SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
TOULOUSE, NANTES la liste des blessés graves s'allonge.
Et c'est d'abord le pouvoir politique qui est responsable : il a choisi la répression aggravée pour tenter de se tirer de la très mauvaise passe dans laquelle il s'est mis et tenter de faire taire à tout prix la révolte populaire.
 
En utilisant des armes pourtant proscrites par nombre de législations européennes !
 
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CASTANER MACRON : ils font tirer la police pour faire peur et contenir la contestation de leur politique !

SOURCE :

https://www.facebook.com/Nantes.Revoltee/photos/a.336512019718311/2005973486105481/?type=3&theater
 

NANTES : LA POLICE BLESSE TRÈS GRAVEMENT UN MANIFESTANT

Témoignages 

En fin d'après-midi ce samedi 29 décembre, la police a très gravement blessé un jeune manifestant de 22 ans. Le défilé de 2000 Gilets Jaunes, globalement calme, et encadré par un grand nombre de policiers a subi une violence totalement disproportionnée. Visiblement, il s'agissait de frapper les chairs et marquer les esprits. Le jeune manifestant, touché par un tir de balle en caoutchouc en pleine tête, au moment d'une charge, s'est effondré sur le Cours des 50 Otages, près de la Préfecture. 

Gisant inanimé dans une marre de sang, le jeune homme a été évacué inconscient, avec une plaie importante au visage. Les CRS ont tiré des grenades et chargé pour éloigner les manifestants de la scène, pendant que la BAC mettait les photographes à distance. Une rumeur, sans doute liée à la violence du contexte et à l'abondance de sang, évoquant un décès, s'est alors propagée dans la foule : elle est fausse. 

Le blessé a été admis au CHU de Nantes, dans un état très grave, mais bien vivant, et devrait subir une opération.

Quelques témoignages : 

- Un manifestant : « Il est tombé à 5 mètre de moi par un tir de Flash- Ball. Deux de mes amis sont allés l'aider et les flics les ont matraqué. »

- Un témoin : « Aucun massage cardiaque n'a été prodigué par les forces de l'ordre. Les pompiers ont effacé les traces de sang. Un autre personne a été évacuée (conscient) par tir de LBD derrière la tête. Plusieurs autres blessés. »

- Des photographes : « Il a perdu beaucoup de sang et une intervention tardive des pompiers pour l’évacuer... La BAC (police) tentait de repousser les photographes afin que trop de photos ne soient diffusées sur la toile. »

« Une large plaie ouverte du côté de la tempe. C'était lors d'une charge de CRS et de la BAC qui se sont acharnés sur la personne au sol, lui fouillant son sac alors qu'elle gisait inconsciente.»

Depuis un mois, des dizaines de personnes ont été gravement blessées au visage par des tirs policiers, et au moins 11 d'entre elles ont été éborgnées. Une femme de 80 ans est morte après avoir reçu une grenade à Marseille. La police tire pour faire mal, elle tire pour faire peur.

Nous souhaitons le meilleur rétablissement à ce jeune manifestant, et beaucoup de courage à sa famille.
 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

SOURCE : 

LES SALARIÉS D’APPLE EXIGENT LEUR JUSTE PART DE LA BÛCHE !
Avec 14 milliards de bénéfices pour le groupe au dernier trimestre, les salariés français d’Apple espéraient un peu de redistribution. Après le refus de la direction de leur verser la prime dite « Macron », ils se sont mis en grève, le jour du réveillon de Noël.

La moitié des boutiques Apple de France ont été touchées par une grève ce 24 décembre. Après avoir fait mariner ses salariés une dizaine de jours quant au versement d’une éventuelle prime de fin d’année, lors d’un comité d’entreprise extraordinaire d’Apple Retail France (ARF), la direction a signifié son refus. La goutte d’eau pour les salariés, d’où l’appel à la grève lancé par la CFDT et la CGT. « Une quinzaine d’employés ont débrayé sur le magasin d’Opéra, une trentaine à la Défense, une vingtaine à Montpellier et à Val d’Europe, une dizaine à Carré Sénart, cinq de plus à Lille, une quinzaine à Lyon…, énumère Franck Lalieux, délégué syndical CGT d’Apple Retail France. Un beau succès dans une entreprise qui a peu de culture syndicale. » À tel point que les syndicats seront reçus par la direction le 3 janvier pour porter leurs revendications.

