SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La soumission aux injonctions de Bruxelles !

Ce projet de loi de finances pour 2017 est taillé sur mesure pour répondre aux exigences de l’Union européenne. Il suffit pour s’en convaincre de se pencher sur les cinq recommandations 2016 du Conseil de l’Union européenne à la France :
• réduction des dépenses des collectivités territoriales ;
• diminution du coût du travail ;
• réforme du système d’assurance chômage ;
• réduction du taux de l’impôt sur les sociétés ;
• mise en place du prélèvement à la source.

Une grande réforme fiscale reste plus que jamais nécessaire, pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace. En réalité, nous avons assisté à un basculement d’une partie de la fiscalité des entreprises vers les ménages.
Ainsi, depuis 2012, la contribution des entreprises à l’effort national a été réduite de 20 milliards, tandis que celle des particuliers a augmenté de 31 milliards d’euros. Ce constat est implacable, incontestable.

Cette politique a également été supportée par les plus modestes qui paient la TVA sur tous leurs achats. Cet impôt invisible est, par ailleurs, le plus injuste car demandant plus d’effort à ceux qui sont les plus démunis. Pour preuve, la TVA pèse pour plus de 10% sur les revenus d’un foyer modeste et seulement 6% pour un foyer avec 100 000 euros de revenus. La TVA représente un peu plus de la moitié des recettes fiscales, c’est dire si l’État encourage l’injustice fiscale.

En outre, le projet de prélèvement à la source ne sera une bonne chose, ni pour les contribuables ni pour les caisses de l’État. En réalité, cela rendra plus complexes les relations entre les citoyens et l’administration fiscale. De plus, remettre dans les mains de l’employeur la collecte de l’impôt réduira forcément son taux de recouvrement actuellement de plus de 99%. Le seul but de cette « réforme » est d’anéantir cet impôt progressif pour le fusionner avec la CSG contribution proportionnelle...

Un vraie réforme aurait été de redonner du dynamisme à notre impôt sur le revenu en réhabilitant sa progressivité (plus de tranches) et en faisant contribuer ceux qui en ont les moyens comme le précise la déclaration des droits de l’Homme dans son article 13 : « une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés. »

Bien au contraire, c’est la voie de l’allègement de la fiscalité des entreprises qui a été privilégiée en abaissant le taux de l’impôt sur les sociétés de 33 à 28%. Celui-ci ne représente que 12% des recettes fiscales.

Les députés ont tout de même adopté plusieurs amendements qui pourraient aller dans le bon sens. Par exemple, l’un d’entre eux étend la taxe sur certaines transactions financières et un autre augmente le nombre de retraités exonérés de CSG. Toutefois ces quelques points positifs ne pèsent pas lourd, ce projet de loi de finances 2017 reste bien un projet au service des plus puissants !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Presque 1 milliard d'euros d'amende. La cour d’appel de Paris a confirmé, ce jeudi 27 octobre, la sanction la plus élevée qu'ait jamais prononcé l'Autorité de la concurrence, à savoir contre plusieurs multinationales du secteur de l'hygiène et de l'entretien (L’Oréal, Unilever, Procter & Gamble etc.), condamnées pour s'être secrètement concertées sur leurs prix.

Une amende record. La cour d’appel de Paris a confirmé, ce jeudi 27 octobre, le verdict rendu fin 2014 par l'Autorité de la concurrence qui épinglait alors les plus grands fabricants de produits d’hygiène et d'entretien pour s’être secrètement entendus sur leurs prix. L’Oréal, Unilever, Procter & Gamble etc., devront ainsi bel et bien régler une amende de près d’un milliard d’euros, 948,9 millions (contre 951,1 millions d’euros initialement) pour s'être concertés, entre 2003 et 2006, sur le prix de leurs shampoings, gels douche, dentifrices, liquide-vaisselle ou encore détachants… 

"La cour d'appel vient de confirmer la sanction la plus élevée qu'ait jamais prononcée l'Autorité de la concurrence, alors que par le passé, elle avait largement réduit, voire annulé, les amendes records du gendarme de la concurrence", explique de fait à l’AFP Gildas de Muizon, associé du cabinet d'expertise économique Microeconomix. Les faits, sans doute par leur ampleur, justifient une telle décision car cette sentence n’est qu'un nouveau volet de pratiques bien plus anciennes observées dans le secteur.

