SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
RETRAITE : POUR MACRON C'EST SA GUERRE DE LA FIN DU MONDE, POUR NOUS C'EST TOUTE LA SÉCURITÉ SOCIALE QUI EST EN PÉRIL !

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SOURCE : 20 minutes

 

 

COLERE Les salariés de TotalEnergies ont lancé un mouvement d’au moins trois jours pour tenter d’obtenir une hausse des rémunérations

 
 
 
 

Le ton monte chez les salariés de TotalEnergies en France. Un mouvement de grève d’une durée d’au moins trois jours a en effet démarré ce mardi, rapporte la CGT qui fait état d’une mobilisation de 70 % des effectifs présents. L’objectif est principalement d’obtenir notamment une hausse des salaires. « On appelle à ne sortir aucun produit des raffineries et de la pétrochimie, là où la CGT est implantée », a déclaré Benjamin Tange, délégué syndical central CGT du raffinage pétrochimie de TotalEnergies en France.

Parmi les principaux sites concernés : la bio-raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), les raffineries Normandie au Havre, de Donges (Loire-Atlantique), Carling (Moselle), Feyzin (Rhône) et Oudalle (Seine-Maritime), ainsi que les dépôts de carburants de Grandpuits (Seine-et-Marne) et de Flandres (Nord).

Entrées et sorties bloquées

 

A La Mède, le mouvement social était suivi par 80 % des salariés, se traduisant « par le blocage de toutes les entrées et sorties de produits de la raffinerie », a indiqué Fabien Cros, secrétaire (CGT) du Comité économique et social (CSE). En volume, cela équivaut selon lui à « environ une centaine de camions-citernes qui ne sortent pas, sans compter les produits normalement envoyés par train ou directement par pipeline ».

« Quand on fait le ratio, on peut dire qu’il y a un peu plus de 70 % de grévistes (par rapport aux effectifs présents) chez les opérateurs de production aujourd’hui », a déclaré Eric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe, qui a rappelé que l’appel était cantonné dans un premier temps aux raffineries et dépôts de carburants.

L’approvisionnement des stations anticipé

Contactée, la direction du groupe n’a pas confirmé le chiffre de 70 % de grévistes. Elle a indiqué avoir, en prévision du mouvement, « anticipé les mesures logistiques nécessaires afin de pouvoir approvisionner normalement son réseau de stations-service et ses clients ».

Elle a rappelé que les salariés français du socle social commun « ont bénéficié de mesures salariales représentant une augmentation moyenne de 3,5 % en 2022 », et ajouté que « des négociations vont démarrer dès le mois de novembre », soit deux mois plus tôt qu’habituellement, « afin de voir comment les salariés pourront bénéficier des résultats générés par TotalEnergies ».

Poursuite les jours suivants ?

 

Outre une « revalorisation salariale immédiate à hauteur de 10 % pour l’année 2022 », la CGT réclame le « dégel des embauches » en France et « un plan massif d’investissements » dans l’Hexagone, a rappelé Benjamin Tange, soulignant que ces revendications avaient déjà été à l’origine de mouvements le 24 juin et le 28 juillet derniers. Une partie des employés touchent des salaires « extrêmement faibles et il y a besoin de les revaloriser à hauteur de ce que le groupe dégage comme bénéfices », a souligné le responsable syndical, qui espère « une mobilisation très forte », afin de continuer à peser les jours suivants.

En dehors des perturbations dans l’approvisionnement des stations en carburants, il a estimé que la production des raffineries pourrait connaître une baisse des débits de 20 à 30 %, en cas de forte mobilisation. TotalEnergies emploie en France 35.000 salariés, en comptant ses filiales.

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Devant le tribunal administratif de Nancy ce mercredi, la rapporteure publique a demandé l’annulation des sanctions visant l’agent de contrôle, accusé par le ministère du travail d’avoir outrepassé ses fonctions en demandant que des aides à domicile bénéficient de masques en avril 2020. Dan Israel 28 septembre 2022 à 19h56 Nancy (Meurthe-et-Moselle).–

Par les grandes fenêtres de la salle d’audience du tribunal administratif de Nancy (Meurthe-et-Moselle), mercredi 28 septembre, perce l’écho étouffé d’applaudissements enthousiastes. Devant le bâtiment, plus de cent personnes sont rassemblées pour dire leur soutien à Anthony Smith, un inspecteur du travail qui a écopé en août 2020 d’une mutation d’office pour avoir demandé que des aides à domicile de la Marne soient protégées par leur employeur en pleine pandémie de Covid-19, notamment en les équipant de masques. Le fonctionnaire de la Marne est devenu un symbole. Une pétition en sa faveur a rassemblé 165 000 signatures, et un appel a été signé par plus de 140 personnalités et dirigeant·es politiques et syndicaux de gauche. Son comité de soutien est présidé par les députés insoumis Thomas Portes et Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire LFI à l’Assemblée nationale.

