SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

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LES VOEUX DU PRÉSIDENT EN EXCLUSIVITÉ MONDIALE : "MES CHANTIERS DE PRÉSIDENT SERONT VOS MISÈRES DE CITOYENS"

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REPRIS du site Unité CGT :

Nous relayons dans les colonnes d’UnitéCGT cette interview au journal La Marseillaise d’Olivier Mateu, secrétaire général de l’Union départementale CGT des Bouches-du-Rhône.

Le lien du journal La Marseillaise : https://www.lamarseillaise.fr/social/la-cgt-doit-etre-une-organisation-emancipatrice-GL12911160

« La CGT doit être une organisation émancipatrice »

Olivier Mateu, secrétaire général de l’UD CGT 13,a annoncé sa candidature pour prendre la tête de la CGT à quelques mois du prochain congrès confédéral. Propositions pour l’avenir, raisons de cette candidature…Il développe sa vision de l’organisation.

Amaury Baqué /

Marseille /

28/12/2022

 

La Marseillaise : Vous avez annoncé votre candidature pour devenir le prochain secrétaire général de la CGT. Est-ce une déclaration d’intention ?

Olivier Mateu 

Ce n’est pas moi qui ai décidé d’annoncer ma candidature. À la vue de la situation de la CGT, des difficultés que l’on rencontre pour traiter des questions qui touchent à la vie de l’organisation, ses orientations et sa stratégie, nous avons considéré que la direction confédérale ne permettait pas d’avoir des débats de la bonne manière sur ces sujets. La commission exécutive de l’Union départementale CGT des Bouches-du-Rhône a décidé de mettre à disposition la candidature du secrétaire général. Ce n’est pas une décision individuelle mais bien de l’organisation. Cette décision ne doit pas conduire au conflit, ce n’est pas une question de guerre de places, d’individus. On est ici sur de la confrontation d’idées, sur des questions de fond. Il y a quelques congrès en arrière, le slogan était « la CGT, vous la voulez comment ? ». Il est temps d’y répondre.

Quel est le sens de cette candidature ?

Olivier Mateu 

Il y a un certain nombre de positions qui ont été prises et rendues publiques alors qu’elles n’ont jamais fait l’objet de discussions, ni dans les instances de direction, ni en comité confédéral national, ni avec certaines fédérations concernées par ces décisions. Ce n’est pas acceptable. Je prends l’exemple du collectif « Plus jamais ça » mais je pourrais en prendre d’autres. Dans ses premières positions, ce collectif se place clairement pour la fermeture des centrales à charbon, des centrales nucléaires, pour l’arrêt du raffinage. En soi, ce n’est pas impossible que la CGT puisse être amenée à dire « telle activité il faut l’arrêter ». Sauf que la CGT n’a pas vocation à mettre fin à des filières industrielles sans avoir réfléchi à la transition pour répondre aux besoins que couvrent ces filières et assurer un avenir pour les travailleurs de celles-ci. De plus, tout cela se fait sur fond de libéralisation du marché. Et la CGT fait des propositions de cette nature-là ? Comme si, en face de nous, nous avions des interlocuteurs qui seraient prêts à discuter de tout. Or nous savons bien que ce n’est pas le cas. Le capitalisme ne peut pas être moralisé, ni raisonné. Sa vocation première est de faire du profit, à n’importe quel prix. Faire ces propositions est donc très dangereux comme stratégie : il y a des fermetures d’usines si cela est pris au pied de la lettre, et plus globalement cela nous désarme.

Vous jugez que ces positions s’inscrivent dans une forme d’accompagnementdu capitalisme ?

