SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La contestation à la SNCF s’étend à deux autres technicentres de région parisienne

Après que la direction de la SNCF a décidé de jouer au pourrissement du conflit au Technicentre de Châtillon, la colère et la contestation s'étend à deux nouveaux Technicentres de la région parisienne. Les plus bas salaires de la SNCF se soulèvent et se révoltent contre le mépris de la direction et pour défendre leurs conditions de travail.

La colère monte à la SNCF
Une direction jusqu’au-boutiste qui refuse de une sortie de conflit

Hier soir, les grévistes de Châtillon ont été reçus dans une pseudo-négociation où la direction du Technicentre n’a quasiment rien proposé en termes d’avancées. Pire, elle a même dit ouvertement qu’elle refusait de donner une prime financière comme demandaient les agents grévistes, sachant que ce sont les plus bas salaires de la SNCF, sous prétexte que ça donnerait ensuite les moyens aux cheminots de se mettre en grève le 5 décembre pour défendre leurs retraites. On est donc face à une direction revancharde et jusqu’au-boutiste qui est prête à laisser galérer les usagers en ce weekend de retour des vacances pour ne pas répondre aux revendications légitimes des grévistes de Châtillon. Inadmissible.

La colère cheminote s’étend à deux autres Technicentres de la région parisienne

Quand les grévistes de Châtillon expliquent dans leur communiqué que "Notre colère est réelle et profonde, nous sommes déterminés à nous battre jusqu’au bout de nos revendications, pour le respect et la dignité", ils ne sont pas en train de bluffer. Pour preuve, ce matin la colère et la contestation s’étend à deux autres technicentres de la région parisienne. Il s’agit du Technicentre le Landy qui est en charge de la maintenance des TGV de l’Axe Nord, dont le Paris-Lille, des Eurostar et des Thalys, ainsi que du Technicentre Sud-Est Européen, en charge de la maintenance des TGV de l’Axe du Sud-Est de la France.

Au Technicentre Sud-Est Européen, les salariés se sont rassemblés en assemblée générale ce matin pour discuter de la situation et préparer une riposte à la hauteur du mépris de la direction.

Au Landy, Technicentre situé à Saint-Denis, dès hier soir des assemblées générales se sont tenues, avec la participation de nombreux cheminots, y compris de nombreux cadres, où les agents ont discuté de la dégradation de leurs conditions de travail et de la situation intenable dans le secteur du matériel. Cette assemblée générale, qui s’est prolongée une bonne partie de la nuit, a eu lieu après une demande de concertation immédiate appelée par le syndicat Sud Rail, majoritaire sur le site. Dans cette réunion, la délégation Sud Rail du Technicentre demandait des revalorisations salariales et financières pour compenser le manque d’effectif et la charge de travail qui ne cesse d’augmenter. Ils ont également demandé l’embauche des intérimaires qui travaillent actuellement sur le site. La direction a rejeté en bloc chacune de ces revendications, ce qui a fait monter la colère des cheminots de l’atelier. Ce matin, une nouvelle et massive assemblée générale a eu lieu, dans laquelle les agents ont décidé de débrayer et se concerter pour déposer une plateforme de revendications auprès de la direction. Ils ont constitué une délégation avec des syndiqués et non-syndiqués parce que, comme à Châtillon, la colère est profonde et vient de la base. Maintenant ce sont tous les cheminots, ensemble, qui vont décider des suites à donner à leur mouvement.

Une chose est sûre, la colère sociale monte à la SNCF, les cheminots refusent de se laisser écraser. La direction, qui a décidé de jouer au pourrissement, a aujourd’hui une véritable bombe à retardement qui est en train de lui exploser dans les mains.

La colère monte à la SNCF
La colère monte à la SNCF

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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« Magouille fiscale », « attachement patriotique » : les syndicats critiquent l’idée d’un siège aux Pays-Bas pour PSA/Fiat-Chrysler
BOURSORAMA AVEC AFP SERVICES31/10/2019 
Les deux constructeurs ont annoncé jeudi être tombés d’accord à l’unanimité sur le principe d’une fusion entre égaux.
Combinaison des logos de PSA et de Fiat, le 31 octobre 2019. ( AFP / MARCO BERTORELLOJOEL SAGET )
Si la plupart des syndicats de PSA adoptent une position mesurée sur la fusion avec Fiat-Chrysler, il y a un point qui s’attire des critiques unanimes des organisations : le projet d’installer le nouveau siège du groupe aux Pays-Bas.