Tous deux ont fait le déplacement, tout comme les militants les plus aguerris de la CGT du ministère du travail, dont Anthony Smith est un membre actif, détenteur au fil des années de plusieurs mandats, locaux ou nationaux. La secrétaire confédérale du syndicat, Céline Verzeletti, est également présente. Au micro à Nancy, à deux pas de la célèbre place Stanislas, les personnalité

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DOCUMENT COMPLET :Télécharger Anthony Smith, inspecteur du travail devenu symbole, sort renforcé

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Par Nicolas Framont 

 

Après avoir dû renoncer, en 2020, à sa réforme des retraites - vous savez celle qui n'avait pas pour objectif de rallonger la durée de cotisation mais de rendre "le système plus juste" - le gouvernement revient deux ans plus tard avec l'objectif clair et net de nous faire bosser plus longtemps. C'est devenu son seul objectif, sa sainte croisade bourgeoise, et pour ça il est prêt à faire voter cette réforme en scred, en la faisant passer par amendement du projet de loi de financement de la sécurité sociale, un texte voté chaque année qui n'a pas vocation à faire passer des changements majeurs. Dans le très gouvernemental JDD, on apprend pourtant que 55% des sondés trouvent que relancer cette réforme est une "mauvaise idée". Pourtant, notre télévision est envahie de pseudo-experts qui viennent nous dire qu'elle est inévitable. Tout comprendre aux mensonges sur le sujet des retraites, en 4 points et 5 minutes :

1 – Notre régime de retraite et la sécurité sociale dont il fait partie ne sont pas en danger financier et il n’y a donc pas nécessité à faire travailler les gens plus longtemps ou à réduire le niveau des futures pensions.

24,7 milliards d’euros, c’est la déficit de la sécurité sociale en 2021 (qui, rappelons-le, comporte 4 branches : maladie  - votre carte vitale -, accident du travail et maladie professionnelle - ce qui paye vos arrêts en cas d’accident du travail -,  famille - les APL, les allocations familiales… - et donc les retraites). Ce chiffre a été gonflé comme jamais par l'épidémie de Covid, qui a engendré des dépenses exceptionnelles.

Dis comme ça, ça fait une sacrée somme, sauf que ce chiffre asséné à coup de titres alarmistes n’est jamais accompagné du chiffre auquel il se rapporte : 440 milliards. Il s’agit du budget annuel de la sécurité sociale. Ça fait vraiment relativiser, parce qu’un déficit de 24,7 milliards sur un total de 440 milliards c’est dramatique comme… un découvert de quelques dizaines d’euros si vous gagnez 2 000 euros par mois.

"Les résultats de ce rapport ne valident pas le bien-fondé des discours qui mettent en avant l’idée d’une dynamique non contrôlée des dépenses de retraite"

Rapport annuel du comité d'orientation des retraites - septembre 2022

Dans son dernier rapport, qui date de septembre, le Comité d’Orientation des Retraites montre qu’en fait il n’y a rien d’alarmant pour la branche retraite de la sécurité sociale. Les scénarios examinés sur l'équilibre des finances du régime par répartition ne montrent rien d'alarmant, avec une stabilité de la part du système dans le PIB, y compris à long terme. "Les résultats de ce rapport ne valident pas le bien-fondé des discours qui mettent en avant l’idée d’une dynamique non contrôlée des dépenses de retraite" conclut poliment le rapport (page 9).

Ce qui a dégradé son équilibre, ce sont des décisions politiques récentes : moins d’emploi public avec l’austérité a fait perdre des recettes au régime (parce que le public cotise davantage que le privé, eh oui), et les exonérations des heures supplémentaires par Macron ont réduit la somme de cotisations finançant notre système. On vous le disait déjà en 2019, Macron a placé artificiellement la sécurité sociale en déficit pour… pouvoir faire tenir à ses ministres des discours alarmistes justifiant des reculs sociaux majeurs comme la réforme des retraites.

