SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

avenir retraites

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #AVENIR RETRAITES

1er MAI 2012

 

SATISFAIRE LES REVENDICATIONS POUR LE PROGRES SOCIAL

Ce 1er Mai 2012, journée de solidarité internationale du monde du travail, doit porter les exigences des salariés, des retraités et des privés d’emploi en matière de salaire, de pouvoir d’achat, d’emploi, de refus de l’austérité et de la paix dans le monde.

Ce 1er Mai tombe tombe aussi dans un contexte particulier. En effet, celui-ci se tient entre les deux tours de l’élection présidentielle ce qui est une opportunité que toute la CGT doit s’approprier.

En effet, celui-ci est l’occasion pour la CGT de réaffirmer l’importance du vote citoyen en participant massivement à ces scrutins, tout en renforçant nos actions revendicatives pour qu’elles soient lisibles, prises en compte et au cœur du débat.

Car soyons persuadés que rien ne changera sans la participation, sous des formes diverses, actives et conscientes, des salariés.

Depuis maintenant plusieurs années, la situation des salariés s’est dégradée. Suppressions d’emplois, fermetures d’entreprises, stagnation des salaires et perte du pouvoir d’achat, remise en cause des retraites, attaque contre le droit social, notamment, avec l’accord compétitivité-emploi…

L’Union Départementale CGT de l’Oise appelle les salariés, les privés d’emploi, les retraités à participer massivement à la manifestation Départementale.

 RASSEMBLEMENT LE 1er MAI 2012

COURS GUYNEMER A COMPIÈGNE

A 10H00

 

Les dix exigences de la CGT pour sortir de la crise

 

·       Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux.

·       Contrôler les aides publiques aux entreprises.

·       Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements.

·       Supprimer les exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires.

·       Stopper les suppressions d’emplois.

·       Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.

·       Réformer la fiscalité en profondeur.

·       Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits.

·       Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.

·       Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique.

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Néociations sur les retraites complémentaires

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"Face au chantage du Medef, l’intervention des salariés s’impose"

 

Ce 4 janvier se tenait la troisième séance des négocaitions sur les retraites complémentaires cadres et non-cadres (Agirc et Arrco). L’ordre du jour de cette troisième réunion portait principalement sur la question du devenir de l’AGFF, la structure financière qui a permis de garantir la retraite à 60 ans sans abattement depuis 1982.

Pour mémoire, rappelons que la CGT a décidé de signer l’accord de prorogation qui permet aux retraités de continuer de percevoir une retraite sans abattement pour la période allant du 1er janvier au 1er juillet 2011.

Dès l’ouverture de la séance du 4 janvier, la partie patronale a exposé son point de vue s’agissant des études chiffrées remises lors de la précédente réunion. Elle s’est évertuée à dramatiser les prévisions et autres projections économiques, probablement dans le but de justifier plus tard de la nécessité de nouvelles mesures drastiques en défaveur des retraités actuels et futurs. La majorité des représentants des organisations syndicale a contesté cette approche.

Chaque organisation syndicale a ensuite exposé ses propositions concernant l’AGFF. La CGT a fait valoir qu’il était nécessaire de garantir à chaque salarié liquidant sa retraite à taux plein, avant 65 ans dans le régime de base une pension sans abattement dans les régimes complémentaires Arrco et Agirc. Le financement des régimes devrait donc intégrer, selon elle, cette obligation.

La délégation patronale, par la voix de Jean-François Pilliard, s’est refusée à livrer sa position. Elle a en revanche clairement signifié qu’une « pérennisation » de l’AGFF ne pourrait s’obtenir sans contrepartie…

On revient là au chantage classique de la retraite sans abattement avant 65 ans contre probablement la poursuite de la baisse du taux de rendement des retraites complémentaires et/ou une remise en cause des droits familiaux. La partie patronale a indiqué, là aussi de manière très claire, qu’il était hors de question d’augmenter les cotisations. Or sans ressources nouvelles, la baisse des pensions deviendrait inéluctable.

La CGT pour sa part a également indiqué qu’elle refusait que l’âge de la retraite sans abattement pour les salariés ne remplissant pas les conditions du taux plein dans le régime de base soit porté de 65 à 67 ans.
Enfin, les représentants de toutes les organisations syndicales de salariés ont signifié à la partie patronale qu’elles s’opposaient à une nouvelle baisse de rendement des régimes.

Compte tenu de l’attitude du Medef lors de cette troisième réunion, il apparaît qu’une intervention vigoureuse des salariés est indispensable. Faute de celle-ci, la situation pourrait devenir très compliquée avec un débouché des négociations entérinant une nouvelle baisse des pensions.

