SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Grève à Leroy Merlin : « Les payes à quelques centaines d’euros c’est difficile et ça impacte mes études »

Depuis le 17 novembre, les salariés de Leroy Merlin sont en grève pour exiger des augmentations de salaires. Selon le journal l’Humanité, deux semaines après le début de la mobilisation, la colère s’est désormais étendue à plus de la moitié des 140 magasins de l’enseigne. Entretien avec Antoine*, un gréviste de 23 ans, sur cette grève inédite.

En grève !

Source photo : Facebook CGT Leroy Merlin

RP : Tu peux te présenter et nous expliquer les raisons de la grève ?

Je m’appelle Antoine*, j’ai 23 ans, je suis étudiant et je travaille depuis plus d’un an en temps partiel sur un magasin Leroy Merlin dans la région des Hauts-de-France. Je ne suis pas syndiqué mais je participe à la grève depuis le début. C’est la première grève de ma vie et j’ai l’impression que c’est une mobilisation assez inédite pour l’entreprise.

L’origine de la colère, c’est évidemment les conditions de travail pendant la pandémie. C’est beaucoup monté récemment suite à des négociations annuelles obligatoires (NAO) pourries. En réaction à ça, une intersyndicale réunissant CGT, FO, CFTC et CFDT a lancé un appel à la grève pour le 17 novembre qui a été très suivi, notamment dans les entrepôts logistiques qui sont pour la majorité bloqués depuis plus d’une semaine.

Après le confinement, on s’est dit qu’on allait avoir un peu de reconnaissance, plus de pouvoir d’achat. Mais aujourd’hui, au vue de ce que propose la direction, c’est loin d’être le cas, donc pour faire reconnaître tous les efforts qu’on a pu faire pendant la pandémie et pour être entendus, on se met en grève. Certains bossent ici depuis 15, 20 ans et veulent juste avoir un peu de pouvoir d’achat, surtout avec la hausse des prix qu’on connaît en ce moment.

Moi je travaille au secteur logistique directement sur un magasin et pour cette deuxième semaine de grève, on est plus de la moitié de mon secteur à être mobilisés. Sur les plus grosses journées, donc du mardi au samedi, on est là pour tenir le piquet de grève devant le magasin et distribuer des tracts à la clientèle.

RP : Quelles sont vos revendications précises, et comment la direction a réagit ?

Nous on revendique 80 euros brut d’augmentation de salaire par mois. Comme disent les collègues, « on veut des salaires pour vivre et pas survivre ». On veut aussi revoir le système de primes, qui fonctionne avec des pourcentages et qui est donc inégalitaire et injuste pour les plus bas salaires, puisque ce sont les plus gros salaires reçoivent des énormes primes. On demande donc un système de prime égalitaire. Et pour finir, on veut qu’au moins la moitié des jours de grève soient payés.

Au début, la direction faisait la sourde oreille. Le directeur général de Leroy merlin avait même menti dans la presse sur le nombre de grévistes, et depuis ils ne communiquent plus rien. Jusqu’à maintenant ils ne voulaient rien entendre, mais le 30 novembre à dix heures va se tenir la première discussion entre la direction et l’intersyndicale.

Nous de notre coté on est ultra déterminés. On a pas trop d’illusions dans cette première réunion, la direction a fait comprendre qu’elle voulait seulement « discuter » et pas forcément négocier. Mais face à ça, tous les collègues sont ultras chaud de continuer, parce qu’on sait que pour imposer nos revendications, il faut un rapport de force.

RP : Beaucoup de jeunes travailleurs ont subi la pandémie, soit en perdant leur travail avec pour certains l’aide alimentaire comme seule solution, soit en étant la seconde ligne avec des hausse de cadences et des salaires souvent très bas. Comment s’est passé l’arrivée du Covid pour toi ?

Moi je suis un jeune étudiant de 23 ans qui est arrivé dans l’entreprise pendant les rushs du Covid. Scolairement c’était assez chaotique, et au travail c’était extrêmement physique, on avait des cadences infernales et on manquait de personnel. Quand tu rentre explosé à la maison, tu te demande pourquoi tu te casses le dos pour un salaire de 400 euros. Le métier qu’on fait nous abîme la santé, on mérite beaucoup plus que le SMIC.

Aujourd’hui, c’est trop insultant de garder un salaire si bas vu les efforts qu’on a fourni. Surtout que certains collègues sont totalement à bout, ça fait 20 ans qu’ils sont dans l’entreprise avec des bas salaires. Pendant les rushs du Covid, des collègues faisaient du 45 heures par semaine, c’est invivable. C’est aussi pour les soutenir que je suis dans la grève, quitte à perdre un salaire, tant pis, on reste déterminé.