« Tous les employeurs qui le peuvent verseront une prime de fin d’année à leurs salariés », sans que cette prime « ne soit soumise à impôt ou charges », promettait Emmanuel Macron le 10 décembre pour tenter d’apaiser la colère des Français. Avec plus de 50 milliards d’euros de bénéfices, Apple le pouvait. « Qui a payé cette prime ? Quelques amis de Macron du CAC 40 qui voulaient rendre service au pouvoir, et qui y ont vu un effet d’aubaine fiscal et, mieux, une justification pour ne pas augmenter durablement les salaires », analyse Raphaël Pradeau, porte-parole d’Attac. Sauf qu’Apple n’a pas besoin de défiscaliser plus, « rappelons qu’elle détenait un record puisqu’elle ne payait que 0,005 % d’impôt en Europe. La plus grande multinationale du monde persiste dans sa logique du profit maximal », tranche-t-il. Le cœur de la colère des salariés d’Apple France… qui enfle depuis cet été.

Les nouveaux recrutés d’ARF – et il y en a beaucoup, le turnover dépasse les 25 % – à qui on fait miroiter une prime de participation dans l’une des entreprises les plus rentables au monde se voient vite bien déçus. « Chaque année, lorsque tombent les résultats financiers, nous recevons un mail du PDG Tim Cook qui nous dit : “Merci, Apple est la première capitalisation boursière mondiale grâce à vous”, mais notre prime de participation reste au plancher. Une meilleure redistribution des bénéfices réalisés est notre première revendication, », explique ainsi Franck Lalieux. Pour l’heure, la participation est calculée sur les résultats d’Apple Retail France, et uniquement sur la vente des ordinateurs et téléphones. « En magasin, on vend aussi des services dématérialisés, comme iCloud, ou des abonnements à Apple Music… Mais tout est directement facturé en Irlande, donc on ne touche rien là-dessus, cela n’apparaît même pas sur nos résultats », déplore le délégué CGT. Pire, ARF achète très cher à Apple Distribution International, basée à Cork en Irlande, le matériel revendu dans ses boutiques françaises. Une consultation réalisée l’été dernier par le cabinet d’expertise Sextant à la demande du comité d’entreprise montre que ces achats de marchandises représentent 72 % des charges d’exploitation d’ARF. Et comme le taux de marge est défini à l’avance, si les performances des vendeurs français sont exceptionnelles, ils ne toucheront pas plus, puisque Apple augmentera son prix d’achat via un « complément de prix ». « Le taux de marge opérationnelle de la France (4,5 %) est très inférieur à celui du groupe Apple en 2016 (34,4 %). Cet écart reflète plus la politique de transfert de prix déterminé par le groupe que les réelles performances opérationnelles d’ARF », conclut le cabinet Sextant, qui enfonce le clou : « 81 % et 91 % des free cash-flows générés par Apple en 2016 et 2017 (soit respectivement 41 et 46 milliards) ont servi à rémunérer les actionnaires du groupe. » Ce mécanisme de prix de transferts qui sert à Apple à sortir ses bénéfices de France sans payer d’impôt lui a valu un redressement fiscal, qui s’est traduit par une perte comptable nette en 2016 et qui a plombé encore les comptes d’ARF.

Les revendications des salariés d’Apple ne s’arrêtent pas là. Le service paye d’Apple, lui aussi basé en Irlande, cumule retards et erreurs. Certains salariés en mi-temps thérapeutiques n’ont pas été payés pendant près de deux mois, le temps que les documents transitent par Cork jusqu’à la Sécurité sociale française. Quant aux augmentations salariales, individualisées selon les performances, elles se sont révélées bien maigres. Seuls les employés notés « très bons » ont eu une hausse de revenu légèrement supérieure à l’inflation. Ce qui n’empêche pas l’entreprise de profiter de plus de 2 millions d’euros annuels du Cice.