 
Quand une entente illicite en cache une autre

Tout commence en effet en 2011 lorsque l'Autorité de la concurrence enquête sur des soupçons d’entente illicite concernant plusieurs multinationales au cours de la période 1997-2004. A l’époque, de grandes marques sont déjà visées : Unilever, Procter & Gamble, Henkel, Colgate-Palmolive… D’après l’Autorité de la Concurrence, l’entente en question, sur certains produits phares de ces groupes, des produits pour l’entretien de la maison, (Ariel, Skip, Le Chat, Omo, Dash etc.) aurait eu comme conséquences pour le consommateur un surcoût de 4 % à 6 %. 

Un des accusés, Colgate-Palmolive, décide ensuite de se mettre à table et révèle l’existence d’une autre entente plus large concernant cette fois onze multinationales parmi lesquelles L'Oréal, Johnson & Johnson, Beiersdorf et SCA Tissue, le fabricant des produits d'hygiène féminine Vania. Il apparaît que les responsables de ces grands groupes se sont rencontrés, à plusieurs reprises, dans des cafés, des restaurants, - la brasserie Royal Villiers, dans le XVIIe arrondissement de Paris par exemple - pour échanger des informations, suite entre autres, aux changements de réglementations (circulaire Dutreil de 2003, accord Sarkozy de 2004).

 
 
Des "rencontres officieuses, interdites par la loi"

"Il s'agissait bien de rencontres officieuses, interdites par la loi, mais qui avaient pour objet de limiter les abus de la grande distribution dans la façon d'interpréter ces lois", se défend en 2014 un dirigeant de l'une des entreprises condamnées. Accusé, L’Oréal (numéro un français des ventes de produits d'hygiène pour le corps avec 28% de parts de marché), a cependant nié les faits. 

"L'Oréal réfute toute accusation d'entente avec ses concurrents", a affirmé le groupe dans un communiqué en 2014. Colgate-Palmolive, bien que visé par des "circonstances aggravantes" pour avoir organisé dans certains cas les réunions, a lui fait l’objet d’une procédure de clémence pour avoir dénoncé le cartel. Tous ont en revanche fait valoir, dans ce second cas, le surcoût quasi nul de l’entente pour les consommateurs, dans l’espoir d’une condamnation moins sévère. 

"L'Autorité de la concurrence n’est cependant pas tenue de qualifier le surprix" créé par l’entente, a indiqué en 2014 Emmanuel Combe, le vice-président de l’Autorité, soulignant l'importance des marques visées par l’enquête, dans l'esprit des consommateurs...

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La cour d'appel de Paris a confirmé l'essentiel de l'amende record de 951 millions d'euros infligée fin 2014 par le gendarme de la concurrence au cartel des fabricants de produits d'hygiène et d'entretien.

Produits de tous les jours

L'entente avait duré de 2003 à 2006. Elle portait sur les prix de produits utilisés quotidiennement: assouplissants (Cajoline, Soupline), détachants (Vanish,  K2R), liquides-vaisselle (Paic, Palmolive, Mir), pastilles pour lave-vaisselle (Sun, Calgonit), nettoyants ménagers (Ajax, Mr Propre, Cif, Saint-Marc), produits pour WC (Harpic, Canard WC, Bref), gels douches (Sanex, Petit Marseillais, Mont St Michel), shampoings (Elsève, Fructis, Jacques Dessange, Dop, Head&Shoulders), dentifrices (Signal, Colgate, Tonigencyl), déodorants, mousses à raser, lames et rasoirs, produits de beauté, désodorisants, insecticides...

Les fabricants de ces produits s'étaient concertés pour augmenter leur prix simultanément, et résister à la pression de la grande distribution. L'entente avait été dénoncée au gendarme de la concurrence par SC Johnson, qui avait donc échappé à toute amende. Colgate, Palmolive et Henkel avaient suite accepté de collaborer avec les enquêteurs, et ont ainsi écopé d'une amende réduite.

 

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Solidarité avec les salariés de iTELE

La rédaction de la chaîne d’information en continu iTélé du groupe Canal+ a voté aujourd’hui à une écrasante majorité la reconduction de la grève entamée le 17 octobre dernier.

Depuis 10 jours, les salariés de la chaîne protestent contre la mise à l’antenne de Jean-Marc Morandini, suspendue depuis hier, mais en fait leur ras-le-bol va bien au-delà de cette provocation du patron autoritaire de Bolloré SA, d’Havas, de Vivendi, de Canal+, de Gameloft, de Socfin et de bien d’autres entreprises. L’attitude de Bolloré, comme celle de Drahi à Altice Media (Libération, L’Express…) ou du trio Berger, Niel, Pigasse propriétaire du groupe Le Monde, au Nouvel Obs avec la mise au pas de la rédaction, est le résultat de la mansuétude des pouvoirs publics face à la volonté des capitaines d’industrie et des banquiers de contrôler l’information.