RP : Leroy Merlin c’est un des bijoux de la famille Mulliez, la septième fortune de France qui cumule 24 milliards de fortune selon Challenges. Le groupe possède de nombreuses enseignes comme Auchan et Chronodrive qui ont battu des records de vente pendant la pandémie. C’est la même situation pour vous ?

On connaît bien la famille Mulliez. Quand je suis arrivé dans l’entreprise, j’ai été choqué de tout le discours qu’il nous sorte sur l’entreprise, l’esprit familial etc... A la fin, on voit que le groupe pèse des milliards avec des dizaines d’enseignes en sa possession. Mais ces milliards qui sont dans la poche des Mulliez, ils n’arrivent pas de nul part, c’est notre travail qui le permet.

Comme tu dis, surtout pendant le Covid j’avais jamais vu des chiffres d’affaires pareils. Décathlon et Chronodrive ont fait des gros chiffres aussi. Nous, à Leroy Merlin, on a connu une situation de rush constant du mois de février à avril. Forcément, beaucoup d’argent a été gagné, et aujourd’hui on fait grève pour reprendre ce qui nous revient.

RP : Dans un contexte de hausse générale des prix, que penses-tu de la politique que mène le gouvernement, comme le chèque énergie annoncé récemment ?

Pour moi c’est simple, on a pas connu pire que ce gouvernement pour les jeunes. Il y a eu le Covid, où tout le monde parlait des étudiants avec les queues pour les colis alimentaire, mais malheureusement ce n’est pas une situation nouvelle. La précarité étudiante existait déjà avant, mais avec le Covid elle s’est aggravée. Pour commencer, c’est honteux de devoir travailler pour financer des études. Moi si je travaille, c’est que je suis obligé de payer un loyer, ma bouffe etc. Avec des payes à quelques centaines d’euros c’est loin d’être évident et ça impacte forcément mes études.

Les mesures du gouvernement pour la jeunesse c’est uniquement de la poudre aux yeux. Et ça s’est bien vu, parce que quand la question de la précarité étudiante a été mise au devant de la scène au début de la crise sanitaire, le gouvernement s’est empressé de parler de « l’islamo-gauchisme » dans les facs pour détourner l’attention des vrais problèmes.

RP : Comment vois-tu la suite de votre grève ? Vous avez des liens avec des salariés d’autres entreprises dans lesquelles il y a eu des grèves comme Décathlon par exemple ?

Oui, on voit que ça bouge dans d’autres entreprises aussi. A notre niveau, on a discuté avec les représentant syndicaux qu’il fallait continuer la grève et bloquer les magasins et les entrepôts. Il faut continuer sur une voie radicale car c’est comme ça qu’on pourra vraiment obtenir ce qu’on veut.

Mais il faut également faire le lien avec les autres enseignes, et des employés de Auchan et Décathlon sont par exemple venus nous voir. Plus largement, dans le groupe Mulliez, on sent que la tension monte. Il y a aussi un Chronodrive à côté de notre magasin, et on essaye de les faire venir. C’est quelque chose qui serait énorme, si on arrivait à construire une mobilisation commune.

Pour soutenir les grévistes de Leroy Merlin, participez à leur caisse de grève ici

*le nom a été modifié

Propos recueillis par Rafael Cherfy, responsable section CGT Chronodrive

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Séphora. Grève inédite pour les salaires et des embauches !

Ce jeudi 25 novembre, une grève inédite s'est déroulée chez Sephora. Les grévistes de différents magasins, essentiellement des femmes, se sont retrouvées devant le magasin de la Défense pour manifester contre le gel des salaires et la dégradation de leurs conditions de travail.

Pour la dignité !

Crédits photo : Aline Leclerc/Le Monde

Ce jeudi 25 novembre, des salariées de Sephora se sont mises en grèves pour exiger des meilleurs salaires et conditions de travail dénonçant les profit faramineux que se fait l’enteprise possédée par LVMH sur leurs dos. « Bénéfices records pour les actionnaires, 0 euro pour les salariés »,« Bernard Arnault, partage le magot ! » pouvait-on lire sur leur pancartes comme le rapporte Le Monde.

Les revendications des grévistes, que l’ont peut retrouver sur la page facebook de CGT, s’articulent donc autour de deux axes. D’une part les grévistes exigent une revalorisation des salaires avec une augmentation de 180 euros des salaires ainsi que le treizième mois, expliquant que touchant à peine plus que le SMIC la plupart des salariées n’arrivent pas à boucler le mois. En ce sens, Juliette témoigne pour Le Monde : « Avec la hausse des dépenses du quotidien, les courses, l’essence, si le salaire ne suit pas, nous, on coule ». D’autre part, cette grève dénonce des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader comme l’a expliqué Justine toujours pour Le Monde : « Il y a eu beaucoup de départs non remplacés. Avant le Covid, à Vélizy, on était trente-cinq CDI, aujourd’hui on est treize. La surcharge de travail est énorme ». Elles revendiquent ainsi des embauches massive mais aussi le droit au logement car certaines d’entre elles dorment dans des foyers.