Olivier Mateu 

C’est se transformer en lobby, en syndicalisme d’accompagnement. Un syndicalisme qui a eu ses heures de gloire, il y a quelques décennies. Le secrétaire général de FO parlait de grain à moudre à l’époque. Mais aujourd’hui, du grain à moudre, il n’y en a plus. Le capital n’est pas prêt à lâcher quoi que ce soit. Il ne s’agit pas d’avoir un discours guerrier mais bien de repositionner les choses. La lutte des classes existe, elle est menée par le camp d’en face. Nous ne sommes pas apolitiques, nous sommes dans le camp des travailleurs. Et dire que nous sommes contre le capitalisme ne suffit pas, il faut aussi travailler à la construction d’une société nouvelle. Mais quand la CGT arrive avec ces propositions, comme « Plus jamais ça », qui n’ont aucun impact sur l’organisation de l’économie et qui nous mettent en difficulté avec des milliers travailleurs, cela ne nous met pas en position de force face au patronat. C’est se condamner à l’inutilité. Or un syndicat est un outil. Si les travailleurs jugent qu’il est utile, ils s’en servent. S’ils considèrent qu’il est inutile, voire néfaste pour leurs intérêts, ils le rangent au fond du garage. Ce n’est pas une crainte, c’est une réalité. Depuis plusieurs années, dans ce pays, nous sommes confrontés à des mouvements qui s’organisent en dehors des organisations historiques, notamment de la CGT. Un fossé se creuse.

D’autres composantes de la CGT soutiennent votre candidature ?

Olivier Mateu 

Il y en a. Certaines se sont exprimées et d’autres le feront. Mais nous ne sommes pas en campagne électorale. Nous visons à installer un débat serein et constructif pour que la CGT sorte grandie par ce congrès, avec des syndicats qui s’approprient facilement l’ensemble des contenus. Nous n’avons pas d’ennemi à la CGT, ce n’est pas une guerre entre deux courants de pensée. Les travailleurs attendent une CGT porteuse de revendications, prête à une confrontation de haut niveau avec le gouvernement et le patronat pour reprendre les richesses volées par une infime minorité. Il va y avoir la bataille des retraites, il faut aller chercher les richesses pour renforcer les services publics, le système de retraite par répartition et la sécurité sociale.

Justement, ne craignez-vous pas que cette candidature provoque une division à la CGT avant cette bataille des retraites ?

Olivier Mateu 

Pourquoi de la division ? Il y aurait un candidat pour la retraite à 65 ans ? Moi je suis pour la retraite à 60 ans et sans pensions en dessous du Smic. Je ne pense pas qu’il y ait de désaccord avec ça à la CGT. Des désaccords existent et ce n’est pas dramatique. Ils doivent être traités dans le cadre du congrès. Tout le monde a découvert dans la presse que le secrétaire général sortant allait arrêter. Et on apprend qu’il laisse aussi une feuille de route. Or c’est au congrès de tracer cette feuille de route. C’est bien parce qu’on est en désaccord avec cela qu’on entend porter des éléments dans le débat. Sinon, personne ne peut reprocher à l’UD CGT 13 de ne pas engager toutes ses forces dans toutes les batailles interprofessionnelles.

Certains disent que vous représentez la ligne radicale de la CGT, que leur répondez-vous ?

Olivier Mateu 

 

Ce sont ceux qui n’ont pas d’argument face à ce que nous proposons qui passent par cette caricature. Qu’est-ce que nous revendiquons qui n’est pas dans le cahier revendicatif de la CGT ? Réaffirmer que le problème c’est le capitalisme ? Que la vocation de la CGT c’est d’être utile et de mener de front le combat pour la défense des droits des travailleurs ? Si c’est ça être radical, cela signifie que ceux qui ne sont pas radicaux sont pour rester dans le capitalisme, l’accompagner. Il n’y a qu’à faire un tour dans l’hôpital public pour voir qu’il y a un problème. Des choix ont été faits depuis quelques décennies qui ont éloigné la CGT des enjeux de société. La CGT doit être une organisation émancipatrice.

 

Publié par FSC

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LE ROYAUME-UNI POURRAIT, DE FAIT, SE DIRIGER VERS UNE GRÈVE GÉNÉRALE ALORS QUE LES DIRIGEANTS SYNDICAUX ÉVOQUENT LA POSSIBILITÉ D’UNE ACTION COORDONNÉE EN 2023 ?

Publié par Info'Com-CGT

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

La grève des contrôleurs qui perturbé considérablement le trafic voyageurs durant le week-end de Noël, met à jour, d'une part, la crise profonde d'un service public essentiel et, d'autre part, la stratégie des luttes sociales en France.

