SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Terrible hausse du chômage de longue durée !

C'est triste à dire, mais la hausse du chômage de 1,2% en octobre, déjà impressionnante, n'est pas la plus mauvaise nouvelle annoncée le 27 novembre par la Dares, à l'occasion de sa publication mensuelle.

La ministre du travail Myriam El Khomri, en sortant un nouvel indice de son chapeau (moyenne de chiffre sur 3 mois) a voulu, malgré la brutalité des chiffres, se montrer confiante dans la solidité de la reprise.

La ministre n'a — évidemment — rien dit du chômage de longue durée...

Et de ce fait elle a caché un énorme problème: leur nombre ne cesse d'augmenter, et beaucoup plus vite que les autres. Sur 5,435 millions de chômeurs de catégorie A, B et C, 45% sont inscrits à Pôle Emploi depuis un an ou plus.

Cette courbe du chômage n'est pas prête de s'inverser: elle grimpe inexorablement depuis 5 ans, et à aucun moment, sa tendance à lma hausse n'a montré le moindre signe de faiblesse depuis quatre ans.

Inquiétante exclusion durable des plus de 50 ans !

Quand bien même la croissance gagnerait en vigueur, les chômeurs de longue durée seraient les derniers servis. "Le risque qu'il faut combattre, c'est le risque d'une exclusion durable difficilement réversible même en cas de retour de la croissance", avait ainsi déclaré à leur sujet le précédent ministre du travail, en février au journal le Monde.

Passé 50 ans, plus le trou dans le CV est important, plus il devient difficile de décrocher un entretien, et un travail... passé 60 ans, c'est évidemment pire encore ! Et, de plus, cela rend inexorable la baisse des pensions pour ces catégories, même si elles ont eu de bonnes années.

On mesure là les effets terrifiants des politiques et des lois successives de recul de l'âge de la retraite au delà de 60 ans ! Comme l'avait dit la CGT, le but des réformes sur les retraites n'était pas d'adapter la retraite au vieillissement et à l'allongement de la durée de vie, mais de baisser le niveau des pensions, et d'accroitre le nombre de retraités-pauvres.

La signature de l'accord minoritaire AGIRC-ARRCO — que la CGT condamne —
comme l'offensive de la majorité réactionnaire du Sénat pour reculer l'âge de la retraite sécurité sociale à 63 ans, vont dans ce sens
>>> le sens de toujours plus de pauvreté ! 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Pour l’emploi : d’autres choix s’imposent !

Les chiffres du chômage pour octobre 2015 ont été annoncés ce jeudi 26 novembre : la baisse du chômage que nous souhaitons tous n’est pas intervenue. Pire : l’augmentation provient pour partie de personnes qui passent de l’activité réduite au chômage total, donc de la précarité à zéro activité.

Le chômage des moins de 25 ans est certes le seul à ne pas augmenter en octobre mais reste à un niveau extrêmement élevé.

Par contre, c’est la catégorie des 50 ans ou plus qui enregistre la plus forte progression : + 0,8 % sur un mois et presque 10 % sur un an !

Cette progression est à rapprocher du recul de l’âge de départ à la retraite. Une logique aggravée par le durcissement des règles de calcul de la retraite complémentaire. C’est la double peine pour les plus de 50 ans : chômage et recul des droits !

De même, le chômage de longue durée s’aggrave, avec une durée moyenne d’inscription à pôle emploi de 568 jours dans les catégories A, B et C, c’est-à-dire les privés d’emploi en chômage total ou coincés dans la logique des petits boulots ou à temps partiel.

Il est urgent d’engager une autre politique de l’emploi, un réel accès à la formation professionnelle, une véritable relance économique et industrielle, comme le propose la CGT.

À défaut de lutter efficacement contre l’augmentation dramatique du chômage, le gouvernement persiste en s’attaquant à nouveau aux chômeurs et à leur indemnisation, comme le réclame le Medef : le ministre du budget a lui-même réclamé des économies sur les allocations de 800 millions d’euros, en appelant à baisser le taux de remplacement de 2 points et en raccourcissant la durée d’indemnisation.

