SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La division nutrition de GSK comprend notamment le lait malté Horlicks, très prisé notamment en Inde. - Shutterstock

La division nutrition de GSK comprend notamment le lait malté Horlicks, très prisé notamment en Inde. - Shutterstock

La division nutrition de GSK est évaluée à un peu plus de 4 milliards de dollars, principalement grâce à sa marque de lait malté Horlicks.

Unilever aura été plus fort que Nestlé et Coca-Cola. Depuis plusieurs mois, les trois entreprises faisaient de la surenchère autour de la division nutrition de GSK. Une activité évaluée à un peu plus de 4 milliards de dollars (3,5 milliards d'euros), principalement grâce à  sa marque de lait malté Horlicks.

Selon le Financial Times (FT) , Unilever serait ainsi entré en négociations exclusives avec le géant pharmaceutique. L'offre faite par l'entreprise anglo-néerlandaise d'agroalimentaire n'a pas été précisée. Mais, selon le quotidien économique britannique, elle porterait notamment sur l'intégralité de la participation de 72,5 % de GSK dans Horlicks.

Renforcer sa position

La vente de sa division nutrition s'inscrit dans la nouvelle stratégie de GSK, sous l'impulsion de sa dirigeante, Emma Walmsley. Cette décision a également été motivée par le rachat de la part de Novartis dans leur coentreprise de médicaments sans ordonnance, pour 10,4 milliards d'euros.

Si la transaction était concrétisée, Unilever renforcerait sa position en Inde, son principal marché émergent. Il récupérerait les 44 % de part de marché de Horlicks en Inde.

Un prix élevé

Nestlé était semble-t-il également intéressé par le rachat du lait malté, dont 90 % des ventes ont lieu en Inde. Le géant suisse chercherait en effet à renforcer sa position de leader sur le marché des boissons chaudes en poudre, explique le FT. Nestlé est déjà présent en Inde avec ses marques Milo ou encore Nesquik.

L'intérêt de Coca-Cola, un temps intéressé, se serait quant à lui refroidi en raison du prix demandé. Car Horlicks représente une occasion rare d'acquérir un produit en forte croissance sur un marché émergent où le régime alimentaire des consommateurs évolue parallèlement à l'augmentation du revenu par habitant, selon les analystes.

Enrique Moreira

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Unilever s'est choisi un nouveau patron

L'actuel directeur général du géant anglo-néerlandais des biens de consommation, Paul Polman, quittera ses fonctions au 1er janvier.

 

Après une décennie  passée à la tête d'Unilever, Paul Polman (62 ans) s'apprête à quitter ses fonctions de directeur général au 1er janvier. Il sera remplacé par Alan Jope, président de la division Beauté et Hygiène depuis 2014, annonce le géant anglo-néerlandais dans un communiqué de presse ce jeudi.

« Paul Polman a décidé de quitter l'entreprise », précise Unilever qui ne donne pas les raisons de son départ. Au cours de son mandat, « la société a enregistré une croissance constante de son chiffre d'affaires et de ses résultats supérieurs à ceux des marchés », est-il seulement indiqué.

Développeur d'un modèle de croissance durable pour Unilever, Paul Polman a généré « un rendement total pour les actionnaires de 290 % » pendant les dix ans passés à la tête de l'entreprise. Ces mêmes actionnaires ont pourtant  largement rejeté sa proposition de supprimer la structure à deux têtes de la société pour s'implanter uniquement aux Pays-Bas. Unilever affirmait pourtant que  cette restructuration la rendrait plus compétitive à l'heure où le marché des biens de consommation se consolide.

Unilever s'est choisi un nouveau patron

En dix ans à la tête d'Unilever, Paul Polman a généré un rendement total pour les actionnaires de 290 % - Riccardo Savi/Getty Images for Concordia Summit/AFP

 

Période de turbulences

A 54 ans, Alan Jope reprend les rênes d'Unilever (Dove, Ben & Jerry's...)  après une période de turbulences durant laquelle la société a notamment repoussé la tentative d'OPA  de Kraft Heinz  téléguidée par le milliardaire Warren Buffet. Sa nomination intervient également à un moment où les investisseurs activistes poussent les industriels du secteur des biens de consommation  à élargir leurs marges bénéficiaires.

Durant son mandat de président de la division Beauté et Hygiène, Alan Jope a pour sa part tenté d'accroître la rentabilité d'Unilever en créant une division baptisée Prestige. Développant celle-ci au travers d'acquisition de marques de soins de la peau haut de gamme telles que Ren et Dermalogica.