Comment agir d'une manière efficace pour ses conditions de vie et de travail, en cette fin d'année 2022, dans une profession, qui relève du service public ?

Ce dernier conflit social portait sur les revendications des contrôleurs, les seuls salariés présents dans les trains en contact avec les voyageurs, eux-mêmes mécontents des services SNCF.

Déjà, en 2005, à la suite du viol d'une contrôleuse, ses collègues avaient débrayé avant de lancer une pétition hors syndicats, pour l'amélioration de leur statut. 

S'ajoute à cette situation, la question des rémunérations en perpétuelle dégradation. Et une longue négociation sans issue convenable pour les contrôleurs.

D'où le conflit actuel et la grève massive du week-end de Noël.

Ce qui a déterminé la Direction de la SNCF à proposer des avancées nouvelles, et, de ce fait, l’annulation du mouvement prévu  pour le Nouvel An.

Ce conflit social   à mis à jour les difficultés du mouvement syndical à mobiliser une profession sur des objectifs communs ou catégoriel.

Disons que les réformes successives de la SNCF, depuis plus de quarante ans, en vue d'offrir ce service public au privé ont modifié considérablement la profession. D'abord en nombre : les cheminots dépassaient 254.400 au début des années 80, alors qu'ils ne sont plus aujourd'hui que 136.388...

Ensuite le changement de statut des personnels, l'éclatement de l'entreprise en plusieurs filiales, l'embauche des nouveaux salariés, qui ne sont plus les héritiers des combats historiques des cheminots et qui ne bénéficient plus de leur statut.

Toutes ces "réformes" réalisées en vue de la privatisation du service public du rail jouent sur la combativité des cheminots. 

Sans oublier, le massacre du Code du Travail, opéré par Macron dès les premiers jours de son entrée à l'Elysée, en 2017, privant ainsi les salariés des armes légales que la lutte et la loi leur avaient données.

Ainsi, "Le Monde", sur une page (daté du 24 décembre), note sous le titre "SNCF : un mouvement venu du terrain"

"Alors qu'Emmanuel Macron menace de revoir les règles de préavis de grève, Sud Rail estime qu'il ne faut pas s'étonner de l'apparition de 'collectifs' comme celui constitué par les contrôleurs à l'initiative de ce mouvement de grève, lorsqu'on a supprimé 70% des effectifs syndicaux en fusionnant les anciens comités d'entreprise et comités d'hygiène et sécurité et des conditions de travail (CHSCT). 

Ajoutons la fermeture des guichets et des gares - et la suppression du personnel affecté - privent la population de nombreuses cités de l'emploi du réseau ferré avec la tentative de lui substituer un réseau de bus privés, a détruit un service public, connu et envié à l'étranger,  par son maillage fin du territoire, ses records de ponctualité, ses trains de prestige, tel "le Mistral" ou  "le Capitole". Et dès les années 80, les premiers TGV.

Cette volonté du pouvoir financier de s'accaparer pour les privatiser, les joyaux des infrastructures nationales que la France s'était données, sont la cause essentielle de son mal-être et des fractures de la société.

JEAN LÉVY

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
2,2 milliards de profits en 2022 : la SNCF se gave sur le dos des usagers et des cheminots

Avec 2,2 milliards de bénéfices, la SNCF enregistre un nouveau record en 2022. Des profits qui n'empêcheront pas l'entreprise du ferroviaire d'augmenter le prix des billets en 2023 ... mais pas les salaires des cheminots.

Patrons-voyous

© AFP / MANUEL COHEN

De mémoire de travailleur du rail, la compagnie n’avait jamais connu pareil millésime. Selon des informations révélées par le quotidien le Parisien, en 2022, la SNCF a engrangé un profit de 2,2 milliards d’euros. Pas totalement une surprise : au premier semestre, l’entreprise avait déjà annoncé un bénéfice net de 928 millions d’euros.