Coïncidence de calendrier ou pas : ce vendredi 27 novembre, se déroule une séance de négociations sur la convention assurance chômage, pour prendre en compte la décision du conseil d’État du 5 octobre qui annule la Convention Unedic 2014, dont les effets cesseront par anticipation le 1er mars 2016. S’agira-t-il de contourner la décision sur le caractère suspensif des recours, l’interdiction de sanctionner les chômeurs autrement que par décision administrative ? De trouver d’autres économies sur le dos des chômeurs que le différé spécifique désormais illégal ?

À l’heure où le chômage s’aggrave, la CGT continuera de défendre le droit à l’emploi pour tous, un emploi de qualité stable et bien rémunéré, un revenu de remplacement juste et décent.

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Des syndicalistes qui manifestaient pour le salaire minimum arrêtés

La CGT condamne l’arrestation le 30 octobre 2015 à Djakarta de militants lors d’une manifestation contre la décision du gouvernement d’imposer un nouveau système de salaire minimum. Le gouvernement a décidé d’exclure les syndicats du processus et de se donner le pouvoir de déterminer seul le salaire minimum sur la base d’une formule intégrant le PIB et l’inflation. Les travailleurs indonésiens dont la situation économique et sociale s’est beaucoup détériorée vont voir leurs salaires révisés à la baisse par ce système qui ne tient plus compte de la réalité du cout de la vie.

Après avoir accueilli les quelques 20.000 manifestants avec des canons à eaux, la police a procédé à 23 arrestations. Dans le même temps, le gouverneur de Djakarta adoptait un décret imposant des restrictions au droit de manifestation.

La CGT exige avec les organisations syndicales indonésiennes et la CSI la libération immédiate des travailleurs arrêtés et le respect de leur droit à manifester pacifiquement contre une décision gouvernementale. Elle soutient le mouvement syndical indonésien qui demande au gouvernement d’ouvrir de véritables négociations pour éviter l’augmentation des inégalités.

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il y a 42 000 chômeurs de plus en octobre, soit une hausse de 1,2 %.

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La double peine fiscale des victimes de la politique de réduction d'emplois de la Carsat

Les dysfonctionnements des CARSAT Nord-Picardie et Languedoc-Roussillon, produits par un manque terrible d’effectif, infligent une double peine fiscale aux retraités victimes de retards dans le versement de leur pension.

Ils sont la conséquences des retards dans la liquidation des retraites de dizaines de milliers de personnes. Ils ont été le début d’un long calvaire pour les retraités concernés, contraints de vivre sans revenus durant de longs mois, alors qu’ils ont cotisé toute leur vie pour leur retraite. Nombreux ont de ce fait été expulsés de leur logement ou ont fait l’objet d’une interdiction bancaire.

Une nouvelle injustice insupportable menace ces retraités du fait que leur situation ayant été enfin régularisée par le versement cette année de pensions dues au titre de l’année précédente, leur revenu fiscal de référence de l’année en cours s’en trouve relevé.

En conséquence, certains d’entre eux vont voir leurs impôts exploser, quand d’autres vont devenir imposables alors qu’ils n’auraient jamais dû l’être.

Ainsi, un retraité non imposable percevant 14 000 euros de revenus annuels et ayant touché, au cours de l’année 2015, sept mois d’arriérés de pension de retraite devra acquitter 1 289 euros d’impôts…

Le système du quotient s’applique en cas de perception de revenus différés, mais il est loin de régler les problèmes des retraités victimes des retards de la CARSAT. Il permettra seulement d’estomper les effets néfastes de ces retards de paiement pour ceux qui étaient déjà imposables.

Quant à ceux qui n’auraient jamais dû l’être, la plupart devront tout de même payer des impôts et tous perdront du même coup les avantages sociaux auxquels ils avaient droit, en matière de transports en commun, de logement ou de tarifs de restauration à domicile.