« Si ces injustices persistent, on ne s’interdit pas de réitérer la grève »
C’est la prime d’activité, négociée pour les nouvelles embauches, en contrepartie de la fin de leurs deux jours de repos hebdomadaires consécutifs, qui crispe le plus. Non seulement elle est indexée sur le temps de travail effectif, c’est-à-dire que les congés maternité et paternité, les arrêts maladie la plombent, mais les anciens salariés restent aux 35 heures légales, avec de vrais week-ends. Une prime injuste qui aggrave les tensions, et que la CGT souhaiterait voir transformée en 13e mois. « Chaque année, la fascination de la marque Apple fait moins d’effet sur les salariés. Le 24, on a été poussé par la base, et si ces injustices persistent, on ne s’interdit pas de réitérer la grève », assure Franck Lalieux.

Pierric Marissal

Publié par FSC

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Bonne année 2019
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Les Riches au Tribunal -Collection : SEUIL - DELCOURT-Date de parution : 05/09/2018 / ISBN : 978-2-413-00984-9 - 18,95 euros

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Publié par EL DIABLO

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Retraites complémentaires. Une réforme qui va faire mal !

Le Télégramme, 28 décembre 2018

Bonus-malus pour inciter à travailler plus longtemps, hausse des cotisations… La réforme des régimes de retraites complémentaires, qui entre en vigueur au 1er janvier, va avoir des conséquences financières majeures pour presque tous les salariés.

Pourquoi Agirc et Arrco fusionnent-ils ?

Les deux régimes de retraites complémentaires des salariés (Agirc et Arrco) vont fusionner au 1er janvier, suite à une réforme adoptée en 2015 par les partenaires sociaux, afin de renflouer leurs caisses. Les modalités de cotisations et de calcul des pensions seront harmonisées. La valeur du point, qui permet de calculer le montant des pensions, sera alignée sur celle de l’Arrco. Pour mémoire, l’Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés (Arrco) concerne les salariés du privé, cadres compris. Ces derniers cotisent à l’Arrco jusqu’à un certain niveau de leur salaire (3 311 euros) puis, au-delà, à l’Association générale des institutions de retraite des cadres (Agirc).

Quel impact pour les futurs retraités ?

Les salariés nés à partir de 1957 seront soumis à un bonus-malus les incitant à travailler un an de plus, une fois remplies les deux conditions nécessaires pour une retraite à taux plein (âge légal et durée de cotisation). Un salarié disposant de toutes ses annuités et qui prendra sa retraite à 62 ans aura une retraite complémentaire minorée de 10 % par an pendant trois ans, puis une retraite à taux plein à 65 ans. S’il travaille jusqu’à 63 ans, aucune minoration ne lui sera imposée. S’il décale sa retraite de deux ans, il bénéficiera pendant un an d’un bonus de 10 %, bonus qui grimpe à 20 % s’il travaille trois ans de plus, et à 30 % pour quatre ans de plus.

Tous seront-ils concernés ?

Les personnes pouvant partir dès 60 ans (carrières longues) et celles devant travailler au-delà de 62 ans pour avoir toutes leurs annuités seront également concernées par ce système, qui s’applique au maximum jusqu’à 67 ans. En revanche, les nouveaux retraités exonérés de CSG seront dispensés, ceux qui sont soumis à son taux réduit pourront subir des décotes de 5 % pendant trois ans. Des dérogations sont également prévues pour les salariés handicapés et les aidants familiaux.

Quel impact pour les salariés ?

En 2019, les salariés cotiseront plus, notamment en raison de l’augmentation de deux points du « taux d’appel », de 125 à 127 %, qui n’ouvre pas de droits nouveaux. D’après l’Agirc-Arrco, les cotisations d’un salarié non-cadre rémunéré 2 206 euros bruts par mois en 2018 augmenteront de deux euros par mois pour le salarié, de six euros pour son employeur. Pour un cadre rémunéré 4 749 euros bruts par mois, l’augmentation est de 19 euros par mois pour le salarié, de 31 euros pour l’employeur.

Que représente actuellement la pension complémentaire ?

La pension complémentaire représente environ un tiers de la retraite globale des non-cadres. Elle atteint en moyenne 402 euros par mois pour un homme, 247 pour une femme. La retraite complémentaire représente plus de la moitié de la pension totale des cadres, avec 843 euros bruts mensuels en moyenne pour un homme, 343 euros pour une femme.

