SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
«Intolérable» : les images d'une arrestation de lycéens à Mantes-la-Jolie font scandale (VIDEOS)
Lycéens interpellés à Mantes-la-Jolie.
 
RT France
 

Agenouillés mains derrière la tête, en rang : l'arrestation filmée de dizaines de lycéens à Mantes-la-Jolie a déclenché un tollé sur la toile, certains politiques jugeant la scène «insoutenable». La journée de mobilisation a été émaillée d'incidents.

Mains derrière la tête, collés au mur pour certains, en rang et entouré de nombreux policiers : des dizaines de lycéens ont été arrêtés à Mantes-la-Jolie ce 6 décembre, jour d'une mobilisation étudiante émaillée de violents incidents en France. Les images de cette interpellation pour «participation à un attroupement armé» ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, cumulant des centaines de milliers de vues.

Plusieurs commentateurs se sont dit choqués par la scène, estimant notamment, à l'instar de l'ex-insoumis Djordje Kuzmanovic : «Les 145 lycéens arrêtés de Mantes-la-Jolie sont traités comme s'ils allaient être exécutés. Macron pète les plombs !»

Les 145 lycéens arrêtés de Mantes-la-Jolie sont traités comme s'ils allaient être exécutés

Vidéo intégrée

Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a pour sa part évoqué des «images insoutenables», alors que l'écologiste Cécile Duflot a jugé la scène «simplement intolérable».

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Où va l’argent ? En 2018, Bernard Arnault est plus riche de 25.5 milliards d’euros

Au moment où la mobilisation des gilets jaunes dénonce les inégalités sociales, le patron du groupe LVMH, Bernard Arnault voit sa fortune, évaluée à 73,2 milliards d'euros en 2018, augmenter de 25,5 milliards en une année. Bernard Arnault est la première fortune de France et d'Europe et la 4e fortune mondiale selon le magazine Forbes.

Lui n’aura pas de problème pour boucler la fin du mois…

En janvier 2015, une étude de l’Oxfam révélait que 62 personnes possèdent à elles seules les mêmes richesses que 3,5 milliards de personnes. Le constat est clair : « La crise mondiale des inégalités atteint de nouveaux sommets. Les 1% les plus riches possèdent désormais davantage que les 99% restants. Ils font usage de leur pouvoir et de leurs privilèges pour biaiser le modèle économique et creuser le fossé qui existe entre eux et le reste de la population. Un réseau mondial de paradis fiscaux a permis aux plus riches de cacher quelque 7 600 milliards de dollars. La lutte contre la pauvreté est vaine si la crise des inégalités n’est pas résolue. ».

Macron, l’ami des patrons !

Aujourd’hui la situation s’empire, les inégalités augmentent. Le 1% le plus riche est sorti encore plus riche de la crise économique mondiale de 2008. Le grand patronat reçoit de nombreux cadeaux alors les travailleurs se sont appauvris et les services publics n’ont cessé de souffrir de coupes budgétaires et de l’austérité. Le gouvernement Macron est particulièrement généreux avec ses amis. On peut citer les mesures emblématiques comme la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) ou encore la baisse des cotisations patronales. C’est aussi la loi travail qui permet entre autres une plus grande souplesse aux patrons pour licencier facilement et moins cher : plafonnement d’indemnités de licenciements abusifs, destruction de la représentativité syndicale. On pense aussi « au droit à l’erreur » face à l’administration. Pour être clair, les grandes fortunes peuvent désormais frauder le fisc en toute légalité.

Bernard Arnault et l’ensemble du CAC40 sont les meilleurs amis de ceux qui nous gouvernent : ils étudient ensemble, ils dînent ensemble, ils jouissent ensemble de leurs privilèges et s’offrent mutuellement des cadeaux.

Les inégalités se creusent !

Possédant les mêmes intérêts, les chiffres scandaleux dans un pays comme la France qui compte 8 millions de pauvres, 14 millions de mal logés, 6,5 millions de chômeurs. Bernard Arnault et ses amis du CAC 40 ne connaissent pas la crise. A l’aide des élites au pouvoir, ils entendent faire payer « leur crise » aux travailleurs : augmentation chômage, des attaques aux droits du travail, des coupes budgétaires dans l’éducation, la santé et les services sociaux, ou directement par l’appauvrissement extrême.