La prochaine réunion se tiendra le 26 janvier prochain.

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Les paroles

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"Cela va vous prendre 2mn pour lire et ensuite signer la pétition"

Depuis une semaine, l’appel initié par Politis connaît un incroyable engouement. Un événement qui ne peut rester sans lendemain.

Cela avait démarré tout doucement. Lorsque vers la mi-septembre nous avons pris l’initiative de lancer une pétition pour un référendum sur la question des retraites, nous étions tous tournés vers la rue. La liste des premiers signataires s’enrichissait bien de quelques noms de responsables politiques (Clémentine Autain, Patrick Braouezec, Cécile Duflot, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, Arnaud Montebourg, Patrick Le Hyaric) et associatifs, mais la chose ne paraissait pas évidente.

Notre raisonnement, pourtant, visait à prolonger le mouvement social en posant non pas seulement le problème du contenu de la réforme de la retraite, mais la question de la démocratie. Nous rappelions notamment l’engagement du candidat Sarkozy à ne pas toucher à la retraite à 60 ans. Nous dénoncions l’absence de consultation véritable des organisations syndicales, et les entraves au débat parlementaire, qui n’allaient que s’aggraver par la suite. Il s’agissait, écrivions-nous dans l’appel, de « contraindre le président de la République à ouvrir un débat qu’il n’a cessé d’entraver ». Et de permettre une « réappropriation citoyenne » d’un débat qui, plus que tout autre, engage des choix de vie personnels. Le préalable étant ­évidemment d’interrompre le processus d’adoption de ce texte rejeté par l’immense majorité de nos ­concitoyens.

Aujourd’hui, la loi est votée. Mais la question démocratique demeure. Rouvrir le débat est-il impossible ? Même le pouvoir promet de le rouvrir, mais, comme par hasard, en 2013, c’est-à-dire après la présidentielle. Mais alors, pourquoi pas aujourd’hui ? C’est cette question à laquelle répondent les quelque 120 000 signataires recensés à présent. Nul ne peut plus ignorer l’appel initié par Politis. Depuis plusieurs jours, le compteur s’affole. Au point que le logiciel a implosé, ce qui nous a empêchés pendant 48 heures de recueillir les signatures… À présent, tout va bien. Mais ce succès nous fait obligation de donner une résonance supplémentaire à ce mouvement. Politis est prêt à prendre une nouvelle initiative. Nous consultons les responsables politiques, syndicaux et associatifs sur ce point. La suite, la semaine prochaine dans Politis et, bien avant cela, sur notre site.

Un clic sur l'image pour signer la pétition. Déjà prlus de 170 000 signataires.

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Email que nous avons reçu via l'adreese du blog de la fille d'une salarié de FRALIB à Gémenos, et qui est adressé au Pdg CRS d'UNILEVER, le LLOVERA :

 "Monsieur le Directeur,

Je me joins à l'email que vous a envoyé la femme d'un salarié pour vous dire à quel point votre mépris envers toutes ces familles est vraiment déplorable. Votre sourire narquois et votre façon d'annoncer les choses sont à vomir.

Vous emettez des chiffres pour justifier la fermeture de l'usine Gemenos moi aussi en tant que fille d'une des salariée, je vais vous donner d'autres arguments : 180 salariés à la porte laissant avec eux conjoints et enfants dans la galère en sachant tout de même que de nombreux couples y travaillent aussi, et Que proposez-vous? RIEN... Pensez-vous une seule fois à l'avenir de ces enfants? que suis-je bête Non, vous ne pouvez pas y penser puisque vous allez vite retrouver un emploi (si ce n'est déjà fait) et vous n'irez pas pointer au Pôle Emploi.

118 ans que cette usine existe en Provence, vous arrivez et détruisez sans aucun scrupule la vie de toutes ces familles, ce que je peux vous dire c'est qu'on ne se laissera pas faire, ceux sont 180 salariés et leurs familles qui vont se battre afin de préserver leur emploi et leur avenir. 

En vous souhaitant une bonne réception. 

Bien Cordialement. "


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"SEVRENIA, l’entreprise sarkozyste de démolition des retraites"

Salariés vous allez "pleurer" avec cette réforme de SARKO vous pouvez croire la CGT.

Prendre le temps de lire ce qu'il y à en-desous et ensuite il faut regerder la vidéo en bas (cela doit faire réfléchir), la carotte est grosse, mais apparement pas assez pour beaucoup .

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Sevriena, une nouvelle société d’assurance spécialisée dans la retraite par capitalisation, créée par Malakoff Mederic, dont le dirigeant est Guillaume Sarkozy, entend bien profiter de la réforme des retraites. Histoire d’une opportune naissance destinée à rafler un juteux pactole compris en 40 et 110 milliards d’euros.

