SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Unilever: met la main sur Equilibra en Italie

Unilever annonce l'acquisition de 75% du capital d'Equilibra, société italienne de soins personnels et de bien-être, transaction dont les termes financiers ne sont pas précisé...

Unilever annonce l'acquisition de 75% du capital d'Equilibra, société italienne de soins personnels et de bien-être, transaction dont les termes financiers ne sont pas précisés par le groupe anglo-néerlandais de biens de consommation. 

Fabricant des produits de soins capillaires et de la peau, ainsi que des compléments alimentaires, Equilibra sera opérée de façon autonome et dirigée par son fondateur Marco Bianco depuis son siège social de Turin. 

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La Haye - Le géant néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever a annoncé mardi le rachat de la marque suédoise Blueair, qui fabrique des purificateurs d'air.

Fondé en 1996 à Stockholm, Blueair a enregistré un chiffre d'affaires de 106 millions de dollars (94 millions d'euros) en 2015, a indiqué Unilever dans un communiqué, soulignant que le groupe était actif dans plus de 60 pays, dont en Chine, aux États-Unis et en Inde. 

Le montant de la transaction ainsi que la date à laquelle elle doit être finalisée n'ont pas été divulgués par Unilever.  

Le groupe va "compléter les divisions d'Unilever spécialisées dans la purification de l'eau", a affirmé le géant.  

Blueair a connu une croissance rapide ces dernières années, ajoute-t-il, alors que "les consommateurs sont de plus en plus conscients des risques pour la santé et le bien-être causés par un air de mauvaise qualité". 

Selon son site internet, les appareils produits par Blueair retiennent 99,97% des particules polluantes et filtrent notamment les poussières, les allergènes ou les bactéries. 

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Unilever: bénéfice net semestriel en hausse de 2%

La Haye (awp/afp) - Le géant néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever a publié jeudi pour le premier semestre un bénéfice net en hausse de 2%, grâce notamment à la vente de produits destinés aux hommes, tout en disant n'observer "aucun signe" d'amélioration de l'économie mondiale.

Au cours des six premiers mois de 2016, le bénéfice net a atteint 2,7 milliards d'euros, a indiqué Unilever dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires s'est, lui, affiché en hausse de 2,6% à 26,3 milliards d'euros. Sans tenir compte des taux de change, il a augmenté de 5,4%, et le bénéfice net de 7,5%.

A périmètre comparable, les ventes ont augmenté de 4,7% avec des volumes en hausse de 1,8%, a ajouté le groupe. Ce chiffre est supérieur aux attentes des analystes interrogés par l'agence Bloomberg, qui prédisaient une croissance de 4,5%.

La période a été marquée par une "forte volatilité", "une croissance mondiale qui ralentit et une instabilité géopolitique croissante", a indiqué le directeur exécutif du groupe, Paul Polman, cité dans le communiqué.

"Les marchés émergents continuent d'être modestes alors que la croissance en Europe et en Amérique du Nord est négative", a ajouté le groupe fondé en 1930.

"Nous nous sommes préparés à des conditions de marchés encore plus difficiles en 2016 et nous n'observons aucun signe d'une amélioration de l'économie mondiale", a souligné M. Polman.

La branche "hygiène personnelle" a augmenté de 5%, a indiqué le groupe, soulignant avoir lancé sur le marché un nouveau déodorant destiné aux hommes afin de mieux répondre au "marché à haute croissance des soins pour hommes".

Le géant néerlandais avait annoncé mercredi avoir acquis la marque américaine Dollar Shave Club, spécialisée dans la vente sur internet de rasoirs et de produits de soins de la peau destinés aux hommes.

Unilever commercialise notamment les soupes Knorr, l'huile d'olive Bertolli et les déodorants Rexona. Il emploie plus de 173.000 personnes à travers le monde.


 

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Fondée en 2012, Dollar Shave Club est l’entreprise américaine leader de la vente de rasoirs par correspondance en ligne - Dollar Shave Club
 

Le géant mondial des produits d’hygiène rachète le site Dollar Shave Club, leader de la vente de rasoirs en ligne.

