SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Nelson Peltz est nommé «directeur non-exécutif» et «membre du comité de rémunération» d'Unilever à partir du 20 juillet. Mike Blake / REUTERS

Nelson Peltz est nommé «directeur non-exécutif» et «membre du comité de rémunération» d'Unilever à partir du 20 juillet. Mike Blake / REUTERS

Le géant de l'agroalimentaire et de l'hygiène Unilever grimpait de plus de 6% mardi après la nomination du milliardaire américain Nelson Peltz au conseil d'administration et la confirmation de l'entrée au capital de son fonds activiste Trian.

Nelson Peltz est nommé «directeur non-exécutif» et «membre du comité de rémunération» d'Unilever à partir du 20 juillet, précise le groupe dans un communiqué, qui confirme aussi la prise de participation de Trian Partners à hauteur de 1,5%. Le titre d'Unilever gagnait 6,72% à 3.730,50 pence mardi vers 08H20 GMT. Des informations de presse rapportaient depuis plusieurs mois l'entrée au capital du fonds activiste, alors que le groupe est sous pression d'actionnaires questionnant sa stratégie depuis une tentative de rachat avortée en début d'année.

«Nous avons eu des discussions approfondies et constructives avec (Nelson Peltz) et avec l'équipe de Trian et pensons que l'expérience de Nelson dans l'industrie mondiale des biens de consommation sera précieuse», a indiqué le président du CA Nils Andersen, cité dans le communiqué. «Trian a fait un investissement considérable dans Unilever. Nous sommes impatients de travailler en collaboration avec la direction et le conseil d'administration pour aider à piloter la stratégie, les opérations, la durabilité et la valeur actionnariale d'Unilever», a commenté de son côté Nelson Peltz.

 

«Une entreprise à fort potentiel»

 

Le groupe «est une entreprise à fort potentiel, grâce à son portefeuille de marques grand public fortes et à son empreinte géographique», a-t-il ajouté. L'action du groupe avait dévissé de 10% en janvier après la révélation d'une tentative de rachat à 50 milliards de livres sur GSK Consumer Healthcare, unité de parapharmacie du laboratoire britannique, qui l'avait rejetée en la jugeant insuffisante. L'opération avait suscité les protestations d'actionnaires influents. L'un d'eux, Terry Smith, avait fustigé dans une lettre ouverte une expérience «quasi-mortelle» pour le groupe. Le directeur général Alan Jope avait alors fait machine arrière et renoncé à faire des acquisitions majeures à court terme.

Le groupe avait dévoilé peu après une réorganisation comprenant la suppression d'environ 1.500 postes d'encadrement et l'organisation «autour de cinq types d'activité»: beauté et bien-être, hygiène personnelle, entretien de la maison, nutrition et glaces. Le groupe avait publié fin avril un chiffre d'affaires en hausse de près de 12% au premier trimestre à 13,8 milliards d'euros, tiré par un relèvement de ses prix pour absorber l'envolée des coûts de production, mais des volumes de ventes qui stagnent.

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Pour éviter le départ de ses employés, Apple augmente leurs salaires de 45%

Aux États-Unis, Apple va augmenter les salaires de ses employés de 45 % pour fidéliser ses nombreux salariés tentés par un départ. Cette hausse de salaire intervient au moment où le groupe connait un mouvement de syndicalisation de ses salariés.

 

Publié par CGT COMPIEGNE FACEBOOK

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Kéolis Aix-en-Provence : les grévistes arrachent des augmentations de salaire après 3 semaines de lutte

Après trois semaines de grève, les travailleurs et travailleuses du dépôt de bus de Kéolis à Aix-en-Provence ont arraché à leur direction une augmentation de salaire. Une petite victoire permise par la détermination des grévistes.

Mouvement ouvrier

Crédits photo : France TV / Mariella Coste

Depuis trois semaines, quasiment aucun bus ne circulait à Aix-en-Provence. A l’origine de cette situation, une grève menée par les travailleurs et travailleuses de Keolis. En effet ces derniers dénoncent depuis longtemps des conditions de travail de plus en plus dures dû au manque de personnels, avec des amplitudes horaires pouvant atteindre parfois douze à treize heure sur la même journée. Un problème que la direction ne semble pas pressée de régler. A cela s’ajoute des salaires qui n’ont pas ou peu augmenté depuis trois ans, malgré une augmentation du coût de la vie.

