SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Tout comme à l’usine de Le meux (dentifrice Signal et shampoing Dove, Sunsilk et Axe), l’usine de fabrication tablette SUN à saint vulbas près de Lyon souffre de la même précarité. Unilever précarise ses usines et ne tient pas compte des souffrances des travailleurs, polyvalences et modulation des horaires pour rattraper le retard suite à une mauvaise prévision des volumes de la direction. Il est clair qu’il est plus difficile de travailler avec du personnel connaissant aussi peu les outils (en aucun cas nous rejetons la faute sur les intérimaires, ils font de leurs mieux et avec peu de moyen) mais malheureusement pour répondre à la productivité la direction dégradent les conditions de vie des travailleurs.

Le climat devient malsain et démotive les salariés !

Le besoin est réel, il y a urgence pour une stabilité du personnel, il faut embaucher !

Pour votre info, Unilever HPC I (les 2 usines, le meux et saint vulbas) vient d’obtenir grâce au CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) un cadeau de 450 000€ !  Un groupe comme Unilever n’a pas besoin de ça !

C’est le cadeau du gouvernement pour le patronat, les 20 milliards d’€ !!!!

Ceci met à mal notre protection sociale…nous payons pour les riches.

  • 4 % pour les rémunérations versées au titre de 2013 (1re année d'application),
  • 6 % pour les rémunérations versées les années suivantes.

En 2015 le montant sera encore plus important...

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Dans la chimie : un « Pacte d’irresponsabilité » :

- de la poudre aux yeux ;

- Jusqu’à 655 millions d’euros gâchés !

Le Président de la République François Hollande a cru bon de vanter un « accord dans la branche Chimie qui permettrait la création de 47 000 emplois grâce au Pacte de Responsabilités.

 Un mensonge assumé ou un manque d’information ? Dans les 2 cas, une faute politique ! Le pacte de « responsabilité » dans la chimie, est :

POUR LES ENTREPRISES (CHIFFRES UIC) :

• 300 millions d’euros d’économies en 2015.

• 655 millions d’euros prévus en 2020.

LES « CONTREPARTIES » ACTÉES DANS L’ACCORD PAR CE « PACTE » SONT ESSENTIELLEMENT :

• 47000 " recrutements " sur 3 ans (2015-2017).

• 1 organisation sur 5 a signé cet accord (la CFDT).

Avec le nombre de « départs » de toutes natures, (près de 9000 pour la seule année 2013) ; auxquels s’ajoutent les départs en retraite (+ de 28 000 salariés ont plus de 55ans), MAIS AUSSI LES RESTRUCTURATIONS, les « recrutements » ne suffisent pas à maintenir les emplois dans la branche, et cela depuis des années.

LA PREUVE PAR LES CHIFFRES UIC SUR L’EMPLOI, intégrant avec ces entrées/sorties :

• 204 661 salariés en 2011.

• 203 948 salariés en 2012.

• 203 161 salariés en 2013.

Quelques éléments sur 2013, qui sont la norme chaque année (chiffres UIC) :

⇒ 8 755 recrutements en CDI.

⇒ 6 934 recrutements en CDD.

Sur 3 années, la projection serait de 47 067 « recrutements », mettant en évidence que les 47 000 inscrits dans le Pacte de « Responsabilité » ne sont qu’une illusion de création d’emplois.

Une supercherie puisque, comme le démontrent les chiffres de l’UIC, ce ne seront pas 47 067 emplois supplémentaires, car ces recrutements ne compensent pas les emplois dans la branche Chimie qui au mieux stagnent et le plus souvent régressent le plus souvent.

La réponse à la FNIC CGT demandant un enga- gement clair à créer 47 000 emplois supplé- mentaires refusé par l’UIC, montre bien que cet accord n’est que « de la poudre aux yeux » visant à plébisciter une politique d’austérité pour les uns et des cadeaux pour les autres.

L’engagement de l’UIC dans ce Pacte de Responsabilité, est de ne rien changer dans les entreprises. L’engagement UIC est égal à 0 emploi pour 2015/2017.

Plus de 300 millions d’euros, chaque année, ce sera le seul changement dans les caisses des entreprises, des économies à payer par la collectivité et les salariés.

une quelconque responsabilité.

LA RÉALITÉ DE LA SITUATION DANS LA BRANCHE CHIMIE EN QUELQUES CHIFFRES (SOURCES UIC) :

• 244 685 SALARIÉS EN 2000.

