SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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Coronavirus : si PSA rouvre Sochaux, “il ne faudra pas qu’on reprenne le travail, au nom de la santé publique”

Nous relayons ci-dessous quelques extraits d'une interview du délégué CGT à PSA, Jean-Pierre Mercier menée par Jérémy Chevreuil et publiée initialement par le site de France 3 Région Bourgogne-Franche-Comte : "Vouloir rouvrir Sochaux, c'est criminel. Produire des voitures, ce n'est pas vital. L'urgence sanitaire, c'est de fabriquer des respirateurs, on est volontaire pour ça".

VU SUR FRANCE 3 RÉGION

Jean-Pierre Mercier, délégué CGT PSA, en février 2013 à Paris / © LOIC VENANCE / AFP

Interview publiée par France 3 région Bourgogne-Franche-Comte : ici

Délégué CGT à PSA, Jean-Pierre Mercier s’oppose au projet de réouverture des sites de production du groupe automobile : "Vouloir rouvrir Sochaux, c’est criminel. Produire des voitures, ce n’est pas vital. L’urgence sanitaire, c’est de fabriquer des respirateurs, on est volontaire pour ça". Interview.

Par Jérémy Chevreuil

Le groupe PSA a annoncé en fin de semaine dernière son projet de rouvrir plusieurs de ses usines, dont Sochaux dans le Doubs. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

"Cela nous inspire de l’incompréhension totale et de la colère. Au moment où on est en état d’urgence sanitaire, la direction de PSA réfléchit à un scénario pour rouvrir ses usines pour fabriquer des voitures. On serait très, très favorable à ce que dans les usines de PSA, on fabrique des respirateurs par exemple. Ca, c’est une urgence vitale. Fabriquer des voitures, ce n’est pas du tout urgent. Nous, du côté des salariés, on est responsable. S’il faut aller à l’usine pour fabriquer des respirateurs, on est pour, parce qu’aujourd’hui, on est en pénurie. Mais sortir de chez nous, prendre des risques, propager le virus pour fabriquer des voitures, il n’en est pas question."

PSA évoque justement la possibilité de fabriquer des respirateurs. Vous y êtes donc favorable ?

"Cela demeure une éventualité. Enfin, je dirai. Il était temps que les deux grands constructeurs, Renault et PSA, réfléchissent à fabriquer des respirateurs. A l’usine de Poissy, 60 salariés vont assembler des pièces de respirateurs pour Air Liquide. Ça, c’est une bonne chose, c’est dans cette direction qu’il faut aller."

Un groupe comme PSA peut-il tenir plusieurs semaines sans produire aucune voiture ?

"Il faut de toute façon tenir pour rester en vie, tenir pour combattre le virus. Aujourd’hui, nous sommes en guerre. C’est un combat collectif pour terrasser ce virus. Le meilleur espoir, le plus efficace, c’est de rester confiné. Dans ce contexte, produire des voitures n’est pas vital. De toute façon, qui va les acheter ? Si PSA a des problèmes de trésorerie, il serait temps que les actionnaires et la famille Peugeot mettent la main à la poche. Là, c’est le moment."

Pour lire la suite, voir le site de France 3 région Bourgogne-Franche-Comte : ici

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Vidéo. Le droit de retrait à l’épreuve du Covid19 : résister face à sa direction. Par Elsa, élève-avocate

Depuis plusieurs semaines, vous êtes des milliers à avoir exercé votre droit de retrait pour préserver votre santé et celle de vos proches. Les directions d’entreprise contre-attaquent, cherchent à rouvrir les usines qui ont fermé et diffusent l’idée qu’exercer son droit de retrait serait illégitime. Face aux menaces de sanctions et de retenues sur salaire, Elsa, élève avocate, revient sur l’état du droit en la matière, point d’appui pour se défendre collectivement.

TOUT SAVOIR SUR LE DROIT DE RETRAIT

Pour aller plus loin : "Se défendre face à sa direction en temps de crise. Tout savoir sur le droit de retrait"

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Pas de stock de masque mais... le gouvernement avait prévu des stocks de lacrymo pour 4 ans

Le gouvernement a longtemps expliqué le manque de moyens dans la santé par l’absence “d’argent magique”. En 2017, l’état engageait 17,5 millions d’euros dans l’achat de grenades lacrymogènes pour 4 ans.

DES MILLIONS DÉPENSÉS POUR DES LBD

Pascal GUYOT / AFP

En pleine pandémie de coronavirus, pas un seul jour ne passe sans que des soignants, des chercheurs, des travailleurs ou des anonymes ne déplorent l’impréparation du gouvernement : sont ciblés entre autres, le manque de moyens alloués à la Santé et à la recherche, se matérialisant par une pénurie de matériel tel que des masques, ou une réaction bien trop tardive face au danger sanitaire.