Les autres changements pour les retraités au 1er janvier

Revalorisation des retraites de base. Les retraites de base seront revalorisées de 0,3%, nettement moins que l’inflation. Cette sous-indexation concerne aussi certains régimes complémentaires (travailleurs indépendants, salariés du BTP, contractuels de la fonction publique), ainsi que les pensions d’invalidité et les prestations pour accident du travail ou maladie professionnelle.

Annulation de la hausse de la CSG pour certains retraités. La CSG baissera pour 5 millions de retraités. Leur taux de prélèvement passera de 8,3% à 6,6%. La mise en oeuvre pourrait prendre plusieurs mois et les bénéficiaires seront remboursés rétroactivement.

Publié par anti-k.org

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SOURCE : Le Républicain Lorrain
 

Une note de service de trop !

Territoriaux de LONGWY : une section CGT pour se défendre et se faire respecter !

Des employés de la Communauté d’agglomération de Longwy ont décidé de lancer une section CGT au sein de l’intercommunalité. Un choix dicté, selon eux, par « une note de service qui (les) infantilise ». Photo Samuel MOREAU

 

Une note de service émise début novembre et adressée à l’ensemble du personnel de l’Hôtel des institutions de coopération intercommunale (HICI) de la Communauté d’agglomération de Longwy (CAL) a poussé certains salariés à franchir le pas.
Le résultat des premières élections professionnelles de l’histoire de la collectivité, un mois plus tard, les a confirmés dans leur choix : « On a décidé de créer une section CGT dans l’intercommunalité. Il y a eu 65 % de participation sur les 70 agents au total, et on a obtenu 82 % des voix, même si on était le seul syndicat représenté. Il n’y a jamais vraiment eu de culture syndicale ici, et le bureau de vote était tenu par le directeur général des services.

Mettre un bulletin dans l’urne était donc un geste militant », expliquent Cassandre Louis, qui sera la représentante de la section, Jawad Majoubi, de la CGT territoriaux de la Ville de Longwy, et Olivier Mazet, CGT territoriaux de Mont-Saint-Martin.

De quoi donner un élan à ces dizaines d’employés ayant fait ce choix. Objectif : faire bouger les choses. « L’atmosphère au travail à la CAL est devenue franchement irrespirable. De nombreux collègues prennent des antidépresseurs pour venir. Des heures supplémentaires ne sont pas payées, et remises à zéro au bout de trois mois. On nous répond qu’on gère mal notre temps de travail. Sauf qu’on est passé de 13 à 21 communes, et que le boulot n’a cessé d’augmenter. Quand on a deux minutes de retard, on reçoit un mail ou une convocation. »


La note de service qui déclenche tout


Pour Cassandre Louis, Jawad Majoubi et Olivier Mazet, la note de service pointant du doigt les pauses cigarette ou les conversations « à caractère personnel » a été la « goutte d’eau. On nous infantilise. On nous menace de réduire de moitié la pause de 12h-14h. Or, tout ça est très subjectif. Il n’y a aucune preuve, aucun moyen de confirmer ces propos. Faudrait-il qu’on ferme toutes nos portes et qu’on arrête de se parler ? »

Les trois cégétistes appellent la direction et les élus de la communauté d’agglomération à « faire preuve d’humilité quand ils évoquent le dialogue social dans les autres collectivités. On attend maintenant qu’ils se mettent autour de la table avec nous pour qu’on discute. Il y a deux ans, on y était arrivé, sur un dossier pourtant difficile : la protection de la santé morale de certains agents, sujets à des burn out (épuisement professionnel, N.D.L.R.). »

Et « s’il n’y a pas de réaction de leur part, il y en aura de la nôtre. On a ainsi entendu Christian Ariès, le président de la CAL, dire qu’il n’y avait jamais eu de grève ici, son seul critère pour jauger la situation. On l’invite à se méfier. »

Christian Ariès : « Il y a un règlement intérieur »