• 203 161 SALARIÉS EN 2013.

Avec des entreprises à la pointe des résultats économiques, puisque la valeur ajoutée par salarié a progressé de + 25% de l'an 2000 à 2013, mais avec 41 524 emplois supprimés.

Un accord honteux qui relève de la supercherie de la part de ses signataires. Les fonds publics payés par les impôts des salariés/ citoyens sont dilapidés de manière tout aussi éhontée.

inverse de ce que fait le gouvernement, en renforentreprise.

 

 Pacte d’irresponsabilité

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Ne rien lâcher !

Occupons le terrain CGT à l'entreprise,

avec la bataille des idées, carburant des luttes...

S'il est une évidence partagée par tous, c'est celle que la situation économique et sociale est, non-seulement grave mais aussi qu'il y a une nécessité que ça change maintenant.

Les luttes dans les entreprises, nombreuses et fortes ne cessent de se multiplier. certaines arrivent à crever la toile médiatique telles que les intermittents du spectacle, la SNCM et les cheminots, mais aussi les basf-Huningue et de nombreuses autres qui ne sont pas "médiatisées".

Ce premier semestre est rempli de batailles syndicales, d'expressions citoyennes, toutes fortement empreintes d'exigences fermes envers les coupables de la situation que sont les multinationales qui délocalisent, tout comme leurs serviteurs à la présidence et au gouvernement.

Avec Montebourg, les "soldes permanentes" sont garanties pour le plus grand plaisir des affairistes de tous poils, les derniers bastions industriels ont été bradés à l'extérieur. C'est la démonstration, si besoin est, que ces "politiques" sont soit dans l'incapacité d'imaginer une poltique nationale industrielle, soit ils"donnent", tout simplement, le pouvoir au MEDEF et à ses nombreuses multinationales.

La conférence annuelle dite " sociale ", a été l'occasion, après quelques déclarations théâtrales, de démontrer de nouvaux cadeaux pour les employeurs que ceux-ci s'évertueront de trouver " insuffisants ". Une scène pathétique qui doit soulever indignation, colère et actions collectives de masse :

Indignation : parce que ces cadeaux seront payés par la régression de nos droits et la baisse du niveau de vie des citoyens.

Colère face à cette injustice sociale et au gaspillage immoral des deniers publics (230 milliards d'euros/an) alors qu'il y atant de besoin à satisfaire pour la population et les services.

Actions collectives de masse : parce qu'il n'y a pas d'issue autre que l'action pour se faire entendre et imposer d'autres choix.

Le carburant de la lutte est la bataille des idées !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

L’efficacité du syndicalisme dépend du rassemblement du plus grand nombre de salariés. Si la CGT est la première organisation syndicale, c’est qu’elle a démontré par son action qu’elle portait les aspirations et les attentes des salariés.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Le géant des produits de grande consommation poursuit sa stratégie de nettoyage de portefeuille de marques alimentaires, avec la vente des produits minceur Slim-Fast.

Cession de Slim-Fast (Unilever)

Ce vendredi 11 juillet, le groupe néerlandais Unilever a annoncé la vente des produits minceur Slim-Fast au fonds d'investissement américain Kainos Capital. Le géant des produits de grande consommation ne conservera qu'une part minoritaire dans le spécialiste des produits de régime, réputé pour ses barres "protéinées" ou "minceur". Les analystes du secteur de la grande consommation soulignent la dépréciation de Slim-Fast au fil des années : rachetée 2,4 milliards de dollars (1,8 milliard d'euros) en 2000, la marque aurait été cédée moins de 1,2 milliard d'euros. Un échec cuisant pour Unilevier, dû à la crise économique, sans oublier la baisse du pouvoir d'achat et la concurrence de régimes plus restrictifs, à l'instar du régime Atkins. Selon Bloomberg, le chiffre d'affaires de Slim-Fast aurait même chuté sous la barre des 300 millions de dollars en 2013.