Le record précédent datait de 2017. La SNCF avait alors revendiqué, non sans embarras, un bénéfice net de près de 1,5 milliards d’euros. Quelques jours plus tôt, le gouvernement avait lancé la présentation de sa réforme ferroviaire pour remédier… à la mauvaise santé financière du groupe.

Cette année aussi, l’entreprise du rail préfère faire profil bas. Une source interne confie au Parisien : « Cela fait plusieurs semaines que la direction tente de garder ce chiffre secret. En pleine Négociation annuelle obligatoire sur les salaires, ces bons résultats auraient pu polluer les échanges. Voire compliquer la recherche d’une sortie de grève des contrôleurs ». Le résultat définitif pourrait même être bien plus conséquent si l’on ajoute la vente du loueur de locomotives Akiem, que la SNCF détenait à 50%. Il sera annoncé en février par l’entreprise.

Côté cheminots, l’annonce a de quoi faire rire jaune. Début décembre dernier, à l’issue de la première réunion de NAO, l’entreprise proposait une augmentation de 50 euros par mois. Une goutte d’eau. Côté usager, celle-ci ne devrait pas non plus se répercuter sur le prix des billets. La SNCF a d’ores et déjà annoncé en novembre une augmentation des tarifs des TGV de 5% en moyenne à partir du 10 janvier 2023, pour affronter la hausse des coûts de l’énergie, lors d’une conférence de presse.

« Ces chiffres records, c’est l’argent des cheminots et l’aboutissement de 35 ans de réduction de personnel, de dégradation des conditions de travail et d’accroissement des risques avec la sécurité des voyageurs » nous confie Eric, cheminot licencié. Le week-end dernier à la SNCF, les contrôleurs se mobilisaient massivement pour leurs salaires, les conditions de travail et contre la casse néolibérale du service public du rail. Une voie plus que jamais à suivre pour remettre une bonne fois pour toute sous le feu des projecteurs que les profits (records ou non) se font par et sur le dos des travailleurs et, service public oblige, au détriment des usagers.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Repris du site commun Commune

 

 

La CGT tiendra son 53e congrès confédéral du 27 au 31 mars 2023, à Clermont-Ferrand.

 

COMMUNIQUE

Construisons ensemble le 53e Congrès

Le Congrès est un moment essentiel de la vie de notre organisation, il permet de répondre aux obligations statutaires mais aussi de tracer des perspectives pour définir notre stratégie et notre démarche syndicale pour les trois années à venir.

Il nous offre également l’opportunité de confronter nos contradictions, nos divergences et les difficultés auxquelles nous sommes confrontés.

Le Congrès confédéral, comme tous les congrès des organisations de la CGT, est un moment démocratique. Il permet de renouveler la direction confédérale, mais aussi et surtout de faire le point sur la mise en œuvre des orientations, de réfléchir, de décider ensemble de nos résolutions pour les trois prochaines années.

Le Congrès confédéral est avant tout le congrès de l’ensemble des syndicats CGT du territoire national.

Telle est, selon par la CGT, ce qu'on attend du prochain Congrès Confédéral.

Mais, dans les faits, le bilan des congrès des dernières décennies est-il conforme à cette présentation ?

Nous ne le pensons pas.

De la Libération aux années 80, sous l'autorité des figures historiques qui ont dirigé la CGT, Benoît Frachon, Alain Le Léap, Georges Séguy, Henri Krasucki, la CGT, par son orientation de classe, sa conduite de grandes luttes victorieuses, celle des grèves de 1968, intégrant la démocratie ouvrière dans la conduite de ses actions et, ensuite, la défense opiniâtre des acquis, tous ces éléments ont conduit les militants à faire confiance d'emblée à leurs dirigeants.

En reconduisant les directions sortantes sans débat, les militants signifiaient leur volonté de voir poursuivre la même orientation de classe par la nouvelle direction élue.

Mais ce soutien sans faille aux dirigeants s'est perpétué à partir des années 90 en une confiance automatique dans les bureaux confédéraux suivants, alors que celles-ci s'éloignaient de plus en plus d'une ligne de classe.

Et les Congrès confédéraux se sont transformés souvent en grande messe sans débat de fond, avec, souvent des délégations des syndicats téléguidées

Le grand tournant idéologique de la CGT

1992 : Louis Viannet succède à Henri Krasucki en février lors du 44e congrès.

