grands groupes hexagonaux. Total quant à lui maintient la domination de la France par son statut de monopole sur une grande partie du monde et permet de ravitailler en pétrole l’ensemble de l’appareil productif national. Quand le PDG de Total indique qu’elle représente d’une certaine manière le pays lui-même c’est qu’elle représente avant tout les intérêts du patronat français aux travers le monde, des intérêts basé sur l’exploitation toujours plus violente et écocide de la nature mais aussi sur la domination de dizaines de pays et des millions d’humains pour ses profits et sa place sur l’échiquier international. À l’heure où Total attaque ses propres travailleurs comme on peut le voir à Grandpuits, il ne faut pas oublier de quoi Total est le nom, celui de l’impérialisme français destructeur écologique et social.

 

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NO

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Un jeune ouvrier de 22 ans
meurt sur un chantier, happé
par une foreuse : le capitalisme
tue !

 

22 ans, une vie de plus détruite au travail lors d'un forage sur un chantier privé a Grézieux-le-Fromentel. Un jeune homme a été happé par une machine hydraulique. Ce n'est pas un fait divers. Nous apportons notre soutien total a la famille du jeune homme.

 

Condoléances et soutien

Crédits Photos : PATRICK HERTZOG / AFP

 

Fauché a 22 ans, ce n’est pas un fait divers mais un crime du capital

 

Les journaux qui, comme Ouest-France ou le Progrès, qualifient cela comme un fait divers, comme un accident de voiture, traitent un événement qui est tout sauf normal sur le ton de la plus basse banalité. Perdre la vie au travail n’est pas anodin, à 22 ans, fauché par une machine hydraulique pendant qu’il faisait des trous dans le sol avec une tarière. Sur cet accident mortel du travail, une enquête est ouverte, pour savoir d’où vient la négligence : du patron ou du salarié. C’est toujours la même façon de faire : des soit disant journaliste veulent dédouaner le patron sans jamais n’avoir aucune empathie pour un jeune mort sur un chantier. C’est bien le travail qui tue. Ceux qui emploient sont dans l’obligation de tout mettre en œuvre pour que l’on ne parte mort ou accidenté de son lieu de travail, qu’on ne parle pas des risques encourus, qu’il n’y ait pas de poursuite, pas d’homicide involontaire déclaré. Pourtant, c’est bien l’exploitation capitaliste qui a tué ce jeune homme de 22 ans .

 

Les accident du travail qui ont entraîné la mort sont toujours plus nombreux : pour 2020 c’est 387 morts

 

Dans le silence , des ouvriers meurent, les chiffres sont affolants : 387 morts recensés en 2020 et le BTP est le secteur où il y a le plus de décès juste devant l’industrie. Et là, nous ne parlons que des décès au travail, si l’on y ajoute les accident graves, les décès suite à la pénibilité du travail, les maladies liées au travail, les chiffres sont encore plus importants et ceci seulement quand ils sont recensés. En effet, le travail est dangereux pour notre vie et notre santé surtout quand c’est le patronat qui gère l’exploitation et veut toujours faire plus de profits sur notre dos, c’est bien le capitalisme qui tue.

 

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« 100.000 emplois pour les
jeunes » : Derrière les
promesses du PDG, Total
supprime des emplois

 

Dans une tribune parue dans le JDD et signée par 35 chefs d'entreprises, Patrick Pouyanné, PDG de Total affirme s'engager pour l'emploi des jeunes. Mais derrière les beaux discours se cache une politique de casse de l'emploi comme en témoigne le PSE en cours à la raffinerie de Grandpuits.

 

700 emplois supprimés = 700 jeunes au chômage

Patrick Pouyanné le PDG de Total. Crédit photo : Reuters

« La jeunesse en France doit être soutenue », quand le PDG de Total tente de camoufler le massacre de l’emploi à Grandpuits

Ce 5 janvier dernier, Patrick Pouyanné, PDG de Total, faisait part sur Twitter de son engagement pour l’emploi des jeunes avec une tribune de 35 chefs d’entreprises parue dans le JDD promettant 100.000 emplois avant fin janvier. Le même homme est pourtant à la tête de l’entreprise qui prévoit en ce moment même de supprimer 700 emplois à la raffinerie de Grandpuits dans le cadre d’un PSE, soit 700 emplois dont les jeunes entrant sur le marché du travail ne pourront profiter. Une politique qui sous couvert d’arguments écologiques, consiste par ailleurs à exporter toujours d’avantage le raffinage dans des pays où les normes sociales et environnementales sont moins exigeante tout en continuant à piller la planète au mépris des exigences écologiques. A l’instar de l’arrêt d’une unité de production à la raffinerie de Feyzin en 2019, le plan de restructuration à la Mède en 2015, ou encore à la raffinerie de Flandres en 2010.

Pendant ce temps, la multinationale continue pourtant de faire des profits et de gaver ses actionnaires, à l’instar des 1,8 milliards d’euros de dividendes reversés en avril 2020.