Cette grève inédite dans un secteur qui se mobilise rarement, reflète un ras-le-bol plus large et s’inscrit dans un contexte où de nombreux salariés de la seconde ligne, de différentes enseignes se mobilisent à l’image de la grève qui s’est déroulée à Décathlon, à Leroy Merlin, ou encore à Labeyrie. La démultiplication des grèves dans ces secteurs de seconde ligne répond au mépris du patronat et du gouvernement qui n’a eu de cesse de s’en mettre plein les poches pendant que les salriés eux, ont vu leur condition de travail et de vie se dégradée toujours plus.

Pour répondre aux aspirations des grévistes, il nous faut exiger le partage du temps de travail entre toutes et tous, ainsi qu’une augmentation générale des salaires indexée sur l’inflation. Face à l’hypocrisie de la classe patronale qui licencie massivement, dans le même temps qu’elle engrange profits sur profits, il faut exiger l’ouverture des livres de compte pour montrer au grand jour les bénéfices colossaux qu’ils se font sur le dos de notre classe !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
C'est samedi et vite dit.

Ce n'est pas moi qui le dit mais Libération et cela me fait plaisir: RATP : la CGT redevient le premier syndicat, sur fond d’ouverture à la concurrence.

 

"Selon les résultats rendus publics ce vendredi, le syndicat de lutte sort renforcé des élections professionnelles dans la régie de transports franciliennes et l’Unsa, réformiste, perd de son poids et voit même FO la supplanter."

En fait, pour ces élections professionnelles des CSE, la CGT obtient 35,28% devant FO (30,64%),  Unsa (25,49%) CGC (8,60%), avec 57,87% de participation contre 45,13% en 2108.. Et toujours pris sur le site RATP: Cfdt 0,97%. Même pas une coquille vide. Si?

Et toujours vite dit, le dessin du jour:

C'est samedi et vite dit.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Le réveil a sonné depuis un moment… Devant la fenêtre, je regarde les gens pressés, un café, une clope à la main, avant de partir au boulot. La radio grésille les informations du matin…
Impression qu’elle raconte un autre monde que celui qui défile devant moi.
 
La tournée des popotes de Macron jouant à Hannibal espérant reprendre Rome…
Les outsiders minés par quelques sondages pipés au risque de bruns desseins.
La crise sanitaire, s’il faut la prendre au sérieux, occupe toute la place. Écran de fumée qui justifie tout et son contraire.
 
Peu de place laissée au réel
 
À ces vies de travail ramenées au rôle de simples jetons d’une partie de poker entre puissants.
 
Une partie au cours de laquelle ils entendent bien aller jusqu’au bout de leur projet, gavés d’argent public et de complaisance coupable, aller chercher ailleurs des travailleurs plus exploitables.
 
Cultivant la fatalité, ils voudraient nous faire croire que rien d’autre n'est possible… Que ceux qui refusent ces choix ont l’œil rivé sur le passé.
 
Aucune fatalité à ces choix politiques
 
On ne compte plus les lieux où les salariés se dressent pour réclamer des augmentations de salaires, des embauches ou de meilleures conditions de travail…
 
Comme hier à Viviez, ils étaient plus de 3 000 devant l’usine de la SAM… Toute la population de ce petit coin d’Aveyron debout pour arracher un avenir à leur vie. Ils ne renonceront pas !
 
S'il y a une urgence pour la CGT, c’est d’être là… Là où se fissure le fatalisme… Où fatigués de subir, les salariés se lèvent pour se mobiliser.
 
C’est là qu’ils ont besoin de notre syndicalisme pour se faire entendre et gagner.
 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

L'article ci-après ne nous paraît pas correspondre aux enjeux et aux exigences sur le terrain de l'information des intérêts des travailleurs et de ceux du peuple.

Limiter c'est reconnaître le droit de propriété de l'oligarchie sur les médias!

L'indépendance des rédactions face aux actionnaires et la mise en place " d'une sorte de cordon sanitaire entre les actionnaires et les rédactions " comme le proposent les sociaux démocrates n'est qu'une bille visée.

Parce qu'en dernière instance c'est le propriétaire qui tient le manche qui décide et qui tranche!

Parce que si les oligarques concentrent tant d'attention et de moyens pour s'emparer des médias (fussent-ils déficitaires) ce n'est pas pour lâcher la bride à quelque rédaction que ce soit.