« Je garantirai la pérennité du régime de retraite… Je ne changerai pas le régime par répartition (…) par un régime où chacun épargnerait de son côté… Il faudra que tout soit mis sur la table : l’âge de la retraite, la durée de cotisation et la pénibilité. La seule piste que je ferme tout de suite, c’est celle de la diminution des pensions… La réforme des retraites concernera tout le monde… Les pensions sont trop basses... » Nicolas Sarkozy sur TF1 le 25 janvier 2010.

Nicolas Sarkozy veut-il vraiment sauver le régime de retraite par répartition ? Plusieurs faits récents contredisent cette profession de foi présidentielle. Nicolas Sarkozy est arc-bouté sur le projet de loi réformant les retraites pour d’autres raisons : la future loi contient quelques articles destinés à booster la retraite par capitalisation [1] au détriment de l’actuel système par répartition. Du sur mesure pour les banques et sociétés d’assurance, en particulier Malakoff Médéric, un groupe issu de la fusion en 2008 de Malakoff et de Médéric, qui est devenu dès sa création le premier groupe paritaire de protection sociale en France, avec plus de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Ce groupe dirigé par Guillaume Sarkozy, frère du chef de l’État, a le vent en poupe et a misé gros sur l’adoption de la réforme des retraites. Car il a récemment créé avec la Caisse nationale de prévoyance (CNP Assurances), premier assureur de personnes en France avec un chiffre d’affaires de 31,5 milliards d’euros en 2007, une société d’assurance du nom deSevriena dont le destin programmé consiste à développer massivement la retraite par capitalisation. Cette société a déjà prévu une forte croissance de ses résultats : un document confidentiel (voir plus bas) estime le potentiel de création de valeur de cette entreprise à 634 millions d’euros dans 10 ans et à 1,2 milliards dans 20 ans.

 

Peu de citoyens en seront informés :

 Les principales banques et sociétés d’assurance guettent avec impatience l’adoption définitive du projet de réforme des retraites, notamment parce qu’il contient un dispositif que Nicolas Sarkozy et le gouvernement se gardent bien d’ébruiter. En effet, si l’on examine attentivement le texte de la réforme, les préoccupations réelles de Nicolas Sarkozy sont très éloignées du sauvetage de l’actuel système de retraite. Les dernières pages du projet de réforme des retraites adoptés le 15 septembre à l’Assemblée nationale contiennent un « titre V » entièrement consacré à la retraite par capitalisation, comme nous l’écrivions dans Politis (numéro du jeudi 23 septembre 2010).

Certes, ce n’est pas le cœur de la réforme, mais cette partie du projet de loi, nommée : « Mesures relatives à l’épargne retraite », décline une série de mesures dans un article 32 de cinq pages, qui va profondément modifier la réglementation de la retraite par capitalisation, jurent les spécialistes de l’épargne retraite. Pour les assureurs et les banques, un grand pas est désormais franchi : cet article 32 permettra de dynamiter le système de retraite par répartition, un souhait depuis longtemps exprimé par le groupe mutualiste Malakoff Médéric du frère de Nicolas Sarkozy.

Pendant la procédure parlementaire accélérée, qui a débuté en juin 2010 par l’audition d’Eric Woerth à l’Assemblée nationale, dans un parfait timing, Malakoff Médéric a lancé avec la Caisse nationale de prévoyance (CNP) la nouvelle société d’assurance Sevriena. « Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l’occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l’Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile », a rappelé récemment Médiapart (ici). En clair, la réforme est un formidable outil qui conduira à « l’asphyxie financière des grands régimes par répartition » et sera donc « propice à l’éclosion de ces grands fonds de pension qui n’étaient pas encore parvenus à s’acclimater en France, à quelques rares exceptions près ».

D’ores et déjà sur les rangs, le groupe Malakoff Médéric a pris une longueur d’avance. Réunie à Paris le lundi 21 juin 2010, écrit Emmanuel Cogos, directeur adjoint du développement de l’agence de presse AEF, qui traite quotidiennement des questions de Protection sociale, de Ressources humaines (ici), « l’association sommitale du groupe de retraite et de prévoyance Malakoff Médéric a donné son feu vert à la réalisation du « projet M », nom de code du projet d’épargne retraite que prépare ce groupe, dirigé par Guillaume Sarkozy, avec la CNP, filiale de la Caisse des dépôts » (ici).

Selon l’Agefi, agence économique et financière, le conseil d’administration de l’assureur coté « a approuvé les modalités de création de cette coentreprise, baptisée Sevriena » et le « démarrage opérationnel de Sevriena, qui héritera des portefeuilles de ses deux maisons mères, est prévu pour janvier 2011 » (ici) L’affaire est désormais bien engagée.