Il faudrait donc 3,4 millions d’années à un smicard pour amasser la fortune d’Arnault… sans compter toutes les dépenses ! Une telle fortune ne peut être construite que sur le vol. Il s’agit du vol des fruits de la production réalisée par des millions de travailleurs et travailleuses.

Nos vies valent plus que leurs profits !

La mobilisation des gilets jaunes qui a démarré contre une énième hausse fiscale touchant ceux d’en bas fait tomber le masque et met en lumière les inégalités colossales inhérentes à ce système. Cette semaine, le fait qu’une députée LREM ne connaissait pas le montant du SMIC en dit long sur la déconnexion totale des gouvernants amis des patrons. En France, une personne sur sept vit sous le seuil de pauvreté, tandis que d’autres se gavent de profits.

« Macron démission » est le slogan qui rassemble les gilets jaunes et permet d’agréger autour d’eux de plus en plus de secteurs. Les revendications s’élargissent. Elles sont sociales, économiques mais aussi démocratiques. Mais pour dégager définitivement Macron, il faut dégager son monde pour construire une autre société sans aucune forme d’exploitation ni d’oppression.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La colère jaune se répand en Europe

Alors que le mouvement des « gilets jaunes » prend de l’ampleur et se radicalise en France, son influence commence à se répandre au reste de l’Europe. Aux Pays-Bas, en Belgique ou en Bulgarie, la colère contre les politiques au service des plus riches se propage sous la forme des « gilets jaunes ».

Gilets jaunes

La méfiance et la désaffection des travailleurs et des classes populaires vis-à-vis des partis traditionnels, de plus en plus perçus comme des agents des intérêts des classes dominantes, était à la base de l’effondrement du bipartisme qu’il a eu lieu partout l’Europe. Ce phénomène de désaffection dans des larges couches de la société, loin d’être un phénomène politique parmi d’autres, ouvrait la voie à une polarisation politique, notamment avec la montée des partis populistes et d’extrême droite. Dans cette tendance, le soulèvement des gilets jaunes est en quelques sorte une exception remettant à l’inverse la question de la mobilisation de masse et la question sociale au centre du jeu. Refusant de « décider pour un certain nombre d’années quel membre de la classe dirigeante écrasera le peuple au parlement », comme disait Lénine, le peuple trouve d’autres voies politiques pour résoudre leurs problèmes : bloquer le pays, manifester massivement et affronter les flics - « la colonne vertébrale » garantissant les intérêts des classes dominantes- , exiger la dissolution du sénat, mettre en question la Vème République, etc.

Si l’irruption spontané des masses sur la scène politique prend des formes beaucoup plus massives en France, la propagation de phénomène des « gilets jaunes » au reste de l’Europe n’est pas un fait de simple émulation mais le signe que les bases qui mobilisent les « gilets jaunes », la politiques au service des classes dominantes à laquelle s’opposent, n’est pas un fait ponctuel et limité en France, mais un phénomène général qui dépassent l’hexagone.

Dans plusieurs capitales européennes – Bruxelles, Amsterdam et Sofia – « la colère jaune » commence à se répandre autant sous la forme du gilet jaune que sous la forme des revendications et des méthodes d’action propres à ce mouvement.

Ce vendredi dernier, plus de 300 « gilets jaunes » manifestaient en Belgique contre « le carnage social » et pour la démission du premier ministre Charles Michel. Comme en France l’appel à manifester a été lance via les réseaux sociaux. En scandant « le peuple c’est nous, Charles Michel tu es fini » les manifestants se dirigeant vers les institutions européennes installées en Bruxelles où ils ont été réprimées par des canons à eus sous le prétexte préféré du gouvernement et de ses flics : les casseurs. De même, depuis le 16 novembre, de nombreux blocages de routes et des dépôts de carburant ont été organisés tout à la longue du pays, ce qui a fini pour entrainer la pénurie de carburant dans plusieurs stations de service.
Du côté des Pays-Bas, ce samedi, plusieurs centaines de gilets jaunes se sont manifesté devant le parlement à la Haye contre la vie chère et la difficulté à boucler leur fin de mois. Au même moment, un groupe d’une cinquantaine de « gilets jaunes » bloquait l’autoroute A2. Même si la mobilisation reste encore initiale, celle-là commence à prendre de l’ampleur comme en témoigne le nombre d’adhérents sur la page facebook : avant la manifestation du samedi ils étaient 2000, ce lundi déjà 12000.