Pourtant, ces trois dernières années le chiffre d’affaires de l’entreprises lui a considérablement augmenté. L’année 2021 est marqué par une augmentation de 10,3% par rapport à l’année précédentes. Une injustice flagrante qui a poussé les travailleurs et travailleuses de Keolis Aix-en-Provence à se mettre en grève le 2 mai, pour exiger une amélioration de leurs conditions de travail.
« On a demandé des négociations, on a alerté les autorités organisatrices, on a fait des courriers recommandés à la métropole, à la mairie et à Keolis Paris ainsi qu’à la médecine du travail. On n’a pas été écoutés, et au bout d’un moment on est obligés de faire grève pour nos conditions de travail et pour notre salaire » expliquait ainsi Hocine Harba délégué syndical CGT, à notre micro au début du conflit, profondément en colère face au mépris de la direction.

Le conflit a été très suivit par les salariés, avec près de 120 grévistes en grève illimité pendant plus de trois semaines malgré les tentatives de la direction d’imposer l’arrêt de la grève pour commencer à négocier. Une tactique que cette dernière avait déjà mis en place en 2015, et qui avait conduit à l’arrêt de la grève sans que les salariés puissent obtenir gain de cause. En outre, la direction a tenté à plusieurs reprises de réprimer les salariés en grève. Le 16 mai Hocine Harba a été convoqué par la direction, accusé d’avoir menacé de mort le directeur. Une accusation mensongère pour tenter de s’attaquer au délégué syndical qui a été rapidement classée sans suite.

Au final, la détermination des grévistes est allée jusqu’au bout après trois semaines de lutte où ils et elles ont été nombreux à se retrouver pour tenir du piquet de grève du dépôt. Hocine nous raconte : « comme l’a dit un collègue au directeur : c’est grave, les salarié·e·s sont en grève, ils perdent de l’argent, mais ils sont heureux alors que quand ils viennent travailler ils ont la boule au ventre. » Un engouement qui s’est finalement soldé lundi 23 mai par une victoire avec une augmentation minimum de 75 euros nets à l’embauche, et plus selon l’ancienneté.

Pour ce qui est du manque de personnel chronique en revanche, les conditions de travail restent inchangées pour le moment. Cependant, si le cahier des charges proposé par les travailleurs et travailleuses n’est pas rapidement mis en place, ils sont prêts à entrer de nouveau en lutte prochainement.

Une cagnotte de soutien a été mise en place pour limiter les frais engendrés par la grève. Nous vous invitons à y participer afin de soutenir leur mouvement !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Stoppons cette marche au chaos !
 
5 ans de MACRON et les URGENCES CRAQUENT partout en France
5 ans de MACRON et les URGENCES CRAQUENT partout en France
5 ans de MACRON et les URGENCES CRAQUENT partout en France

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : L'Eveil de Pont-Audemer

La CGT met la pression sur la direction du groupe Thales pour obtenir des garanties sur le projet de réindustrialisation du site de Pont-Audemer. 

De gauche à droite,

De gauche à droite, Myriam Mahiette, Thierry Legenti et Zahara Roquier, représentants CGT à l'entreprise Thales à Pont-Audemer.  ©Stéphane FOUILLEUL

« Rien de concret pour l’instant »

En avril dernier, après deux ans de mobilisation des salariés et des syndicats, soutenus par des élus locaux, la direction de Thales a annoncé l’installation progressive d’une filière durable de production de cartes électroniques assemblées (PCBA), qui doit se traduire d’ici les dix prochaines années par la création de cinq lignes de production.

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Publié par EL DIABLO

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

En grève du 23 au 25 mai contre les attaques qui visent leurs conditions de travail dès cet été, les agents du bus et du tramway de la RATP ont envahi la Maison de la RATP. La direction prépare l’ouverture à la concurrence, les grévistes sont conscients qu’ils doivent préparer la riposte d’ensemble !

RATP. Les grévistes envahissent le siège : "la direction ne comprend que le rapport de force !"