Une grande démocratie ne peut se satisfaire d’une situation où les grands quotidiens et les grandes chaînes de télévision appartiennent aux multinationales de l’armement, du bâtiment, du luxe… Et que dire de la presse régionale qui est maintenant aux mains de quelques groupes, souvent bancaires ?

Depuis le début du quinquennat rien n’a été fait pour remédier aux concentrations qui sont de plus en plus prégnantes au profit des grands groupes multimédia et des banques. En clair, c’est main basse sur les médias et on ne change rien.
La CGT a toujours défendu le pluralisme de l’information, pilier de notre démocratie, et s’est élevée depuis longtemps contre cette concentration des médias par les principaux milliardaires de notre pays.

Il est urgent que le gouvernement décide d’actes concrets afin de contrer les velléités de ces milliardaires mais également de défendre les droits des journalistes frappés par les suppressions d’emplois, la précarisation et les atteintes à leurs droits sociaux.

Aujourd’hui encore, lors de la deuxième « réunion d’échanges » entre la Société des journalistes, les organisations syndicales et la direction de Canal+, cette dernière est restée inflexible et ne propose que la porte à ceux qui osent contester les choix de Monsieur Bolloré.

La CGT apporte tout son soutien aux salariés d’iTélé et se tient à leurs côtés dans cette lutte exemplaire.

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Globalement, le nombre de chômeurs, toutes catégories confondues A+B+C, augmente de + 0,8% sur trois mois et 0,9 % sur un an. Le total des catégories B + C est en augmentation constante (+ 1,4 % sur un mois, 4,2 % sur trois mois et + 6,1 % sur un an) pour atteindre presque 2 millions de personnes. Donc, c’est bien le travail précaire qui augmente et non le chômage qui baisse.

Certes, la catégorie A est à nouveau en baisse de 1,9 % sur un mois et 1 % sur trois mois mais c’est l’arbre qui cache la forêt. Ainsi, les chômeurs de plus de 50 ans sont toujours au plus mal : plus 0,8 %sur trois mois et plus 2,4 %sur un an. L’effet du report de l’âge du départ en retraite continue de peser sur les chômeurs de plus de 60 ans dont beaucoup connaissent des fins de droits au chômage bien avant le départ en retraite.

Le plan 500 000 formations supplémentaires fait son effet : on constate l’augmentation du nombre de chômeurs en catégorie D de 6,8% sur trois mois ! Ces chômeurs qui passent en catégorie D ne sont pas sortis du chômage mais sont simplement des chiffres qui servent de référence.

Selon Pôle emploi, le nombre de reprises d’emploi au cours du 2ème trimestre 2016 est en hausse de 3,6 % par rapport au 2ème trimestre 2015. Cette hausse est à mettre au crédit du travail saisonnier qui prend de plus en plus de place dans les embauches utilisées par le patronat. Par ailleurs, cette hausse est inégale en fonction des âges puisque, pour les moins de 25 ans, il s’agit d’une baisse de 0,9 %. Cette évolution confirme la tendance ascendante de l’utilisation des contrats saisonniers par les travailleurs de plus de 50 ans et les retraités. Leur exclusion du monde du travail pour les uns et leurs faibles moyens de subsistance pour les autres font que ce phénomène s’amplifiera encore dans la période à venir.

Les contrats courts sont toujours de mise, l’activité réduite touche 34,4 % des inscrits dans les catégories A.B.C., c’est ainsi que les contrats intérimaires augmentent de 5,3% en un an. Le recours aux contrats à durée déterminée s’intensifie.

La nécessité de mettre en place une sur-cotisation sur les contrats courts est de plus en plus d’actualité. Les négociations sur l’assurance chômage doivent reprendre au plus vite, sur cette base, à l’opposé de ce que propose le Medef.