Un nouveau plan de départ volontaire chez Total. L’engagement de Patrick Pouyanné, PDG de Total : 700 postes supprimés selon la CGT

En plus du PSE en cours à Grandpuits, l’entreprise a annoncé en novembre dernier un plan de départ volontaire. Signé par la CFDT, la CFE-CGC et CAT, il concerne 1.500 départ, dont la moitié des postes seraient tout bonnement supprimés. « C’est au bas mot 700 postes qui ne seront pas remplacés sur 1.400 à 1.500 salariés potentiellement concernés par un départ » a déclaré Thierry Defresne, délégué CGT Total à l’AFP. Les postes administratif au siège du groupe à La Défense sont particulièrement touchés.

En échange de cet accord qui permet au pétrolier d’économiser près de 9,3 la direction promet la levée du gel des embauches mis en place dans le cadre d’un plan d’économie qui permet au géant pétrolier d’économiser près de 9,3 milliard d’euros selon SudOuest. Mais toujours est-il que même avec cette promesse, le solde des embauches restera négatif. En outre, aucune conditions pour les-dites embauches futures n’ont été négociées. Ainsi, le bénéfice est total pour le PDG du groupe qui va pouvoir rendre les emplois de ces jeunes toujours plus flexibles. D’ailleurs, Patrick Pouyanné ne s’en cache pas. Aux Assises de l’industrie début novembre, il affirmait : « ils pourront faire des fermes éoliennes offshore puis pourront aller s’occuper d’une usine de gaz au Mozambique ».

La jeunesse en première ligne face à la crise économique et sociale

Alors que les faillites des entreprises ont diminué de moitié en 2020 du fait des aides au patronat accordées par l’État, la jeunesse continue d’être la première victime du chômage grandissant. 500 000 emplois ont été supprimés au premier trimestre 2020, dont 40% parmi d’intérimaires, un secteur précaire et majoritairement composé de jeunes ouvriers, tandis que près de 800 000 suppressions d’emplois sont attendus dans les prochains mois.

C’est dans ce contexte que le gouvernement a proposé la plateforme « 1 jeune 1 solution », censé donner des perspectives d’emploi à la jeunesse. Une initiative applaudie par les grands chefs d’entreprises dont Patrick Pouyanné, qui poursuivent la casse de l’emploi, notamment à Grandpuits où la moyenne d’âge se situe dans la trentaine.

Le plan du gouvernement a, en effet, de quoi le séduire pour le PDG de Total : avec la création de cette plate-forme en ligne qui n’est ni plus ni moins qu’une redirection vers Pôle Emploi, à chaque jeune embauché pour n’importe quel contrat, c’est 4000 euros de cadeau de l’État qui vont directement dans la poche de l’entreprise ! !Ainsi, c’est la porte ouverte aux contrats courts, précaires, flexibles, mais surtout très rentables pour les grands patrons.

Pour l’avenir de la jeunesse, tout comme pour celui de la planète, il n’y a aucune confiance à donner au gouvernement et aux grands patrons. A l’inverse, c’est bel et bien aux côtés des travailleurs qu’il faut lutter. A l’instar des raffineurs de Grandpuits en grève pour l’emploi et contre le greenwashing de Total.

 

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"Depuis plusieurs quinquennats, il y a un recours aux cabinets de conseil lorsque sont élaborés et mis en œuvre de grands projets qui nécessitent un appui, des conseils stratégiques ou logistiques" s'est défendu Gabriel Attal, le porte-voix, avec rang de ministre toutefois, de la politique gouvernementale. Le Canard enchaîné venait de révéler que, pour l'aider à redresser la barre, le palais de l'Elysée venait de passer contrat avec le cabinet privé McKinsey et Company.

 

Une fois de plus, la République capitule devant le capital et enclenche plus encore la privatisation des politiques publiques de santé.

capture d'écran

capture d'écran

Le mardi 11 janvier 2021, l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament a questionné le gouvernement, dans un communiqué:

 

- Pourquoi le gouvernement a-t-il refusé l'expertise de la société civile, pourquoi la refuse-t-il encore et préfère-t-il dépenser l'argent public pour des prestations privées ?

- Quel est le contenu des contrats avec l'État ?

- Combien cela coûte-t-il ?

- Le travail de ces agences privées se fait-il au seul service de l'intérêt commun?

- L’efficacité de ces agences privées est-elle garantie ?  McKinsey est connues dans le milieu du développement et de la santé mondiale pour avoir démontré leur peu d’efficacité avec les pays en développement. Pourquoi s’adresser à elle ?

- Pourquoi le gouvernement refuse-t-il le travail des fonctionnaires d'État et des institutions en charge ? Où se situent les causes qui font que le fonctionnement normal de l'appareil d'État s'avère incapable d'élaborer une stratégie pertinente pour une campagne vaccinale ?

"Pas de polémique stérile" a tonitrué pour toute réponse Jean Castex, lequel élu de terrain dans le monde de l'ovalie, se plait à dégager de plus en plus en touche.  Pour le grand bien du capital évidemment. CQFD.

Note de ma pomme: A partir de lundi prochain, les plus de 75 ans pourront prendre rendez-vous pour se faire vacciner. Rien de la part du gouvernement semble être en place pour l'heure. En revanche, selon les médias, Doctolib, société privée, est sur les rangs pour un rendez-vous par internet. Fastoche pour cette catégorie d'âge de la population française qui n'en dispose pas l'ombre d'un. Non?

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

 

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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