Mardi 24 mai, deuxième jour de grève sur les trois jours appelés par l’intersyndicale (CGT RATP Bus, FO RATP Bus, UNSA RATP Pôle Bus, CFDT RATP, Solidaires RATP et SAT RATP) jusqu’au 25, les grévistes de la RATP du bus et du tramway étaient rassemblés devant le siège de la RATP. Alors que l’ouverture à la concurrence se prépare pour 2025 pour le bus et le tram, la direction n’a pas de temps à perdre et veut s’en prendre dès cet été aux conditions de travail des agents : augmentation du temps de travail, suppression de jours de repos, augmentation de l’amplitude horaire, et des salaires qui stagnent encore et toujours.

Les grévistes ont investi le siège de leur entreprise pour aller mettre la pression à la direction et montrer leur détermination à vouloir faire reculer ce projet.

Un gréviste avertit ces collègues : c’est la destruction de leur droit qui est en jeu et l’alignement des conditions de travail sur la convention collective de l’automobile, moins protectrice. « Il va falloir qu’on se prépare, continuer le combat, c’est la seule option ».

« C’est vous le chef de projet ? C’est un projet de merde ! Combien on vous a payé pour dégommer 16.000 machinistes [conducteurs] ? Nous on fait rouler la machine et vous vous prenez l’oseille ! » lance Ahmed Berrahal, syndicaliste CGT, aux représentants de la direction. Au delà des salaires, qui n’ont pas évolué depuis 2013, c’est tout le mépris de la direction qui alimente la colère des grévistes : « pendant la réforme des retraites, j’ai bien vu qu’on n’était pas du même côté. Quand on avait des calomnies dans les médias qui disaient qu’on gagnait 4000€, vous avez pas fait de vidéo, par contre quand c’est pour nous vendre la casse de nos conditions de travail, vous faites des vidéos. »

Un agent de la maintenance témoigne des conséquences dramatiques des cures d’austérité pour la sécurité des agents et des usagers : « vous avez tellement dégraissé, les bus roulent avec du scotch ».

Une déclaration d’unité entre machinistes et maintenance importante alors que la direction a réussi à diviser le bus et le tramway d’un côté avec le métro de l’autre, en désynchronisant les dates d’ouverture à la concurrence : 2025 pour les premiers, 2040 pour les seconds.

Si ces trois jours de grève d’avertissement, qui ont été bien suivis, sont un début, les grévistes comprennent bien que cela n’est pas suffisant pour faire reculer les plans de la RATP, et de la présidente d’Île-de-France, Valérie Pécresse. Comme l’affirme Yassine, machiniste, « il n’y a que le rapport de forces qui peut faire reculer la direction. Si les dates d’ouverture à la concurrence ont été séparées c’est pour une raison, c’est pour diviser. Il va falloir qu’on s’organise et qu’on n’attende pas de se faire manger un par un. »

Les agents du ferré (métro et RER) disposent en effet d’un pouvoir de blocage bien plus important que le bus et le tramway, et la direction a essayé de les endormir en décalant la date de l’ouverture à la concurrence. Mais une fois que la pilule sera passée pour le bus/tramway, elle aura tout loisir de l’avancer, et l’unité entre les agents aura été largement entamée, l’ouverture à la concurrence pouvant signifier le transfert d’agents vers différentes entreprises.

Les grévistes ont encore en tête, la manière dont la grève du 5 décembre 2019 contre la réforme des retraites avait été imposée, tout comme l’unité syndicale, par la détermination de la base. C’est par l’expression de cette base, qui doit s’organiser dans chaque dépôt, dans chaque gare, et en cherchant à se coordonner qu’un tel plan d’action à même de faire reculer la direction peut émerger. C’est aussi en élargissant au-delà de la RATP, vers la SNCF par exemple, aussi menacée d’ouverture à la concurrence et de démantèlement petit bout par petit bout. En ce sens, le recul des directions syndicales de la SNCF en vendant le retrait de leur préavis de grève prévue pour le 25 mai pour une prime de 1000€ a réduit le rapport de force qui aurait pu être imposé. Les directions de ces deux entreprises sont patientes, et pour arriver à leur fin, prêtes à manier tour à tour la carotte, comme ces primes pour désamorcer les conflits, 1000€ à la SNCF, 300€ au métro pour diviser les agents RATP, ou le bâton en menaçant de licencier des travailleurs combatifs.