La note de service émise par la direction de la Communauté d’agglomération de Longwy en direction de l’ensemble des employés a été diffusée sur les réseaux sociaux, et un peu partout dans l’agglomération de Longwy.
Selon Christian Ariès, le président de l’intercommunalité et signataire du document, cette note était logique. « Il y a un règlement intérieur, comme dans toute entreprise, qui précise les règles du jeu. Mon rôle est de les faire appliquer. Ensuite, chacun joue son rôle : les élus d’opposition en profitent, le syndicat aussi. Ce dernier donne son avis, c’est bien. Dans toute collectivité, il y a des débats, des discussions. C’est normal. Et puis la direction dirige et décide. Ce ne sera pas le syndicat qui le fera. C’est à moi d’arbitrer. Et effectivement, je n’ai pas encore eu de grève, alors que certains me font la leçon. »
Au sujet de « l’atmosphère de travail devenue irrespirable et les médicaments pris par beaucoup d’employés pour venir travailler », Christian Ariès répond : « Moi aussi j’en prends, pour la tension. Et ce n’est pas forcément lié au travail. »


Sébastien BONETTI

Publié par FSC

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JUSTICE : L’EXÉCUTIF EN GUERRE CONTRE LES PRUD’HOMMES QUI LUI RÉSISTENT

JUSTICE : L’EXÉCUTIF EN GUERRE CONTRE LES PRUD’HOMMES QUI LUI RÉSISTENT

Mercredi, 26 Décembre, 2018
Sébastien Crépel
 

Les services de Muriel Pénicaud tentent de discréditer les juges du travail, après le verdict de Troyes déclarant illégal le plafonnement des indemnités des salariés. Le monde judiciaire réagit en saluant le jugement du tribunal prud’homal.

La guerre contre le verdict des prud’hommes de Troyes aura bien lieu. Depuis que les juges de l’Aube ont estimé, le 13 décembre, « inconventionnelle », c’est-à-dire contraire à la légalité internationale, le plafonnement des indemnités prud’homales instauré par les ordonnances Macron en cas de licenciement abusif, une violente dispute se joue entre le monde judiciaire et les services du gouvernement.

Celle-ci a pour enjeu l’autorité des juges du travail. À travers eux, c’est bien sûr la légitimité de la décision des prud’hommes qui est visée par le ministère de Muriel Pénicaud. Le jugement de Troyes menace en effet tout l’édifice légal qui prive les juges de leur liberté de fixer les réparations en fonction du préjudice subi, désormais plafonnées à 20 mois de salaire au maximum.

Un émissaire du ministère du Travail a sonné la charge au détour d’un article du Monde paru le lendemain du verdict, en tentant de jeter le discrédit sur les conseillers prud’homaux. Ceux-ci sont des magistrats non professionnels, composés à parité de représentants des salariés et des employeurs. Pour cette source, « la question de la formation juridique des conseillers prud’homaux » serait posée par une décision accusée de méconnaître un avis du Conseil d’État, qui avait tranché dans le sens contraire des juges de Troyes.

Le commentaire a suscité un véritable tollé dans le monde judiciaire, qui y voit une tentative de l’exécutif de remettre en cause l’indépendance de la justice pour imposer sa vision politique. Quitte à tordre, au passage, la réalité des faits juridiques.

Cette « décision est d’une portée considérable »


« Que les juges écartent une loi votée, parce qu’inconventionnelle, n’est pas de l’ignorance, mais l’exercice de leur pouvoir juridictionnel », rappellent ainsi, dans une tribune publiée par le Monde, un collectif de syndicalistes de la magistrature et d’avocats.

Pour ces professionnels de la justice, la déclaration du ministère « constitue une atteinte grave à l’autorité des juges et au principe de la séparation des pouvoirs, l’un des fondements de notre démocratie ». De plus, ajoutent-ils, évoquer « une insuffisance de formation (des juges prud’homaux) est stupéfiant », alors que la faute de droit est le fait du ministère, les ordonnances « qui ont pris force de loi échappant à (la) compétence » du Conseil d’État.

« Le raisonnement du conseil de prud’hommes est simplement parfait », a commenté de son côté le cabinet d’avocats Wacquet, qui indique que « le contrôle de conformité des lois aux conventions internationales est du ressort des juridictions ordinaires… donc du conseil de prud’hommes, naturellement sous contrôle éventuel de la Cour de cassation ».