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Une cinquantaine de personnes ont bloqué mercredi plusieurs McDonald's du nord de Paris pour demander un salaire horaire à treize euros et dénoncer les pratiques fiscales de la multinationale visée par une enquête pour blanchiment.
Devant un restaurant de l'enseigne de Paris Gare du Nord, plusieurs dizaines de manifestants issus d'organisations étudiantes ou de collectifs militants ont répondu à l'appel de la CGT McDonald's Paris et Ile-de-France bloquant les entrées aux cris de "frite par frite, nuggets par nuggets, nous reprendrons le fric de McDonald's" avant de rejoindre d'autres restaurants dans l'est de la capitale.
A l'intérieur, des clients et employés interloqués devant un militant déguisé en Ronald - mascotte de la multinationale - observent la dizaine de manifestants déployer une banderole "relocalisation des profits, augmentation des salaires".
"On fait le travail de deux, trois personnes et les salaires ne suivent pas, McDonald's s'enrichit sur notre dos", accuse Jessica, employée depuis 15 ans.

 

Les salariés qui débutent sont payés au Smic (9,67 euros brut de l'heure, ndlr) et "comme une majorité des effectifs travaillent à temps partiel imposé, 24h par semaine, ça fait 770 euros par mois", dénonce Gilles Bombard de la CGT.
Si l'enseigne de restauration rapide, que le syndicat accuse d'organiser "le déficit systématique de ses restaurants" pour ne pas faire de bénéfices en France, "relocalise ses profits, on peut largement prétendre à un salaire de 13 euros", a-t-il ajouté.
Visé par une enquête pour blanchiment de fraude fiscale en bande organisée à la suite d'une plainte des élus du comité d'entreprise, représenté par l'avocate Eva Joly, McDonald's a vu son siège français perquisitionné en mai.
"L'évasion fiscale est extrêmement nuisible aux Etats comme aux salariés, il est crucial de tout mettre en oeuvre pour la combattre", a estimé Julien Bayou, porte-parole d'EELV.

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Les richesses existent pour se soigner tous

Le débat parlementaire sur le financement de la sécurité sociale est engagé.
La ministre de la santé s’est donnée pour feuille de route de réduire le déficit de la sécu et cela au détriment de la santé des populations.

Pour les prochaines années, ce sont d’ores et déjà 22000 suppressions d’emplois qui sont programmées dans les hôpitaux, 16000 lits directement menacés.
Les fermetures de services vont s’accélérer avec la mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoire, outils de « rationalisation » des moyens. Cela va profondément modifier le paysage hospitalier de demain en rayant de la carte un certain nombre d’hôpitaux de proximité… un impact direct sur toute la population.

Ce n’est pas sans conséquences sur la qualité du travail des personnels de santé et de la Sécurité sociale, soumis à un harcèlement permanent pour tenir les objectifs financiers fixés par la Ministre. Concrètement on assiste à une dégradation des conditions de travail, de la qualité des soins pour les patients.

De plus en plus les personnels, des équipes entières ont le sentiment de ne pas faire correctement leur travail, ce qui provoque une frustration amenant beaucoup de détresses professionnelles provoquant même des suicides.

La politique du gouvernement n’est pas acceptable et doit être confrontée à la réalité

Des malades qui restent des heures voire des jours aux urgences faute de lits, … des malades obligés de faire plusieurs heures de route chaque jour pour leurs séances de radiothérapie, des malades amenés à rentrer chez eux avant d’être rétablis pour libérer la place….

Aujourd’hui, il devient fréquent de ne plus pouvoir se faire soigner à l’hôpital public, de renoncer aux soins parce qu’ils sont trop couteux et que la malheureuse mutuelle ne fait pas l’affaire car on l’a pris en fonction de ses moyens et pas de ses besoins…sachant que certains n’en n’ont même pas.

Il est temps d’agir :

Nous avons besoin de maternités, de services d’urgences, d’hôpitaux de proximité avec des personnels en nombre suffisants, formés et en capacité de prendre soins des malades.

Il faut supprimer les dépassements d’honoraires, la rémunération à l’acte, les franchises médicales et instaurer un niveau de remboursement intégral des frais de santé.

Il faut développer une politique de prévention solide et durable en commençant par la lutte contre le mal travail.

Il faut prendre des mesures rapides pour permettre une couverture médicale sur l’ensemble du territoire même dans les zones les plus reculées où les plus modestes avec le développement de centres de santé publics, pluridisciplinaires.

Le droit à la santé pour tous est un droit fondamental, il faut faire des dépenses de santé une priorité, notre pays en a les moyens… Nous le réaffirmons, c’est une question de choix politique, de justice et d’égalité.

300 milliards de dividendes ont été versées aux actionnaires l’an dernier alors que dans le même temps c’est 230 milliards d’argent public qui sont donnés aux entreprises (exonérations cotisations, crédits d’impôts recherche, pacte de responsabilité…). La CGT ne cessera d’exiger une autre répartition des richesses, pour plus de justice sociale.