En tout cas les grévistes, n’ont eux pas envie de lâcher et promesse a été faite devant la direction : « On ira chercher les collègues du métro, on sait que vous allez les attaquer plus tard, et nous on va pas l’accepter, et s’ils sont pas convaincus aujourd’hui, ils le seront demain ! »

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Une boutique Marionnaud à Cannes. — SYSPEO/SIPA

Une boutique Marionnaud à Cannes. — SYSPEO/SIPA

Selon un syndicat, il n’y a eu « aucune hausse générale des salaires depuis 2014 »

Une grève nationale a été organisée mardi chez Marionnaud, les salariés se mobilisant pour réclamer une revalorisation des salaires et dénoncer de mauvaises conditions de travail, comme à Paris où ils étaient plus d’une centaine devant le siège du distributeur de produits de beauté, a constaté l’AFP.

« Nos salaires, c’est de la misère ! » En réponse à l’appel lancé par l’ensemble des syndicats de Marionnaud (Unsa, CFDT, CGT, CFE-CGC), une grande majorité de femmes ont manifesté dans la matinée devant le siège parisien du parfumeur. Selon Marilyn Gentil, déléguée syndicale CGT, « 40 % des magasins » devaient être fermés aujourd’hui. La syndicaliste déplore toutefois des « pressions » exercées sur les salariés par la direction. Le mouvement de grève a également touché les zones de Marseille, Toulouse, Strasbourg ou encore Lyon, où 90 personnes ont manifesté dans les rues avec 30 magasins fermés dans la ville et sa région.

Les syndicats estiment que les conditions de travail « se dégradent »

Avec l’inflation​ « tout augmente, mais les salaires restent les mêmes », regrette Lucila Valentin, 58 ans, responsable de magasin et employée chez Marionnaud depuis 24 ans. Christelle Laumé, déléguée syndicale CFE-CGC, souligne qu’il n’y a eu « aucune hausse générale des salaires depuis 2014 » et déplore de « fidèles salariés fatigués » par des « conditions de travail qui se dégradent » et un « manque de personnel » en magasin.

« Femme de ménage, marketing, manutention… Nous avons toutes les casquettes », s’exaspère Lucila Valentin tandis qu’une pancarte « Marre d’être Cendrillon » est brandie derrière elle. Les syndicats dénoncent également « surveillance, pression, harcèlement dans les magasins et au siège (qui) conduisent à des burn-out, arrêts de travail, démissions… », est-il écrit dans un tract consulté par l’AFP.

Une augmentation brute de cinq euros pour les salariés au Smic proposée

En France, la chaîne de parfumerie Marionnaud emploie 2.900 salariés et compte plus de 420 points de vente sur le territoire. « La coupe est pleine », déclare Florence Bourg, déléguée syndicale Unsa. « Il n’y a aucun dialogue social, aucune reconnaissance de l’ancienneté et de l’expertise » des salariés, dénonce-t-elle.

 

Une augmentation brute de cinq euros pour les 1.225 salariés au Smic a déjà été proposée par la direction, un montant « dérisoire » pour Florence Bourg. En fin de matinée, les syndicats se sont entretenus avec la direction qui s’est « engagée à faire de nouvelles propositions à la prochaine réunion » avec les représentants syndicaux le 1er juin, selon Florence Bourg. Sollicitée par l’AFP, la direction de Marionnaud n’a pas réagi.

Publié par m.20minutes.fr

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
La France est le pays de l’UE où le travail tue le plus

Actus Les JDS

La France est le pays de l’UE où le travail tue le plus


Le 28 avril, journée internationale de la santé et la sécurité au travail, la Confédération Européenne des Syndicats a publié les données Eurostat (l’équivalent européen de l’INSEE) relatives aux accidents mortels du travail dans l’Union. Le constat est sans appel. Sur la base des données 2019 récoltées par l’institut, la France reste le pays de l’Union où la proportion de morts par accident du travail pour 100 000 salariés est la plus importante.