Or, soulignent ces avocats à la cour, l’article 10 de la convention 158 de l’Organisation internationale du travail (OIT) prévoit qu’en cas de licenciement injustifié, les tribunaux sont « habilités à ordonner le versement d’une indemnité adéquate ou toute forme de réparation considérée comme appropriée ».

C’est en vertu de cette disposition de la convention de l’OIT, et aussi de la charte sociale européenne de 1996, deux textes adoptés par la France, que les juges de Troyes se sont estimés fondés à passer outre le barème des indemnités prud’homales. Et qu’ils ont accordé neuf mois de salaire de dédommagement à un salarié victime de licenciement sans cause réelle et sérieuse, au lieu des quatre mois maximaux prévus dans son cas par les ordonnances Macron. « Première en France », cette « décision est d’une portée considérable », car, si elle « devait être confirmée, elle mettrait purement et simplement à néant les réformes Macron », relève le cabinet Wacquet.

Voilà, à n’en pas douter, ce qui fait peur à la ministre du Travail et conduit ses services à une contre-offensive aussi maladroite dans son outrance.

Fait exceptionnel, le conseil de prud’hommes de Troyes a décidé de réagir publiquement aux « propos insultants tenus par le ministère du Travail » à son encontre. Dans une déclaration cosignée par son président, Patrice Huart (CFDT), et son vice-président, Alain Colbois (Medef), le tribunal fustige des propos « sans fondement » et la « méconnaissance profonde des conseils de prud’hommes » dont ils témoignent. Et rappelle que le « Code pénal interdit de jeter le discrédit » sur la justice et ses décisions. À bon entendeur…

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Acte VII à Toulouse. Un niveau de répression inédit, dès le début de la manifestation

Avant même le début de la manifestation, les forces de répression cadrillaient déjà le centre-ville pour empêcher les Gilets jaunes de se faire entendre. Et dès les premières minutes, une pluie de lacrymo s’est abattue sur les manifestants.

Gilets Jaunes

Le rendez-vous était donné à 14h, place Arnaud Bernard. Sans même avoir le temps de constituer un véritable cortège, les manifestants étaient déjà cernés par des camions de CRS, qui cadrillaient depuis midi tout le centre-ville.

Alors que samedi dernier, les milliers de Gilets jaunes avaient pu défiler dans tout le centre-ville et faire entendre leur colère, l’acte VII a en revanche été immédiatement placé sous le signe de la répression. En effet, les CRS ont bouclé le centre dans le but d’empêcher qu’un cortège de manifestants puisse se former.

Canons à eau, lacrymo, grenades de désencerclement, flash-ball… toute une artillerie que la police s’est appliquée à employer durant les actes précédents, la plupart du temps peu après le début des manifestations, faisant de nombreux blessés.

Aujourd’hui, la répression à Toulouse a encore franchi un cran avec la tentative d’empêcher toute forme de rassemblement. Routes barrées et avenues dans le brouillard, les Gilets jaunes toulousains n’en restent pas moins déterminés à s’emparer des rues de Toulouse pour faire entendre leur colère, malgré la difficulté qu’il y a, au vu du niveau de répression, de former un cortège massif sans se faire diviser. Sur les coups de 16h, une partie de la manifestation a commencé à se faire nasser du côté de Saint-Cyprien.

Cet acharnement pour disperser les cortèges qui se forment, s’il répond à la volonté de décourager par la peur les manifestants, est aussi bien pratique pour invisibiliser le mouvement et ne montrer que de petits groupes. Pourtant ce sont encore bel et bien des milliers de personnes qui sont dans les rues de Toulouse, le mouvement ne s’essouffle pas !

Pendant que Macron prend des vacances à Saint-Tropez, que son acolyte Benalla parcourt le monde avec son passeport diplomatique, la colère des gilets jaunes, elle, ne prend pas de vacances contre ce gouvernement des riches.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Le prélèvement de l'IMPÔT à la SOURCE en 10 QUESTIONS - CGT Finances-
 

L'intégralité du document de la CGT Finances en lien ci-dessous:

[pdf] PRELEV SOURCE

Publié par EL DIABLO

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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