Unilever : nettoyage du portefeuille de marques

Cette opération a le mérite d'illustrer la stratégie de nettoyage du portefeuille de marques du groupe néerlandais, dont l'activité se partage entre les produits alimentaires et ceux d'hygiène personnelle. La direction d'Unilever ambitionne en effet de recentrer le groupe sur les activités en pleine croissance, à plus forte valeur ajoutée. L'alimentaire, en recul constant depuis 5 ans, ne représente d'ailleurs plus qu'un quart des ventes du groupe, soit 48 milliards d'euros en 2013. Un poids mort pour le géant de la grande consommation, qui a prévu de supprimer une centaine de postes en France au cours des prochaines années.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Drôme. Un grand écrin pour le cinéma d’animation

Dans l'Humanité Dimanche. La grève à la SNCF a donné lieu à un déchaînement de propagande contre la CGT, mené par le gouvernement, la droite, le patronat, et relayé par la presse. Pour les partisans des politiques d’austérité, qui craignent un mouvement social d’ampleur, la centrale de Montreuil, qui refuse de se soumettre, reste l’ennemie à abattre. Pas gagné, d’autant que l’unité syndicale justifie toujours davantage la stratégie du premier syndicat hexagonal.

  • Les attaques tous azimuts

Presse de droite, patrons et « commentateurs » ultralibéraux rivalisent de mauvaise fois pour disqualifier la CGT. Le message seriné est toujours le même : le syndicat serait un ramassis de jusqu’au-boutistes défendant des « privilèges » d’un autre âge. « Le fléau qui mine la vie de millions de Français pour leur imposer un immobilisme complet porte un nom : la CGT », ose « le Figaro ». À chaque fois, patrons et journalistes tentent de démontrer son prétendu isolement, quitte à donner dans le mensonge. Tout au long de la grève des cheminots, la SNCF a communiqué des chiffres de mobilisation étonnamment peu élevés. Difficile de croire que seulement 10 % de grévistes puissent « paralyser » la France entière ! Les journalistes oublient soigneusement de rappeler que le mouvement des cheminots est soutenu par deux syndicats, CGT et SUD, représentant à eux seuls plus de 52 % des salariés de l’entreprise.

Conclusion logique de ce festival d’intox, un sondage paru dans « le Parisien » du 22 juin. 75 % des Français ont une mauvaise image de Thierry Lepaon, explique le quotidien, tandis que la CGT est jugée « trop systématiquement opposée aux réformes » et éloignée des « réalités économiques ». Rien d’étonnant quand on sait que la presse a passé une semaine à tirer à boulets rouges sur un syndicat « à contre-courant »du progrès... Elle récolte logiquement les fruits de ce qu’elle a semé. Plus grave, les outrances ne sont pas simplement le fait de la presse. Le gouvernement a tenté, à plusieurs reprises, de délégitimer la grève à la SNCF. Visiblement, les éléments de langage ont été bien appris : l’objectif est, à chaque fois, de souligner le caractère supposé irrationnel du combat syndical. « Ce mouvement n’a pas de sens », affirme Michel Sapin sur Europe 1 le 15 juin. « Cette grève, personne n’en comprend le sens, renchérit Manuel Valls le lendemain. Les usagers, les jeunes (...), l’opinion, les Français. » Conclusion logique : « Il faut arrêter cette grève ! »

LES DÉLIRES ANTI-CGT

« La maison CGT n’est pas tenue, les barons locaux s’agitent, s’arc-boutent sur leurs privilèges jusqu’à bloquer le pays. » (« LE POINT », 19 JUIN) 

Au-delà des attaques contre la seule CGT, le but est bien de briser un certain type de syndicalisme, qui refuse de passer des compromis avec le marché. Les derniers résultats de la représentativité syndicale, publiés en 2013, sont d’ailleurs taillés sur mesure pour conforter la domination du camp « réformiste » : CGT et FO n’obtiennent que 48,85 %, contre 51,15 % pour CFDT, CFE-CGC et CFTC. FO a attaqué ces résultats devant la cour d’appel administrative de Paris : « 900 procès-verbaux d’élections qui n’ont pas été pris en compte dans les calculs », dénonce le syndicat.

LES DÉLIRES ANTI-CGT

« La CGT cheminots a aujourd’hui un problème d’identité. » (FRÉDÉRIC CUVILLIER, MINISTRE DES TRANSPORTS, 17 JUIN)

Et si jamais, par malheur, des syndicats « contestataires » parviennent à faire alliance, il faut enfoncer un coin dans ce nouveau front ! Durant la grève des cheminots, de nombreux articles ont évoqué une concurrence électoraliste entre CGT et SUD rail : en clair, la CGT cheminots se serait lancée dans la surenchère pour contrer l’influence grandissante de SUD rail à la SNCF. « Désormais, la CGT cheminots se radicalise en tentant de coller à SUD rail, qui la déborde par la gauche », lance avec gourmandise « le Monde » (16 juin).