Marchés émergents

Pour Unilever, Alan Jope « possède une excellente feuille de route pour diriger les activités d'Unilever sur les marchés développés et émergents ». Il a en effet dirigé la société en Asie du Nord, en Russie, en Afrique et au Moyen-Orient.

Le géant des biens de consommation vient d'ailleurs tout juste d'entrer  en négociations exclusives avec GSK pour racheter son lait malté, Horlicks. Ce dernier réalise 90 % de ses ventes ont lieu en Inde, premier marché émergent d'Unilever.

Enrique Moreira

Publié par lesechos.fr

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Les salarié.e.s n’osent plus prendre leurs arrêts de maladie

Selon une étude de Malakoff Médéric, parue le 28 novembre, 1 arrêt de maladie sur 4 n’est pas respecté. Sachant combien ces « absences » sont mal vues, de nombreux salariés préfèrent écourter ou même renoncer à leur droit de prendre le temps nécessaire à leur rétablissement… avec les risques que cela comporte.

TRAVAIL OU SANTE ?
Chômeurs ou malades, toujours soupçonnables de « tirer au flanc »

Si vous n’avez pas de travail, c’est peut-être parce que vous avez la flemme de « traverser la rue » ? Si vous restez plus d’un mois chez vous, c’est peut-être pour aller à la pêche au lieu de bosser ? Ce venin, injecté ouvertement ou en douce, altère le bon droit des salariés à préserver leur santé. Tout en proclamant que l’arrêt de travail pour maladie est légitime et encadré par la loi, l’Etat et les patrons ne cessent de lui faire la guerre. Les uns sous prétexte que « ça coûte trop cher à la Sécu » et les autres parce que « ça nuit à l’organisation et à la productivité du travail »... bref à la sacro-sainte compétitivité.

Récemment, après que Muriel Pénicaud ait déploré sur France info une hausse des dépenses d’arrêts de maladie qui « pèse sur la Sécurité Sociale », le premier ministre a annoncé la couleur. Il a fait part de la parution d’une étude chargée de démêler dans la hausse des dépenses « la part des éventuels abus ». Sont particulièrement dans le collimateur du gouvernement les arrêts de plus de 30 jours, dits « longue durée », qui sont les plus coûteux et ont augmenté de plus de 10% entre 2012 et 2016.

Dans les entreprises également, la réprobation des arrêts de maladie va bon train. Rarement ouverte, en raison du cadre légal, elle recourt plutôt à la pression morale, voire au chantage : le client qui ne va pas être livré à temps, le collègue qui va « se taper tout le boulot », les ruptures dans l’organisation du travail ….plus rarement mais quelquefois quand même, la menace, quand on est un peu trop souvent ou trop longtemps malade …

Sous la pression, 1 salarié sur 4 renonce à son arrêt de maladie

Difficile, dans ces conditions, de ne pas se sentir contraint de traiter par le mépris son état de santé. Confortant les chiffres énoncés par Malakoff Médéric, une étude un peu plus ancienne d’Opinion Way montrait que 41% des salariés en situation de déposer un arrêt de travail ne le font pas. Ils préfèrent prendre un congé (8%) ou se rendre malgré tout au travail (33%). Quant aux arrêts de maladie effectivement prescrits, près de 23% ne sont pas suivis par les salariés, soit qu’ils ne les prennent pas du tout, soit qu’ils les interrompent prématurément.

Pourtant, les conséquences de ces renoncements sont évidemment graves. C’est une attitude dont beaucoup de salariés se mordent les doigts, a posteriori. Chez ceux qui ont renoncé à s’arrêter 24% estiment que cela a rallongé leur maladie et 22% pensent que cela a provoqué » une rechute.

Le plus fort, dans cette situation, c’est que les arrêts de maladie, et particulièrement ces fameux arrêts de longue durée qui sont dans le collimateur du gouvernement et des patrons, sont justement dus au travail lui-même, à sa pénibilité et à ses conditions d’environnement. 1 salarié sur 5 estime en effet être arrêté à cause de son travail. Les causes principales invoquées : les tensions liées à l’organisation du travail et les pratiques managériales de l’entreprise. Evidemment la perception des DRH n’est pas tout à fait la même puisqu’ils estiment seulement à 4% les arrêts de maladie imputables au travail. Une belle opération de déni et pas mal d’espace pour débusquer « les abus ».