Si FO, le premier syndicat chez PSA se dit « rassuré » par la volonté affichée de ne pas fermer de site et le maintien aux commandes de Carlos Tavares, le patron de PSA, il déplore le choix des Pays-Bas pour implanter le siège de la future maison mère. « C’est pas terrible. C’est dommage que PSA tombe dans cette facilité . C’est tout de même un fleuron de l’industrie française, il y a un attachement patriotique des Français à cette entreprise historique », relève Patrick Michel, secrétaire du comité de groupe monde pour FO.

« Magouille fiscale », « attachement patriotique » : les syndicats critiquent l’idée d’un siège aux Pays-Bas pour PSA/Fiat-Chrysler

Données sur les groupes automobiles PSA et Fiat Chrysler. ( AFP / )

Jean-Pierre Mercier, délégué syndical central CGT, juge pour sa part que « c’est de la magouille fiscale » et se dit « inquiet pour l’emploi de manière générale. Bien sûr, il va y avoir des doublons, et une mise en concurrence des usines et des salariés les uns contre les autres ». « On a bien vu ce qui s’est passé avec Opel », ajoute-t-il, rappelant les « 4.000 suppressions d’emplois coté allemand et les milliers de départs volontaires ou préretraites côté français ».

Pour la CFTC, la fusion a du sens du point de vue économique, avec l’accès au marché américain apporté par Chrysler et aux marchés argentin et brésilien fourni par Fiat, mais pose des questions. « Quelle forme capitalistique prendra la fusion? » , interroge notamment Franck Don, délégué syndical central CFTC. « On sera très attentifs à l’emploi. Le siège de la maison mère aux Pays-Bas pose problème: comment sera-t-il articulé avec les sièges nationaux? », ajoute-t-il. La CFTC, qui a demandé un rendez-vous au plus vite à la direction, souhaite « obtenir une vision claire de la situation chez Fiat, des synergies éventuelles et de leurs conséquences en termes d’emploi ».

Côté CFDT, Christine Viramassy « comprend que PSA ne pouvait rester un petit constructeur faiblement internationalisé », mais rappelle que la fusion doit « être favorable aux salariés dans tous les pays concernés » . « La CFDT ne va pas signer un chèque en blanc et reste prudente », assure cette déléguée.

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Pour calmer la grogne, Castaner paiera 3,5 millions d’heures supplémentaires aux policiers

Alors que Macron est sur un baril de poudre, le timing de cette annonce n'a rien d'anodin. Se profile en effet, à partir du 5 décembre, un mouvement social de grève interprofessionnelle potentiellement explosif contre la réforme des retraites. Cet "effort exceptionnel à hauteur de 50 millions d'euros", s'ajoute aux primes et revalorisations salariales dont ont pu bénéficier les policiers pendant ces mois de répression sanglante.

Remettre de l'huile dans les rouages de la machine répressive

Crédit photo : Serge D’ignazio

Caresser le poulet dans le sens de la plume. Mardi soir, le ministre de l’intérieur Christophe Castaner a annoncé le paiement de 3,5 millions d’heures supplémentaires aux forces de répression. Une revendication de longue date de la part des syndicats de police qui s’indignaient du non-paiement des heures supplémentaires, vieux serpent de mer qui date de plusieurs années. Pourtant, à la différence des urgentistes, des postiers, des enseignants et d’autres corps de métiers qui sont des services publics, et servent la population au lieu de la mutiler, les policiers ont pu jouir ces derniers mois de primes et hausses de salaires. Dans les autres services publics en revanche, le point d’indice du salaire est gelé depuis des années, et les conditions de travail se détériorent selon des logiques managériales basées sur la rentabilité à grand coups, entre autres, de suppressions de postes.

De l’argent il y en a ... pour le bras armé de l’Etat !