Déjà très présent dans les produits cosmétiques, Unilever passe à l'offensive dans l'univers du rasage, l'une des chasses gardées de son grand rival américain Procter & Gamble, propriétaire de Gillette. Le groupe anglo-néerlandais vient en effet d'annoncer le rachat du spécialiste des produits de rasage par correspondance en ligne, Dollar Shave Club, pour un montant qui atteindrait 1 milliard de dollars, selon la presse anglo-saxonne. Connu pour ses marques comme Axe, Rexona ou Dove, Unilever affirme que Dollar Shave Club a « transformé le segment du rasage ».

Cette entreprise, fondée en 2012 et basée à Venice, en Californie, fonctionne sur le principe de l'abonnement. Les clients ont le choix entre trois gammes de lames, puis, chaque mois, les quelque 3,2 millions de membres de la marque américaine reçoivent leurs nouvelles lames de rasoir. Preuve de son dynamisme, Dollar Shave Club a généré 152 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2015 contre 4 millions en 2012. L'entreprise s'est également diversifiée et propose des produits capillaires, lingettes ou produits d'hygiène pour hommes, en vente directe.

Guerre des prix

Unilever compte, par cette acquisition, accélérer son développement sur la vente par correspondance. Un rapport de Bloomberg Intelligence, daté d'avril 2016, met en avant les enjeux stratégiques autour de la vente de produits d'hygiène masculins sur Internet, indiquant que la croissance du secteur devrait être de 3 % par an jusqu'en 2020.

En France, le concept de vente de lames de rasoir par abonnement a été importé par la société Big Moustache. L'entreprise existe depuis trois ans mais ne connaît pas encore le même succès que son homologue américain. A ce jour, Big Moustache revendique 10.000 abonnés mensuels et 30.000 acheteurs occasionnels sur son site de vente en ligne. Selon Nicolas Gueugnier, fondateur de l'entreprise, l'idée consiste à « prendre le linéaire des produits de rasage pour hommes et de l'implanter sur Internet ». Cela permettrait, selon lui, de faire baisser les prix dans un marché où le leader, Gillette, est en position dominante. C'est par ce biais de la vente en ligne qu'Unilever semble vouloir introduire de la concurrence dans le marché. Adossé à la puissance de feu financière et publicitaire d'Unilever, également connu pour des produits de grande consommation comme Amora, Knorr, Lipton, Cif ou Magnum, ce concept de vente de lames de rasoir par Internet pourrait connaître une nette accélération dans les années qui viennent et entraîner une éventuelle guerre des prix.

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Le gouvernement cubain a autorisé le géant néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever à créer une coentreprise avec l'entreprise publique Intersuchel.

Neuf entreprises étrangères ont désormais reçu le feu vert des autorités cubaines pour s'installer à Mariel, une zone spéciale de développement située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de La Havane.

Le groupe néerlandais Unilever détiendra 60% de la coentreprise baptisée Unilever Suchel et formée avec l'entreprise publique cubaine Intersuchel, pour un investissement de 35 millions de dollars.

L'usine qui va être construite dans la zone spéciale de développement du port de Mariel et pourrait être opérationnelle à partir de 2017. Elle produira des shampoings, des déodorants, de la lessive ou encore du dentifrice, a indiqué le groupe.

Unilever avait quitté Cuba en 2012 car l'île lui refusait le contrôle de la joint-venture. Le gouvernement communiste préférait alors garder la majorité des parts face aux entreprises étrangères. La Havane a assoupi sa politique depuis l'ouverture de la zone spéciale de développement de Mariel il y a deux ans et avec une nouvelle loi qui favorise les investissements étrangers depuis 2014. Ces derniers mois, La Havane a opéré des rapprochements spectaculaires avec l'Unio européenne et les Etats-Unis, alors que son principal soutien économique, le Venezuela, se trouve dans une situation politique et économique incertaine.

L'annonce de la création de la joint-venture a été annoncée à l'occasion de la visite dans le pays de la ministre néerlandaise du Commerce extérieur Lilianne Ploumen lundi 11 janvier. La Haye est le sixième partenaire commercial de La Havane, avec des échanges évalués à 575 millions de dollars en 2014, notamment dans le secteur touristique.