Attention ! Négociations en perspective

La sortie de l’étude de Malakoff Médéric sort donc au moment où l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) réunit les « partenaires sociaux » avec pour objectif de revoir à la baisse une facture qui augmente de 4% par an. Les travailleurs n’ont rien à attendre de ce que les patrons peuvent mettre en place dans les boîtes pour justifier une diminution des arrêts de travail. Ils n’ont rien à espérer des prétendues mesures dites de prévention dans un système ultralibéral qui n’est qu’une machine à broyer. Ils ont tout à craindre de mesures d’accompagnement à la reprise, comme celle qui consisterait à utiliser le télétravail comme moyen de concilier boulot et arrêt de maladie ! Ils ont tout à redouter d’un gouvernement et d’un patronat qui main dans la main travaillent à détruire un à un les acquis sociaux et à disposer d’une main d’œuvre qui renonceraient même à son droit à être malade.

Une fois encore, et comme pour tout ce que concocte Macron et son gouvernement, il faut dire aux dirigeants syndicaux : « n’y allez pas, il n’y a rien à négocier ». La santé des travailleurs n’a pas à être bradée alors qu’ils hésitent eux-mêmes à faire valoir leurs droits et qu’ils s’en montrent déjà trop économes.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Une « Gilet Jaune » à Macron : « Votre Noël sera fait de paillettes, le nôtre de désespoir »

Une manifestante en gilet jaune nous a envoyé sa lettre au président, où elle évoque sa colère et son quotidien. Nous la relayons ci-dessous.

Tribune libre

Crédit photo : Johan Ben Azzouz/Voix du Nord/MaxPPP

Les tribunes libres ne sont pas l’expression du point de vue du comité de rédaction.

« Monsieur le Président,

Doit-on vous appeler Président ou Sire ?
Je suis une mère de trois enfants, en reconversion, avec moins que le SMIC par mois, et j’ai peur, peur pour leurs avenirs qui n’augurent pas des jours meilleurs !

Jours meilleurs que j’aurais voulu beaux, du haut de mon utopie maternelle.

Pour moi, le jaune c’est une couleur vive, belle, un beau tournesol, un soleil… vous en avez fait une couleur de désespoir ! Les gilets jaunes, tous ces citoyens devenus des serfs, de votre faute et celle de vos prédécesseurs. Mais au lieu de redonner à notre Belle France un goût d’espoir, Vous faites de nous des PAUVRES !

Tous ces Français dans la rue, en ont plus qu’assez de votre politique destructrice, ils ont faim, ne peuvent plus payer leurs factures, ne peuvent plus se soigner, ne peuvent plus voir l’avenir qu’au jour le jour et encore… ne peuvent plus se déplacer pour gagner leur pain quotidien, car c’est ça La France, une France qui ne peut plus vivre décemment.

La France est désormais en deux catégories, celle des Riches que vous incarnez à merveille et celle des PAUVRES que nous subissons sans merveille !!!

Nous sommes sous une « République » Dictatoriale… une Monarchie déguisée !
Au pied du sapin cette année, il y aura des rancœurs, des pleurs, du désespoir, de la misère !
Oh bien sûr, vous ne pouvez pas comprendre le « petit peuple » ceux qui doivent d’après vos dires complètement inappropriés « traverser la rue pour trouver du travail »… pour ma part, si je traverse la rue, je vois des personnes comme moi, désespérées de tant d’incompréhension d’un Président élu dans un simulacre de démocratie, nous sommes des futurs « misérables » que Victor Hugo décrivait si bien.

Votre Noël sera fait de paillettes, d’opulence, de richesses et le Nôtre de désespoir, de tristesse, d’un tas de factures, de réservoirs vides, de fins de mois difficiles et peut-être d’une boîte de « Petit Prince de Lu » à votre effigie, car vous vous comportez comme un Prince sans en avoir l’étoffe, Monsieur Macron !

Non finalement, toute réflexion faite, il n’y aura pas de « Petit Prince de Lu » à ma table, cela vous ferez trop d’honneur, que vous ne méritez pas… d’ailleurs !
Alors qu’allez-vous faire ?
Je sais : RIEN.
Venez frapper aux portes des Français, et vous rendre compte qu’ils saturent et qu’ils ne sont pas tous des grands amis des Rothschild…

Vous préparez une Révolution, une guerre civile, ah bien sûr, vous vous avez l’Armée en défense, mais nous, nous avons nos peines, et rien n’est plus difficile que de canaliser un peuple qui a faim… dommage que vous ne pouvez plus demander à Louis XVI…
N’hésitez pas à faire corriger ce courrier à Madame Brigitte, vous remarquerez que les Français sont peut-être, comme vous le croyez si bien, des moutons, mais ils savent écrire et la Culture est la base de tous changements.. Dommage que vous le l’ayez pas compris !!! »

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Le Sénat propose une nouvelle taxe sur les abonnements téléphoniques et internet

C’est une nouvelle taxe indirecte qui pourrait affecter l’ensemble de la population : une soixantaine de sénateurs ont déposé une proposition de loi visant à taxer les abonnements téléphoniques et internet, pour financer le très haut débit.