  • La CGT, trouble-fête du libéralisme

Au plus bas dans les sondages, sévèrement sanctionné à deux reprises dans les urnes, le gouvernement a décidé de maintenir le cap. Pourquoi changer, puisqu’« il n’y a pas d’alternative », a constaté Manuel Valls. À gauche, aucune force n’est pour l’instant en mesure de damer le pion au Parti socialiste et le report des prochaines élections régionales et départementales à décembre 2015 lui laisse le champ libre sur le plan institutionnel. Seule l’irruption des salariés sur le devant de la scène peut contrarier ce scénario.

Jusqu’à présent, la politique sociale du gouvernement a rencontré une faible résistance. En 2013, il est parvenu à libéraliser le marché du travail en transposant l’ANI et à porter à 43 ans la durée de cotisation des retraites sans que la CGT, FO, SUD et la FSU ne réussissent à mobiliser massivement les salariés pour s’y opposer. Mais le climat social est peut-être en train de changer. Pour la première fois depuis l’élection de François Hollande, la politique du gouvernement se trouve fortement contestée. La décision d’homologuer l’accord UNEDIC qui met à mal la solidarité interprofessionnelle suscite l’opposition des salariés de l’intérim et surtout des intermittents, qui menacent le gouvernement d’un conflit aussi important que celui de 2003, quand la quasitotalité des festivals de l’été, dont celui Avignon, avaient été annulés. À la SNCF, la grève contre la réforme ferroviaire a été fortement suivie. Très implantée dans les métiers du spectacle et de la culture, première organisation syndicale à la SNCF, la CGT joue un rôle moteur dans les deux conflits sociaux. Les attaques contre la CGT sont d’autant plus virulentes que le gouvernement joue gros. Si le rapport de forces devait le contraindre à céder, il prendrait alors le risque de susciter d’autres mobilisations. Car ces deux conflits témoignent aussi de l’exaspération qui gagne petit à petit les salariés. Conséquences de la dégradation continue de leurs conditions de vie et de travail, la colère et la révolte gagnent du terrain.

LES DÉLIRES ANTI-CGT

« Lepaon incapable d’imposer son point de vue à ses troupes, c’est révélateur du fait qu’il n’ait pas réussi à se forger une légitimité en interne. » (« LIBÉRATION », 20 JUIN)

Le risque d’un mouvement social d’ampleur ne peut plus être désormais écarté. Et cette menace tombe au plus mal pour le gouvernement. Le 7 et le 8 juillet prochain, se tiendra la 3e conférence sociale. Or, celle-ci ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices. Tandis que le MEDEF fait dans la surenchère, le « pôle réformiste » sur lequel le gouvernement s’est appuyé jusqu’à présent est mal en point. En retirant sa signature du pacte de responsabilité et en rejetant l’accord UNEDIC, la CFE-CGC y a porté un coup sévère. Désormais isolée et craignant que l’impopularité du gouvernement rejaillisse sur elle, la CFDT a pris ses distances. Si le gouvernement veut poursuivre sa politique, il doit empêcher la stratégie avec laquelle il a imposé ses réformes de s’écrouler. « Il nous faut tenir, y compris face à la radicalité de certains mouvements sociaux. La radicalité en interne ou dans la société mène à une impasse. C’est le réformisme qui est en jeu », avouait ainsi Manuel Valls, le 14 juin dernier, devant le conseil national du PS.

LES DÉLIRES ANTI-CGT

« La CGT cheminots et SUD rail ont pris une terrible responsabilité en ouvrant un conflit dont des centaines de milliers de Français sont victimes. » (LAURENT BIGORGNE, DIRECTEUR DE L’INSTITUT MONTAIGNE, « LE FIGARO », 17 JUIN)

  • Le syndicat le mieux enraciné

Quoi qu’il advienne dans les conflits en cours, patronat et gouvernement n’en ont pas fini avec la CGT. Sa capacité de mobilisation est sans commune mesure avec celles des tenants du pôle réformiste. Ainsi, à la SNCF, la CFDT et l’UNSA, qui s’est finalement ralliée à la réforme ferroviaire, ne parviennent pas à mobiliser les cheminots pour la soutenir. Et contrairement à ce qu’affirment ses détracteurs, la CGT est loin d’être isolée. L’intense propagande médiatique n’a pas réussi à dresser les usagers contre les cheminots.