L’autorité de la concurrence a officiellement enregistré le 18 juin 2010 l’opération de concentration en cours entre le Groupe Malakoff Médéric et le groupe CNP. Le document fourni par les parties indique que les deux groupes envisagent la création d’une société commune dont les activités seront « la création, la gestion, la distribution de produits de retraite complémentaire par capitalisation, à titre collectif ou individuel, principalement à destination des entreprises et de leurs salariés, des associations et de leurs adhérents, des travailleurs non salariés et des retraites ; la création, la gestion et la distribution de produits d’épargne salariale à destination des entreprises et des salariés des entreprises ainsi que la tenue de compte et conservation ; et, à titre accessoire, la distribution de services liés à la retraite ».

Le document officiel du Bulletin des annonces obligatoires (Balo) daté du 23 juin 2010 a formalisé les opérations de capitalisation de Sevriena, qui se sont achevées fin juillet 2010. Et l’on apprend de source syndicale que Guillaume Sarkozy devrait en occuper le poste de président du conseil de surveillance.

Notons ici la simultanéité des événements : la mise en place de la future société d’assurance, qui proposera ses produits de retraite par capitalisation en 2011, se fait dans la période pendant laquelle le gouvernement lance son projet de réforme des retraites. En fait, dès 2008. La caisse des dépôts et consignations (CDC), l’assureur public CNP et le groupe de protection sociale mutualiste Médéric veulent créer une filiale commune spécialisée dans le financement des retraites. Leur idée est de compenser l’érosion des taux de remplacement, c’est-à-dire du niveau des pensions versées par les régimes obligatoires, en proposant des solutions de retraite complémentaires aux salariés cadres et non-cadres.

Médéric compte profiter de l’expérience de la CNP, un partenaire de premier plan d’entreprises de toutes tailles pour les retraites complémentaires. La CNP assure notamment la gestion des régimes Préfon (fonds de pension destiné aux agents de la fonction publique) et Fonpel (fonds de pension destiné aux élus locaux). Et la joint venture Sevriena promet de belles perspectives avec la réforme des retraites.

Un document confidentiel daté de mars 2009, intitulé : « Projet de regroupement des activités d’épargne retraite et d’épargne salariale de CNP assurance, de Malakoff Médéric et de Quatrem »

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Document CNP-Médéric

souligne qu’à l’horizon 2020, « une baisse du taux de remplacement de l’ordre de 8 % est attendue pour une carrière complète. Cette baisse est toutefois variable selon le niveau du salaire et le profil de carrière ». Le document note ainsi que « Pour les salariés qui auront subi des « trous » de carrière et pour les générations qui prendront leur retraite après 2020, la baisse du taux de remplacement sera plus forte » et a estimé le montant potentiel de collecte d’épargne retraite « qui est nécessaire pour financer le maintien du niveau de vie des futurs retraités » en 2020.

Ainsi un juteux gâteau est convoité, « compris entre 40 milliards d’euros et 110 milliards d’euros, suivant les hypothèses de comportement des individus ». Ce document de 2009 exprime aussi « la nécessité de développer une nouvelle offre d’épargne retraite » qui a quelques similitudes avec l’actuelle réforme.

Rien n’a donc été laissé au hasard. L’émergence prochaine de Sevriena montre que Nicolas Sarkozy et son gouvernement sont loin d’avoir tourné la page de la capitalisation. Ainsi, le document confidentiel de 2009 révèle que « la structure née d’un partenariat équilibré entre la CDC, CNP Assurances et le Groupe MM [Médéric] aura une action décisive dans la prise de conscience du marché et une contribution majeure au financement des besoins de retraite des salariés, cadres et non cadres. En dix ans, elle s’imposera comme le leader des solutions d’épargne retraite collective et individuelle avec une part de marché de plus de 17% en retraite collective et 4% en retraite individuelle » .

La réforme Sarkozy vise justement à renforcer l’épargne retraite créée par la réforme Fillon de 2003. Elle répond aussi à une demande expresse du Medef qui, en mai, avait rencontré le ministre du Travail, Eric Woerth. Laurence Parisot, présidente du Medef, avait alors réclamé « un nouveau dispositif très incitatif, voire obligatoire, de système par capitalisation ». Avant sa rencontre avec le ministre, la patronne du Medef avait vanté les « vertus » de la capitalisation, qui « crée des richesses et n’en ponctionne pas », et estimé que, « sur le long terme, l’évolution des marchés est toujours gagnante ». On comprend désormais pourquoi le Medef, dont Guillaume Sarkozy a été un temps son vice-président, trouve tant de vertu à la capitalisation.