Encore une taxe indirecte

Voilà une nouvelle loi qui devrait rajouter de l’huile sur le feu dans le contexte de la colère importante de la population envers les taxes indirectes portée par le mouvement des Gilets Jaunes. Un groupe de sénateurs a proposé, au début du mois, une proposition de loi visant à taxer chaque abonnement internet et téléphonique à hauteur de 0,75€ par mois, pour financer le plan très haut débit proposé par le gouvernement. Appelant cette nouvelle taxe « contribution de solidarité numérique », elle pourrait coûter, pour une famille, jusqu’à 50€ par an. En effet, pour une famille de trois enfants avec un abonnement internet, elle couterait 45€, plus 9€ par abonnement supplémentaire.

Officiellement, pour les sénateurs, il s’agit de défendre « des zones rurales et de montagne, trop souvent cantonnées au bas débit et aux incessants problèmes de connexion au réseau ». Si la distribution du réseau internet est aujourd’hui très inégale en France, on voit mal pourquoi ce serait à tous les usagers de payer cette énième impôt indirect, là où les grandes entreprises actuellement sont celles qui utilisent le plus le très haut débit pour leurs activités. Quand on sait qu’avec le Trading Haute Fréquence, les spéculateurs peuvent ordonner une action boursière toutes les 37 microsecondes, et que c’est grâce à ces spéculations boursières les ultra-riches ne cessent de voir leur fortune augmenter, on se demande pourquoi un simple salarié devrait supporter le coût de l’installation de la fibre dans les territoires. De la même manière que les entreprises de transports routier qui utilisent les autoroutes à leur profit, le poids de l’impôt pour les aménagements publics devrait être supporté par les grandes entreprises, qui payent des impôts ridicules en utilisant des infrastructures dont le coût est supporté par tous.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Pour le chronique éco de BFM TV : « le SMIC est trop élevé » ! Les gilets jaunes apprécieront !

Emmanuel Lechypre, chroniqueur économique sur BFM TV (capture d'écran)

Quand le chroniqueur éco de BFMTV explique que "le SMIC est trop élevé et ne pas l'augmenter est une bonne chose"

C'est une déclaration qui n'est pas passée inaperçue ce matin sur les réseaux sociaux. Invité à commenter les propos du Premier ministre, Edouard Philippe, qui était un peu plus tôt sur la chaîne info, Emmanuel Lechypre, le chroniqueur économique de la chaîne, a affirmé que "le SMIC est trop élevé".

"On va commencer parce qu'on attendait de plus symbolique : un coup de pouce sur le smic. Il n'y en aura pas", a débuté la journaliste du "Live BFM". "C'est une excellente nouvelle", a alors lâché le spécialiste éco de la chaîne info avant que la co-présentatrice de la tranche info précise "pour vous, peut-être".

"Je sais que ça va faire hurler, mais aujourd'hui le SMIC est trop élevé. Vous allez me dire qu'on ne peut pas vivre avec moins que le SMIC. Il y a des pays où on a inventé des solutions pour que votre revenu ne soit pas votre seul salaire et que vous ayez un salaire qui soit peut-être plus bas que le SMIC, mais qui soit compensé par ce que l'on appelle un revenu universel (...) Le bilan que l'on peut faire aujourd'hui du SMIC, c'est que c'est une machine à fabriquer du chômage et des travailleurs pauvres", a continué le spécialiste.

SOURCE:

Publié par EL DIABLO

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Gilets jaunes : Bruno le Maire vole au secours… des entreprises

Alors que la colère gronde contre le président des riches qui n’a pas bougé d’un iota, Bruno le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a annoncé que des mesures seraient prises pour les entreprises « pénalisées » par le mouvement des gilets jaunes

Gouvernement des riches

Crédit photo : Brendan Smialowski / AFP

Le MEDEF l’a voulu, le MEDEF l’a eu : la « cellule de continuité économique » va être réactivée pour mettre en place un plan d’aide destinées aux grandes enseignes et aux PME. Quand il s’agit du petit et du grand patronat, le gouvernement accourt à la rescousse.

