SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #FRALIB

Hier, un expert a rendu un rapport d’étape qui démontre que l’usine est rentable. Les salariés entendent garder la marque Éléphant.

Le combat continue pour les «Fralib» de Gémenos (Bouches-du-Rhône). Hier matin, au cours d’une conférence de presse organisée par la CGT et la CGC, un rapport d’étape permettant d’évaluer précisément les conditions de rentabilité du site a été rendu par l’expert. Trois vice-présidents de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui a financé cette nouvelle phase d’expertise, étaient présents : Christophe Castaner (PS), Jean-Marc Coppola (PCF) et Jean-Yves Petit (Europe Écologie-les Verts). Côtés collectivités territoriales, le conseil général, la communauté urbaine de Marseille, la communauté d’agglomération d’Aubagne et du pays de l’Étoile, la mairie d’Aubagne étaient aussi représentés.

Alors que le groupe Unilever a décidé de fermer le site Fralib de Gémenos, les salariés ont maintenant la preuve formelle que la responsabilité d’Unilever dans leur déclin est grande. La conclusion du rapport est sans appel : l’usine est, comme le pensaient les salariés, rentable. Et même très rentable ! «L’expert estime qu’aujourd’hui nous produisons 2 900 tonnes, alors que le seuil de rentabilité de l’usine se situe à 1 000 tonnes, explique Gérard Cazorla, secrétaire CGT du CE. Toutes ces marges sont faites sur notre dos. Ainsi, nous revendiquons qu’Unilever nous laisse la marque Éléphant car elle peut faire vivre les 182 familles à Gémenos. C’est une marque française qu’Unilever a déjà essayé de faire disparaître sous la marque Lipton, il ne faut pas qu’il y parvienne. Les collectivités territoriales ont aussi réaffirmé leur volonté de poursuivre avec nous.»

Le projet alternatif se construit petit à petit, les salariés sont très déterminés dans leur lutte, ils se battent pour garder leur emploi. Pour reprendre la marque de thé Éléphant, ils souhaitent qu’Unilever leur laisse les locaux et les machines, mais aussi qu’ils puissent lui acheter des matières premières au prix d’achat, le temps de démarrer. Pour les uns, c’est vital ; pour les autres, une simple question financière.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #FRALIB

Bon nombre d’entreprises de France et d’Europe et particulièrement des Bouches du Rhône, Unilever accumule ses plus gros bénéfices dans un paradis fiscal.

 Unilever veux fermer l’usine Fralib à Gémenos et a un mal fou à justifier cette décision.

 Le Tribunal de Grande Instance de Marseille a débouté le Comité d’Entreprise de la demande d’annulation de la procédure d’information et de consultation du CE, concernant la décision de fermeture de Fralib. Le Comité d’Entreprise a fait appel de cette décision injuste.

 Il convient de préciser que le jugement n'avait pas à se prononcer sur le bien-fondé du « Plan Social » mais sur la validité de la procédure. Le délibéré du tribunal ne répond en rien aux critiques du Comité d’Entreprise sur la qualité de l’information donnée par Fralib et Unilever et n’a pas démenti la rentabilité et l’efficacité économique de l’usine Fralib de Gémenos qui est réelle et qui ne justifie pas la fermeture.

 Unilever fait la preuve que les multinationales n’ont que faire de la rentabilité des entreprises, n’ont que faire de l’emploi, n’ont que faire de l’avis de ceux qui travaillent.

 Unilever fait la preuve que les multinationales veulent toujours plus de bénefs et de dividendes pour les actionnaires.

 Une délégation des Alternatifs a rencontré le 23 juin à Gemenos les délégués syndicaux de FRALIB pour évoquer leur lutte.

 Les Alternatifs renouvellent leurs soutiens aux salariés et militants syndicaux pour leur lutte, contre la fermeture de Fralib, Gémenos.

 Le détournement par les multinationales, des richesses produites par les salariés doit cesser.

 Oui l’autogestion a de l’avenir dans les luttes et dans la gestion des entreprises.

 Seule, la réappropriation par les salariés du fruit de leur travail et du pouvoir de décision, permettra de maintenir l'emploi et de réaliser une production socialement et écologiquement utile.

 Les Fralibs, par leur lutte, mettent déjà un parfum d’autogestion dans les infusions et le thé l’Eléphant !

Les Alternatifs les soutiennent !

13@alternatifs.org

 

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #FRALIB

     

Le Tribunal de Marseille vient de rendre un jugement déboutant le Comité d’Entreprise de ses demandes d’annulation de la procédure d’information et de consultation dans le cadre de la décision de fermeture de Fralib.

Cette décision n’apporte aucune réponse aux critiques formulées par le Comité d’Entreprise sur la qualité de l’information donnée à celui-ci par Fralib et Unilever.

En affirmant à de nombreuses reprises que le Tribunal n’était pas compétant pour critiquer la décision de fermeture prise par Unilever, ce dernier fait la démonstration que l’Etat et le patronat s’appuient sur une justice de classe pour tenter d’imposer leur politique de casse industrielle aux salariés et à la population.

Cette décision ne constitue en rien un démenti aux affirmations des organisations syndicales quant à la rentabilité et à l’efficacité économique de l’usine Fralib de Gémenos. C’est la raison pour laquelle le Comité d’Entreprise a fait appel à cette décision « d’injustice ». Les premiers éléments du rapport d’expert, commandé avec le soutien de la région PACA et des collectivités territoriales, confirment au contraire toutes nos appréciations.

Mardi 26 juillet à 11 heures, le Comité d’Entreprise tiendra une conférence de presse à l’usine Fralib Gémenos en présence des élus, des Unions Locales et Départementales CGT et de notre Fédération au cours de laquelle il fera le point sur le rapport d’étape de l’expert et sur l’ensemble des dispositions prises pour la poursuite de l’action.

La bataille pour le maintien de l’usine et la poursuite de l’activité à Gémenos, contre le projet d’Unilever, se poursuit. La détermination des salariés est intacte. En Assemblée générale, ils ont décidé de mettre leur usine sous leur surveillance et de continuer le combat.

Chez FRALIB, la lutte continue !

Montreuil,

Le 22 juillet 2011

 

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