On voit là les conséquences colatérales des politique d'austérité qui prennent pour cible les salairiés, les fonctionnaires ou assimilés, en ne remplaçant pas les départs en retraite. Le service s'en trouve dégradé, en même temps que l'accès à l'emploi est fermé aux jeunes.

Avec ces politiques malthusiennes, qui visent ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux (sous prétexte de simplification) ce sont les plus fragiles qui sont lésés. Le service public se dégrade partout: dans l'entretien des routes, dans les hôpitaux, à la Poste, dans les Télécoms, dans les transports, dans l'enseignement, à la douane, dans la sécurité (police, pompiers), mais aussi dans les banques et les services.

Avec la CGT, réclamez le remplacement de tous les départs en retraite, et un plan d'embauche dans les CARSAT !

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Tandis que l’attention de l’opinion publique était polarisée par les dramatiques attentats du 13 novembre, la majorité de droite du Sénat a adopté, dans le cadre du PLFSS* 2016, un amendement inique tendant à repousser à 63 ans l’âge de l’ouverture du droit à retraite pour les personnes nées en 1957 et au-delà, et à repousser de 67 à 68 ans l’âge de la retraite à taux plein.

Cette décision confirme les craintes exprimées par la CGT au sujet du récent ANI sur les retraites complémentaires. En repoussant à 63 ans l’âge à partir duquel les retraites complémentaires pourraient être liquidées sans décote, les signataires ont envoyé aux pouvoirs publics un message les incitant à encore reculer l’âge légal de départ à la retraite.

Cet amendement est inique et stupide.

Il est inique, car cette mesure ne ferait qu’accentuer la tendance actuelle à précipiter les travailleurs âgés dans le chômage de longue durée, et conduirait à encore aggraver la baisse des retraites des salariés qui n’ont pas acquis le plein de droits à l’âge légal de liquidation de la retraite, et qui sont majoritairement des femmes. Cette mesure ne serait pas sans conséquence sur les dépenses de l’assurance maladie en maintenant les salariés concernés dans cette situation.

Il est stupide, car rien ne justifie ce type de mesures au moment où, comme le montre le rapport de 2015 du groupe de travail sur le vieillissement de la Commission européenne, la situation des retraites en France est « dans une position globalement favorable par rapport à ses partenaires européens pour faire face au vieillissement de sa population ».

Il est urgent que le Gouvernement et la majorité parlementaire envoient des signes clairs de leur détermination à faire échec à cette tentative derrière laquelle il faut voir de toute évidence la main du MEDEF, et annoncent clairement que l’Assemblée nationale rejettera cet amendement lors de la lecture finale du PLFSS.

La CGT ne renoncera pas à son combat pour le droit à la retraite à 60 ans pour tou(te)s les salarié(e)s.

* PLFSS = Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale

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photo Paris-Normandie

 

Après avoir multiplié les actions dans les points de vente proches du Havre, les Sidel sont allés porter leurs revendications  près de Rouen, avec le soutien de l'Union départementale CGT et des Unions locales, dont celle de Dieppe.

Une centaine de salariés, des dizaines de chariots de supermarché : action médiatique, hier, au sein du plus grand hypermarché de la région, avec les salariés de Sidel, à l'initiative de la CGT.

Sidel, entreprise havraise, fabrique des machines permettant l’élaboration de bouteilles en plastique (notamment pour les sodas) et d’emballages en carton (pour les packs de jus de fruit ou de lait par exemple). La direction annonce la suppression de près de 300 emplois, un tiers des effectifs, pour rehausser les dividendes des actionnaires.

« On estime à plus d’un millier le nombre de familles potentiellement touchées par cette restructuration dans le bassin d’emploi du Havre », rajoute un salarié tandis que, dans une ambiance bon enfant, des syndiqués avec leurs drapeaux défilent dans les rayons de la grande surface.

« Sidel, c’est Tetra Pak », résume Raynald Kubecki, porte-parole CGT des Sidel tandis qu’il passait hier après-midi les caisses du Carrefour de Barentin, mégaphone à la main. « C’est la majorité des emballages en carton dans le monde. Si nous venons à Barentin, c’est pour faire parler de ce plan social qui nous est annoncé et pour dire qu’il sera dramatique s’il voit le jour. Nous avons construit des propositions alternatives ».