1995 : importants mouvements de grève contre le plan d'Alain Juppé (novembre-décembre), dans lesquels s'illustre Bernard Thibault.

Lors de son 45e Congrès, la CGT décide de rénover ses statuts et de quitter la FSM

La CGT annonce que sa commission exécutive a « proposé de mettre un terme à l'affiliation de la CGT à la Fédération syndicale mondiale (FSM) », dont elle était « cofondatrice et membre depuis 50 ans ».

Cette proposition est soumise au Comité confédéral national (CCN), , « le moment venu, il reviendra au 45e congrès confédéral (décembre 1995) de ratifier cette décision et de procéder aux modifications statutaires », précise la déclaration de la commission exécutive.

1995 : Changement des statuts confédéraux

Le débat acharné provoqué par la réforme des statuts est particulièrement éloquent. Au nom des « valeurs » et de l'« identité » de la CGT, nombre de délégués sont en effet montés au créneau pour contester la suppression de l'ancien article premier des statuts : « La CGT s'assigne pour but la suppression de l'exploitation capitaliste, notamment par la socialisation des moyens de production et d'échange. » 

Dans une organisation habituée à voter comme un seul homme, une petite majorité de 65 % seulement a accepté de ratifier le nouveau texte : « Prenant en compte le conflit fondamental d'intérêts entre salariés et patronat, entre besoins et profits, la CGT combat toutes les formes d'exploitation du salariat. C'est ce qui fonde son caractère de masse et de classe. »

L'appartenance de la CGT à la FSM était l'un des arguments invoqués par la CES pour refuser l'affiliation de la CGT.

1999 : la CGT adhère à la Confédération européenne des syndicats, fondée en 1973. 

Lors du 46e congrès, Bernard Thibault est élu secrétaire général.

Faut-il rappeler la démarche en solitaire de Thibault auprès de Sarkozy, président de la République, s'engageant à faire cesser la grève des cheminots, alors que celle-ci s'avérait massive et unitaire

"Sarkozy doit une fière chandelle à Thibault. Un " axe Sarko-Thibault " s'est dessiné pour imposer la réforme des régimes spéciaux. L’axe Sarko-Thibault ? Tel était le titre de l'une des émissions C dans l'air diffusées au cours de la grève.

Et maintenant, l'hebdomadaire Marianne affirme que Thibault " accepte implicitement le cadre politique fixé par le chef de l'État, à savoir les 40 annuités, le principe de la décote et l'indexation des pensions sur les prix "

Restait à faire l'autopsie d'une trahison préméditée.

Ajoutons à ce bilan de capitulation l'appel au vote au second tour pour Macron lancé en 2017, par Philippe Martinez, dans une interview du Parisien, pour que celui-ci bénéficie du plus haut niveau de voix, appel renouvelé en 2022 ...

Tout ce rappel historique justifie la nécessité absolue de travailler dans le cadre de la CGT à faire en sorte que la lutte de classe redevienne l'orientation dominante de la Confédération, en rupture avec la nature de compromis avec le Capital. 

C'est ces conditions que l'annonce est faite d'une candidature qui s'identifie à cette volonté pour le poste de secrétaire général de la CGT, s'opposant idéologiquement à celle proposée par Martinez, une responsable de la FERC, qui signifierait la poursuite à la dérive mortelle de la Confédération. 

Ce candidat, c'est le secrétaire-général de la puissante UD des Bouches-du-Rhône, Olivier MATEU.

C'est la première fois depuis la Libération qu'un choix est ouvert aux adhérents de la CGT pour l'élection de sa direction.

Il faut se saisir de l'occasion pour qu'un débat de grande envergure s'ouvre au sein de la CGT, de ses adhérents, de ses SYNDICATS, de ses UD, afin qu'une nouvelle équipe fasse de notre confédération un atout majeur dans l'affrontement de classe auquel conduit la politique de liquidation sociale, économique conduite par Macron et son camp, la finance mondialisée.

À vous de jouer au sein de la CGT !