Dès le lundi 26, Bruno Le Maire se réunissait à Bercy pour penser ce plan d’urgence. Possibilités de dépassements de découvert autorisé, chômage technique, étalement des échéances fiscales, allégement de la trésorerie… Le gouvernement est sur les starting blocs pour ne pas se couper d’une partie de son électorat.

En effet, alors que la base de sociale de Macron se réduit désormais à peau de chagrin, il reste encore des petits entrepreneurs, commerçant et artisans, particulièrement ciblés par ce plan d’aide, qui pourraient lui apporter un faible soutien. Étant donné qu’une partie d’entre eux a rejoint le mouvement des gilets jaunes, écrasés par les mastodontes économique et de plus en plus déclassés, le gouvernement tente maintenant de faire du pied à ces classes moyennes, et de diviser le mouvement.

Avec ses sorties sur « l’impact sévère » de ce mouvement, Bruno Le Maire cherche à inquiéter sur la baisse du chiffre d’affaires qui pèserait sur l’économie et à détacher des pans des classes moyennes de la mobilisation.

En revanche, pour l’immense majorité de ceux qui défilent aujourd’hui par centaines de milliers dans les rues, et qui vivent pour beaucoup dans la misère, il n’y a aucun cadeau à attendre de ce gouvernement au service du patronat.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Manifestation et grève le 1er decembre 2018 à Paris

L'Union Locale CGT du Compiègnois appelle tous les citoyens actifs, retraités, étudiants, lycéens à se joindre aux manifestations des privés d'emplois et précaires à Paris.
TOUS ENSEMBLE ON VA GAGNER
Samedi 1er décembre 2018 12H de la place de la république à
l’assurance chômage, rue traversière (Près de la gare de Lyon)

• Le déroulé
12h Rassemblement place de la République, Sandwiches pour les camarades montés en cars et en train
Musique (avec le soutien de la Fédération du Spectacle CGT)
13h Début des prises de parole (Assistantes maternelles, Pole Emploi, AFPA, Commerce, Energie, Précaires de la
Fonction publique territoriale, de l’Education nationale AC!, Comité national des travailleurs privés d’emploi et précaires)
14h Départ de la manifestation, en direction de l’Assurance-chômage
• Le parcours Départ de la place de la République, puis Boulevard du Temple,
Boulevard Beaumarchais, Place de la Bastille, Rue de Lyon, Rue Traversière
Ordonnancement du cortège
- Privés d’emploi (CNTPEP CGT, AC!...)
- Unions départementales CGT
UD 75 / UD 94 / UD 77 / UD 93 / UD 78 / UD 91 / UD 95
- Fédérations professionnelles CGT
- Autres organisations syndicales (FSU, Solidaires, CNT )
- Partis politiques et autres organisations
Banderole de tête : « Droit au travail et à un revenu de remplacement
pour tous les privés d’emploi » (mise en place : 13h30)
• L’Accueil et sécurité du rassemblement et de la manif seront assurés par
le Service d’ordre confédéral et les camarades d’Ile de France.
Une nouvelle fois, soyons très attentifs à la sécurité de notre manifestation et de nos syndiqués, sympathisants, manifestants, citoyens. Nous serons très fermes avec la Préfecture de police qui est garante de notre droit à manifester en toute sécurité, même si les militants CGT
chargés de l’Accueil et de la sécurité sont très mobilisés.
Tous ensemble
Fraternellement

Le bureau

Publié par CGT Compiègne facebook

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Licencier pour Insuffisance....

Nous venons d’apprendre le licenciement d’un collègue au service maintenance pour le motif « d’insuffisance professionnelle », c’est le deuxième salarié qui se fait chasser de cette sorte en l’espace d’un an.

Il est grand temps que les salariés prennent conscience de la situation, l’attitude de la direction est inadmissible, il est facile pour elle de descendre un salarié et de ne pas remettre en cause sa politique d’embauche, c’est tout leur système qui est remis en cause si on suit leur raisonnement !

Nous ne le dirons jamais assez, quand vous êtes convoqués par la direction pour faire une mise au point de votre situation, faites-vous surtout assister par un délégué CGT. Car malheureusement, la direction utilisera toutes vos remarques pour pouvoir l’utiliser par la suite et pas forcément à votre avantage, et même si vous pensiez que cela n’avait aucune importance.

Aujourd’hui c’est notre collègue... et demain, après-demain ....

A qui le tour?????

Une politique de ressources humaines, respectueuse du personnel, ne saurait être basée sur la peur causée par les « licenciés pour l’exemple ».

Il nous appartient de rester, plus que jamais, vigilants et solidaires !

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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