Il faut le dire et le répéter : il n’y a aucun problème budgétaire ou de terrible dette “laissée à nos enfants” qui justifieraient une telle réforme.

2 – Non, notre espérance de vie n’est pas en constante augmentation et cela ne justifie pas qu’on travaille plus longtemps. 

En France, l’espérance de vie stagne depuis quelques années et surtout l’espérance de vie en bonne santé, qui est assez mauvaise comparée aux autres pays européens. On vieillit mal, parce qu’on travaille mal, que la souffrance au travail est devenue une donnée constante et perçue comme normale. On est aussi moins bien soigné qu’il y a 20 ans, car on le sait, nos hôpitaux sont débordés et nos médecins préfèrent s’entasser dans les beaux quartiers et les villes côtières que de s’installer sur l’ensemble du territoire : il n’y a jamais eu autant de médecins en France, mais ils n’ont jamais été aussi mal répartis, nous disait le ministère des finances en octobre dernier.

Il faut aussi considérer que ce n’est pas parce qu’on vit plus longtemps qu’on devrait travailler plus : notre productivité étant en constante augmentation (ça stagne pour la première fois cette année), il serait tout à fait logique qu’on profite de cette amélioration économique en travaillant au contraire moins. Sans même parler du fait que nous allons devoir changer de modèle de production et de consommation avant 10 ans pour éviter l’extinction de notre espèce, et qu’il est donc nécessaire de ralentir le rythme.

La semaine de 4 jours et le retour de la retraite à 60 ans sont la vraie solution pragmatique de notre époque, et nous avons les moyens de financer une telle évolution : un salarié français travaille en moyenne 45 jours par an, soit 9 semaines, uniquement pour payer les dividendes des actionnaires. En 1981 c’était 10 jours. Il y a certainement quelque chose à reprendre en main de ce côté-là non ?

3 – Augmenter l’âge de départ à la retraite ne nous fera d’ailleurs pas travailler plus longtemps mais simplement gagner moins.

Cela mettra simplement davantage de soixantenaires au chômage, comme ce qui s'est passé après le dernier allongement du temps de travail, en 2010 : depuis cette loi d’allongement de la durée de cotisation, un chômeur de plus de 58 ans a en moyenne 54 % de risques de rester sans emploi, dans l’attente d’une liquidation plus tardive de sa retraite, comme nous le disait l’INSEE en 2017.

Cela veut dire qu’en réalité, notre classe dominante ne veut pas nous faire travailler plus longtemps : elle veut simplement faire des économies sur nos pensions de retraites, en réduisant le temps durant lequel elles nous seront payés. Vous suivez ? On nous raconte que pour mieux financer le régime de retraites, on va cotiser plus longtemps, sauf que l’objectif visé est simplement qu’on en bénéficie plus tard, et qu’il y ait moins à nous verser.

Le gouvernement est conscient de cet argument et fait de temps en temps de grandes déclarations sur la nécessité de mieux intégrer les seniors dans les entreprises, le JT de France 2 nous a même montré au moment de la tentative de réforme de 2019 une entreprise qui a créé un label pour saluer l’embauche de plus de cinquante ans dans les entreprises. De grands principes et un label suffiront-ils à garantir l’emploi jusqu’à la retraite ? On vous laisse répondre.

4 – L’objectif de cette réforme n’est d’ailleurs pas de « sauver le régime par répartition », mais bien de développer un système de retraites par capitalisation, très profitable pour tout le secteur assurantiel et bancaire.

Pourquoi tant de hâte à faire cette réforme ? Est-ce parce que nos dirigeants brûlent d’envie de rééquilibrer la sécurité sociale ? Pas du tout : on a bien vu que, quand ils pouvaient remettre la sécu en déficit, Macron et ses sbires ne se gênaient pas. L’objectif véritable est ailleurs, et pour le retrouver il faut se souvenir que Macron n’est pas arrivé au pouvoir par hasard mais bien pour exécuter une feuille de route qui a justifié qu’il soit porté médiatiquement et financièrement par la grande bourgeoisie française et internationale : remettre du profitable là où la Libération a instauré de la solidarité, du service public et de l’entraide. Remettre de la retraite par capitalisation, c’est-à-dire l’accumulation individuelle, tout au long de sa vie professionnelle, d’un stock de capital finançant ses futures pensions, à la place de la retraite par répartition, c’est-à-dire le financement par toutes et tous de la retraite de tout le monde (mes cotisations financent les pensions des actuels retraités).