Les Pays-Bas exercent aussi actuellement la présidence tournante de l'UE, et le déplacement de Lilianne Ploumen est également l'occasion d'essayer de faire avancer les discussions en vue d'établir un accord cadre de dialogue politique et de coopération entre Cuba et Bruxelles. Dans ces négociations lancées en avril 2014, Cuba souhaite que l'UE abandonne sa position, qui conditionne la coopération européenne avec le régime communiste à des avancées démocratiques depuis 1996. Lors du sixième round des négociations, en décembre dans la capitale belge, l'UE et La Havane n'étaient pas parvenues à trouver "une identité commune" sur la question des droits de l'Homme. Le prochain round de négociations doit se dérouler à La Havane début 2016.

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PROCTER & GAMBLE : P&G vend les savons Camay et Zest à Unilever

Le groupe américain Procter et Gamble a annoncé lundi qu'il allait vendre ses marques de savons Camay et Zest au néerlandais Unilever. La transaction, dont le montant n'a pas été précisé, inclut la cession d'une unité de production au Mexique qui emploie 170 personnes.

P&G a annoncé en août dernier sa volonté de céder ses activités les moins rentables pour se focaliser sur environ 80 marques, dont les plus connues sont la lessive Tide et les couches Pampers.

La division piles Duracell de P&G a été cédée le mois dernier à Berkshire Hathaway, la société d'investissement de Warren Buffett.

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Le géant anglo-néerlandais des produits de grande consommation Unilever a vu son chiffre d’affaires reculer de 4,3 %, à 36,3 milliards d’euros sur les neufs premiers mois de 2014.

Les recettes concoctées par Unilever pour relancer sa croissance ne portent pas leurs fruits. En dépit d’une multiplication des campagnes publicitaires vantant ses marques-phares dans l’hygiène (Dove, Sunsilk, Axa), l’alimentation (Knorr, Lipton, Magnum, Ola) et l’entretien de la maison (Omo, Cif, Domestos) ainsi qu’une hausse de 1,8 % du prix de ses produits depuis le début de l’année, le géant anglo-néerlandais des produits de grande consommation a vu son chiffre d’affaires reculer de 4,3 %, à 36,3 milliards d’euros, sur les neuf premiers mois de l’exercice. En volume, le groupe fait état d’une hausse de 1,4 % de ses ventes sous-jacentes.

« La situation sur nos marchés va rester difficile jusqu’à la fin de l’année après une croissance qui s’est ralentie sur les marchés émergents, surtout en Chine, et la déflation des prix en Europe », anticipe Paul Potman, directeur général d’Unilever. De fait, après une chute de 3 % du chiffre d’affaires en 2013, le même scénario se profile sur 2014 à l’issue d’un troisième trimestre où les contre-performances sont patentes.

 La division des produits alimentaires est la plus touchée

Outre un tassement de l’activité dans toutes les zones géographiques exploitées par Unilever (- 4,2 % dans les pays émergents, - 6,7 % en Amérique du Nord et -1,8 % en Europe), les quatre divisions de produits sont à la peine. La plus touchée, celle des produits alimentaires, a accusé une baisse des revenus de 9 ,1 %, à 9 milliards d’euros. Pour le pôle des boissons, la chute est de 3,2 %, à 7,4 milliards d’euros. Les ventes de produits d’hygiène corporelle ont, elles, reculé de 3,7 %, à 13 milliards d’euros, et celles de produits ménagers de 0,1 %, à 6,8 milliards d’euros.

Outre les 500 millions d’euros de réductions de coûts devant être réalisés avant la fin de l’année, Unilever compte avant tout sur le recentrage de ses activités entamé voici deux ans pour remonter la pente. Mais ses effets se font attendre malgré l’élagage des portefeuilles avec des cessions à répétition (vinaigrettes Wishbone, beurre de cacahuètes Skippy, sauces Ragu et Bertolli) attestant un retrait progressif d’Unilever du marché américain des produits alimentaires.

L’action Unilever a perdu 3,59 % de sa valeur hier à la Bourse d’Amsterdam.

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Le Premier ministre Matata Ponyo saisi de la plainte de 686 ex-agents scandaleusement lésés par la société Marsavco PHC Unilever Congo

Des ex-agents de la société Marsavco PHC Unilever Congo abandonnés à leur triste sort et regroupés dans une association de défense de leurs intérêts lésés depuis treize ans viennent de saisir le Premier ministre qu’ils appellent à la rescousse pour résoudre le lourd contentieux social avec leur ancien employeur.