Les discussions autour du projet de loi les incitent à aller vite. Le vœu de l’administratrice de la BNP Paribas, une des banques très favorables à la retraite par capitalisation, a été exaucé haut la main par les députés UMP proches des banques et des assureurs. Les amendements déposés par Xavier Bertrand, Arnaud Robinet et surtout par le très libéral Yannick Paternotte, secrétaire général des réformateurs, ont servi de base au texte adopté par l’Assemblée nationale.

Xavier Paternotte a présenté pas moins de 15 amendements relatifs à l’épargne retraite, et en a cosigné pas moins de 90 autres avec ses collègues. Et en fervent promoteur du « second pilier de la capitalisation », le député a réussi son coup en obtenant, en juillet 2010, le feu vert de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale et la bénédiction des assureurs.

La logique du texte adopté est claire : « Nous voulons inscrire l’épargne retraite comme un appui [à la retraite par répartition] et non comme un tabou », a plaidé Arnaud Robinet. Ainsi, le projet de réforme des retraites prévoit que la moitié des sommes perçues par un salarié au titre de la participation aux résultats de l’entreprise sera, sauf avis contraire dudit salarié, obligatoirement versée sur le plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco).

Les députés UMP ont étendu cette mesure à d’autres formes de capitalisation qui bénéficient d’avantages fiscaux : le plan d’épargne retraite d’entreprise (Pere) et le plan d’épargne retraite populaire (Perp). Enfin, pour renforcer l’attractivité de la retraite par capitalisation, l’homme lige de Nicolas Sarkozy, secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand, est coauteur d’une mesure qui permet une sortie en capital, certes limitée à 20 %, lors du départ en retraite.

Xavier Paternotte n’hésite pas à reprendre à son compte les arguments du Medef pour expliquer ce volet de la réforme des retraites : « Relancer l’épargne retraite constitue une urgence sociale et un gage de compétitivité du tissu économique, favorable à l’emploi de demain ». C’est oublier le caractère très inégalitaire et la logique de ces fonds d’épargne retraite qui cherchent à maximiser les rendements et prennent des risques sur les marchés financiers. La crise a par ailleurs infligé un cinglant démenti à ceux qui juraient que le rendement du système par capitalisation était supérieur à celui du système par répartition.

Mais peu importe. Le recul de la retraite par répartition depuis les premières grandes réformes, qui ont commencé dans les années 1990 (voir l’encadré ci-dessous), s’est accompagné de la mise en place progressive des fonds de pension « à la française » qui sont un enjeu de taille pour les compagnies d’assurance et le capital financier. Laisser un champ de plusieurs centaines de milliards hors des marchés financiers leur est insupportable. Sevriena se chargera de récupérer cette manne.

 

Petit mail reçu :

IL est proposé une mutuelle santé Malakoff et un contrat de retraite capitalisation Malakoff. Or, il m’a assuré que Carlyle Group serait associé directement ou indirectement dans le Groupe Malakoff-Méderic (Guillaume Sarkozy),et depuis avril 2008, le co-pilote de l’activité mondiale des services financiers de Carlyle Group n’est autre que Olivier Sarkozy (demi-frère de Nicolas Sarokozy, source Wikipédia et bulletin Carlyle). De plus, de amendements à le Réforme des Restraites ont été votés permettant la création de nouveaux produits de retraite par capitalisation "entreprises" et "individuelles". La concomitance entre les dates le nomination d’Olivier Sarkozy et celle de la création du Groupe Malakoff-Méderic ne sont pas pure coïncidence. Cherchez le conflit d’intérêts. Personne n’en parle, ni les partis d’opposition, ni les syndicats, sauf vous. Merci.

 

INfORMATIONS du site POLITIS (http://www.politis.fr/Sevriena-l-entreprise-sarkozyste,11865.html)


 

Bonne réflexion

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Après les manifestations du 19 octobre l’intersyndicale se réunira le 21 octobre. Nous serons au soir du 19 octobre à la 6ème manifestation contre le projet de loi sur les retraites. Pour l’instant le pouvoir affiche sa détermination mais la cuirasse se fissure face à l’ancrage et à l’élargissement de la mobilisation.

LE POUVOIR N’EST PAS CRÉDIBLE

« La Haute chambre a rejeté jeudi, à la suite d'une erreur de vote des centristes, l'article 4 de la réforme des retraites qui porte sur les modalités d'allongement de la durée de cotisation jusqu'en 2020. »

« Le sénateur centriste de Mayotte, Adrien Giraud, qui avait les délégations de vote de l'ensemble de son groupe, a voté contre, se trompant dans la couleur des bulletins de vote. «La fatigue aidant, après des heures et des heures de débat, notre sénateur s'est trompé. Nous voulions voter pour l'article», a indiqué le groupe Union centriste. »

VOILA AVEC QUEL SÉRIEUX UNE DIZAINE DE SÉNATEURS PRENNENT UNE DÉSICION QUI ENGAGE LA VIE DES 60 MILLIONS DE PERSONNES DANS NOTRE PAYS !