Comme l'ont d'ailleurs prouvé sans fioriture les péripéties d'I-télé en 2015-2016 où la remarquable et inédite grève de la rédaction d'un mois mettant en avant son souci d'indépendance face aux actionnaires dont l'oligarque Bolloré a finalement buté sur la volonté politique dudit Bolloré et les lois de la " République" qui garantissent ce droit bourgeois, ... ET à la création de la chaîne d'extrême droite, rampe de lancement de Zemmour : CNEWS !

 

Pour le mouvement populaire il s'agit en définitive de BRISER  le pouvoir de l'oligarchie sur les médias, un des moyens principaux de sa domination de classe.

Et pour ne rien dire à l'instant de la domination dans les médias publics eux-mêmes de l'idéologie des classes dominantes!

 

VOIR également parmi nos anciens articles :
http://www.frontsyndical-classe.org/2021/07/europe-1-la-preuve-que-c-est-le-proprietaire-qui-dicte-la-ligne-editoriale.html

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SOURCE : L'Humanité

Comment limiter le pouvoir des grands patrons

Depuis des années, syndicats, associations et titres de la presse indépendante réfléchissent à des règles qui permettraient aux rédactions de conserver leur indépendance.

La prise de conscience du pouvoir politique est brutale. Elle répond aux prédations de Vincent Bolloré et de Vivendi, ces derniers mois, sur le groupe Lagardère. Pourtant, depuis des années, voire des dizaines d’années, la société civile alerte sur le danger de la concentration des médias. Le gouvernement diligente une enquête, le Sénat aussi.

David Assouline, qui dirige l’enquête parlementaire, explique que la commission, dont il est le rapporteur, « va faire un travail d’audition de tous les acteurs concernés, qu’ils soient propriétaires, dirigeants, salariés de la presse et de l’audiovisuel ».Il va donc, avec ses pairs, écouter les propositions existantes. Et elles sont nombreuses.

Nicolas Vescovacci est un ancien de Spécial Investigation, sur Canal Plus, émission que Vincent Bolloré a décapitée lorsqu’il a pris le contrôle de la chaîne. Membre du collectif Informer n’est pas un délit, qui travaille justement en ce moment à un texte sur la concentration des médias, il explique que la priorité est« de créer une sorte de cordon sanitaire entre les actionnaires et les rédactions ».

Il estime que« quelques pistes doivent être explorées, comme la refonte complète de la loi de 1986 sur l’audiovisuel, complètement obsolète et aujourd’hui inapplicable » : elle a effectivement été écrite avant la création des chaînes de la TNT et d’Internet, c’est dire. Pour lui, il faudrait aussi établir« un statut juridique des rédactions pour les protéger des interventions extérieures et intérieures »et, dans la foulée, inventer en droit un« délit de trafic d’influence pour que ceux qui s’attaquent à un journaliste ou à un traitement éditorial en soient découragés ».

Le CSA, un levier envisageable

Pour Acrimed, qui travaille sur ces questions depuis 1996,« il est urgent de revenir aux ordonnances de 1944 : personne ne peut être propriétaire de plusieurs médias. Et quelqu’un qui vit de la commande publique ne peut évidemment pas posséder une chaîne, une radio, un titre de presse. Cela devrait couler de source !  » martèle Mathias Reymond.

Le sociologue Ugo Palheta va dans le même sens :« On a des entreprises qui font dans le BTP, comme Bouygues ; dans l’armement, comme Lagardère ; dans le luxe, comme Arnault, et qui se rendent possesseurs de médias. Ce qui est un problème en soi, surtout quand leurs entreprises concernent des secteurs stratégiques qui absorbent des subventions de l’État ». 

Il propose également de« ne pas posséder plus d’un média ».Un autre levier est envisageable : revoir le rôle du CSA, qui va bientôt devenir l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique).

L’historien des médias Alexis Lévrier le disait, dimanche 21 novembre, sur France Inter : le soi-disant« gendarme des médias »a été bien gentil avec CNews, ces dernières années, en acceptant qu’Éric Zemmour puisse, dans son émission Face à l’info,vomir « des fake news historiques »sur« l’innocence de Dreyfus ou la responsabilité de Vichy ».

Sur le fait que la chaîne « diffuse les leaders politiques de gauche la nuit pour respecter le pluralisme »imposé par le CSA, tandis que l’extrême droite a portes ouvertes sur le plateau. Ou quand l’instance considère le même individu comme candidat… alors qu’il ne l’est pas. C’est l’État qui possède les canaux de diffusion. Bolloré n’est pas tout-puissant si l’État de droit reprend la main sur ces questions cruciales.

par  Caroline Constant 

Publié par FSC

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

SOURCE : L'Humanité

Les salariés de Furst-Neuhauser ont obtenu la création de 45 postes et de meilleures conditions de travail. Leur recette : un rapport de forces imposé par la CGT.