JEAN LÉVY

Publié par FSC

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DÉCRET CONTRE LES CHÔMEURS, ACCÈS AUX SOINS EN PLEIN CHAOS, HAUSSE DES PRIX ... QUE LA MISÈRE DE 2022 ANNONCE DE GRANDES LUTTES SOLIDAIRES EN 2023 !

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LIEN VERS LE TEXTE INTÉGRAL DU COURRIER :Télécharger CGT-candidature-Mateu-UDCGT13-CCN-05-12-2022

Publié par EL DIABLO

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Retraites : « Après 60 ans, travailler à la chaîne c’est une tentative d’assassinat »

Le projet mortifère de Macron d’imposer le report de l’âge de départ à la retraite est non seulement une déclaration de guerre, mais aussi une atteinte à la vie de toutes et tous.

Edito

Crédits photos : L’Alsace/Thierry Gachon

Lancée pour préserver les profits patronaux, la réforme des retraites veut coller les ouvriers au boulot jusqu’à la mort. Pour toutes celles et ceux qui vivent et travaillent dans la précarité, ce n’est pas une réforme mais un crime social.

Trente années de travail sur une chaîne, comme je l’ai fait, personne n’en sort indemne. Peugeot-Citroën est un l’exemple parfait de comment les conditions de travail se sont dégradées ces dernières décennies, usant de plus en plus les corps et la santé. Après la grande grève de 1989, l’objectif du patron a été de casser tous les collectifs pour empêcher la solidarité entre collègues. Un an plus tard, c’est la « chasse aux temps morts » qui a été lancée : tous les gestes devaient être productifs, tout était chronométré, le tout pour supprimer des postes et en surcharger d’autres. Avec le lean management et le toyotisme, les cadences ont été à nouveau élevées : impossible de parler à ses collègues par peur de ne pas tenir le rythme, c’est la mort par épuisement moral et physique.

D’années en années, les tendinites s’accumulent, ainsi que les troubles musculo-squelettiques. A la fin de chaque arrêt maladie, vous avez droit à un « entretien de retour d’arrêt », où le patron vous explique comment votre arrêt perturbe le fonctionnement de l’entreprise. Il y a 30 ans vous aviez des « postes à capacité restreinte », attribués aux plus vieux et à ceux qui avaient des incapacités, mais ils n’existent plus aujourd’hui, étant donné qu’ils ont été transférés à des sous-traitants.

Une fois que l’on est usé jusqu’à la corde, on vous propose un plan de départ à 57 ans, sans retraite à taux plein. Mais c’est cela ou le licenciement faute d’être assez productif. Partir à la retraite à 65 ans, après 40 ans de chaîne, c’est une tentative d’assassinat avec préméditation.

On parle souvent de la proposition de finir sa carrière dans un bureau, mais qui croit à cela quand on a été ouvrier toute sa vie ? En réalité, on finira par partir de l’usine en cercueil. Les grandes annonces sur la pénibilité sont totalement mensongères : seuls 9500 personnes ont profité de l’ancien système de pénibilité. A part avoir un bras en moins, impossible de partir avant 62 ans aujourd’hui.

Pour les précaires, c’est la même situation, en pire. Dans les usines automobiles, beaucoup de jeunes enchaînent les missions d’intérim, et la majeure partie d’entre eux viennent des quartiers populaires. Privés de CDI, affectés aux postes les plus difficiles, au moindre problème ils sont mis en fin de mission et jamais réembauchés. Sur ma chaîne à PSA Mulhouse, nous avions le poste des « joints arrière », que tout le monde dans l’usine appelait « le tueur d’intérimaire », tellement les conditions étaient horribles.

Pour les travailleurs, ce qui est en jeu, avec le report de l’âge de départ à la retraite à 65 ans, c’est l’impossibilité d’avoir une retraite en bonne santé, voire d’avoir une retraite tout court. Selon l’INED (Institut National d’Études Démographiques), en 2016, 23% des hommes les plus pauvres étaient déjà morts à 60 ans. A 65 ans, c’est 31% des plus pauvres qui sont morts et qui ne verront donc jamais la retraite. De la même manière, 25% des 25% des hommes les plus pauvres du pays sont morts à 65 ans. Concernant l’espérance de vie en bonne santé à la naissance, c’est-à-dire l’espérance de vie sans incapacité, l’INSEE donne les chiffres de 65,9 ans pour les femmes et 64,4 ans pour les hommes.