RIEN NE SERA JOUÉ APRÈS LE VOTE DU SÉNAT ET DE L’ASSEMBLÉE

Ce projet de loi n’a pas d’autre objectif que de répondre aux attentes de la clientèle friquée de Sarkozy (Les banques, assurances, fonds de pension, agences de notation, Bouygues, Bolloré, Dassault, Lagardère, MEDEF, etc.). Nous n’avons de cesse d’affirmer – chiffres à l’appui - que la retraite par répartition est viable et durable si on agit sur les véritables leviers : Salaires, emplois, taxation des profits.

Le dialogue social est torpillé par le pouvoir dès lors nous n’avons qu’une seule vraie façon de nous faire entendre : la grève et la manifestation dans l’UNITÉ.

L’accès à l’emploi, la rémunération et les conditions de travail sont tels que le travail n’est pas un facteur d’épanouissement mais le plus souvent une bouée de survie qui maintient tout juste la tête en dehors de l’eau.Travailler plus longtemps dans ces conditions ça rime à quoi ? C’est un autre choix de société que nous pouvons gagner. 

QUELQUES JOURNÉES DE GRÈVES ET DE MANIFESTATIONS CONTRE 2 ANNÉES D’EXPOSITION SUPPLÉMENTAIRES À LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL : ÇA VAUT LA PEINE !

 

TOUT CEUX QUI ONT GAGNÉ ONT LUTTÉ

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Lien direct en cliquant sur l'image ci-dessous !!!!!

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Prenez connaissance du document en cliquant sur l'image ci-dessous. La politique de l'autruche ne sert que les intérêts du patronat et du gouvernement. Si rien ne bouge, et si nous les laissons faire, la prochaine étape sera le sort de la sécurité sociale que beaucoup de charognards de la finance souhaite voir basculer dans le privé. Il n'y aura que les riches qui pourront se soigner, comme il n'y aura que les riches qui pourront profiter pleinement de leur retraite.

 

CETTE REFORME REPRESENTE LE PLUS GRAND RECUL SOCIAL, ALORS DEBOUT SALARIES et BLOQUONS la FRANCE.

Le peuple doit être consulté, car avec SARKO c'est la DICTATURE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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SARKO est un menteur, car allonger la durée de cotisation, c'est faire baisser mécaniquement le niveau des pensions car de moins en moins de salariés atteignent l'âge de la retraite avec le plein de leurs droits

Les deux précédentes réformes, en 1993 et 2003, ont conduit à une baisse drastique du niveau des pensions. Mais la question du financement n'est toujours pas réglée. Jamais on a voulu augmenter les ressources afin de garantir le niveau des pensions et l'équilibre des régimes. Or, si l'on maintient les ressources au niveau actuel mais que le nombre de retraités augmente, les pensions vont baisser mécaniquement.

Si nous réglions la question de l'emploi, 50% des besoins de financement seraient trouvés. Or aujourd'hui, les jeunes entrent sur le marché de l'emploi à 23 ans, trouvent un emploi stable à 27, subissent la précarité tout au long de la carrière, et sont jetés des entreprises, en moyenne, à 58 ans et neuf mois! Il suffit pour cela de se rappeler que dans notre usine de Le Meux, des salariés sont partis à cet âge !!! et même que malheureusment certains et certaines n'ont profités de leur retraite que 3, 4 ou 5 ans tout au plus. Alors à vous d'imagez, de devoir partir à 65 ans ou à 67 ans pour pouvoir bénéficier d'une retraite à taux de plein en sachant que la durée de vie aprés 60 ans pour un ouvrier est de 17,5 ans et 25 pour un cadre!!!

 

Un cadre reçoit un montant total de pensions de retraite – cumulé tout au long de sa vie - trois fois plus élevé qu’un ouvrier. La réforme des retraites va accroître encore les inégalités en la matière. Les explications de Noam Leandri et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.

Un cadre à la retraite reçoit un montant total de pensions de retraite – cumulé tout au long de sa vie, voir graphique - trois fois plus élevé qu’un ouvrier. Alors que le premier peut compter sur un total de 816 000 euros selon nos calculs, le second ne touchera que 282 000 euros. Normal ? Injuste ? Les inégalités face à la retraite sont souvent très mal expliquées. La hausse de l’âge légal, qui pénalise au premier chef ceux qui ont commencé à travailler tôt, est la mesure la plus inégalitaire. Tentative d’éclaircissement.