Pourquoi c’est plus intéressant pour les alliés de Macron ? Parce que c’est un système capitalistique, qui génère du profit pour de grosses entreprises qui gèrent cette manne. Les principaux leaders de ce marché ne s’y trompent pas : « Le gouvernement a mis de la lumière au bout du tunnel », a dit Olivier Mariée, directeur des ventes et de la distribution d'AXA France, aux Echos début octobre 2019. Il faut dire qu’une mesure adoptée l’année dernière et passée relativement inaperçue a boosté l’offre de retraites par capitalisation : la loi PACTE, plus connue par les privatisations qu’elle contenait que par cette disposition, a simplifié la législation des fonds de capitalisation.

Un an avant sa réforme des retraites, le gouvernement a donc permis le développement du secteur… et a fait immédiatement le lien entre les deux : en mai 2018, Jean-Paul Delevoye, le concepteur de la première tentative réforme, expliquait réfléchir à obliger certains citoyens à basculer vers la capitalisation : « La question se pose pour les plus gros salaires qui excéderaient un certain plafond (au-dessus de 120 000 € de revenus, 160 000 € ou plus), ce qui doit encore être arbitré ». Les riches et les personnes aisées pourraient donc cesser, avec la bénédiction du gouvernement, d'être solidaires du régime, qui deviendrait une caisse de cotisations des revenus bas et moyens.

Sauver notre régime de retraite, vraiment ?

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Manifestation jeudi 29 septembre 10h cours Guynemer à Compiègne
Manifestation jeudi 29 septembre 10h cours Guynemer à Compiègne
Les rendez-vous picards
 
Oise
Beauvais, 14h00 place Jeanne Hachette
Compiègne, 10h00 cours Guynemer
 
Aisne
Soissons, 12h00 déjeuner solidaire parc Saint Pierre et 14h00 départ manif
Saint Quentin, 15h00 manif départ place du 8 octobre
 
Somme
Abbeville, manif 10h00 boulevard Vauban
Amiens, 12h00 barbecue revendicatif, parvis de la maison de la culture et 14h00 départ manif

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Camaïeu met 2600 salariés à la porte : il faut interdire les licenciements

Ce mercredi 28 septembre, le tribunal commercial de Lille a prononcé la liquidation judiciaire de Camaïeu. 514 magasins vont fermer et 2 600 emplois seront supprimés. En pleine crise énergétique et dans le contexte inflationniste, plus que jamais, nous devons revendiquer l’interdiction des licenciements.

Crédit photo:DENIS CHARLET / AFP

Ce mercredi en fin de journée, le tribunal commercial de Lille a rendu son verdict : Camaïeu, l’enseigne de prêt à portée française, est placée en liquidation judiciaire entrainant la fermeture de ses 514 magasins en France et surtout la suppression de 2 600 emplois. Une décision terrible pour les salariés du site qui en pleine flambée des prix se retrouvent du jour au lendemain sans salaire.

En difficulté financière depuis le début de la crise sanitaire, les confinements à répétition avaient déjà été à l’origine de 500 licenciements en 2020, la situation s’est aggravée ces derniers mois dans le contexte inflationniste. Prétextant le Covid, le blocage du système informatique lié à une cyberattaque et la baisse du chiffre d’affaires, le patron de Camaïeu avait déjà annoncé, le 21 septembre dernier, son intention de fermer 208 de ses magasins.

Ce mercredi, le rejet de l’ensemble des plans de redressement par le tribunal commercial de Lille a entériné la mesure à l’ensemble des magasins du groupe. Celui-ci accumulait les non-paiements des loyers de leurs magasins et l’enseigne aurait touché le fond, lorsque fin juin, la cour de cassation a le réglement des loyers. Selon Le Monde, le total des dettes culminerait à plus de 240 millions d’euros.