On embauche chez Furst-­Neuhauser. La semaine prochaine, une vingtaine de nouveaux salariés, CDI à la clé, arriveront sur les lignes de cette boulangerie industrielle de ­Folschviller qui tourne à plein régime. Dans ces terres mosellanes où l’emploi local se fait rare à moins de passer les frontières luxembourgeoise ou allemande, la nouvelle n’est pas passée inaperçue. Les candidats ont été nombreux à vouloir rejoindre l’entreprise. Question de climat social et de collectif soudé, qui vient de réaliser le grand chelem pour toutes ses revendications : embauches, baisse du temps de travail et augmentation de salaires.

Le groupe Neuhauser n’est pourtant pas un paradis pour les travailleurs. Des plans sociaux ont eu lieu en 2017 et 2019 dans cette société aux 1 081 salariés, petite pièce du Monopoly géant de l’agroalimentaire français à peine acquise par le Groupe ­Soufflet, qui vient à son tour de se faire absorber par la maxicoopérative Invivo. Fin septembre, la moitié des douze usines que la marque compte à travers la France étaient en grève pour obtenir un peu plus que le 0,5 % d’augmentation indigente proposé pour 2022. Pourtant, 2021 s’annonce comme l’année de tous les profits.

Un million de viennoiseries par jour

« On l’a vu ces dernières semaines chez Labeyrie, Nor’Pain, Bergams, le patronat de l’agroalimentaire est très autoritaire et ne veut rien lâcher,analyse Maryse Treton, de la Fnaf- CGT.

Neuhauser n’y déroge pas. Mais, depuis que les salariés du secteur se sont rendu compte qu’ils avaient assuré, durant le premier confinement, 95 % de la production malgré 45 % d’absentéisme et des conditions de travail indignes, ils ont pris conscience des richesses qu’ils créent, des immenses profits qu’ils génèrent. Ils se mettent en grève un peu partout pour obtenir leur dû. C’est ce qui s’est passé à Folschviller. Ça a réussi. »

Dans l’usine mosellane, la bascule s’est produite le 28 septembre dernier. Ce jour-là, le directeur convoque un CSE pour informer les 234 salariés de« l’externalisation partielle (du nettoyage des lignes de production) à une entreprise extérieure, du vendredi 19 heures au samedi 5 heures du matin, pour le secteur viennoiseries ».

Ça n’a l’air de rien, se disait visiblement le nouveau dirigeant, qui comptait imposer en quelques jours un changement dans les rythmes de production. Puisque la grande distribution demandait plus de livraisons de croissants, pains au chocolat et baguettes, déjà produites au rythme de 50 000 à l’heure pour les viennoiseries, soit un million par jour, et de 8 000 à l’heure pour les pains, la solution coulait de source. Pas d’embauches, ni d’augmentations des heures supplémentaires.

Non, une diminution par deux des temps de nettoyage, avec le soutien d’une société extérieure pas vraiment spécialiste du processus. Et tant pis pour les questions d’hygiène ou les conditions de travail dégradées. Jusqu’à présent, ce nettoyage nécessitait l’arrêt des machines une fois par semaine et durant 20 heures, avec des salariés harnachés tels des cosmonautes passant leurs bras, parfois coinçant leurs doigts, dans les rouleaux et lames de ces lignes de production longues comme un terrain de foot.

Mais, bonne pâte, les salariés ne comptent plus l’être. Le haut dirigeant s’est vite retrouvé dans le pétrin. Si ce dernier n’a pas voulu nous en dire plus(« écoutez, on ne répond pas aux journalistes »),Christian Porta, délégué syndical CGT du site, se fait un plaisir de le suppléer.

« On est un syndicat révolutionnaire. Quand on nous impose un projet, on prend le problème dans son ensemble. Le patron nous parlait de travailler plus. On a tout de suite dit aux collègues qu’il y avait un coup à jouer pour créer des emplois. Ils ont été unanimes à accepter. »

Premier objectif : faire dérailler le train fou patronal. Et première victoire, le CSE obtient en référé du tribunal judiciaire de Sarreguemines l’« interdiction de poursuivre l’application de ce projet litigieux ». Le plan de la direction nécessitait une vraie consultation des instances représentatives du personnel et non une simple information, car les changements prévus auraient eu des répercussions sur l’organisation et le temps de travail, donc sur les contrats des salariés.« Cette affaire démontre que la justice peut être efficace si on y a accès, ce qui est loin d’être le cas ailleurs. Le tribunal de Sarreguemines a eu les moyens de donner une audience avec expertise, et a ainsi pu rendre sa décision dans les délais. Ce qui a permis de mettre en place un rapport de forces », souligne l’avocate Savine Bernard, qui a plaidé le dossier.