Les ex-agents de la société Marsavco-Unilever Congo, regroupés au sein de l’Association des anciens travailleurs de la Marsavco PHC Unilever Congo, expriment leur ras-le-bol de la clochardisation dont ils sont l’objet depuis 13 ans. Ils sollicitent de la part du Premier Ministre, Augustin Matata Ponyo, « la réquisition de la force publique pour l’exécution forcée du Décret n°011/17 du 06 avril 2011 ? Arrêt RA 1271 du 05.04.2013 de la Cour suprême de justice ».

L’Association des anciens travailleurs de la Marsavco PHC Unilever Congo (ATUMA) a, pour la seconde fois écrit au Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon pour lui faire de nouveau part « de la situation combien triste et douloureuse que vivent ses membres », signale-t-elle dans sa lettre N/Réf: DS/LKM022/0l0/2014 du 13 octobre 2014 avec copie pour information au chef de l’Etat, Joseph Kabila. Elle lui a rappelé le courrier CAB/MIN/ETPS/MBL/PKG/2014 du 05 août 2014 que lui a adressé la ministre de l’Emploi du Travail et la Prévoyance sociale. Modeste Bahati Lukwebo. A qui le Premier ministre avait demandé de lui « faire régulièrement part du niveau d’exécution de ce décret ».

Aussi, ces courriers ayant reçu une fin de non recevoir, les ex-agents de la Marsavco Unilever au bout de la patience, sollicitent-ils l’obtention de la réquisition de la force publique pour l’exécution forcée du Décret du Premier ministre. Car, font-ils observer, en dépit notamment, de « résolutions 003 et 006 de l’Assemblée nationale de vos trois Décrets, de deux arrêts des Cours et tribunaux et les actes administratifs de l’Inspection générale de Travail, la Société Marsavco refuse d’obtempérer suite à votre soutien par manque de l’avis au courrier  vous adressé pour obtenir  cette réquisition ».

C’est ainsi que les laissés pour-compte de la Marsavco Unilever brandissent la menace: « Vous porterez seul la responsabilité des conséquences qui en découleraient suite à votre refus de répondre à Son Excellence Monsieur le ministre de l’Emploi du Travail et de la Prévoyance sociale à sa lettre vous adressée. Et ce, en violation des articles 92 et 93 de la Constitution de la RDC ».

Pour les manifestations publiques projetées par les familles de 686 ex-agents clochardisés par la Marsavco, les membres de l’ATUMA ont également écrit au gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango, pour l’informer de leur descente dans la rue « jusqu’à la dernière goûte de sang » de chacun d’eux, avec épouses d’enfants. Ils demandent « aux commissaires généraux et provinciaux de la police de la ville de Kinshasa et aux services spéciaux de prendre des dispositions sécuritaires utiles pour l’encadrement de leurs compatriotes égarés

A noter que l’ATUMA rappelle que ses avocats à la Cour de Paris, Mes Jean-François Prevost, et Dominique de Villepin, ont répondu aux courriers de la Primature signés par l’un des collaborateurs du Premier ministre Matata, respectivement les 26 juillet et 29 juillet 2014. Dans la lettre écrite par Me Jean-François Prevost, celui-ci rappelle à Matata l’autorisation que le Ministre de l’Emploi sollicitait pour « mettre en œuvre les procédures d’exécution forcée à l’encontre de Marsavco Unilever dans cette douloureuse affaire qui depuis plus de 13 ans, a plongé dans le désespoir ces 686 familles ».

Et de poursuivre: « D’ailleurs, je m’étonne que Unilever  multinationale se présente dans l’alimentation et qui affame, dans cette affaire, des centaines de Congolais, ne procède pas volontairement et spontanément à l’exécution de ses obligations légales. Elle ne mesure pas les conséquences boursières et d’image, notamment auprès des agences de notation, si ce contentieux devait, en désespoir de juste cause, à l’initiative de l’ATUMA et par la force des choses quitter le terrain juridique pour celui de la communication internationale et l’intervention d’un grand cabinet londonien avec lequel je viens de prendre contact ».