Ultime proposition du patronat de Camaïeu, l’offre de l’actionnaire Hermione People and Brands (HPB), qui s’était dit prêt dans la matinée à investir plus d’argent si l’Etat apportait son soutien financier et faisait une avance de 48 millions d’euros a reçu une fin de non-recevoir.

Et si le gouvernement, à la suite du jugement, a déclaré par le biais du ministre délégué à l’industrie Roland Lescure, que « la priorité c’était les salariés », il ne fait peu de doute que ces paroles resteront à l’état de déclarations d’intention.

Les salariés pourront également constater que la situation invoquée n’entame en rien la fortune du propriétaire du groupe FIB, qui contrôle l’enseigne. Ainsi, d’après le classement des plus grosses fortunes du magazine Challenges, la fortune de Michel Ohayon, le patron de la FIB, la Financière immobilière bordelaise, était de 750 millions en 2019, 600 en 2020, 950 en 2021 pour s’élever à 1,1 milliard en 2022. Elle n’a cessé de croître avec les rachats d’entreprises au cours de ces dernières années. Et Camaïeu n’est qu’un maillon d’une chaîne d’enseignes qui composent le pôle distribution d’un groupe implanté à l’origine dans l’immobilier de bureaux et l’hôtellerie de luxe.

Dans ce contexte, c’est bien l’interdiction des licenciements qui doit être défendue. Aucun travailleur et aucune travailleuse ne doit se retrouver dans l’incertitude et dans la misère, et cela, d’autant plus que les prix explosent. L’argent, il y en a à flot et les multinationales profiteuses de guerre et destructrices de la planète ne cessent d’exploser leur record de bénéfices en faisant monter les prix.

Que les entreprises en banqueroutes ouvrent leur livre de compte et lèvent le secret commercial, seul moyen de savoir véritablement où partent les richesses que produisent les travailleurs. Dans le cas présent, il aurait été facile alors de se rendre compte que c’est sur la fortune personnelle et les bénéfices du patron que devait être pris l’argent nécessaire pour garantir tous les salaires et les emplois.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
En pleine grève pour les salaires, Total verse 2,62 milliards de dividendes « exceptionnels »

Ce mercredi le conseil d’administration de Total vient d’annoncer le versement de 2,62 milliards de dividendes exceptionnels à ses actionnaires pour « partager les résultats de la compagnie ». Une décision cynique alors qu’un mouvement de grèves pour les salaires secoue l’entreprise.

Photo : AFP

Le groupe TotalEnergies a annoncé ce mercredi verser près de 2,62 milliards d’euros de dividendes « exceptionnels » à ses actionnaires afin de « partager les résultats de la compagnie dans ce contexte de prix hauts » selon le communiqué de presse signé par le conseil d’administration. Plus précisément, le groupe va verser un acompte sur dividendes exceptionnel de 1 euro par action en décembre 2022 sur 2,62 milliards d’euros. Une décision scandaleuse qui intervient au deuxième jour de la grève lancé par les salariés de Total réclamant depuis des mois des augmentations de salaires qu’ils n’obtiennent pas.

Cette annonce illustre une nouvelle fois le mépris de la multinationale de Patrick Pouyanné. Un cadeau aux actionnaires plus que cynique puisqu’il se fait sur le dos de l’inflation que les classes populaires et les travailleurs subissent depuis plusieurs mois. En effet, en véritable profiteur de guerre et de crise, Total a explosé ses records de bénéfices : 10,6 milliards au premier semestre 2022 et 5,7 milliards au second.

Ces bénéfices, et Total manifestement ne s’en cache pas, peuvent être donc partagé avec les actionnaires… mais non avec les salariés. Alors que, comme nous l’expliquait Adrien Cornet, pompier à la raffinerie de Grands-Puits (Seine-et-Marne), pour les travailleurs pétroliers, l’inflation se fait sentir plus que jamais : « à chaque caddie, les collègues prennent une claque, beaucoup ne sont pas partis en vacances, et certains commencent à recevoir des rappels de facteurs d’électricités qui dépassent les milliers d’euros », la direction n’a accordé aucune augmentation de salaire suite au premières mobilisations cet été.