La recette pour embaucher

Deuxième victoire : mis sous pression par ses clients et ses salariés, le directeur du site a accepté le plan alternatif proposé par la CGT. À partir de décembre, les équipes ne tourneront plus en 3×8 du lundi au vendredi, mais en 5×8 du lundi au dimanche.

Les salariés auront leur part de cette augmentation de la productivité. Lissé sur dix semaines, le temps de travail passe à 32 heures payées 35, avec majoration des heures le dimanche et en nocturne. Soit, entre 200 et 400 euros de plus par mois.

Et 45 emplois sont créés, dont 25 immédiatement.

« Macron a toujours fait croire que faciliter les licenciements permettait d’embaucher plus facilement. On démontre que c’est la baisse du temps de travail qui offre la possibilité de créer des emplois,sourit Christian Porta. Le travail va rester dur. Mais des gens vont pouvoir sortir de la précarité. »

par  Stéphane Guérard ,

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Jaux. Leroy Merlin à nouveau en grève mardi 23 novembre

Après deux jours de grève les 19 et 20 novembre, les salariés de Leroy Merlin à Jaux (Oise) remettent ça mardi 23 novembre.

La pause aura été de courte durée à Leroy Merlin. Après un premier mouvement de grève vendredi 19 et samedi 20 novembre, les syndicats annoncent reprendre le mouvement demain, mardi 23 novembre, dans le magasin de Jaux, près de Compiègne. Cette grève fait suite aux NAO (négociations annuelles obligatoires) qui se passent mal selon les syndicats à la maison mère de Lille.
«On n’a droit qu’à des miettes», expliquait Karine Bourlet, déléguée syndicale CFDT vendredi dernier. «40 euros brut d’augmentation, 80 euros brut pour l’achat d’une trottinette alors que la plupart d’entre nous habite à plus de 40 kilomètres du lieu de travail, diminution du montant des primes… et le reste, 10 millions d’euros, est réparti entre 700 personnes, les actionnaires», ajoutait de son côté Stéphane Noizet, délégué syndical CGT.

Une augmentation supérieure à l’inflation selon la direction

Du côté de la direction, on affirmait en fin de semaine dernière : «Nous sommes très attentifs à maintenir le dialogue sur l’ensemble des sites où des collaborateurs ont décidé de se mettre en grève. Il faut savoir que nos salaires les plus bas sont 15 % plus élevés que le Smic (1.685 euros bruts) et que nos 25.000 collaborateurs ont reçu l’équivalent de 16 à 18 mois de salaire chaque année depuis cinq ans, grâce à leur engagement qui a permis les bons résultats de l’entreprise. Sur les 8 dernières années, les augmentations générales négociées avec les partenaires sociaux ont permis une augmentation générale cumulée de 11,2 %, supérieure de 5 points à l’inflation.»

Frederika GUILLAUME

Publié par oisehebdo.fr

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Christian Porta licencié par Amazon : tous au rassemblement le 9 décembre à Metz !

Mis à la porte par Amazon au mois d’octobre, Christian Porta a saisi le tribunal des Prud’hommes de Metz pour contester son licenciement et exiger sa réintégration. Soyons nombreux à ses côtés le 9 décembre !

Répresison syndicale

Le 9 octobre dernier, Amazon licenciait Christian Porta juste avant la fin de sa période d’essai. Sans donner aucun motif, et alors que sa supérieure était très satisfaite de ses performances, cette fin de période d’essai est intervenue juste après la participation de Christian à la première réunion de la CGT Amazon. Alors que tout laisse à penser que ce licenciement est discriminatoire, la CGT appelle à un grand rassemblement pour la réintégration de Christian devant le Conseil des Prud’hommes de Metz le 9 décembre à 8h.

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La répression syndicale qui s’abat sur Christian est loin d’être un cas isolé. On voit les menaces, mises à pieds, voire licenciements se multiplier dans nombre d’entreprises, sous des formes qui vont de la sanction sur un seul salarié à l’organisation systématisée du fichage des grévistes comme on a pu le voir à la RATP. Dans une période de crise comme celle que nous vivons plus que jamais, il s’agit pour les entreprises de se débarrasser de ceux qui se montrent en mesure d’organiser leurs collègues, de se défendre, et de se battre à un moment où les attaques contre les salariés se font de plus en plus fortes et où les conditions de travail ne cessent de se dégrader.

Dans le cas de Christian, c’est d’un syndicaliste combattif, qui a été au cœur d’un combat contre la direction de sa précédente entreprise, que s’est débarrassé Amazon. Il y a une dizaine de jours, le tribunal des Prud’hommes de Moselle rendait une décision favorable aux salariés de Neuhauser dans un conflit qui les opposait à leur direction et à l’issu duquel les salariés ont notamment arraché le passage aux 32h payées 35h et des créations d’emploi.