Me Jean-François Prevost a aussi rappelé que M. Dominique de Villepin a saisi le Premier ministre Matata de cette affaire, il y a deux mois. Il lui a fait part de l’intérêt et de l’attention qu’il porte à cette occasion au respect de l’Etat de droit en République démocratique du Congo et pour lequel il est mobilisé.

Qu’à cela ne tienne, Me Prevost ne doute pas que la réponse attendue du Premier ministre de « mettre cette société dans l’obligation volontaire ou forcée de respecter le droit définitif proclamé dans son Décret. Et qu’ainsi, cette triste et emblématique affaire connaitra sa solution au plan strictement  national ».

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Procter & Gamble a annoncé l'arrêt ou la cession sur deux ans de 90 à 100 marques. Ses concurrents, Nestlé et Unilever, cherchent eux aussi à rationaliser leurs portefeuilles de labels.

« Difficile de croire que nous avons commencé par vendre des bougies et des savons ». Lorsque Alan George Lafley mesure le chemin parcouru depuis 1837 par Procter & Gamble, le plus frappant reste la spectaculaire diversification du fabricant des couches Pampers, des lessives Ariel et des rasoirs Gillette. Le groupe aux 84 milliards de dollars de chiffre d'affaires veut désormais dégraisser son portefeuille de marques. Massivement. « Nous allons devenir un groupe plus petit et moins complexe, plus facile à opérer », justifie A.G. Lafley. Revenu aux commandes de P & G l'an dernier, le PDG a intensifié le programme de réductions et annoncé la semaine dernière l'arrêt ou la cession de 90 à 100 marques pour se concentrer sur 70 marques stratégiques - qui représentent tout de même 90 % du chiffre d'affaires du groupe. Le premier grand coup de ciseaux a été donné en avril dans la division « pet food », qui était qualifiée d'« erreur stratégique » par les analystes.

Procter & Gamble est loin d'être le seul à réduire son portefeuille de marques. Nestlé, qui a vendu ces derniers mois les boissons Juicy Juice, sa marque de nutrition sportive PowerBar ainsi que sa société Joseph's Pasta, est également déterminé à faire un tri pour se centrer sur les marques à forte croissance. Entre 2009 et 2013, l'allemand Henkel avait aussi réduit de 1.000 à 400 le nombre de ses marques. Même constat pour Unilever, qui a récemment décidé d'éliminer 30 % de ses références et a cédé plusieurs grandes marques dans l'agroalimentaire (sauces, beurre de cacahuète, « Slim-Fast »), sa branche la moins porteuse, pour se concentrer sur ses marques « blockbusters » dans l'hygiène-beauté (Axe, Dove, Signal…). Au début des années 2000, le groupe s'était déjà délesté de 1.200 marques sur 1.600.

 Un contexte de croissance molle

A quoi tient ce nouveau tour de vis ? Dans un contexte de croissance molle - minimale dans les pays matures, en dessous des niveaux récents dans les pays émergents - les géants de la grande consommation ont sous-performé en bourse ces dernières années et sont poussés à se remettre en question, en se recentrant sur leur coeur d'activité ou en se positionnant sur des métiers plus fructueux. « Ce sont toujours des arbitrages difficiles à prendre, explique Grégoire Baudry, chez Bain & Company. Certains groupes se sont montrés plus efficaces en creusant leur sillon sur leur coeur d'activité : en renforçant sa cohérence on simplifie le message d'un point de vue boursier, on se concentre sur les batailles qui comptent. D'un autre côté, varier les métiers pallie les dépendances saisonnières ou contextuelles. » Se focaliser sur un nombre limité de marques permet aussi de réduire les coûts marketing, de gagner en efficacité. Il est plus aisé de décliner une même marque dans plusieurs régions du monde plutôt que de repartir de zéro en termes d'image, de packaging et de marketing.

L'exercice a toutefois des limites. Certains secteurs, comme l'eau ou les aliments pour lesquels les goûts varient d'une région à l'autre, demeurent très « locaux ». « La margarine Saint-Hubert 41, qui propose un goût plus beurré, résiste très bien à Unilever en France. De manière générale il est plus facile de lancer une marque mondiale dans les dentifrices que dans les cornichons », remarque Grégoire Baudry. Et, à trop vouloir faire le pari des marques mondiales, les géants de la consommation pourraient s'éloigner des attentes de certains de leurs clients.