Décembre 2018, alors qu’ils sont débordés par les gilets jaunes lors de scènes quasi insurrectionnelles, les syndicats de policiers bombent le torse face à Castaner afin de réclamer plus de moyens matériels et financiers pour réprimer. Le 2 décembre, le pouvoir s’empresse d’offrir une prime de 300€ aux policiers qui ont participé à mater les manifestations du 1er décembre. Elle s’inscrit dans un moment de crise aigüe pour le pouvoir et la bourgeoisie qui ont eu peur de tout perdre alors que la situation se caractérisait par des traits pré-révolutionnaires. Alors que les images d’un Edouard Philippe tremblotant en train de remercier un à un les policiers tournent en boucle sur les chaînes en continu, les policiers en veulent plus. Le 19 décembre, après seulement une journée de « manifestation sauvage », s’apparentant à une « prise d’otage » (les flics de dos entravant par exemple l’entrée des commissariats), ils obtiennent satisfaction sur une conséquente revalorisation salariale mensuelle de 120 à 150€ qui vient remplacer la fameuse prime, simple goutte d’eau face à cette augmentation.

Mardi soir, cette annonce de Castaner qui finit par débloquer 50 millions d’euros s’inscrit dans cette même logique : donner des gages pour que « la police protège quotidiennement la grande bourgeoisie ». Une mesure qui prend place dans un contexte de mobilisations de policiers. Le 2 octobre dernier, l’ensemble des syndicats de policiers avait ainsi organisé une "marche de la colère".

Aujourd’hui, le pouvoir au service des classes dominantes tend donc une nouvelle carotte aux policiers pour que ces derniers usent et abusent des bâtons et autres flashballs. Une manière pour l’exécutif de montrer toute sa gratitude et sa confiance à son bras armé alors que la situation sociale et politique du pays est des plus explosives. Le ministre de l’intérieur a d’ailleurs affirmé avoir envoyé « un courrier à l’ensemble des policiers pour les informer de cet effort sans précédent du gouvernement, au terme d’une année marquée par un investissement exceptionnel des forces de l’ordre sollicitées sur tous les fronts, du maintien de l’ordre public à la lutte contre le terrorisme, en passant par le combat au quotidien contre la délinquance et la criminalité, au service de la sécurité des Français ». Un éloge qui passe évidemment sous silence les trop nombreuses violences policières qui, des quartiers populaires aux manifestants, sont également au cœur de l’activité de la police dans un contexte de polarisation sociale.

Qui sont les privilégiés ?

Comme nous l’évoquions dans l’article « Manifestations de policiers. L’impunité est dans la rue, le gouvernement applaudit suite à cette manifestation du 2 octobre, c’est « un des rares secteurs qui bénéficient d’une augmentation des budgets dans un contexte d’austérité pour tous les autres : depuis 2018, 550 millions d’euros ont été consacrés au budget des forces de répression. » L’évolution du nombre d’emplois dans les ministères entre 2018 et 2019 illustre les tendances de plus en plus bonapartistes du régime. Quand le ministère de l’intérieur (+3600) et celui des armées (+1000) voient leurs effectifs grossir, ceux de l’éducation (-1800), de l’écologie (-1600), de la santé (-500) ou du travail (-500) se réduisent comme peau de chagrin.

Mais au-delà de l’augmentation des budgets, de la hausse des effectifs ou des salaires, les policiers, à la différence de tous les autres secteurs, vont également échapper à la réforme des retraites. Sur la question des retraites, ils bénéficient d’une année supplémentaire de cotisation retraite tous les cinq ans. Le gouvernement, qui a fait de sa politique des retraites la lutte contre les soi-disant « privilégiés » et les régimes spéciaux, a un tout autre discours pour le secteur des policiers. Dans le rapport Delevoye déjà, il était préconisé de « maintenir des niveaux de retraite comparables aux pensions actuelles ». Le 17 septembre, Castaner a répété qu’il défendrait « jusqu’au bout la spécificité du statut » des policiers.

Face à la réforme des retraites et au contexte international, Macron a plus que jamais besoin de ses policiers

Dans la situation de crise au sein de l’institution policière, après que l’attaque à la préfecture de Paris approfondissait la crise au sommet de l’Etat, et que les policiers ont une nouvelle fois manifesté début octobre, Castaner s’est senti obligé de réagir. Alors que Macron a fait le choix d’une répression brutale pour le mouvement des gilets jaunes et les mouvements qui ont suivi, la situation économique, politique et sociale à l’échelle nationale et internationale font en effet craindre le pire à la bourgeoisie.