Face à ce licenciement et aux attaques contre notre droit à nous organiser, il n’est pas question de se laisser faire. Le tribunal des prud’hommes a ainsi été saisi en déféré, pour contester ce licenciement à caractère discriminatoire et exiger la réintégration du salarié. Soyons nombreux le 9 décembre aux cotés de Christian pour l’accompagner à son audience et faire front contre la répression syndicale imposée par les patrons !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

La CGT, la CFDT et la CFE-CGC prennent la parole ensemble alors qu'un comité social et économique est prévu ce mercredi 27 octobre à l'usine Alsa de Ludres. Des syndicats qui s'inquiètent pour la pérennité de l'usine dont la production doit baisser l'an prochain.

L'usine Alsa de Ludres près de Nancy le 26 octobre 2021 © Radio France - Cédric Lieto

L'usine Alsa de Ludres près de Nancy le 26 octobre 2021 © Radio France - Cédric Lieto

Quel avenir pour l'usine agroalimentaire Alsa à Ludres, dans le Grand Nancy ? Le site qui emploie une centaine de salariés et produit notamment de la levure chimique dans son petit paquet rose, serait menacé selon les syndicats. Un comité social et économique est prévu ce mercredi 27 octobre avec la direction de l'usine, rachetée en 2018 par Dr Oetker. Selon les syndicats, la direction prévoirait une forte baisse de la production l'an prochain, alors que le marché se porte bien.

"Le marché n'est pas morose"

Depuis le rachat à Unilever par Dr Oetker, son concurrent avec la marque Ancel, l'usine de Ludres est sur une mauvaise pente, selon Joël Blumenfeld, délégué syndical CFDT : 

"On se rend compte que, petit à petit, les tonnages fuient le site de Ludres. Pour l'avenir, on nous annonce presque 50% de tonnage en moins. Nous n'obtenons pas de la part de la direction les documents justifiant une baisse du marché. Pendant la crise du Covid, on a tourné un maximum, jour, nuit, samedi et dimanche. Nous pensons que le marché n'est pas morose mais qu'il y a une volonté de produire ailleurs, à Strasbourg et en Allemagne".

Résultat : des lignes de fabrication de plus en plus souvent arrêtées, une production qui diminue. Guillaume Mathieu est délégué CGT et secrétaire du CSE, il tire la sonnette d'alarme avant qu'il ne soit trop tard : 

"L'année prochaine, on va fêter les 125 ans de la marque Alsa, les 50 ans de l'usine à Ludres. Je pense que c'est un peu les dernières années. On s'est battu pour que la marque en arrive là. C'est compliqué pour nous".

Un dialogue de sourds

Il y a trop peu de communication avec la direction, dénoncent les syndicats qui craignent que l'usine ne devienne une coquille vide. C'est la crainte de Pascal Jamis, délégué syndical CFE-CGC : 

"Le petit sachet rose est parti principalement en Allemagne. C'était notre coeur de métier. On nous laisse quelques miettes. Beaucoup de lignes s'arrêtent. On n'a jamais vu ça en 35 ans."

Une rupture conventionnelle collective serait en discussion avec une trentaine de départs soit près d'un tiers des effectifs. Contactée par France Bleu Sud Lorraine, la direction de Dr Oetker n'a pas répondu à nos sollicitations.

Publié par Francebleu.fr

 

Il y a 3 ans cette marque appartenait au groupe Unilever.

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
« Aux Pays-Bas on tire à balles réelles » : un haut-fonctionnaire LREM s’en prend aux Gilets jaunes

Alors que les Gilets jaunes manifestaient ce samedi, les militants LREM se sont déchaînés. Sur Twitter, Gilles Chevalier, haut-fonctionnaire LREM, s’en est pris aux « Gilets jaunes et autres fouteurs de merde » en évoquant les tirs « à balles réelles » de la police aux Pays-Bas ce week-end. Une insulte aux allures de menace.

Répression

La décence étouffe rarement les militants LREM. Sur Twitter ce week-end, Gilles Chevalier qui se présente comme « Européen, français, républicain. Catho et laïc. Anti FI et anti RN. A gauche et LREM » en a encore livré une belle démonstration.

Ce haut-fonctionnaire qui est actuellement Contrôleur général des armées au Ministère de la Défense a ainsi vociféré samedi, alors que se tenaient des manifestations de Gilets jaunes dans toute la France : « Message à l’attention des Gilets jaunes et autres fouteurs de merde : aux Pays-Bas la police tire à balles réelles sur les émeutiers. Estimez-vous heureux ! »

Répression

Une référence à la répression violente de ces derniers jours aux Pays-Bas où la police a tiré à balles réelles, blessant deux manifestants. Non seulement le tweet a résonné comme une menace pour de nombreux Gilets jaunes, mais il apparaît particulièrement indécent quand on se rappelle du bilan de la répression qui s’est abattue sur les manifestants depuis trois ans.