Une centaine de salariés qui ont, hier, pacifiquement déambulé dans l’hypermarché. Ils ont rassemblé un échantillonnage des produits que leur entreprise emballe, avant de symboliquement les abandonner devant les caisses. Ces clients, de Sidel c'est : Coca, Evian, Nestlé, Danone, Pepsi... ce sont les boissons qu’ils conditionnent grâce à leurs machines : de l’eau de source ou minérale, des jus de fruit, des nectars, des sodas, des boissons énergisantes, etc. Dans le monde entier…

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Déclaration de la CGT Sur la simplification du compte personnel de prévention de la pénibilité

Les derniers projets de décrets et d'arrêtés concernant le Compte Personnel de Prévention de la Pénibilité, sont présentés dans les différents conseils : COCT – CNAV - ACOSS .

Rappelons que ceux-ci ont été repoussés suite aux pressions du patronat.

Si la CGT partageait le fait de lier prévention et réparation ainsi que l'idée de partir de critères objectifs d'exposition à la pénibilité et non l'approche médicalisée antérieure, les modalités concrètes de mise en œuvre sont extrêmement contestables et malheureusement les nouveaux projets ne rectifient en rien cette analyse.

Bien au contraire ils en durcissent les conditions restreignant encore un peu plus le nombre de salarié pouvant être concernés.
Quelques exemples :
  1. La suppression de la fiche de prévention des expositions remet en cause la notion de prévention dans le suivi individuel d'autant qu'il n'y aura pas de transmission automatique des données au médecin du travail par l'employeur alors que celui-ci a obligation de tracer les risques dans la fiche d’entreprise (Art.R.4624-37à41).
  2. Les seuils sont complètement fantaisistes, discriminants voir en contradiction avec le code du travail et dont l'évaluation relève d'une usine à gaz.
  3. Les nuits travaillées en alternance ne seront pas prises en compte alors que toutes les études démontrent les effets nocifs du travail alterné sur la santé et l'espérance de vie.
  4. Le référentiel professionnel de branche existe uniquement quand il n'y a pas d'accord et inverse le principe de hiérarchie des normes. La CGT demande une obligation de résultats vis-à-vis d’un accord de branche étendu simplifiant ainsi la procédure et la prise en compte de l’approche des postes des métiers ou des situations exposées.
  5. La non prise en compte des contrats de moins d'un mois alors que ce sont notamment ces catégories de salariés qui cumulent des facteurs de pénibilité, introduit des inégalités de traitement et d'exclusion.
  6. La liste des classes et catégories de dangers est trop limitée, la CGT demande de réintroduire tous les ACD et CMR . Dans la même logique, la CGT refuse tout principe de seuils d’expositions pour les ACD et CMR dans la grille d'évaluation qui, pour un certain nombre ont des effets sans seuil. Elle demande la suppression de la notion de risque faible dans la réglementation actuelle ainsi que la réintroduction par la loi, de la traçabilité de toutes les expositions professionnelles aux ACD et CMR.
  7. Une partie des points (20) sera neutralisée pour la formation pour un coût apparemment de 12€ de l'heure. Peut-on véritablement parler de reconversion professionnelle ? De plus le dispositif ne comportant pas de réelles incitations à la prévention, le salarié usé sera simplement remplacé par un autre plus en forme sur un poste toujours aussi pénible.

Cerise sur le gâteau, le peu de salariés ayant pu accumuler « péniblement » le nombre de points pour partir en retraite anticipé entre 60 et 62 ans se verra remettre en cause ce droit, par l'accord AGIRC ARRCO. Ceci est profondément scandaleux.

Rappelons qu'il y a toujours 6 ans d'espérance de vie en moins pour les salariés exposés à des travaux pénibles et 10 ans sans incapacité.

Il est fait peu de cas des inégalités de vie en bonne santé.