 

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Unilever a publié jeudi un chiffre d'affaires inférieur au consensus au deuxième trimestre, évoquant un ralentissement des marchés émergents et un malaise persistant dans les économies développées.

Le groupe anglo-néerlandais de produits de consommation courante a fait état d'un chiffre d'affaires en hausse de 3,8% alors que les analystes anticipaient une progression de 4,3%.

Ce C.A. s'entend hors effets de change, acquisitions et cessions.

"Globalement, il y a un ralentissement en Asie", a déclaré le directeur financier Jean-Marc Huet à Reuters, évoquant la Chine et le Vietnam en particulier. "La Russie a été difficile, vous vous en doutez".

Les marchés où Unilever est présent connaissent actuellement une croissance de l'ordre de 2,5% alors qu'elle était de 3% en début d'année, a poursuivi Huet.

Pour autant, Unilever compte toujours faire mieux que ses marchés, a encore dit le directeur financier.

Unilever a terminé le premier semestre de son exercice 2014 sur un résultat net global en hausse de 12% à trois milliards d'euros, ce qui tient essentiellement aux plus-values de cession.

 

Sur la période, les ventes du groupe qui détient les marques Skip, Omo, Dove, Rexona, Sun, Maille, Amora, Carte d'Or, Ben & Jerry's ou encore Magnum, se sont tassées en données publiées de 5,5% à 24,1 milliards d'euros, bien qu'elles progressent en termes organiques de 3,7%, soit un peu plus qu'au 1er trimestre (+ 3,6%). En effet, ce taux a atteint 3,8% au 2e trimestre.

M. Polman a enfin confirmé les prévisions antérieures non chiffrées, en réitérant s'attendre à une 'nouvelle année de croissance rentable des volumes supérieure à celles de nos marchés, une marge opérationnelle courante en amélioration, et de solides cash-flow', selon la formule déjà employée lors de la publication des résultats du premier trimestre.

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Unilever a annoncé que la fermeture complète de... (Photo Archives Unilever Canada)

Une usine d'Unilever à Bramalea, en Ontario, qui produit des soupes, sauces et autres aliments déshydratés, fermera ses portes, causant la perte d'environ 280 emplois. L'entreprise transférera la production de cette installation aux États-Unis.

Unilever a annoncé jeudi que la plus grande partie de la production devrait prendre fin d'ici la fin de la prochaine année et que la fermeture complète de l'usine aurait lieu en mars 2016.

Le président et chef de la direction d'Unilever, John Le Boutillier, a déclaré que la plus grande partie de la production de l'usine sera transférée aux États-Unis.

Par communiqué, il a expliqué que la décision de fermer l'usine de Bramalea «a été prise après un examen stratégique de la catégorie des produits déshydratés en Amérique du Nord».

Unilever, précise-t-il, transférera aux États-Unis plus de 80 % du volume produit à Bramalea afin d'investir là où la plus grande partie de ses produits est consommée.

La production des sachets de produits déshydratés de l'usine de Bramalea pour les marques Knorr et Lipton sera transférée à l'usine d'Unilever située à Independence, dans le Missouri.

M. Le Boutillier a admis que la fermeture serait difficile pour les employés et la communauté, mais a souligné les investissements importants d'Unilever Canada dans les usines du pays produisant de la crème glacée, de la margarine et de la mayonnaise. Ces investissements incluent des mises à niveau et des améliorations sur d'autres sites en Ontario.

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Vue de Kinshasa

Jeudi 1er mai, c’était la fête du travail, l’occasion pour les salariés du monde entier de faire état de leurs revendications. En RDC, un conflit salarial défraie la chronique depuis treize ans. C’est l’histoire de 686 agents d’une multinationale licenciés en 2001 et jamais indemnisés. A plusieurs reprises, la justice congolaise leur a donné raison. Mais l’entreprise refuse d’obtempérer. Les vingt-quatre millions de dollars d’indemnités n’ont toujours pas été versés. Retour sur cette histoire à dormir debout.

C'est un conflit qui dure depuis treize ans. En 2001, c’est la restructuration : Unilever, fabricant historique d'huile et de savon au Congo, passe la main à un nouveau gérant.