Au total, ce sont en effet des dizaines de blessés grave et des milliers de manifestants qui ont été blessés par la police, auxquels il faut ajouter toutes et tous les interpellés. Pour Gilles Chevalier il faudrait « s’estimer heureux », et les tirs à balles réelles aux Pays-Bas ne semblent pas particulièrement choquants. LREM rappelle ainsi ce qu’il est : un parti de l’ordre, profondément répressif et anti-populaire.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Ils voudraient réduire la révolte en Guadeloupe et à présent en Martinique à la seule question du pass sanitaire ... et aux dégâts urbains.

X'est macron qui éructe " On ne peut pas exploiter les questions de santé pour des raisons politiques ".

Des raisons politiques comme alibi les questions du chômage massif, de l'explosion des prix ... ?

Allons et si quant au fond au-delà des spécificités accentuées et aggravées de ces départements les questions posées aux travailleurs et au peuple étaient similaires ?

Et leurs colères communes !

Et que c'est cela qui les effraie !

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REPRIS du site réveil communiste

Provoqué par la défiance vaccinale, le mouvement qui secoue la Guadeloupe depuis une semaine trouve ses racines dans un climat économique et social tendu depuis plusieurs années.

Barricades, pillages, incendies... Depuis une semaine, la Guadeloupe est secouée par un mouvement émaillé de violences. Né de la contestation face à l'obligation vaccinale des soignants, les protestations s'inscrivent dans un climat social tendu depuis plusieurs années.

Selon le président du conseil régional de Guadeloupe, Ary Chalus, "ce mouvement n'est pas seulement à cause de l'obligation vaccinale" mais aussi la conséquence d'un "retard de 40 ans en matière de développement économique et social".

La Guadeloupe accuse notamment un PIB par habitant 37% inférieur à la métropole, un jeune sur trois est au chômage et les coupures d'eau sont quotidiennes.

"Ils ont poussé les gens au désespoir"

"Aujourd'hui, l'État, les autorités, récoltent leurs dividendes. Ils ont poussé les gens au désespoir, ils ont traité les gens avec mépris, et bien là, c'est la réponse des jeunes", s'exclame à Le Gosier un automobiliste interrogé par BFMTV.

"On ne demande pas de l'argent, on demande d'être écouté, on demande de la concertation", explique Ary Chalus alors que, si le mouvement est né de l'obligation vaccinale des soignants, 90% d'entre eux ont déjà reçu leur injection. "Nous sommes Français donc nous devons être traités de la même manière que les autres régions de France", ajoute-t-il auprès de nos confrères du Huffington Post.

Elie Domota, porte-parole du collectif LKP et figure majeure lors de la grève de 2009, s'indigne à notre micro: "Ce n'est plus une revendication syndicale, c'est une revendication populaire car il y a une grande souffrance en Guadeloupe. Il faut que l'État français entende cette souffrance et ouvre les négociations."

Des renforts policiers

Début 2009, la Guadeloupe avait tenu une grève générale, notamment excédée par les prix mirobolants des produits de première nécessité. Après plusieurs semaines de mobilisation dans les Antilles, l'ancien chef de l'État, Nicolas Sarkozy, avait annoncé 580 millions d'euros pour les territoires d'Outre-Mer. Mais douze ans plus tard, les écarts de prix entre la Guadeloupe et la métropole sont toujours énormes

Face aux pillages, l'État a choisi la "fermeté", a affirmé dimanche le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Des renforts de policiers et de gendarmes envoyés de métropole, notamment 50 membres des unités du GIGN et du Raid, sont arrivés sur zone ce week-end. 200 policiers et gendarmes sont encore attendus sur l'île. Un couvre-feu de 18 à 5 heures du matin a été instauré par la préfecture dès vendredi.

Réunion entre l'État et des élus guadeloupéens

Le Premier ministre Jean Castex, accompagné du ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu et du ministre de la Santé Olivier Véran, doivent parallèlement recevoir lundi soir à Matignon des élus de l'île afin de leur permettre "d'exposer leur analyse de la situation sur place". La réunion doit aussi permettre "un dialogue sur les conséquences de l'obligation de vaccination pour les soignants et les pompiers".

Joël Jacques est responsable d'un supermarché. Son magasin est proche d'un barrage en place depuis jeudi dernier. "On est impuissants... Vous voulez qu'on fasse quoi?", s'interroge-t-il. D'autant que la situation pourrait perdurer et, même, s'étendre: un appel à la grève générale en Martinique, l'île voisine des Antilles, a été lancé pour lundi.

Publié par FSC

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