Cette analyse oblige notre organisation à voter contre ces projets de décrets et d'arrêtés.

La CGT continuera cependant à faire des propositions pour faire évoluer ce dispositif alliant prévention et réparation par une approche métier.

Il est urgent que le travail ne soit plus considéré comme un coût mais comme générateur de richesse et d'épanouissement.

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Voici les questions de la CGT pour le prochain CE/DP, vendredi 27 novembre 2015 :

Questions CE :

Point sur les cuves inox/plastiques dentaire (suite au mail envoyé à M.Odru le mardi 17 novembre)

Pourquoi les nouveaux chariots ne sont pas encore en service

Point sur les intérimaires CDI-I

Vote d’un budget pour ester en justice sur la précarité « le pourvoir des postes permanents par le biais des contrats intérim ».

Explication sur la panne powo

Où en est-on sur la succession de M.Lemaitre

Focus sur la société Brammer et l’impact sur le personnel

Point sur l’absentéisme et par secteur

Point et présentation Ligne B du nouveau palettiseur automatique et organisation

Questions DP :

Comment se fait-il pour le personnel week-end (travaillant le vendredi, semaine 46) que le repas à la cantine n’était pas prévu ? Ceci est un manque de considération envers les salariés.

Les salariés demandent que l’affichage de l’intéressement soit actualisé.

Point sur les travaux secteur dentaire semaine 46 (semaine du 11 novembre)

Que compte faire la direction sur le problème sécurité des camions à l’entrée de l’usine

Point sur la messagerie et avancement

Divers

Ci-dessous l'ordre du jour CE/DP...

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série noire pour les intérimaires d’ArcelorMittal

Quatre personnes sont mortes depuis un an sur les sites français d’ArcelorMittal, le géant de la sidérurgie. Trois d’entre elles étaient des intérimaires. Reportage de Libération parmi ces travailleurs précaires et surexposés aux risques.

Son poste de chef de manœuvre était « une fierté » pour Daniel Ryckebusch, racontent ses parents dans leur maison de Loon-Plage, à quelques kilomètres de l’aciérie ArcelorMittal de Grande-Synthe, près de Dunkerque. Ce dimanche 12 avril, « loué » par la société Temis au sous-traitant Lamblin, ce « gamin sérieux, pas bête et courageux » de 21 ans charge et décharge depuis 13 heures des wagons de castine, une pierre calcaire utilisée comme fondant et épurateur pour le minerai de fer. Vers 18 h 20, écrasé entre deux wagons, Daniel est tué sur le coup.

Trois mois plus tard, le 13 juillet, une déflagration a lieu dans un haut fourneau. Jérôme Domaërel, fondeur intérimaire de 41 ans, tombe dans une rigole d’acier en fusion. Ancien électricien embauché par la société Interconseil, il travaillait là depuis février. « Cette hécatombe révèle les effets de la réduction de la masse salariale au profit de contrats intérimaires », estime aujourd’hui Bernard Colin, délégué CGT au comité d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail (CHSCT). « Des tragédies qui auraient pu être évitées », se borne à dire la communication d’ArcelorMittal. L’aciériste a beau multiplier les journées d’étude sur la sécurité au travail, quatre accidents mortels ont eu lieu en un an sur ses sites français : le 26 décembre 2014, à Grande-Synthe, une chargeuse a percuté Patrice Maiguy, un agent d’exploitation de 36 ans, et le 10 septembre, un géomètre intérimaire est, lui aussi, tombé dans de l’acier liquide, sur le site de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Ce jeudi, le tribunal administratif de Dunkerque dira si l’expertise demandée par le CHSCT et refusée par la direction doit avoir lieu sur ce site Seveso classé « seuil haut », où travaillent 6 000 personnes dont 3 000 intérimaires en moyenne.

Lire le reste de l’article sur le site de Libération.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Les Fédérations CGT, FO, SUD du secteur de la santé et de l’action sociale avaient décidé d’un appel à la grève avant l’instauration de l’état d’urgence suite aux attentats. L’objectif : sensibiliser la population et les salariés de leurs secteurs sur le danger réel que fait courir le projet de loi santé à la Sécurité Sociale, aux hôpitaux publics et à la totalité du système de santé.