Si une brutale récession menace de s’abattre et d’entraîner une crise économique certainement pire que celle de 2008, les gouvernements des différents pays ont moins de marge de manœuvre pour répondre aux aspirations sociales de leurs populations. Il faut ajouter à cela une profonde instabilité à échelle internationale marquée par un retour de la lutte des classes, malgré une répression féroce comme ce fut le cas récemment au Chili, en Equateur, en Catalogne, à Hong Kong, au Liban, en Irak ou en Algérie.

En France, la réforme des retraites cristallise les craintes des classes dominantes tant elle pourrait mettre le feu au baril de poudre sur lequel Macron est assis. La grève massive à la RATP le 13 septembre paralysant tout Paris, le droit de retrait massif à la SNCF, et plus récemment la grève au technicentre de Châtillon sont autant de signaux d’une certaine gilet-jaunisation du mouvement ouvrier, qui pourrait, dans le cadre d’une grève générale à partir du 5 décembre, non seulement faire reculer Macron sur la réforme des retraites, mais le faire tomber définitivement, lui et son monde. C’est en ce sens qu’il faut comprendre que Castaner tente d’apporter à la hâte des gages pécuniers de confiance et reconnaissance au bras armé qui pourrait une nouvelle fois les sauver.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
FAIRE GRÈVE : le guide des salariés du privé

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Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Et c'est de cela que les campagnes médiatiques, les chaînes d'info en continue voudraient les détourner !

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Cobayes de l’ultra flexibilité chez Unilever

Une grève spontanée a démarré ce mercredi matin suite au projet « test » du cabinet Porsche consulting sur les lignes de conditionnement shampoing.

Conscience que « demain » tous les secteurs peuvent être impactés, les salariés du conditionnement dentaire, Process dentaire/shampoing et maintenance ont suivi le mouvement.

Les salariés refusent d’être traités ainsi et se faire passer pour des cobayes de l’ultra flexibilité ; pour les salariés ce projet n’est pas viable, il contribue à dégrader nos conditions de travail, nos vies.

Après une prise de parole des organisations syndicales, nous avons pu avec les salariés faire un point de la situation avec le directeur de site. (environ 1 heure d’échanges)

A date, il n’y a pas d’information et consultation des membres du CSE sur le sujet, la direction est dans une phase de test, et même si nous le savons tous, porsche consulting n’est qu’un prétexte pour Unilever de réduire les effectifs.

Maintenant c’est une question de temps, quand la direction nous annoncera officiellement son projet définitif, nous vous tiendrons au courant de la teneur et des positions que nous devrions prendre par la suite, car ne l’oublions pas,

la Régression ne se négocie pas, elle se Combat !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

TOUS les mauvais coups contre les droits des salariés, la protection sociale sont souvent menés sous le couvert des intérêts des petites entreprises et des petits entrepreneurs présentés comme indépendants et soumis aux " contraintes insupportables " de la réglementation.

Ci-après des données du réel qui font voler en éclat une présentation idéologique desti ée à préserver les privilèges des grandes entreprises et de leurs actionnaires!

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SOURCE : https://www.causecommune-larevue.fr/71_des_salaries_travaillent_dans_des_entreprises_sous_controle_d_un_groupe

 

Par Fanny Chartier 


La France compte 3,8 millions d’entreprises qui produisent plus de la moitié des richesses de notre pays avec une valeur ajoutée estimée par l’INSEE à 1090 milliards d’euros.

 La France compte 3,8 millions d’entreprises qui produisent plus de la moitié des richesses de notre pays avec une valeur ajoutée estimée par l’INSEE à 1 090 milliards d’euros. Ces entreprises sont évidemment très diverses. En fonction du nombre de personnes employées et de leur chiffre d’affaires annuel, on parlera de PME, d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) ou de grandes entreprises (GE).

Le tissu économique français est concentré, c’est-à-dire que l’essentiel de l’activité économique des entreprises est le fait d’un nombre très restreint d’entre elles. En effet, 3 000 entreprises (<0,1%) portent à elles seules 52 % de la valeur ajoutée des 3,8 millions d’entreprises, soit 509 milliards d’euros (1/4 du PIB). Elles concentrent également 83 % des exportations, 70 % de l’investissement et 58 % de l’excédent brut d’exploitation du champ. Elles emploient 5,1 millions de salariés en équivalent temps plein (ETP), soit 43 % des salariés de ces secteurs et près de 20 % de l’emploi total en France.
Les autres entreprises, et notamment celles de taille plus réduite, ne sont pour autant pas indépendantes des grands groupes et de ces 3 000 entreprises. Au contraire, elles sont souvent des filiales et/ou dépendantes des commandes des plus grosses entreprises. En 2015, 96 % des salariés des ETI, c’est-à-dire les entreprises entre 250 et 4 999 salariés, étaient sous le contrôle de groupes (67 % sous contrôle de groupes français ou 29 % de groupes étrangers). Quand on sait que les ETI emploient aujourd’hui 3,6 millions de salariés en équivalent temps plein et réalisent 26 % de la valeur ajoutée de l’ensemble des entreprises, on imagine le poids économique des grandes entreprises en France. D’autant que les ETI se distinguent des autres catégories d’entreprises par leur orientation vers l’industrie manufacturière (31 % des salariés des ETI dans ce secteur d’activité) et par leur poids dans les exportations (34 % du chiffre d’affaires français à l’export). Enfin, 61 % des salariés travaillant dans des PME sont sous le contrôle direct d’un groupe, soit 2,6 millions de personnes, bien loin de l’image de la petite entreprise indépendante.

Au total, 71 % des 14,9 millions de salariés travaillent dans une entreprise qui dépend directement d’un groupe (57 % sous contrôle de groupes français ou 14 % de groupes étrangers). Les autres salariés travaillent dans des entreprises qui sont aussi potentiellement dépendantes des commandes d’autres entreprises, souvent plus grandes. La définition restrictive des groupes de l’INSEE tend également à sous-estimer ce phénomène de concentration. Le tissu économique français est donc structuré autour d’un nombre restreint d’entreprises dont dépendent très souvent les autres de manière directe (via des filiales) ou indirectes (sous-traitance et commandes). On voit donc que, dans un système capitaliste tendant en plus à la concentration du capital, les prétendues « liberté d’entreprendre » du petit entrepreneur et « indépendance » du petit patron relèvent largement plus de la fable que d’une réalité objective.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Les salariés de Fralib gèrent désormais leur entreprise et continuent de produire des sachets de thé sous un autre nom.

 

L'usine se réveille dès 6 heures chaque matin. Scop-TI met en sachet du thé et des infusions, puis conditionné dans des boites pour la grande distribution. Pendant près de cinq ans, les ouvriers de Fralib, filiale française de la multinationale Unilever, luttent contre la délocalisation de leur usine en Pologne. Pour conserver leurs emplois, ils occupent le site illégalement. Après plusieurs actions en justice, Unilever finit par leur céder les machines pour 1 € symbolique.

Une coopérative pour sauver l'usine

Sur les 182 salariés, 76 décident de fonder une coopérative pour redémarrer la production. Depuis sa création en 2014, la structure a multiplié son chiffre d'affaires par dix et devrait dégager des bénéfices l'an prochain. Leurs produits sont expédiés dans toute la France et le combat des ex-Fralib fait son chemin dans l'esprit des consommateurs. 

Par francetvinfo.fr

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Des militants du Droit au logement (DAL), de Jeudi Noir et d'associations de défense de mal-logés manifestent à Paris pour protester contre la reprise des expulsions locatives après la trève hivernale (2014) © Maxppp / Christophe Petit Tesson

France inter, 28 octobre 2019

À quelques jours de la trève hivernale, la fondation Abbé-Pierre s’inquiète de la hausse des expulsions locatives, qui ont atteint un niveau inédit en 2018. Face à ce « triste record », la fondation réclame, une nouvelle fois, un plan d’urgence.

En dix ans, plus de 295 000 personnes ont été expulsés de chez elles par les forces de l’ordre, suite à une décision de justice – soit l’équivalent de la population d’une ville comme Nantes ou Montpellier. Et ce chiffre n’a cessé de grimper avec les années : + 152  % entre 2001 et 2018. À l’approche de la trêve hivernale, le 1er novembre, la fondation Abbé-Pierre s’insurge et réclame un plan d’urgence pour venir en aide aux familles en difficulté.

Record d’expulsions en 2018 © Visactu / Visactu

D’après la fondation, en 2018, près de 16 000 ménages – soit 36 000 personnes – ont été expulsées « avec le concours de la force publique« , selon l’expression. Les familles obligées de quitter les lieux sans l’usage de la force seraient deux à trois fois plus nombreuses. « Un record historique » et « une augmentation constante des expulsions locatives », fustige la fondation, qui précise dans un communiqué avoir déjà demandé, le 31 mars dernier, un plan d’urgence gouvernemental de 100 millions d’euros pour enrayer ce phénomène. En vain.