Alors que certains pays visent un objectif « zéro morts au travail », la France est le seul pays d’Europe où le nombre de décès continue de croître : 803 morts en 2019, c’est le double de l’Allemagne la même année. Entre 2010 et 2019, les décès consécutifs à un accident du travail ont augmenté de 50 % dans notre pays. A titre de comparaison, ce nombre a diminué de 20 % sur le territoire de l’Union européenne, de 27% en Allemagne et de 32% en Italie. En projection, alors que la Pologne pourrait atteindre son objectif « zéro morts au travail » en 2027 et le Portugal en 2030, la France atteindrait près de 8 000 décès supplémentaires dus au travail d’ici à 2030.

Notons que ces données ne prennent en compte que les accidents mortels du travail auxquels peuvent être ajoutés 283 travailleurs tuées sur le trajet domicile-travail et 258 décès liés à des maladies professionnelles (lorsqu’elles sont reconnues et donc comptabilisées), d’après les données de l’assurance maladie pour 2019.

Aucun argument ne résiste à l’épreuve des faits : le travail tue plus en France qu’ailleurs !
 

Publié par JDS

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Le droit de grève a été interdit en France, ainsi que le droit de coalition, par la loi Le Chapelier du 14 juin 1791, au début de la Révolution. Cette interdiction est maintenue par tous les régimes jusqu'au début du Second Empire. L'industrialisation rapide du pays conduit à ce moment à l'émergence d’une classe ouvrière relativement nombreuse et de premières grèves sont organisées dans les années 1862-64.

Droit de grève

Publié par CGT COMPIEGNE FACEBOOK

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
3.500 milliards de profits sur le Covid, la guerre & l’inflation : les milliardaires prospèrent sur les crises

Un nouveau rapport d’Oxfam met en lumière les profits records des multinationales, alors que les prix flambent et que l’inflation bat des scores. Une nouvelle fois, c’est aux plus précaires de payer une crise dont les plus riches tirent des profits.

Oxfam

Crédits photo : Dimitrios Kambouris / Getty Images North America / AFP

Ce lundi, Oxfam publiait son nouveau rapport. Intitulé « Quand la souffrance rapporte gros », son constat est sans appel : les drames internationaux récents, du Covid à la crise de guerre en Ukraine en passant par la flambée des prix de première nécessité ont fait exploser… le nombre de milliardaires !

Dans sa partie « La Pandémie des inégalités », le rapport détaille l’avancée des inégalités avec 573 nouveaux milliardaires depuis le début de la pandémie, qui correspond à une augmentation de leurs richesses de 3,780 milliards de dollars, soit une hausse de 40% de leur fortune cumulée. Oxfam prend pour exemple le cas du milliardaire américain Elon Musk, qui a vu sa fortune bondir de 699% depuis 2019. Des chiffres qui nagent en plein dans l’absurde alors que le rapport prévoit la chute de plus de 250 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté en 2022, dû à la crise économique, politique et sociale en cours.

Plusieurs secteurs sont particulièrement touchés par cette explosion de richesse. Sans surprise, 40 nouveaux milliardaires ont atteint ce cap grâce à l’industrie pharmaceutique. Les monopoles sur les vaccins, les tests, les équipements etc... ont permis aux leaders de Pfizer et Moderna notamment, de s’enrichir sur une pandémie qui tuait, confinait, exposait des milliers de personnes. Les bénéfices engrangés et redistribués aux actionnaires de ces entreprises (8.7 milliards de dollars pour Pfizer en 2021) ont été amassés au prix de vies humaines, et toujours dans une optique de « toujours plus », que ce soit par la non-volonté d’aider d’autres pays à développer d’autres vaccins, ou par le ciblage de livraison aux profits des pays les plus riches, à même de payer le prix fort des vaccins dans une compétition internationale pour obtenir des doses.