Secteur social et médico-social : un état des lieux alarmant

Ces secteurs sont pris en tenaille par la baisse de l’ONDAM* et des dotations aux Collectivités Territoriales. Les difficultés structurelles des établissements et services vont s’intensifier. Ce sont par dizaines, que les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) et les accueils pour jeunes mineurs isolés ont fermé en 2015. Pour 2016, avec un ONDAM contraint (1,9 %, soit 0,3% de moins qu’en 2015), les restructurations/fusions dans le médico-social vont se poursuivre avec leur cortège d’attaques contre les droits conventionnels et la poursuite des suppressions de postes et d’emplois.

Secteur sanitaire : un mode de financement qui exclut les patients les pauvres

La question du mode de financement est essentielle pour l’hôpital. Le mode de financement actuel, par une enveloppe budgétaire fermée et un financement à l’acte, aboutissent à une sélection des patients laissant sur le carreau les plus faibles et les plus démunis.

La création des Agences Régionales d’Hospitalisation en 1995 avec le plan Juppé, puis des Agences Régionales de Santé en 2009, avec la loi Hôpital Patients Santé et Territoires, dite Bachelot ont constitué un puissant levier pour les fermetures de lits, de services médicaux, d’établissements hospitaliers :

• Fermeture de 144 maternités publiques entre 2001 et 2010. La diminution drastique des lits hospitaliers (-117 471 de 1995 à 2012), créant un engorgement chronique et systématique des services d’urgences hospitaliers, faute de lits d’aval en nombre suffisant.

• Fusion d’une centaine d’hôpitaux (entre 1995 et 2005), ainsi que 1 146 « opérations de reconversion » dans la même période, avec des zones entières du territoire qui ne sont plus couvertes. Pour les patients des hôpitaux publics, ceci s’est traduit par une augmentation constante des délais pour les consultations, les hospitalisations et des déplacements chaque fois plus importants pour des prises en charge spécialisées.

Demain avec la loi Santé :

Le Projet de loi Touraine constitue, pour les hôpitaux publics, « l’arsenal juridique » chargé de garantir la diminution de 3,4 milliards d’euros en 2016, décidée par un ONDAM* « historiquement bas », dans le cadre du « Pacte d’austérité ». Le plan d’économies de 3 milliards supplémentaires demandé aux hôpitaux aboutira à une diminution de l’offre de soins. Dans ce contexte, il est clair que les Groupements Hospitaliers de Territoire (prévus par la loi) ne sont pas la bonne solution. Leur objectif est de fermer massivement des services et des structures pour concentrer les moyens sur des établissements de référence éloignés et qui seront engorgés. Le projet de loi Touraine entend accélérer la fermeture de dizaines de milliers de lits supplémentaires, d’hôpitaux publics entiers, s’accompagnant d’un plan social de 22 000 suppressions de postes !

En outre, les hôpitaux se voient imposer, par les Agences Régionales de Santé, les objectifs d’un plan triennal d’économies qui prévoit d’accélérer le « virage ambulatoire » à marche forcée, par une « baisse capacitaire » en termes de lits d’hospitalisation, qui va se traduire par de nouvelles suppressions de lits et de postes, ne permettant plus de répondre aux besoins croissants de la population.

Vers le désengagement de la Sécurité Sociale

La dernière Convention d’Objectifs et de Gestion (COG) de la Sécurité Sociale supprime 8 800 emplois, soit plus de 5 % des effectifs en 4 ans. Cela porte la réduction de l’emploi dans les sécu à 24000. Il en est de même dans les autres organismes de sécurité sociale.