Et pour cause en 2015, Bruno Canard, chercheur spécialiste des coronavirus, alertait déjà les autorités via une lettre d’intention adressée à la commission européenne. Il n’a eu aucune réponse ni de la commission européenne, ni de l’Etat Français.

Le chercheur de l’université Aix-Marseille signalait la possible émergence de 9 familles de virus, comprenant le flavivirus (virus Zika apparu en 2016) et le coronavirus.

Ce désengagement de l’Etat dans la recherche scientifique, malgré le risque d’une épidémie imminente, ne constitue pas un hasard. Elle est un des nombreux symptômes du capitalisme néo-libéral en vigueur depuis des décennies qu’il s’agisse du quinquennat Macron ou de celui de Hollande, les gouvernements successifs se sont illustrés par par un service public laissé à l’abandon, quand il n’était pas menacé par des réformes de casse sociale, accompagnées d’une politique répressive.

Ainsi, l’Etat a simplement fait un choix : assurer l’application de ses contre-réformes en renforçant son bras armé, à défaut de financer le service public et prendre la menace sanitaire au sérieux en investissant dans la recherche scientifique.

Un choix lourd de conséquences qui nous amène face à cette conclusion : non, quoi qu’en dise le ministre de l’économie Bruno Le Maire, il ne peut pas exister de “capitalisme qui soit plus respectueux des personnes". La gestion de la pandémie de CoVid-19 démontre que l’intérêt général n’a jamais été la priorité de l’Etat, et ne le sera jamais : malgré la crise, le gouvernement favorise avant tout le patronat en obligeant les salariés de certains secteurs à continuer de se rendre au travail, et en revenant sur de nombreux acquis sociaux au sein de la loi d’état d’urgence sanitaire.

En pleine crise sanitaire ou en temps normal, rien ne change : il n’y a rien à attendre de l’Etat. Pour l’intérêt général, travailleur.euse.s et opprimé.e.s de tout le pays, organisons-nous.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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C'est en tout cas ce que rapporte la presse locale :

Et après ils viennent nous venter le dialogue social, le partenariat, l'unité nationale !

Publié par FSC

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Confinement. Les violences conjugales ont augmenté de 32%

Cette crise sanitaire déclenchée par le covid-19 a de multiples conséquences sur les femmes : et dans les confinements, les violences conjugales ont augmenté de 32%.

VIOLENCES SEXISTES
Des causes multiples

Le gouvernement laissant libre choix au patronat de faire du télétravail ou encore d’obliger les salariés à venir travailler dans l’entreprise, la question qui se pose dans les foyers c’est : qui va garder les enfants ? Et la réponse, on la connaît, ce sont souvent les femmes qui assurent les tâches domestiques comme celle de garder les enfants.

Malheureusement, pour les mères célibataires, le choix est vite fait, même au risque de se retrouver encore plus dans la précarité, impliquant pertes de salaire ou combines de galère avec les proches pour pouvoir s’en sortir.
Dans les couples hétérosexuels, cela reste souvent les femmes qui se chargent de ces tâches, même quand celles-ci occupent un métier de santé, secteur très féminin. Elle devra donc, comme d’habitude mais plus encore avec cette crise inédite, concilier travail salarié et travail gratuit à la maison

De plus, selon les conditions de vie du foyer, un confinement dans un 35 mètres carrés sans balcon n’aura pas le même confort qu’un confinement dans une maison avec jardin. Selon l’INSEE, 18 mètres carrés par personne suffisent pour éviter un surpeuplement ; or, en cette période de confinement, cette norme n’est pas applicable.

De plus, les nombreuses réformes de casse du code du travail dans la loi urgence sanitaire aggravent d’autant plus la violence du capitalisme sur les travailleurs, auquel on demande plus d’efforts, de travailler plus...Et ces violences sont ce qui peut à son tour engendrer de la violence au sein du couple : capitalisme et patriarcat sont intrinsèquement liés.

Que propose le gouvernement ?

Marlène Schiappa nous avait pondu une hotline pour lutter contre les violences conjugales, le 3919, pour porter plainte auprès de la police. Mais celui-ci ne décrochait plus pendant quelques jours comme l’avaient signalé les colleuses contre les féminicides, et aujourd’hui n’est ouvert que dans des horaires réduits.

A cela s’est ajouté un site internet pour aider les victimes à sortir du silence, mais selon Caroline Chau, présidente de l’Afaped (Association pour l’accueil des femmes en difficulté) : « bien souvent, les femmes ne partent pas, faute de solution d’hébergement. » On en vient toujours au même problème : le logement. Comment est-t-il possible de reloger ces victimes sachant qu’il existait déjà 5000 femmes SDF à Paris en 2018 ? En ce sens, il faut réquisitionner les logements vacants pour permettre à toutes et tous de se loger dignement et plus de places dans les centres qui accueillent les victimes des violences conjugales. Les femmes sont les premières attaquées par ces crises, les violences de genre s’accentuent et sont plus que jamais mises en lumière ; ce sont souvent celles qui occupent les emplois à temps partiels, les chômeuses, et plus en général la majorité d’entre elles font partie des plus précaires.