 

Retraites et inégalités : les facteurs en jeu

Le premier facteur qui alimente les écarts de pension est lié à leur mode de calcul. Les retraites sont proportionnelles aux niveaux des salaires. Les inégalités de retraite reflètent d’abord les écarts qui existent en matière de fiches de paie.

Mais les mécanismes du système de cotisations permettent aussi aux cadres de toucher plus, car ils cotisent davantage pour la partie dite « complémentaire » de la retraite. Le système de retraite français est en effet composé de deux étages : un régime de base et un régime complémentaire. Dans le privé, la pension du régime général de la Sécurité sociale équivaut à la moitié du salaire perçu au cours des 25 meilleures années, avec un plafond fixé en 2010 à 2 885 euros par mois. Dans la fonction publique, la pension équivaut aux trois-quarts du dernier traitement (salaire de base hors prime). En outre, un régime additionnel créé en 2003 permet aux fonctionnaires de cotiser un peu sur les primes qu’ils perçoivent en plus de leur traitement. Le régime complémentaire du privé sert à cotiser sur la partie élevée du salaire à un taux plus important (20 % environ). Enfin d’autres systèmes permettent d’utiliser une partie de son épargne pour financer ses vieux jours.

 

Espérances de retraite par catégorie sociale

Le deuxième facteur qui explique les inégalités est la durée de vie. En moyenne, à l’âge de 60 ans, un cadre peut espérer vivre 23,3 ans, un ouvrier 17,4. Soit six années ou un tiers de pensions de retraite de plus. Les écarts d’espérance de vie en bonne santé sont encore plus grands. A 35 ans, l’écart d’espérance de vie entre cadres supérieurs et ouvriers est de six ans, mais il est de 10 ans pour l’espérance de vie sans incapacités. Les écarts entre milieux sociaux tendent même à s’accroître chez les hommes. Cette inégalité est liée à un très grand nombre de raisons complexes, qui vont des habitudes de vie (alimentation par exemple) aux conditions de travail, en passant par la relation au système de soin qui n’est pas la même selon les catégories sociales.

 

Travailler tôt et partir tôt

Le système français est double : il combine un âge de départ et une durée nécessaire de cotisation pour obtenir une retraite complète. Il existe en réalité un âge « légal » (60 ans) auquel on a le droit de partir. Mais on ne touche alors une pension complète que si l’on a cotisé suffisamment : 41 ans en 2012 (soit 164 trimestres pour tous ceux nés après 1952), c’est-à-dire pour un peu plus de la moitié de sa vie pour les hommes, un peu moins pour les femmes. Cet âge est « théorique » pour ceux qui ont commencé à travailler trop tardivement, car il ne permet pas d’accéder à une retraite pleine s’ils n’ont pas validé le nombre suffisant de trimestres. A 65 ans, tous les salariés peuvent toucher leur retraite à taux plein, mais toujours en proportion des trimestres cotisés : il ne s’agit donc toujours pas d’une pension pleine.

Un système calculé uniquement en fonction d’une durée de cotisation et non d’un âge légal est plus juste. Ceux qui ont commencé tôt partent plus tôt. Les écarts d’espérance de vie sont alors partiellement compensés pour la retraite par le fait que les salariés les moins qualifiés commencent à travailler de façon précoce. C’est sur cette base que certains métiers particulièrement pénibles – comme les mineurs ou les conducteurs de train à vapeur – ont obtenu le droit de liquider leurs retraites à taux plein encore plus jeunes (50 ans). D’autres professions qui nécessitent une bonne condition physique ont aussi bénéficié d’âges de départ anticipés (policiers et contrôleurs aériens à 50 ans, infirmiers à 55 ans). Quoi qu’il en soit, pour de nombreuses raisons, un système de retraite a toujours besoin d’un âge légal maximum, sinon certains salariés seraient contraints de travailler jusqu’à leur mort.

La barre des 60 ans favorise ceux qui disposent d’une espérance de vie plus longue ce qui augmente les inégalités. Mais à cet âge, ceux qui ont commencé tardivement ne touchent pas leur retraite à taux plein, ce qui atténue cet effet… Pour un certain nombre de salariés, l’âge de départ est déjà de fait de 65 ans. L’inégalité est la plus forte pour ceux qui ont cotisé leurs 40 années avant leur soixantième anniversaire, souvent dans des métiers très difficiles, peu qualifiés, dont la pénibilité n’est pas reconnue pour leur retraite. D’où la mise en place de dispositifs de départ anticipé ou de bonus pour ceux qui ont travaillé au-delà de leurs 60 ans. Le dispositif de départ anticipé pour « carrières longues » créé en 2003 autorise les personnes qui ont commencé à travailler très jeunes (avant 17 ans) à prendre leur retraite avant 60 ans, au mieux à 56 ans, dès lors qu’ils ont validé 168 trimestres. Ce qui représente 42 ans de travail tout de même.