Au niveau national et interprofessionnel, l’unité syndicale qu’elle a constituée avec la FSU et Solidaires est pérenne. En témoigne, entre autres, la campagne « Tous unis contre l’extrême droite » lancée en janvier 2013 et à laquelle se sont ralliés depuis syndicats étudiants et lycéens, associations antiracistes et de défense des droits de l’homme. Et malgré la signature apposée par FO à l’accord UNEDIC, le rapprochement avec cette dernière a franchi un nouveau cap à l’occasion du 1er Mai avec l’appel commun à manifester, notamment à Paris, et le soutien apporté par Jean-Claude Mailly à la grève des cheminots. Autre signe de l’importance de la place qu’occupe la CGT dans le paysage syndical : la reconnaissance que lui ont apportée la CES et, plus récemment, l’Organisation internationale du travail en accueillant dans son conseil d’administration son ancien secrétaire général, Bernard Thibault.

LES DÉLIRES ANTI-CGT

« L’idéologie lepénocégétiste » (« Le Point », 19 juin). Ou comment faire un amalgame aussi douteux que nauséabond : ce n’est pas parce que le Front national tente de capter le vote ouvrier en adoptant un discours antilibéral qu’il épouse pour autant les thèses cégétistes...

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Les 10 sociétés qui contrôlent nos assiettes

Joki Desnommé-Gauthier , candidat à la maîtrise en philosophie à l'Université de Montréal a conçu ce graphique spectaculaire. Oxfam l'a mis au cœur de sa récente campagne Behindthebrands.org. On y observe quel contrôle, les dix plus gros joueurs du monde de l'alimentation exercent sur l'ensemble de l'industrie alimentaire.

Globalement, on peut dire que seulement 500 entreprises gèrent 70 % de la nourriture disponible. Mais, peu de gens savent que dans les faits ces dernières sont des sociétés affiliées, partenaires, fournisseurs principaux ou simplement des marques de commerce détenues par Nestlé, Coca-Cola, Pepsico, GeneralMills, Kellogg's, Mondelez (Kraft), Danone, Unilever, Mars ou Associated British Foods.

Mais on ne voit pas tout. Ce sont les mêmes entreprises qui fabriquent et distribuent des marques maison pour votre épicier. Même lorsque vous souhaitez les éviter, vous avez toutes les chances d'envoyer vos dollars à une de leurs centaines de tentacules. Vous aurez beau vous émouvoir devant le choix incroyable de yogourts dans cette allée qui n'en fini plus, la vérité est qu'il n'y a que 3 ou 4 produits différents. Tout le reste est une question d'emballage et de mise en marché.

Le «Big 10» contrôle les champs, la cueillette, l'élevage, la traie, l'abattage, la transformation, l'étiquetage, l'emballage, le marketing, la distribution et surtout, le PRIX qu'on paye. Il est facile de conclure que l'approvisionnement du lait, du sucre, de l'eau, du cacao, du maïs, du blé, du thé, du café, des épices, des noix et de dizaines de variétés de fruits et légumes est administré par une poignée d'individus.

Avec plus de 700 milliards en capitalisation boursière, le «BIG 10» contrôle en bonne partie la chaîne alimentaire. Le chiffre d'affaires combiné de ces compagnies est de 1,1 milliard $ par JOUR. Ces multinationales sont en mesure d'obtenir partout dans le monde, les espaces de choix sur les tablettes des marchés d'alimentation ou des commerces d'accommodation.

Quand une dizaine de joueurs seulement dominent un secteur, on peut parler d'oligopole. Et quand deux ou trois de ces sociétés s'échangent des informations et fixent les prix, c'est un cartel.