La nouvelle mesurette à la Macron, c’est Castaner qui nous l’a annoncée, en lien avec l’ordre national des pharmaciens, a proposé aux victimes de se rendre à la pharmacie et de signaler par le nom de code « masque 19 » les violences conjugales qu’elles subiraient.

 

et plus que jamais en cette période qui accroît les risques : après entretien avec la présidente de @Ordre_Pharma, les victimes de violences conjugales pourront se signaler auprès de leur pharmacien de quartier, qui alertera les forces de l’ordre.

Donc, pour Castaner, une femme sous l’emprise de son mari peut tranquillement se rendre dans une pharmacie en pleine période de confinement sans que cela ne lui pose aucune interrogation. Elle doit, encore une fois, se mettre en danger et se déplacer pour espérer une quelconque solution. De plus, cette « solution » n’a rien d’innovant puisqu’elle est déjà appliquée en Espagne depuis le 15 mars :

 

Nous avons effectué quelques coups de fils pour connaitre l’avis des pharmaciens ; la plupart n’étaient même pas au courant. Castaner a donc préféré d’abord tenir la presse au courant, sans doute pour augmenter sa cote de popularité, en nous sortant la sauce progressiste, avant même d’en parler aux principaux acteurs.

D’autre part, la crise sanitaire a considérablement augmenté la charge de travail des pharmaciens, puisqu’ils participent à la production de gels hydro-alcooliques afin d’endiguer la pénurie provoquée par le gouvernement.

Des mesures hypocrites

Il s’agit là encore de mesures hypocrites ne prenant pas en considération toutes les difficultés financières et sociales que provoque le changement brutal du foyer pour une femme victime de violences conjugales, entre l’isolement qu’elle peut avoir avec ses proches, et la grande précarité dans laquelle sont la majorité des femmes, provoquée par décennies de réformes néo-libérales des gouvernements successifs.

Nous n’avons rien à attendre d’un gouvernement qui a détruit la santé publique au profit des privatisations et de coupes budgétaires : Castaner peut bien se garder ses mesurettes à deux balles, celui qui a orchestré la répression policière pendant les derniers mouvement sociaux ne nous fera jamais gober qu’il est un défenseur des droits des femmes.

C’est pourquoi nous appelons aux réquisitions des logements vides pour toutes les femmes qui veulent fuir cette violence afin de vivre en toute dignité, l’accès gratuit à des biens de premières nécessité, et la suppression de toute les réformes du gouvernement sur la retraite, le chômage etc. qui ont entraîné les travailleuses et les travailleurs dans la misère.

Crédit photo : Le DL/Angélique SUREL

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Dans le cadre des mesures visant à limiter la diffusion du coronavirus Covid-19, les autorités publiques ont décidé la fermeture jusqu’à nouvel ordre de l’ensemble des structures d’accueil de jeunes enfants et des établissements scolaires. Un téléservice, « declare.ameli.fr », est mis en place par l’Assurance Maladie pour permettre aux employeurs de déclarer leurs salariés contraints de rester à domicile suite à la fermeture de l’établissement accueillant leur enfant, sans possibilité de télétravail. Cette déclaration fait office d’avis d’arrêt de travail.

Ce dispositif concerne les parents d'enfants de moins de 16 ans au jour du début de l'arrêt ainsi que les parents d'enfants en situation de handicap sans limite d'âge.

Dans ce contexte, la prise en charge de l’arrêt de travail se fait exceptionnellement sans jour de carence et sans examen des conditions d’ouverture de droit.

L’arrêt peut être délivré pour une durée pouvant aller jusqu'à 21 jours. Au-delà de cette durée, la déclaration devra être renouvelée autant que de besoin. Il est possible de fractionner l’arrêt ou de le partager entre les parents sur la durée de fermeture de l’établissement. Un seul parent à la fois peut se voir délivrer un arrêt de travail.

Le téléservice « declare.ameli.fr »  de l'Assurance Maladie permet à l’employeur de déclarer l’arrêt de travail pour ses salariés. Il s'applique aux salariés du régime général, aux salariés agricoles, aux marins, aux clercs et employés de notaire, aux travailleurs indépendants et aux travailleurs non salariés agricoles, à l’ensemble des professionnels libéraux médicaux et paramédicaux, aux agents contractuels de la fonction publique. Les autoentrepreneurs se déclarent eux-mêmes dans le téléservice.

Cette procédure de déclaration sur le site ne concerne pas les autres régimes spéciaux, notamment les agents de la fonction publique.