Pourquoi une telle situation ?

La plateforme téléphonique « Allô prévention expulsion », crée il y a dix ans, a permis à la Fondation de cerner les raisons et les besoins des familles qui risquent l’expulsion. Dans toute la France, 95 bénévoles se relaient au 0810 001 505 pour conseiller et aiguiller les familles dans le besoin. Ils ont ainsi pu déterminer que les menaces d’expulsion sont en très grande majorité (77  % des cas) dus à des impayés de loyer.

Quel est le déclencheur de ces impayés ? Dans la plupart des cas (40  %), le premier défaut de paiement survient lors d’une perte ou d’un changement d’emploi. Viennent ensuite (dans 17  % des cas) les bouleversements de la situation familiale (divorce, séparation…) et les problèmes de santé. Dans une minorité de cas (7  % ou moins), l’impayé vient d’un conflit avec le bailleur ou d’une dépense imprévue. L’augmentation du loyer, elle, n’est responsable que dans 1  % des cas du déclenchement d’un impayé.

Les problèmes qui déclenchent les impayés de loyer / Fondation Abbé-Pierre (capture d’écran)

La fondation Abbé-Pierre met en avant le fait que « les personnes subissent en grande majorité la procédure d’expulsion comme une injustice supplémentaire qui vient s’ajouter à un événement douloureux de la vie« , en soulignant la détresse psychologique de nombreux appelants qui passent par la plateforme téléphonique.

Cette détresse, combinée au manque d’informations ou au découragement, fait que de nombreux ménages passent à côté d’une aide à laquelle ils pourraient pourtant prétendre. « Ils laissent passer la procédure d’expulsion sans prendre attache avec une association pouvant les accompagner juridiquement et administrativement en amont. Par ailleurs, les travailleurs sociaux avec lesquels ils sont souvent en lien n’ont pas toujours les ressources ou les contacts nécessaires« , explique la fondation. En témoigne ce chiffre dramatique : moins de 4 % des ménages menacés d’expulsion qui auraient pu faire valoir leur droit à un logement opposable (Dalo) ont engagé ce recours.

Des actions insuffisantes de la part du gouvernement ?

« Alors que le gouvernement a annoncé en septembre l’acte II du plan quinquennal ‘Logement d’Abord’, aucune réponse aux propositions de la Fondation n’a été apportée », se désole la fondation Abbé-Pierre. « Pire, la politique du logement actuelle et le projet de loi de finances, actant des coupes massives dans les APL et le monde HLM, semblent incompatibles avec une véritable prévention des expulsions. » 

Depuis quelques années pourtant, l’État met en place un plan de prévention des expulsions, dont la mécanique est encourageante mais dont les résultats ne se voient pas encore concrètement, malgré une légère diminution des décisions de justice ordonnant une expulsion (119 500 en 2018, soit 5 000 de moins qu’en 2017). « On s’en félicite, mais on ne comprend pas pourquoi ce n’est pas suivi d’effet sur les fins de procédures« , explique Marie Rothhahn, chargée de mission juridique à la fondation Abbé-Pierre. « C’est totalement illogique. On n’a pas d’explication. Cela fait trois, quatre ans, et on ne voit toujours pas d’amélioration sur la fin de procédure.« 

En réclamant un plan d’urgence de 100 millions d’euros, la fondation souhaiterait par exemple augmenter le fonds d’indemnisation des bailleurs, sorte d’assurance qui permet aux préfectures d’éviter une expulsion, en payant le loyer au propriétaire à la place du locataire en difficulté. Un fonds qui a diminué comme neige au soleil : « Il est passé de 78 millions d’euros en 2005 à 24 millions en 2017« , précise Christophe Robert, délégué général de la fondation. En attendant, les expulsions locatives continuent, avec parfois des conséquences dramatiques : en juillet dernier, à Chambéry, un père de famille décédait d’un malaise cardiaque, lors de son expulsion par les forces de l’ordre.

par Lisa Guyenne 

Publié par anti-K

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Non, celui qui privilégie les riches et le capital, rabaisse les allocations des sans-emploi

Le 1er novembre 2019, Macron ne recule pas d'un poil sa politique de régression sociale

En revanche:

Le 1er novembre 2019, Macron ne recule pas d'un poil sa politique de régression sociale

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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MACRON sur sa réforme des retraites: «Je n'aurai aucune forme de faiblesse ou de complaisance»

 

Malgré le fait que la CGT, FO, la FSU et l’Union syndicale Solidaires ont appelé à «une première journée» de grève interprofessionnelle le 5 décembre, le Président français a annoncé sur RTL sa volonté d’«aller au bout de cette réforme».