Demain avec la loi :

La généralisation du « tiers payant » est un bouleversement des principes fondateurs de la sécurité sociale. Les assurances complémentaires deviendront des opérateurs du système au même titre que le régime obligatoire. Il faut être clair : le désengagement de la sécurité sociale se traduira forcément par une charge de plus en plus importante pour les assurés, car ce sont eux qui payent les assurances complémentaires ! L’augmentation continue des tarifs des complémentaires accentue les inégalités sociales, c’est-à-dire, avec un panier de soins a minima pour l’immense majorité de la population et des soins corrects pour ceux qui auront les moyens de les payer.

Par ailleurs, si les assurés seront dispensés de l’avance des soins, beaucoup d’entre eux seront soulagés de ne plus avoir à faire l’avance des frais, par contre ils seront ponctionnés directement sur leurs comptes bancaires pour les franchises et autres « restes à charge ».

En savoir plus :

La CGT porte une autre ambition : celle d’une reconquête de la Sécurité Sociale, notamment en ce qui concerne notre politique sanitaire et sociale. Elle propose de payer moins les actionnaires et d’aller chercher l’argent nécessaire là où il se trouve afin de financer la Sécurité Sociale à hauteur de ses besoins : c’est possible !

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Interview de Reynald Kubecki, délégué syndical CGT de l’entreprise SIDEL et co-secrétaire général de l'UL CGT LE HAVRE

1/ Reynald, en quelques mots peux-tu nous expliquer quelle est l'activité exercée par l'entreprise SIDEL sur le site d'Octeville ?

 Reynald KUBECKI : Sidel est le fleuron de l’industrie havraise, réussite havraise dont la saga commence dans les années 60.

Rares sont les familles du bassin d’emploi havrais dont aucun membre n’a été acteur direct ou indirect de cette réussite collective.

Encore aujourd’hui, les clients de cette entreprise témoignent : SIDEL est renommé pour ses machines de fabrication de bouteilles en plastique. C’est la force du Groupe SIDEL.

Elles sont conçues, dessinées, assemblées et réglées au Havre, près d’Octeville-sur-Mer. Des femmes, des hommes, dans cette fourmilière industrielle, continuent jour après jour de mettre tout leur cœur pour tendre vers la satisfaction des clients et par conséquent, contribuent à la prospérité de l’actionnaire : TETRA LAVAL.

Ces clients, nos clients, vous les connaissez tous : Coca, Evian, Nestlé, Danone, Pepsi... Vous êtes consommateurs des boissons qu’ils conditionnent grâce à nos machines : de l’eau de source ou minérale, des jus de fruit, des nectars, des sodas, des boissons énergisantes…etc. Dans le monde entier…

2/ Sur quelle base ont-ils décidé de supprimer près de 300 emplois ?

R.K. : Comme si le secteur de l'industrie n’était pas assez sinistré, la direction, de sa lointaine tour d’observation en Suisse, a décrété que l’unité d’Octeville devait être sacrifiée pour la cause commune.

Le groupe, énorme groupe, dont une des composantes majeures est TETRA PAK avec ses briques en carton pour les boissons, a précipité SIDEL dans le déclin, au fil de ses restructurations. Malgré les mises en garde et les avis des salariés via leurs représentants élus.

Les dirigeants ont en effet déclenché des réorganisations successives, comme en 2013, en imposant à de nombreux salariés de changer de lieu de travail, de pays, voire de continent ! Perte de savoir-faire commercial, perte de connaissance des clients, perte de connaissance des machines du groupe, perte de compétences, perte de nombreux techniciens itinérants aguerris ! D’où une dégradation de nos services, de notre image, d’où une chute des commandes.

Qui va payer la note ? Certainement pas la direction Groupe qui se retranche derrière le prétexte que les machines d’Octeville sont trop chères ! Vous l’avez compris. Ces « grands » dirigeants « ultra compétents » voudraient nous faire porter le chapeau ! Ils ont  lancé une procédure de PLAN SOCIAL qui prévoit jusqu’à 289 licenciements, c’est-à-dire plus d’un tiers des effectifs Havrais !

Tout ça avec la bénédiction de TETRA LAVAL ! Propriétaire de TETRA PAK. Et nous discernons bien que la suite programmée dans leur esprit, c’est la fermeture totale du site Havrais puisque le groupe décide à travers ce plan de recentraliser ses activités sur Parme en Italie !