 

Les déclarations faites sur ce téléservice ne déclenchent pas une indemnisation automatique des salariés concernés. Le paiement des indemnités journalières se fait après vérification par l’Assurance Maladie des éléments transmis parallèlement par l’employeur selon la procédure habituelle.

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Pr Didier RAOULT during the visit of the Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection, in Marseille, France on Mars 2, 2020. Photo by Julien Poupart/ABACAPRESS.COM

Pr Didier RAOULT during the visit of the Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection, in Marseille, France on Mars 2, 2020. Photo by Julien Poupart/ABACAPRESS.COM

COVID-19 : LE GRAND RAOUT MONDIAL
Qui trouvera le premier un traitement contre l’épouvantable coronavirus qui a mis l’humanité à l’arrêt et l’économie mondiale à genoux ?
Dans un contexte de pénurie, qui mettra la main sur les médicaments, les kits de tests, les réactifs voire les écouvillons, des sortes de coton-tiges permettant de réaliser des tests ?
Tous les jeux d’influence sont permis.
 
Le Pr Didier Raoult, par une utilisation habile des réseaux sociaux contre la nomenklatura scientifique, est parvenu à insérer son protocole à base d’hydroxychloroquine dans un vaste essai clinique européen, et à pousser le gouvernement français à l’autoriser dans le cadre hospitalier. Mais d’autres laboratoires et d’autres filières industrielles sont aussi à la manœuvre.
C’est aussi le grand retour des Etats qui réquisitionnent, préemptent, s’accaparent de tout ce qui peut les aider à vaincre le virus avant leurs voisins et concurrents.
Dans ce contexte, la France apparaît comme un nain désindustrialisé, servi après les “vraies” puissances.
 
Nous faisons le point sur tous ces sujets passionnants et très révélateurs avec : – Olivier-Jourdan Roulot, journaliste d’investigation, qui a enquêté pour Le Média sur Didier Raoult, le scientifique biker qui divise ses confrères. – Jean-Bernard Gervais, journaliste santé, qui évoque avec nous les regards portés sur Raoult par les sommités du monde médical et les médecins du quotidien, mais aussi le vaste essai clinique européen Discovery. – Pierre-Adrien Bihl, du syndicat des jeunes biologistes médicaux, qui nous explique, révélations à l’appui, pourquoi la France se montre impuissante à effectuer des tests de dépistage sur une large partie de la population, dont des soignants et des personnes à risque ou possiblement infectées.
 
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Publié par anti-K

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Le virus et les parasites

Macron et les politiciens de tous poils, affichent soudainement une admiration totale pour les travailleuses et travailleurs qui sont en première ligne face au virus. 

Le plan de communication est bien rodé maintenant : présenter comme des héros celles et ceux dont on se fichait des revendications hier quand on ne les traitait pas de privilégiés !

Ce que montre au grand jour la situation actuelle, c’est qui est utile à la societé, qui la fait tourner. Les grands de ce monde, eux portent des masques FFP2 lors de leurs sorties médiatiques ou se réunissent par visio-conference, mais nous intiment l’ordre d’aller travailler sans protection. Pas pour lutter contre le « défaitisme » dénoncé par la ministre du Travail, mais parce que sans les travailleuses et les travailleurs, souvent invisibles, rien ne fonctionne. Ce n’est pas d’aujourd’hui que les personnels de santé travaillent quotidiennement pour guérir des patients et sauvers des vies, que les éboueurs collectent nos déchets et travaillent pour la salubrité publique, que les employés des transports nous conduisent au travail, que les salariés de la grande distribution et du commerce livre les magasins, rangent les rayons et tiennent la caisse, que les agents administratifs effectuent de nombreuses missions essentielles, que les ouvriers produisent tout ce qui est utile à la société et même le reste…

Pour le grand patronat et le gouvernement, ce qui importe c’est que la machine à profits ne s’arrête pas, alors il faut que les entreprises fonctionnent, que les usines reprennent du service et tout ou presque devient une activité « indispensable ».

Car les capitalistes ne s’enrichissent que de notre travail, ils accaparent les richesses produites par les travailleuses et travailleurs. Ce sont des parasites qui vivent de notre exploitation. Depuis leur confortable confinement dans leurs appartements luxueux ou leurs résidences secondaires à la campagne, ils s’inquiètent que nous rechignons à mettre en danger notre santé et nos vies pour leurs bénéfices nets, même s’ils peuvent compter sur la générosité du gouvernement qui prévoie de leur faire cadeau de milliards d’euros. Une générosité à laquelle les salariés de la santé et des secteurs essentiels n’auront pas droit puisqu’ils devront continuer à travailler sans moyens, sans protection réelle… Car ce sont des « héros ».

Une chose est certaine, il faudra en finir avec le coronavirus et avec ces parasites !

Publié par anti-K

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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