Un clic sur l'image pour agrandir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Joki Desnommé-Gauthier. ConvergenceAlimentaire.info

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

La CGT a décidé de ne pas participer à la seconde journée de la Conférence sociale 2014. Thierry Lepaon, nous en explique les raisons après la rencontre avec le Chef de l’Etat. A cette occasion, Thierry Lepaon a réaffirmé, notamment, l’opposition de la CGT au Pacte de responsabilité "qui va avoir un effet récessif sur notre économie" et il a réclamé "un changement de cap en matière économique et sociale". Il a aussi dénoncé les faux semblants du dialogue social et notamment le fait qu’avant même l’ouverture de la conférence sociale, le gouvernement répond à deux vieilles revendications patronales. Dans ces conditions, explique Thierry Lepaon, "il n’est pas question pour la CGT de cantonner le syndicalisme tout entier dans un rôle de figuration, particulièrement méprisant pour l’exercice de la démocratie sociale et qui divise les organisations syndicales". Dès lors la CGT a décidé ce matin, qu’elle ne participerait pas aux séances de travail prévues pour la seconde journée.

 

Intervention de Thierry Lepaon devant le Président de la République

 

Monsieur le Président de la République,

Vous ouvrez cet après- midi la troisième conférence sociale de votre quinquennat. Après cinq années de mépris des organisations syndicales par le précédent gouvernement, vous avez souhaité donner une nouvelle dimension aux relations sociales dans notre pays en instituant, dès votre élection, le principe d’une conférence sociale annuelle.

Donner un sens politique à la construction sociale dont notre pays a besoin, sous la responsabilité du Président de la République qui est garant de la cohésion de la nation, est une ambition à laquelle la CGT est sensible.

Au bout de trois exercices, il est temps d’en faire le bilan. Un bilan économique et social d’abord.

La situation des salariés se dégrade de mois en mois : hausse des inégalités, augmentation de la pauvreté qui touche d’abord les chômeurs et les salariés, installation du chômage de masse, désillusion, démobilisation et usure des salariés au travail, déstructuration de la vie sociale.

L’industrie continue de perdre des emplois. Les mesures d’austérité prises par le gouvernement aggravent la situation.

Le pacte de responsabilité met en danger notre protection sociale. La transformation progressive de notre sécurité sociale vers une fiscalisation du financement et des prestations n’est pas de nature à répondre aux besoins d’aujourd’hui.

En l’absence d’engagements clairs du patronat sur la création d’emplois, le pacte de responsabilité va avoir un effet récessif sur notre économie.

Vous avez décidé d’engager une réforme territoriale en urgence, qui soulève une opposition majoritaire. Cette réforme intervient au moment même où vous mettez un terme à la remise à plat fiscale proposée par l’ancien Premier ministre, qui aurait pu ouvrir la voie à de nouveaux moyens pour l’action publique. La réforme territoriale n’est pas destinée à rapprocher le service public des citoyens. Au contraire il s’agit de chercher, à tout prix, les économies imposées par votre plan d’austérité à 50 milliards d’euros. Elle va se traduire par un vrai plan social dans la fonction publique. Nous y sommes clairement opposés.

La politique menée fait exploser les conflits sociaux parce que le gouvernement ne veut pas entendre les salariés, ni ouvrir une réflexion de fond sur les problèmes qu’ils rencontrent. C’est vrai à la SNCF, c’est vrai du conflit des intermittents. Nous avions averti que la remise en cause par le patronat des conditions d’indemnisation du chômage des salariés du spectacle et des intérimaires conduirait à l’affrontement. Nous y sommes.

Je vous ai alerté également vendredi dernier sur la situation de la SNCM. Il est inacceptable que l’Etat renie sa parole. C’est cela qui provoque l’exaspération de tous les acteurs concernés.

Nous attendons un changement de cap en matière économique et sociale.

C’est en respectant les salariés et en revalorisant le travail par une autre répartition des richesses créées par le travail qu’une issue à la crise sera possible.

Depuis deux ans, le gouvernement met en œuvre une politique sectorielle en superposant des dispositifs qui, en soi ne sont pas critiquables, mais qui ne peuvent pas servir de politique de l’emploi. On est arrivé au bout de cette logique. Un jour, on s’occupe des jeunes, un autre des seniors, en ignorant volontairement la responsabilité du patronat qui prend pour cible le travail des salariés au travers de ce qu’il appelle le « coût du travail ».

Nous sommes devant une absence de politique globale qui fragilise notre contrat social et conduit à l’échec en matière économique et sociale. C’est le cas en France et en Europe, les mêmes causes produisant les mêmes effets.

Les salariés ont besoin d’une rupture claire avec la situation existante. Il y a une urgence sociale et politique à prendre en compte la réalité de vie des millions de salariés, de retraités et de privés d’emploi.