Dans la foulée, plus de 800 personnes sont licenciées. Sans emploi et sans indemnité, 686 d’entre elles se tournent vers la justice. En 2007 la cour d’appel, puis en 2013 la Cour suprême du pays, leur donnent raison. L’ancien employeur doit verser 24 millions de dollars d’indemnités (soit l'équivalent d'un colis mensuel composé d'huile et de savon remis à chaque employé).

Refus

Le problème, c’est que le gérant en RDC refuse d’obtempérer. A deux reprises le Premier ministre rappelle l’entreprise à l’ordre. En vain. Jean-Marie Lokoto, ex-salarié s’insurge face à cette injustice : « Un arrêt de la Cour suprême ! C’est la haute cour de la République ! Aucune décision de ce pays décidée par la Cour ne peut être contredite. Ce n’est pas correct. Et nous, cela fait 13 ans qu’on n’a pas d’emploi. On peut se poser la question : comment vivent ces gens-là ? »

Le 14 avril dernier, nouveau progrès : le ministre du Travail cette fois a ordonné l'ouverture d'un compte pour que les indemnités soient transférées. Depuis rien. Les années passent et pas un centime n’a encore été versé.

 

Vue de Kinshasa

Hier jeudi 1er mai, c’était la fête du travail, l’occasion pour les salariés du monde entier de faire état de leurs revendications. En RDC, un conflit salarial défraie la chronique depuis treize ans. C’est l’histoire de 686 agents d’une multinationale licenciés en 2001 et jamais indemnisés. A plusieurs reprises, la justice congolaise leur a donné raison. Mais l’entreprise refuse d’obtempérer. Les vingt-quatre millions de dollars d’indemnités n’ont toujours pas été versés. Retour sur cette histoire à dormir debout.

C'est un conflit qui dure depuis treize ans. En 2001, c’est la restructuration : Unilever, fabricant historique d'huile et de savon au Congo, passe la main à un nouveau gérant.

Dans la foulée, plus de 800 personnes sont licenciées. Sans emploi et sans indemnité, 686 d’entre elles se tournent vers la justice. En 2007 la cour d’appel, puis en 2013 la Cour suprême du pays, leur donnent raison. L’ancien employeur doit verser 24 millions de dollars d’indemnités (soit l'équivalent d'un colis mensuel composé d'huile et de savon remis à chaque employé).

Refus

Le problème, c’est que le gérant en RDC refuse d’obtempérer. A deux reprises le Premier ministre rappelle l’entreprise à l’ordre. En vain. Jean-Marie Lokoto, ex-salarié s’insurge face à cette injustice : « Un arrêt de la Cour suprême ! C’est la haute cour de la République ! Aucune décision de ce pays décidée par la Cour ne peut être contredite. Ce n’est pas correct. Et nous, cela fait 13 ans qu’on n’a pas d’emploi. On peut se poser la question : comment vivent ces gens-là ? »

Le 14 avril dernier, nouveau progrès : le ministre du Travail cette fois a ordonné l'ouverture d'un compte pour que les indemnités soient transférées. Depuis rien. Les années passent et pas un centime n’a encore été versé.

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Vue de Kinshasa

Hier jeudi 1er mai, c’était la fête du travail, l’occasion pour les salariés du monde entier de faire état de leurs revendications. En RDC, un conflit salarial défraie la chronique depuis treize ans. C’est l’histoire de 686 agents d’une multinationale licenciés en 2001 et jamais indemnisés. A plusieurs reprises, la justice congolaise leur a donné raison. Mais l’entreprise refuse d’obtempérer. Les vingt-quatre millions de dollars d’indemnités n’ont toujours pas été versés. Retour sur cette histoire à dormir debout.

C'est un conflit qui dure depuis treize ans. En 2001, c’est la restructuration : Unilever, fabricant historique d'huile et de savon au Congo, passe la main à un nouveau gérant.

Dans la foulée, plus de 800 personnes sont licenciées. Sans emploi et sans indemnité, 686 d’entre elles se tournent vers la justice. En 2007 la cour d’appel, puis en 2013 la Cour suprême du pays, leur donnent raison. L’ancien employeur doit verser 24 millions de dollars d’indemnités (soit l'équivalent d'un colis mensuel composé d'huile et de savon remis à chaque employé).