 

Emmanuel Macron assure qu'il n'aura «aucune forme de faiblesse ou de complaisance» face aux mobilisations contre sa réforme des retraites même si cette dernière devait le rendre «impopulaire», dans un entretien diffusé le 28 octobre par RTL.

« Je veux aller au bout de cette réforme, je pense qu'elle est nécessaire pour le pays donc je la défendrai. Peut-être ça me rendra impopulaire, peut-être que des gens diront “c'est insupportable, tout ça pour ça”. Je ferai tout pour qu'il n'y ait pas ces blocages, je ferai tout pour qu'on soit en soutien de nos compatriotes qui seraient bloqués, mais je n'aurai aucune forme de faiblesse ou de complaisance», a déclaré le chef de l'État.

Alors que la CGT, FO, la FSU et Solidaires ont appelé à «une première journée» de grève interprofessionnelle le 5 décembre contre la réforme, rejoignant plusieurs syndicats de la SNCF et de la RATP, Emmanuel Macron a répété son intention de transformer le système actuel en un système universel par points.

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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SOURCE : http://https://www.ouest-france.fr/bretagne/guingamp-22200/pesticides-les-ex-salaries-de-triskalia-gagnent-aux-prud-hommes-6580877

Pesticides. Les ex-salariés de Triskalia gagnent aux prud’hommes
Deux anciens salariés de la coopérative avaient contesté leur licenciement, s’estimant victimes des pesticides utilisés dans l’entreprise. Le conseil des prud’hommes de Guingamp (Côtes-d’Armor) leur a donné raison.

Pascal Brigant et Claude Le Guyader, anciens salariés de Nutréa-Triskalia, sont engagés depuis de longues années dans un combat judiciaire, après avoir été exposés à des pesticides.
C’est avec « un grand soulagement » que Claude Le Guyader et Pascal Brigant ont accueilli le délibéré du conseil des prud’hommes de Guingamp, ce jeudi. En mars, ils avaient attaqué en justice leur ancien employeur, la coopérative agro-alimentaire Nutréa-Triskalia. Celle-ci les avait licenciés pour cause réelle et sérieuse, en 2013.

Après avoir été exposés à des pesticides, ils avaient été déclarés inaptes, ayant développé une hypersensibilité aux produits chimiques. Leur avocat, Me Lafforgue, avait évoqué, lors de l’audience, « le déchargement de céréales gorgées de pesticides », en 2009, sur le site de Plouisy. 

Pour l’avocat, l’inaptitude de Pascal Brigant était « due à un manquement de son employeur. Il travaillait dans un bureau, près des déchargements ». Troubles oculaires, brûlures de la peau, des yeux…quatre salariés, dont Claude Le Guyader, ont été par la suite reconnus victimes de maladies professionnelles.

« Encore des vertiges »

En déclarant les deux licenciements « sans cause réelle et sérieuse », le conseil des prud’hommes a condamné Nutréa-Triskalia à payer 64 313 € d’indemnités et de dommages et intérêts à Claude Le Guyader et 44 672 € à Pascal Brigant. Ce dernier « n’attendait plus grand-chose de la justice, après tant d’années de combat. J’aurais au moins gagné ça, et avec cette reconnaissance, ma dignité ». Claude le Guyader estime qu’il « va être plus facile de se projeter sur l’avenir maintenant. Mais le préjudice ne sera jamais réparé. On a encore des vertiges, des maux de tête ».

Pour Serge Le Quéau, de l’union Solidaires de Bretagne, qui les a soutenus, les affaires judiciaires autour d’anciens salariés de Triskalia « ont fait bouger les lignes. Depuis le début de l’affaire, on voit à quel point la problématique des pesticides a émergé dans le débat public. Ces gens ont été intoxiqués, humiliés, licenciés, ruinés, mais ce combat leur a permis de retrouver de la dignité ».

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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