3/ Vous avez fait des propositions alternatives à la direction quelles sont-elles ?

R.K. : Depuis le début novembre, la direction présente aux représentants du personnel SIDEL B&S, dans le détail et service par service, le projet de réorganisation et ses impacts éventuels sur le site d’Octeville.

A chaque présentation, l’intersyndicale reçoit des salariés pour construire ses propositions alternatives sans suppression de poste. Concrètement, nous invitons les salariés des différents services à des séances de travail, pour évaluer ensemble l’impact du projet de réorganisation.

Ce travail est long et fastidieux, mais nécessaire pour comprendre comment fonctionnent les services aujourd’hui avec les effectifs en place. Nous partons donc du travail des salariés, et à partir de leur expérience, en face de chaque poste supprimé, nous démontrons les risques et nous proposons des alternatives, et ce, jusqu'à la mi-décembre ! 

L’objectif reste le même : zéro casse sociale chez SIDEL ! Parce qu’on sait que la dégradation des conditions de travail qu’implique cette réorganisation, met la boîte en péril. Si Octeville tombe, le groupe va dans le mur ! Nous continuons d’affirmer que ce plan est dangereux pour SIDEL et nuisible pour les salariés qui sont impactés et les autres qui ne pourront assurer à eux-seuls l’avenir de SIDEL.

4/ Vous avez sollicité très largement les pouvoirs publics, qu'en est-il des réponses à vos propositions ?

R. K. : Dans les faits ? Rien à ce jour...

Ils nous disent "prendre le dossier", mais démontrent qu'ils sont dans l'incapacité de faire pression auprès de nos dirigeants pour que le plan soit annulé. 

5/ La solidarité autour de la lutte chez SIDEL est importante, comment peut-on encore amplifier le mouvement et quelles actions vont être menées prochainement ?

R. K. : En marge des négociations dans la boite, nous avons mené à ce jour plus d'une vingtaine d'actions : rassemblements, débrayages, journées de grève, opérations Boycott des emballages TETRA PACK... La prochaine opération Boycott aura lieu au Carrefour Barentin mardi 24 novembre à 17h, en lien avec les UL de l'agglo de Rouen.

Il faut faire parler le plus largement de notre lutte, sur les réseaux sociaux, à travers nos publications locales, fédérales et nationales. Une pétition est en ligne sur le site Change.org également.

Il faut communiquer sur notre lutte qui devient malheureusement une généralité avec la mise en place des nouvelles lois de plus en plus libérales et destructrices. Nous sommes une boite rentable et profitable, 22 millions d'euros sont versées chaque année à l'actionnaire, mais cela ne suffit plus à ses yeux ! La loi a changé : l'aspect économique lié à ce plan de casse est regardé à l'échelle Europe, et c'est notre site qui devrait supporter les suppressions d'effectif à hauteur de 80% au niveau Europe, c'est inacceptable. Je crains que de nombreuses entreprises se retrouvent dans le même cas que nous.

C'est pourquoi il faut aussi démontrer, en partant du travail des salariés, que ce plan est absurde et que d'autres solutions sont possibles. La direction dit vouloir mener des plans d'actions pour regagner des parts de marché, tout en voulant supprimer 35% de l'effectif du site d'Octeville. C'est complètement insensé !

Nous, nous lui démontrons que nous avons besoin de tous les salariés voire en embaucher de nouveaux pour gagner en compétitivité. Les salariés nous soutiennent à fond, et à tous les niveaux de la hiérarchie !!

Notre travail commence à porter ses fruits, la direction est déstabilisée et nous savons que des débats sont en cours au plus haut niveau de la boite ! 

On ne lâche rien pour qu'aucun salarié ne soit licencié !

LUTTE AVEC LES SIDEL TOUS À L'OPÉRATION BOYCOTT !
le MARDI 24 NOVEMBRE 2015 à 17H00 

au Centre Commercial Carrefour de Barentin

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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