Refus

Le problème, c’est que le gérant en RDC refuse d’obtempérer. A deux reprises le Premier ministre rappelle l’entreprise à l’ordre. En vain. Jean-Marie Lokoto, ex-salarié s’insurge face à cette injustice : « Un arrêt de la Cour suprême ! C’est la haute cour de la République ! Aucune décision de ce pays décidée par la Cour ne peut être contredite. Ce n’est pas correct. Et nous, cela fait 13 ans qu’on n’a pas d’emploi. On peut se poser la question : comment vivent ces gens-là ? »

Le 14 avril dernier, nouveau progrès : le ministre du Travail cette fois a ordonné l'ouverture d'un compte pour que les indemnités soient transférées. Depuis rien. Les années passent et pas un centime n’a encore été versé.

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Vue de Kinshasa

Hier jeudi 1er mai, c’était la fête du travail, l’occasion pour les salariés du monde entier de faire état de leurs revendications. En RDC, un conflit salarial défraie la chronique depuis treize ans. C’est l’histoire de 686 agents d’une multinationale licenciés en 2001 et jamais indemnisés. A plusieurs reprises, la justice congolaise leur a donné raison. Mais l’entreprise refuse d’obtempérer. Les vingt-quatre millions de dollars d’indemnités n’ont toujours pas été versés. Retour sur cette histoire à dormir debout.

C'est un conflit qui dure depuis treize ans. En 2001, c’est la restructuration : Unilever, fabricant historique d'huile et de savon au Congo, passe la main à un nouveau gérant.

Dans la foulée, plus de 800 personnes sont licenciées. Sans emploi et sans indemnité, 686 d’entre elles se tournent vers la justice. En 2007 la cour d’appel, puis en 2013 la Cour suprême du pays, leur donnent raison. L’ancien employeur doit verser 24 millions de dollars d’indemnités (soit l'équivalent d'un colis mensuel composé d'huile et de savon remis à chaque employé).

Refus

Le problème, c’est que le gérant en RDC refuse d’obtempérer. A deux reprises le Premier ministre rappelle l’entreprise à l’ordre. En vain. Jean-Marie Lokoto, ex-salarié s’insurge face à cette injustice : « Un arrêt de la Cour suprême ! C’est la haute cour de la République ! Aucune décision de ce pays décidée par la Cour ne peut être contredite. Ce n’est pas correct. Et nous, cela fait 13 ans qu’on n’a pas d’emploi. On peut se poser la question : comment vivent ces gens-là ? »

Le 14 avril dernier, nouveau progrès : le ministre du Travail cette fois a ordonné l'ouverture d'un compte pour que les indemnités soient transférées. Depuis rien. Les années passent et pas un centime n’a encore été versé.

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C'est un conflit qui dure depuis treize ans. En 2001, c’est la restructuration : Unilever, fabricant historique d'huile et de savon au Congo, passe la main à un nouveau gérant.

Dans la foulée, plus de 800 personnes sont licenciées. Sans emploi et sans indemnité, 686 d’entre elles se tournent vers la justice. En 2007 la cour d’appel, puis en 2013 la Cour suprême du pays, leur donnent raison. L’ancien employeur doit verser 24 millions de dollars d’indemnités (soit l'équivalent d'un colis mensuel composé d'huile et de savon remis à chaque employé).

Refus

Le problème, c’est que le gérant en RDC refuse d’obtempérer. A deux reprises le Premier ministre rappelle l’entreprise à l’ordre. En vain. Jean-Marie Lokoto, ex-salarié s’insurge face à cette injustice : « Un arrêt de la Cour suprême ! C’est la haute cour de la République ! Aucune décision de ce pays décidée par la Cour ne peut être contredite. Ce n’est pas correct. Et nous, cela fait 13 ans qu’on n’a pas d’emploi. On peut se poser la question : comment vivent ces gens-là ? »

Le 14 avril dernier, nouveau progrès : le ministre du Travail cette fois a ordonné l'ouverture d'un compte pour que les indemnités soient transférées. Depuis rien. Les années passent et pas un centime n’a encore été versé.

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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