Pourtant, ce mercredi le mouvement de grève enclenché mardi se durcit et touche à présent l’ensemble des raffineries Total avec comme revendication centrale la revalorisation de 10% de leurs salaires. Un mouvement qui pose la question de la reconductible, bloque un secteur stratégique de la production et coïncidera avec la journée de grève nationale interprofessionnelle du 29 septembre. Patrick Pouyanné et Total n’ont peut-être pas choisi le meilleur moment pour eux pour annoncer le versement de ces dividendes « exceptionnel » aux actionnaires.

Face à ces super-profiteurs et pour se débarrasser de la toute-puissance de leurs actionnaires qui n’auront toujours que la hausse de leur propre rémunération en tête au détriment de la qualité de vie de tout le reste de la population, il s’agit de revendiquer l’expropriation des grands groupes de l’énergie sous contrôle des travailleurs, ainsi que l’augmentation des salaires et pensions de 300€ et leur indexation sur l’inflation, seul moyen de faire payer les patrons !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
La baguette à 1,50 euro ? Tout augmente sauf nos salaires !

Dans un contexte où les plus précaires pâtissent de la flambée de l’énergie, d’autres produits de première nécessité continuent de voir leur prix grimper en flèche. Dans les prochaines semaines, celui de la baguette pourrait dépasser 1,50 euros.

Prises en tenaille entre la flambée de l’énergie (+ 49% en un an) et la forte hausse des matières premières (+30% pour la farine et les céréales), certaines boulangeries pourraient être contraintes d’augmenter le prix de leur baguette et la hausse du prix du pain, déjà constatée ces derniers mois, devrait poursuivre sur sa lancée.

En effet, les boulangers qui ont des dépenses importantes en gaz et électricité pour alimenter leurs fours voient aussi leurs factures d’énergie s’alourdir avec l’inflation. Dans le même temps, les cours du blé, après avoir déjà fortement grimpé à l’été 2021, ont connu un nouvel envol avec l’invasion de l’Ukraine. De même pour la levure, comme les emballages papiers avec lesquels repartent les clients.

Ainsi, selon la Confédération nationale de la boulangerie pâtisserie française (CNBPF), si le prix de l’énergie est multiplié par trois, le boulanger devrait augmenter ses prix de 10 à 15%, s’il est multiplié par cinq, il faudra quasiment afficher une hausse de 30%. En d’autres termes, le prix de la baguette pourrait atteindre et dépasser 1,5 euro dans certaines boulangeries. Mais au-delà de la baguette ce sont tous les produits de boulangerie qui sont concernés. Le beurre, les œufs, ou même encore le poulet ont également vu leurs prix augmenter ces derniers mois.

Avec l’augmentation du carburant, de l’énergie et des courses, et à nouveau, celle du pain qui sont des dépenses de première nécessité, la majorité de la population déjà précaire continue de voir sa situation s’aggraver avec l’inflation. Pour beaucoup, il est de plus en plus difficile de vivre dans des conditions décentes alors que les salaires sont toujours au plus bas, et ne suivent pas l’inflation.

Les annonces de la première ministre, Elisabeth Borne, le 14 septembre dernier (augmentation du prix du gaz et de l’électricité de 15% en 2023) présagent de difficultés supérieures encore. Il serait temps que nous imposions au patronat, par le rapport de force, une augmentation des salaires et leur indexation sur l’inflation, seul moyen pour qu’il arrête de nous faire les poches !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Budget 2023. Dépenses record pour l’armée, Macron et Le Maire préparent la guerre (sociale)

Le budget de Macron annonce la couleur des cinq ans à venir : budget record pour l’armée, hausse historique pour les flics et les prisons, cadeaux pour le patronat. Et le discours en boucle du gouvernement : il va falloir travailler plus et gagner moins !

Crédits photo : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Lundi, Bruno Le Maire et Gabriel Attal ont présenté le Projet de loi de Finances pour 2023 qui sera examiné à l’Assemblée dès début octobre. Le même jour, le gouvernement a dévoilé son Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale, qui a suscité tant d’attention, puisque Macron a laissé fuiter l’info selon laquelle il pourrait y glisser sa réforme des retraites par voie d’amendement.

Ces deux dernières années, les profits des capitalistes ont explosé ! Pourtant Bruno Le Maire annonce la couleur : « la France est à l’euro près ». Tandis que les profits de Total ou de la famille Saadé à la tête de la CMA-CGM en sont plutôt à se compter à la dizaine de milliards près en ce début d’année, le gouvernement dévoile un budget qui fait la part belle aux organes de répression et prépare les classes populaires à casquer.