Nous faisons aussi un bilan concernant la démocratie sociale.

L’attitude du premier Ministre à l’égard des partenaires sociaux n’est pas admissible. De façon unilatérale, il remet en cause des mesures qui ont fait l’objet d’une négociation, d’un accord, d’une loi.

Très concrètement, le gouvernement donne raison au patronat qui ne veut pas endosser sa responsabilité dans la reconnaissance de la pénibilité au travail et qui exclut du travail pour inaptitude 150 000 salariés par an.

Avant même l’ouverture de la conférence sociale, le gouvernement répond à deux vieilles revendications patronales.

Le relèvement des seuils sociaux, alors qu’on sait qu’ils n’ont pas d’incidence sur la création d’emplois, et la simplification du code du travail en vue de « rendre l’économie plus souple », selon les termes du ministre du Travail.

Pour la CGT, une économie plus souple impose au contraire de renforcer les garanties sociales des salariés par une sécurité sociale professionnelle inscrite dans la loi.

Il n’est pas question pour la CGT de cantonner le syndicalisme tout entier dans un rôle de figuration, particulière- ment méprisant pour l’exercice de la démocratie sociale et qui divise les organisations syndicales. Le gouvernement ne peut pas décider du calendrier, du contenu et des objectifs des thématiques à débattre entre partenaires sociaux et demander aux organisations syndicales d’assurer la mise en œuvre par une négociation sous contrainte du patronat.

La CGT s’opposera à toute mesure affaiblissant le droit d’intervention, de représentation et de négociation collective des salariés dans notre pays.

La possibilité d’un dialogue social, c’est aussi le respect des libertés syndicales à l’entreprise. Elles continuent à être malmenées, à l’image de ce qui se passe chez Toyota, mais aussi ailleurs. Mettre un terme aux discriminations syndicales suppose un engagement clair de l’État pour reconnaître le fait syndical et pour sanctionner ceux qui ne respectent pas la loi.

Concernant les huit thématiques abordées par la conférence sociale, la CGT formule 94 exigences qui donnent un sens, et des propositions très concrètes qui correspondent à des attentes fortes de la part des salariés. Nous les avons rendues publiques la semaine dernière. Notre contribution vise à obtenir une sortie progressiste de la crise. C’est là- dessus que nous attendons des résultats.

Parmi ces propositions, cinq priorités sont essentielles pour la CGT.Elles sont une première étape pour un change- ment de cap qui réponde aux aspirations du monde du travail et pour réorienter la politique économique. Je les rappelle : 1. revaloriser le Smic, l’indice des salaires de la fonction publique, les pensions et les minima sociaux ;

2. établir un calendrier strict et à court terme pour ouvrir des négociations dans les branches professionnelles sur les grilles de qualification avec pour objectif : plus aucune grille en dessous du Smic et une garantie de reconnaissance des qualifications sur une carrière complète ;

3. mettre en œuvre une véritable démocratie sociale : tous les salariés doivent pouvoir élire un représentant du personnel dans leur proximité, y compris ceux des TPE, ils doivent pouvoir bénéficier d’un droit d’expression direct et collectif sur leur travail, pris sur leur temps de travail, leurs représentants doivent pouvoir disposer de droits d’intervention dans la stratégie de l’entreprise avec un droit de veto sur les licenciements ;

4. relancer l’emploi par l’investissement industriel en engageant la France dans le plan d’investissement visant la création d’emplois de qualité, porté par la Confédération Européenne des Syndicats, en y consacrant 2 % du PIB ;

5. évaluer et contrôler les aides publiques accordées aux entreprises et les réorienter pour qu’elles servent à l’emploi et à l’investissement.

L’organisation de la conférence sociale a donné lieu à quatorze réunions préparatoires, qui ont beaucoup mobilisé nos équipes sur la mise en œuvre de mesures qui semblent déjà décidées et convenues avec le patronat. Ces rendez-vous n’ont pas montré une volonté du gouvernement d’ouvrir le débat sur des sujets de réflexion qui préoccupent la CGT et les salariés.

Les salariés, les retraités et les privés d’emploi attendent des réponses à leurs problèmes maintenant.

Par contre, tout le monde a relevé l’empressement avec lequel le premier Ministre a répondu par avance aux demandes du patronat contre l’intérêt des salariés.