Les salariés du secteur de la santé et des organismes sociaux sont appelés à se mobiliser le 8 novembre prochain.

La CGT appelle l’ensemble de ses organisations à créer les conditions de la réussite de cette mobilisation, le droit à la santé doit être un droit pour tous les salariés, pour toute la population de ce pays,

Tous ensemble, mobilisons-nous le 8 novembre partout en France.

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Si certaines personnes pouvaient douter du travail de certains Cadres aujourd’hui le doute est levé !

Lors de la réunion des délégués du personnel dans la salle DOVE, nous avons trouvé ce torchon au milieu de la table plié en quatre. Cette salle, ne peut être ouverte que par l’encadrement !

Que peut-on penser de ce genre de propos ?

La direction ne perd rien pour attendre

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

J'ai l'honneur de vous annoncer que dans ce contexte social plus calme, nous allons nous mobiliser le mercredi 26 octobre 2016 à partir de 12 heures devant le McDonald's de Gare du Nord à Paris. Nous relançons la lutte en entreprise après la grosse bataille menée face à la loi travail.

Nous avons l'intention d'occuper le restaurant au sein duquel des salariés se mettront en grève, des prises de parole sont prévues pour dénoncer tous les abus perpétrés par l'enseigne et mettre en valeur nos revendications.

Depuis plusieurs mois, les salariés de McDonald's en Ile-de-France s'organisent et se mettent en grève pour soutenir une campagne que nous avons initiée et intitulée « Relocalisons les profits pour de meilleurs salaires ».

Il y a quelques mois, McDonald's a été perquisitionné dans le cadre de la plainte pour blanchiment de fraude fiscale en bande organisée déposé par des élus du syndicat présent au comité d'entreprise régional en compagnie de leur avocate Eva Joly. Effectivement, en délocalisant ses profits vers le Luxembourg, McDonald's ne paie pas d'impôt et ne verse pas de prime de participation à ses salariés.

Il est temps que tout le monde rejoigne aussi le mouvement, et c'est pour cela que nous venons vers vous pour demander votre plus grand soutien car ce sont à l'heure actuelle beaucoup d'entreprises qui ont ces faveurs du gouvernement, donner un maximum de bénéfices aux entreprises, sans régler les problèmes du chômage.

RDV devant le Mcdo de gare du nord à 12h

un cortège est prévu de 12h30 à 15h

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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BNP Paribas au centre d’un scandale d’évasion fiscale en Argentine

 

Quatorze employés de BNP Paribas en Argentine, dont cinq expatriés français, ont été mis en examen dans le cadre d’une enquête sur des pratiques d’évasion fiscale. Au total, ce serait près d’un milliard de dollars qui aurait été exfiltré du pays au profit de riches particuliers à travers des montages complexes.

La décision est tombée, jeudi 22 septembre 2016, à Buenos Aires. Passée inaperçue, elle est pourtant explosive pour le milieu bancaire français et européen. Le président de la première salle de la chambre nationale d’appel criminelle et correctionnelle, Luis María Bunge Campos, a confirmé la mise en examen de quatorze membres de la filiale argentine de BNP Paribas et la tenue prochaine d’un procès public dans l’affaire dite du « bureau fantôme ». Cinq cadres français de l’établissement bancaire se retrouvent impliqués. La justice leur reproche d’avoir, entre 2001 et 2008, « organisé ou fait partie d’une association illicite destinée au blanchiment d’argent d’origine délictueuse, aggravée par son caractère habituel ».

Cette affaire implique la première banque française dans un très embarrassant scandale de fraude, d’évasion fiscale et de blanchiment, comme en ont déjà connu dans le passé HSBC (Angleterre) ou UBS (Suisse). Comme ses concurrentes, la banque française paraît avoir eu recours à une comptabilité occulte et à des pratiques douteuses pour permettre à de riches clients d’échapper à la crise monétaire de 2001 en Argentine et de placer les fonds en toute discrétion dans des lieux cachés, à l’abri des regards du fisc argentin.

Lire l’intégralité de l’article, qui revient en détail sur les montages mis en place par la filiale argentine de BNP Paribas, sur le site de Mediapart (abonnement).

Du côté de BNP Paribas, on plaide l’ignorance de ces pratiques au sein de la filiale argentine, évoquant « des faits anciens et une affaire assez complexe ». Mais les éléments de l’enquête dévoilés par Mediapart montrent que certaines informations remontaient à Paris, pour qui voulait savoir.

OP
Photo : Arnaud Malon CC

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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