Un budget historique pour l’armée et un renforcement des forces de répression

Le début de ce second quinquennat s’inscrit dans la droite ligne militariste du précédent durant lequel le budget de l’armée avait été rehaussé chaque année de 1,7 milliard. Cette année, c’est à une augmentation de 3 milliards auxquels auront droit les généraux, pour un budget total record de 43,9 milliards d’euros !

Depuis 2017, le budget de l’armée a donc augmenté de 11,5 milliards, et Macron voudrait le porter à 50 milliards d’ici à 2050. Une dynamique qui s’inscrit dans la course à l’armement des puissances impérialistes. L’armée reçoit donc des rallonges pour enrichir les marchands de canons, refaire le plein de Rafale, de blindés, et de canons César.

En parallèle du renforcement de l’armée, l’État réarme encore son appareil répressif pour faire face à une période socialement agitée. 10 % d’augmentation pour l’Intérieur (+1,05 milliard), 8 % pour la Justice (+790 millions). Macron met les moyens pour déployer près de 3 000 flics en plus et 11 nouvelles unités mobiles (CRS et gendarmeries mobiles) et leur permettre d’emprisonner encore plus en ouvrant 15.000 nouvelles places de prison.

À côté de cela, la hausse du budget de l’Éducation Nationale (de 6,5 % pour une inflation à 6 %) acte la relative revalorisation des enseignants après des années de baisse de leur salaire réel. Mais si les enseignants seront mieux rémunérés, le nombre de postes a bel et bien baissé. La rentrée catastrophique de cette année montre que Macron a bien commencé à dynamiter l’éducation : derrière l’annonce de la création de 2000 postes dans l’Éducation nationale se cache la création de 4 000 AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap, travaillant avec des contrats précaires) et la suppression de 2000 postes d’enseignants.

Les cadeaux aux patrons continuent, l’inflation sera payée par les travailleurs

Bruno Le Maire a rappelé être « convaincu que la politique de l’offre est la mieux à même de donner des résultats en matière de prospérité et de création d’emplois ». Cela, pour justifier de continuer à arroser les patrons d’aides, de subventions, de crédits d’impôt en tout genre. Ce budget contient un nouveau cadeau de 8 milliards aux capitalistes avec la suppression de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE).

Le salaire réel des travailleurs, pendant ce temps, est en chute libre face à la hausse des prix. C’est le résultat de la politique du gouvernement et du patronat qui mettent tout en œuvre pour éviter les augmentations de salaires : chèque énergie, primes... C’est cela que signifie la « politique de l’offre » du gouvernement : une baisse des salaires, baisse des coûts pour les entreprises. Baisse à l’origine du recul de la consommation, qui pourrait mener à échelle de quelques mois à une dynamique de récession.

Mais Bruno Le Maire continue de jouer l’optimiste et prévoit une croissance de 1 % l’année prochaine, en pariant sur... une hausse de la consommation. Ses comparses économistes et analystes bourgeois tablent plutôt sur une stagnation de l’économie française en 2023, là où l’Allemagne passerait carrément dans une phase récessive.

De son côté, la droite se met en ordre de bataille pour taper sur un gouvernement qu’elle juge trop dépensier, alors qu’elle tente de remettre le paiement de la dette et « l’assainissement » des comptes publics au centre du débat. Le MEDEF a ainsi publié un communiqué bien peu reconnaissant de tous les cadeaux faits par le gouvernement, demandant encore plus d’austérité budgétaire, et la baisse du nombre de fonctionnaires.

La droite cherche une raison d’être pour justifier une forme d’opposition à Macron lors de la rentrée à l’Assemblée nationale et peser de tout son poids face à un qui gouvernement n’est pas assuré de trouver une majorité pour son budget. Le recours au 49.3 pourrait être la seule solution. Mais sur le fond, les Républicains et le MEDEF sont absolument d’accord avec Bruno Le Maire lorsqu’il dit à propos de la réforme des retraites : « Nous n’avons pas de marges de manœuvre pour augmenter les impôts, nous n’avons pas de marges de manœuvre pour dépenser, notre vraie marge de manœuvre, c’est le travail, encore et toujours le travail ».