Ce n’est pas d’une conférence sociale hors sol dont les salariés ont besoin.

Dans ces conditions nouvelles, le bureau confédéral de la CGT a décidé ce matin, que la CGT ne participerait pas aux séances de travail prévues demain. Je tiens donc à vous en informer dès à présent.

Le 7 juillet 2014

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Il n'y a aucune obligation de présenter son carnet de santé ou de vaccination au médecin du travail !

Article L162-1-2 (Ordonnance n° 96-345 du 24 avril 1996, art. 7 I) Code de la Sécurité Sociale.

Le carnet de santé ne peut être communiqué qu'aux médecins appelés à donner des soins au patient. Il peut également, avec l'accord du patient, pour ce qui les concerne, être présenté aux chirurgiens-dentistes et aux sages-femmes, ainsi qu'aux autres professions énumérées à l'article L. 162-1-6 dans les conditions prévues par cet article. Le service du contrôle médical de l'organisme d'assurance maladie dont relève son titulaire peut, dans l'exercice de ses missions, en obtenir communication, afin de veiller à sa bonne tenue.
Les personnes appelées à prendre connaissance des renseignements qui sont inscrits dans le carnet sont astreintes au secret professionnel.

A vous de voir, vous avez le choix !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Nous avons eu le plaisir de recevoir dans notre usine près d’un millier de personne venue des quatre coins du département et de toute la France célébrer avec nous notre victoire après 1336 jours de lutte.

Une journée historique et inoubliable !

SCOP T.I C’EST PARTI

Amicalement les ex-salariés de FRALIB et futur SCOPTISTES !!!

Ci-dessous les articles de presse concernant la grande journée de fête que nous avons organisée vendredi dernier.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Le gouvernement vient de transmettre à différents organismes pour avis 6 projets de décrets pour la mise en œuvre du dispositif de reconnaissance de la pénibilité inscrit dans la loi de janvier 2014.
Pour la CGT, il se confirme que le dispositif, en l’état, ne pourra pas répondre aux attentes de la grande majorité des salariés concernés par la pénibilité et que les propositions que nous avons formulées n’ont pas été entendues.
Encore une fois, le Medef a pesé de tout son poids pour imposer des dispositions a minima. Mais même a minima, c’est toujours trop. Rappelons qu’il porte la responsabilité écrasante de l’échec des précédentes négociations sur ce dossier pénibilité.
La CGT a la conviction que lorsque les salariés en sauront davantage sur la réalité du dispositif, la déception sera au rendez-vous .
La CGT considère néanmoins qu’il est possible de mieux faire pour répondre aux attentes légitimes de toutes celles et ceux ayant été, étant, ou appelés à être, exposés durablement à une ou plusieurs pénibilités.

Nos propositions s’inscrivent dans cet objectif.

Au-delà de la nécessaire réparation, des avancées significatives en matière de prévention constituent une condition incontournable pour faire reculer durablement les risques et les expositions aux diverses pénibilités qui dégradent la santé des salariés et dans bien des cas réduisent leur espérance de vie.
La CGT considère qu’on ne fera reculer de manière significative la pénibilité qu’en prenant à bras le corps les questions de contenu, de finalités et d’organisation du travail pour faire reculer le mal travail. Ce dernier représente un coût très élevé pour la collectivité (les maladies professionnelles, les accidents du travail, le stress… c’est plusieurs dizaines de milliards d’euros).
De plus, les moyens attribués à la Sécurité sociale, en particulier à sa branche vieillesse (CNAV) et à sa branche Accidents du travail et Maladies professionnelles (ATMP), en baisse drastique depuis plusieurs années, ne permettront pas à ces deux organismes de mettre en œuvre le dispositif dans des conditions satisfaisantes. Le comble serait que la reconnaissance de la pénibilité génère encore plus de pénibilité pour les personnels de la Sécurité sociale.
Pour toutes ces raisons, la CGT formulera un avis négatif sur les projets de décrets qui vont être examinés ces prochains jours.
La bataille pour une véritable reconnaissance de la pénibilité reste d’actualité. La CGT s’emploiera, dans les semaines et mois à venir à informer les salariés et à travailler avec eux à de nouvelles mobilisations pour enfin obtenir les dispositions tant attendues.
 

Décrets pénibilité : un immense espoir déçu

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