 

Comment comprendre dans ce contexte le débat actuel sur la réforme des retraites ?

Si fixer un âge de départ est plus inégalitaire qu’une durée de cotisation, plus on élève cet âge, plus le système est injuste : les plus pénalisés seront ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, pour les autres, l’élévation de l’âge peut même n’avoir aucun effet. Pour eux, c’est la durée de cotisation qui devrait être d’abord être prise en considération. Même si, on l’a vu, il faut toujours fixer un âge limite d’activité.

La question fondamentale qui se pose est celle du lien entre la pénibilité du travail, l’espérance de vie et la durée de cotisation. Les métiers qui aujourd’hui sont les plus pénibles, qui « usent » le plus ne sont plus ceux qui permettent de partir le plus tôt et de profiter de sa retraite le plus longtemps. Les mineurs ont disparu et notre système a mal vieilli. Aujourd’hui, les TGV ont remplacé les machines à vapeur et leurs conducteurs partent à la retraite à 50 ans en moyenne, dix ans avant les maçons… L’âge moyen de départ est ainsi de 54,8 ans à la RATP ou 55,4 ans à EDF pour des métiers qui ne sont pas toujours les plus pénibles.

Au cours des 50 dernières années, l’espérance de vie a gagné 11 ans, on peut imaginer qu’une fraction soit consacrée au travail. Cela a d’ailleurs déjà été le cas avec le passage de 37,5 à 40 ans, décidé en 1993 pour le secteur le privé et en 2003 pour le secteur public. Encore faut-il tenir compte des écarts entre les professions. L’un des grands enjeux du débat actuel sur le système de retraites est de définir ce degré d’usure. La définition de la pénibilité est particulièrement difficile, comme l’est sa mesure : ainsi, on ne dispose par exemple d’aucunes données sur les espérances de vie détaillées par catégories sociales.

Malheureusement, ceux qui disposent des métiers physiquement les plus durs ne sont pas toujours ceux qui ont le plus de poids dans le débat public, notamment du fait de leur faible représentation syndicale (bâtiment, grande distribution, hôtellerie-restauration, etc.). Les maçons ou les caissières sont peu syndiqués et n’ont pas les moyens de paralyser longtemps le pays. Les conditions de travail de certains salariés des services doit être pris en compte, notamment pour les moins qualifiés (centres d’appels, vendeuses, etc.). Il n’en demeure pas moins que les contraintes physiques que rencontrent les travailleurs manuels de l’industrie restent celles qui usent le plus l’organisme.

La durée de cotisation est donc un élément déterminant. Lui donner plus de poids et moins à l’âge permettrait de réduire les inégalités entre catégories sociales. Encore ne faut-il pas perdre de vue qu’avant toute chose, il faut que chacun retrouve un emploi et que c’est d’abord en améliorant les conditions de travail et en réduisant le nombre des métiers les plus durs physiquement que l’on permettra au plus grand nombre de profiter d’une retraite bien méritée…

Et les femmes ?

Bénéficiant d’une espérance de vie très supérieure à celle des hommes (environ 7 années), les femmes sont théoriquement favorisées en matière de retraites sur l’ensemble de la durée de vie. Reste qu’au moment du départ, les femmes perçoivent une pension inférieure de 42 % à celle des hommes en moyenne. Ceci pour deux grandes raisons : d’une part les femmes sont en moyenne nettement moins rémunérées que les hommes, d’autre part un grand nombre d’entre elles n’ont eu que des carrières incomplètes, liées notamment à la maternité.

En outre, si les femmes vivent plus longtemps, leur santé est relativement moins bonne à un âge élevé. A 60 ans, l’écart d’espérance de vie sans incapacité dans les activités en général entre hommes et femmes - 1,3 année - est beaucoup plus réduit que l’écart d’espérance de vie totale, 4,2 ans (lire le document de l’Ined).

 

Alors le 12 octobre tous dans la rue

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #AVENIR RETRAITES

Avec cette vidéo qui peut encore croire aujourd'hui que la réforme des retraites proposée par  ce gouvernement est favorable aux salariés en écoutant le trés grand copain à SARKO. Voilà l'avenir !!!

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #AVENIR RETRAITES

Pour prendre connaissance du courrier, il faut cliquer sur l'image ci-dessous.

Retraite.jpg

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