Inflation, réforme des retraites : construire une réelle journée de grève interprofessionnelle pour y mettre un stop

Ce sont donc les classes populaires qui vont payer l’addition. La ligne du gouvernement est claire : indexation du tabac sur l’inflation (sous couvert de prévention anti-tabac), flicage et déremboursement des arrêts maladie, à côté des énormes offensives contre notre classe que sont les attaques contre le RSA et les chômeurs, de même que la réforme des retraites.

Pour payer la crise des capitalistes, et les cadeaux que leur fait le gouvernement, il faudra travailler plus, plus dur... pour gagner moins. Et si les prévisions économiques de Le Maire s’avèrent erronées, et la situation plus sombre ? Alors il faudra travailler encore plus !

Ces attaques sont éparpillées entre le projet de loi et de financement de la sécurité sociale et d’autres lois à venir dans les prochaines semaines, mais elles forment un programme global. Face à ce plan de guerre sociale que veulent nous mener les capitalistes et leur gouvernement, notre classe a besoin d’un plan de bataille à la hauteur de la gravité de la situation. La solution ne peut être que dans une lutte frontale d’ensemble, pour faire payer les capitalistes, en augmentant immédiatement tous les salaires de 400 € et en indexant les salaires et les minimas sociaux (plutôt que le prix du paquet de clopes) sur l’inflation !

Pour cela, les journées isolées et divisées ne suffiront clairement pas : il nous faut une réelle grève interprofessionnelle qui puisse donner le signal pour une grève reconductible. Une telle réaction serait la meilleure manière de montrer au gouvernement ce que pourrait lui coûter l’envie de faire passer sa réforme des retraites. A savoir bien plus cher que tous les budgets qu’il ne pourra jamais voter !

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La valeur du jour en Europe - Unilever : le directeur général prépare sa retraite

(AOF) - Unilever gagne 1,3% à 4 078,75 pence à Londres. Ce matin, le géant des produits de grande consommation a annoncé la retraite, à la fin de l'année prochaine, de son directeur général depuis cinq ans, Alan Jope. Ce dernier, sous la pression des actionnaires et après le rachat manqué de GSK Consumer Healthcare a lancé en 2021 une vaste restructuration du propriétaire des glaces Magnum, du nettoyant Cif et du savon Dove. La société est désormais organisée autour de cinq branches : beauté et bien-être, hygiène personnelle, entretien de la maison, nutrition et glaces.

Un pari réussi estime Berenberg dans une note publiée ce matin, mais qui ne fait pas référence au départ d'Alan Jope.

Le broker a relevé sa recommandation sur le titre de Conserver à Achat et revu à la hausse son objectif de cours de 4 000 à 4 800 pence.

L'intermédiaire salue le repositionnement du groupe qui devrait lui permettre d'accélérer sa croissance. Le bureau d'études estime ainsi que le géant des produits de grande consommation devrait réaliser une croissance organique dans la partie supérieure de ses prévisions à moyen terme de 3-5%.

La nouvelle structure des unités commerciales devrait permettre une croissance plus rapide, mais aussi de dégager des économies de coûts et d'accroître la flexibilité de la gestion du portefeuille, précise le courtier.

Selon ce dernier, les efforts fournis sur le coût des intrants et les actions sur les prix vont soutenir les marges dès l'année prochaine.

Dans le scénario de Berenberg, avec une inflation des coûts de 5% en 2023, la marge opérationnelle pourrait tendre vers 18% en 2024.

Malgré l'amélioration des perspectives du groupe, le titre se traite à 17,5 fois ses bénéfices attendus en 2023, soit avec une décote de 15% par rapport à ses principaux concurrents, conclut l'analyste.

Jefferies a confirmé sa recommandation d'Achat et son objectif de cours de 4 600 pence après l'annonce du départ du directeur général.

Le broker s'attendait à ce que le marché accueille favorablement la nouvelle : la réputation d'Alan Jope a été fortement entachée par le rejet de l'offre d'achat de ce qui est aujourd'hui Haleon (ex-GSK Consumer Healthcare), ainsi que par quelques mauvaises surprises en termes de bénéfices.

Le bureau d'études souligne que le long délai avant le départ du dirigeant permettra au groupe de sélectionner avec le plus grand soin son successeur.

Publié par Capital.fr

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Preuve qu'à force de se comporter en simple vassal des USA on perd toute toute attention et  toute crédibilité dans le Monde !

 

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