L’agroalimentaire, secteur sur lequel pèse particulièrement l’invasion de la Russie en Ukraine, arrive également à monstrueusement multiplier ses bénéfices, alors que classes les plus précaires sont impacté par la flambée des prix du pain (3,8%), de la farine et autres céréales (9,7%), des pâtes (12,3%) et les huiles alimentaires (15%), toujours d’après le rapport. Une contradiction qui ne montre ni plus ni moins que la capacité des grands groupes de l’industrie agroalimentaire à profiter des crises et des pénuries pour remplir leurs poches. Cargill, l’un des géants mondiaux du secteur, a réalisé en 2021 l’un des plus gros bénéfices de son histoire, avec plus de 14 milliards de dollars récupérés depuis 2020 grâce notamment à l’augmentation du prix des céréales.

Comme le dit le rapport : « La fortune des milliardaires a augmenté davantage en deux ans de pandémie que lors des 23 dernières années. Les milliardaires détiennent au total l’équivalent de 13,9 % du PIB mondial. Ce pourcentage a triplé depuis 2000 ». Les capitalistes rebondissent sur les différentes crises qui traversent la période pour engranger des profits records, en total décalage avec les conséquences de ces crises sur la majorité de la population : dégradation des conditions de vie, augmentation du nombre de personnes en situation d’extrême pauvreté, baisse de stocks de produits de première nécessité...

Alors que les contradictions du système apparaissent plus saillantes que jamais, il est temps de mettre fin au mépris et à l’hypocrisie capitaliste et d’imposer des mesures qui soient à la hauteur de la crise. Dans ce sens, certaines luttes, comme celles des travailleurs de l’aéronautique en grève pour l’augmentation de leurs salaires à la hauteur de l’inflation en cours, doivent nous servir d’exemple pour construire le combat qui fasse payer la crise aux capitalistes.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
La LUTTE PAYE : les couturières de Chatellerault ont gagné !
SOURCE : Centre Presse
 
Arco Châtellerault : fin de grève pour les couturières Louis Vuitton qui vont gagner plus
 
Après trois jours de conflit mobilisant 550 grévistes, les couturières du maroquinier de luxe Arco Châtellerault ont obtenu la hausse des salaires désirée. La CGT et la direction ont signé un protocole de sortie de crise avec des avancées sociale
 

 

Voici les avancées obtenues :

 

  • 128 € bruts de plus pour toutes et tous (soit plus de 100 € nets).
  • Majoration de 25% des heures de nuitpour les salarié(es) de l'équipe en décalé.
  • Maintien de la prime d'assiduité.
  • Forfait mobilité de 100 €  par an pour toutes et tous.
  • 1 journée par enfant malade par an rémunérée.
  • Étalement des retenues de la grève sur trois mois.

C'est un accord important pour les « piqueuses » et autres « petites mains » de chez Arco (Ateliers réunis du Centre-Ouest) qui s'était mises en grève pour la première fois de l'histoire du site.

« C'est le P-DG d'Arco lui-même, Bruno Joyerot, qui est venu signer l'accord. Après trois jours de grève majoritaire dans les ateliers et plusieurs propositions de la CGT, nous avons obtenu le meilleur accord chez les sous-traitants maroquiniers, se félicite Pascal Rouger-Cagé, de la CGT Arco. Sous-traitants oui, sous-payés non merci ! Nous avons porté les revendications des salarié(es). La direction a fait un geste. Grâce à la mobilisation, nous avons obtenu de très belles avancées. »

L'image du maroquinier de luxe était en jeu

Si la situation a pu se débloquer, c'est aussi parce que l'image du fabricant de maroquinerie haut de gamme, qui emploie 87 % de femmes parmi ses 1.000 salariés, était en jeu, avec sa réputation. « La médiatisation du conflit chez Arco faisait mauvaise publicité », résume la CGT Arco.

Et la visite, programmée ce mercredi 25 mai 2022, des cadres de la prestigieuse maison Louis Vuitton (Bernard Arnault, P-DG de LVMH) dans une usine en plein conflit aurait fait de surcroît mauvais genre.

"L'heure est à l'apaisement"

Le conflit terminé, les couturières, ex-« pas contentes », ont repris le chemin des ateliers pour la confection des sacs à main Louis Vuitton. « Tous les salarié(es) sont contents. Nous avons repris le travail ce lundi matin. L'heure est maintenant à l'apaisement. »

Denys FRETIER
 
Publié par FSC

Voir les commentaires

1 2 3 4 > >>

Visiteurs

520655

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog