SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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 La CGT invite les salariés à prendre connaissance de l’accord sur l’égalité professionnelle homme/femme et plus particulièrement aux pages 3 et 4 (parenthèse en rouge).

Quel est votre sentiment ?

Rien dans cet accord ne va faire évoluer la situation de l’égalité hommes / femmes !

Puisque pour elle, il n’y a aucune différence de traitement !

Voici une partie des propos de la direction quand on parle d’égalité et de rémunération :

-          Dans le cadre de discrimination ou d’évolution de carrière la direction invite les salariés à prendre contact avec le DRH. Leur situation sera examiné et rectifier en cas de dysfonctionnement majeur, selon elle,  il n’y en a pas !

Alors que pour certaines personnes l’évolution de carrière et salaire est bien réelle d’autres ont un salaire qui avoisine les 2000€ (fixe mensuel) avec 30 ans d’anciennetés, certains une quinzaine d’années sans avoir d’augmentation individuelle et une seule augmentation individuelle en dix ans d’anciennetés pour beaucoup d’autres, ceci est la réalité. La direction se cache derrière leur tableau qu’elle nous présente lors des Nao, bilan social… avec des moyennes qui les arrangent mais cela nous prouves surtout le manque de transparence dans les données.

La CGT propose donc aux salariés qui se trouveraient dans cette situation de les accompagner dans leur démarche.

Il ne faut pas se leurrer, ce n’est pas en discutant autour d’une table que nous pourrons modifier les choses, seule une action collective pourra chnager cette indifférence !

                   Encore combien de temps allons-nous les laisser faire !

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Inquiétudes, amertume et colère ne cessent de grandir parmi nous… salariés, jeunes, privés d’emploi, retraités.fghgfggfhghytrytrtutyju

Les salaires, les minima sociaux et les pensions stagnent ou régressent. Le chômage continue sa hausse insupportable. Nos conditions de travail se dégradent. La jeunesse galère de petits boulots en sales boulots. La perspective d’une retraite bien méritée et d’une reconnaissance de la pénibilité au travail s’éloignent... Nous vivons de plus en plus mal l’aggravation des inégalités, l’intensification de la précarité et de la misère.

Pendant que le gouvernement abdique chaque jour davantage face aux marchés financiers, le patronat en réclame toujours plus... De nouveau, c’est à nos retraites qu’il veut s’en prendre aujourd’hui pour réduire le coût du travail, faire éclater notre système de sécurité sociale fondé sur la répartition des richesses créées par le travail.

Chaque jour confirme l’urgence de notre intervention ensemble et de plus en plus nombreux pour que ça change vraiment et durablement.

Dans de nombreuses entreprises ou services, la résignation et la soumission tant espérées par le patronat et le gouvernement se traduisent, bien au contraire et avec raison, par des luttes.

La prise de conscience grandit peu à peu que, sans l’action collective, sans l’irruption du monde du travail sur la scène du social, rien ne pourra changer en positif.

La CGT, avec d’autres organisations syndicales en France et en Europe, considère qu’une rupture est nécessaire pour réorienter les politiques sociales et économiques, et renouer avec la croissance, la création de richesses pour une autre répartition.

Le travail que les salariés produisent à tous les niveaux, dans tous les secteurs et dans toute leur diversité crée des biens et produits utiles à tous. Il permet aux entreprises françaises de dégager des marges financières, qui même si elles accusent un fléchissement du fait de la crise, doivent pouvoir financer les investissements, l’augmentation des salaires, l’emploi et nos systèmes solidaires de protection sociale : la retraite, la santé, la famille, l’assurance chômage.

Aujourd’hui les moyens de relance de l’économie sont captés par les actionnaires dont les dividendes ne cessent d’augmenter au détriment de la rémunération du travail et des investissements nécessaires pour développer les entreprises. Le patronat vient d’obtenir 20 milliards de crédit d’impôts portant ainsi à 200 milliards les aides publiques aux entreprises qui font défaut au budget de l’état. Malgré cela, l’industrie continue de détruire des emplois, et les mécanismes d’exonérations de cotisations sociales entretiennent la non reconnaissance des qualifications des salariés. (Lire sur ce sujet : Et si on parlait du coût du capital ?

L’État employeur n’est pas en reste. Les services publics se dégradent et ne parviennent plus à répondre aux besoins sociaux, pendant que les personnels subissent de plein fouet les coupes sombres budgétaires depuis des années.

On ne pourra pas parler de compétitivité sans porter l’enjeu de la qualité et de l’efficacité du et au travail. Il ne peut pas y avoir ni qualité, ni efficacité sans libertés, sans démocratie au travail, sans nouveaux droits des salariés pour intervenir sur les choix de gestion et l’organisation du travail.

Pour cela, la CGT fait des propositions concrètes et les met en débat auprès de vous :

Le travail n’est pas un coût, c’est une richesse !

Exigeons une autre répartition des richesses, pour les salaires, à commencer par le Smic, pour les retraites, pour le droit à la santé et notre protection sociale.

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Voici un résumé très court du CCE d’aujourd’hui concernant le changement de gouvernance et l’impact sur notre Participation.

Nous passons à une structure de location-gérance (Fond de commerce) à une licence de Marques et technologie.  La location-gérance qui existait entre UFHPC et Unilever France, UFHPC va être liée par contrat à Unilever NV (Pays-Bas) à qui elle va accorder une licence de marques et une licence de technologie.

Comme vous pouvez le voir ci-dessous, l'impact du changement de gouvernance sur notre participation :

Pour 2013, ce taux se situerait entre 21% et 22.5% de la masse salariale.

Pour 2014, ce taux se situerait entre 11.5% et 13% de la masse salariale.

Pour 2015, ce taux se situerait entre 12% et 13.5% de la masse salariale.

Unilever a fait appel à un cabinet conseil pour le calcul d’indemnisation entre les revenus actuels d’UFHPC et les revenus futurs. La pratique en matière d’indemnisation pour perte de recettes d’une société est d’accorder une compensation de 2 années de perte de recettes, Unilever retient 3 années, ce qui explique le montant exceptionnel de la participation pour l’exercice 2013 (versée en 2014).

Alors que le montant du loyer de location-gérance était fixe, nous passons à un système de revenu variables (% du chiffre d'affaire par marques pour HPC vendu en France), avec une baisse d’environ 9 millions d’€ !

De la même manière en faisant ainsi Unilever paiera moins d’impôts.

La prochaine réunion aura lieu le 25 septembre.

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
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