Autant dire que la retraite à 65 ans n’est plus le repos après une vie de travail mais une période de convalescence. Il faut urgemment revenir à la retraite à 60 ans, et 55 ans pour les travaux les plus pénibles : il en va de notre santé.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Répression à Sanofi. Face à la terreur patronale, les grévistes s’organisent et se mobilisent

A Sanofi, après un mois de grève pour les salaires qui avait mobilisé 17 sites en France, la direction du géant du médicament profite de la fin du mouvement pour attaquer les grévistes au cœur de la mobilisation. Face à la répression, les grévistes s'organisent.

Répression patronale

Crédits Photos : AFP

Du 14 novembre au 14 décembre, des milliers de travailleuses et de travailleurs du groupe Sanofi se sont mis en grève sur 17 sites en France, paralysant les capacités de production et d’acheminement. Au total, ce sont « entre 2500 et 4000 salarié.e.s » qui se sont mobilisés pour des augmentations de salaire selon Jean-Louis Peyren, coordinateur CGT Sanofi.

Plusieurs organisations syndicales avaient ainsi appelée à la mobilisation des salarié.e.s, à l’occasion des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), pour revendiquer une augmentation collective des salaires sur l’inflation, à savoir 10% d’augmentation et 5% d’augmentation rétroactive. Aussi face aux énormes bénéfices du groupe, ils revendiquaient une prime exceptionnelle de 10 000 euros. Les revendications touchaient également à la question de l’emploi, avec la revendication de l’embauche de deux tiers des contrats précaires.

Face à une grève inédite, la direction a fait le choix de la répression

La direction du groupe Sanofi n’avait alors pas hésité à faire appel à la gendarmerie pour réprimer les grévistes, notamment en forçant le blocage du site de Le Trait, pour faire sortir les camions de livraison. De même, celle-ci avait employé des huissiers pour prendre en photo les grévistes sur leur piquet et tenter ainsi de les intimider. Enfin, lors des rassemblements devant le siège social de Sanofi, les grévistes avaient été reçus par la police à coup de matraques et de gaz lacrymogènes.

La fin de la grève n’a pas pour autant signifié la fin des méthodes répressives. En effet, cette semaine, trois salariés grévistes ont été convoqués par la direction, et un quatrième hier, lundi 19 décembre d’après la CGT Sanofi. Parmi eux, trois syndiqués à la CGT, figures de la grève, et un travailleur non syndiqué. Tout indique une continuité dans la ligne particulièrement brutale de Sanofi, qui, après n’avoir lâché que des miettes à l’issue de la grève, en signant un accord au rabais avec les syndicats pro-patronaux, vise maintenant les grévistes les plus combatifs.

Face à la répression, les salarié.e.s s’organisent : Il faut les soutenir !

Ainsi, le 4 et 5 janvier 2023, la direction de Sanofi convoque trois grévistes à un entretien pouvant conduire au licenciement pour faute lourde. Le quatrième lui, sera convoqué le 22 décembre pour un entretien préalable à sanction. A travers cette répression, la direction tente de se débarrasser des syndicalistes combatifs et cherche à installer un climat de menace envers le reste des salariés.

A travers ces quatre salariés, ce sont tous les grévistes et tous les travailleurs qui sont attaqués.

Face à la répression, des rassemblements de soutien se tiendront pendant les entretiens des trois salariés menacés de licenciement. Les 4 et 5 janvier, sur le site de Le Trait, le rendez vous est donné à partir de 13 heures. La CGT Sanofi appelle également à la grève de 14h à 15h, avec rassemblement devant les bureaux des RH. Contre la contre-offensive de la direction, la solidarité et l’unité sont plus que jamais nécessaire. Toute notre solidarité aux salariés qui subissent la répression !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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