En Bulgarie, le pays les plus pauvres de l’Union Européenne, depuis le 19 novembre, plusieurs milliers de personnes, parmi lesquelles beaucoup avec des gilets jaunes, bloquaient les principaux axes routiers et les postes-frontières avec la Turquie et la Grèce pour protester contre l’augmentation du prix du carburant. Depuis lors, de centaines de manifestants s’organisent pour bloquer la circulation à la capitale du Pays, Sofia.

Le cas Allemand est particulier. L’extrême droite cherche à capitaliser sur le raz-bol généralisé et a cru trouver une bonne manière de le faire en s’habillant avec le gilet jaune et tentant de détourner la colère populaire contre les migrants. Ce samedi, plusieurs organisations d’extrême-droite, parmi lesquelles Pegida, a appelé à manifester devant la Porte de Brandebourg contre la mesure approuvée la vielle par le Bundestag : le pacte des Nations Unies « pour des migrations sures ordonnés et régulières ». Comme l’exprimait un manifestant interviewé, il s’agit de « finir avec les politiques inconséquentes qui donnent tous les droits aux étrangers alors que les européens de souche sont traités comme des citoyens de seconde ».

La manœuvre de l’extrême droite est simple, alors que les travailleurs et les classes populaires se révoltent contre la vie précaire qui lui imposent les classes dominantes par le biais de la caste politicien et les institutions d’Etat, l’extrême droit cherche à sauver ces derniers en détournant la colère vers les migrants.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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MACRON DÉMISSION ! Voilà l’exigence répétée le 1er décembre… -Par Jacques Cotta-

photo d'illustration (source VDN)

… Des Champs Elysées à Paris aux villes et aux campagnes de France

La mobilisation des gilets jaunes samedi 1er décembre marque un tournant dans la situation politique du pays. Avec persévérance, voire obstination, sur tout le territoire national, des dizaines et des dizaines de milliers de travailleurs, salariés, retraités ou jeunes se sont rassemblés, ont tenu les barrages, occupé les ronds-points, ont manifesté. Comme les samedis et les semaines précédentes, c’est la France du NON au référendum de 2005, la France opposée à Maastricht en 1992, qui relève la tête et fait entendre sa voix. Comme il avait déjà tenté de le faire la semaine précédente, le gouvernement a voulu réduire ces mobilisations à des affrontements qui ont eu lieu entre manifestants et forces de police à Paris, mais aussi à Toulouse, à Marseille, Nantes, Saint-Nazaire, Strasbourg… C’est ne rien comprendre, ou plus exactement ne rien sembler comprendre.

Ces affrontements bien réels ont émaillé toute la journée du samedi. Ils expriment une colère grandissante qui confine à la rage contre le gouvernement qui refuse de reconnaître l’existence de millions et millions de français qui n’en peuvent plus, et qui pour seule réponse affiche orgueil, morgue, mépris, à l’image du Président de la République qui bat tous les records de détestation. 

Le pourrissement que joue le pouvoir, dans sa surdité à la France réelle, est la principale source de violence qui met en lumière l’incapacité et la responsabilité directe du ministre de l’intérieur pour les troubles connus notamment dans la capitale. 

De son QG d’où les rues de paris sont observables par caméras interposées, il annonçait la présence de 5000 policiers sur le terrain, soit selon ses propres chiffres 1 policier par manifestant. Et ses propres troupes auraient été débordées ? Castaner incompétent, menteur ou les deux à la fois ?
L’arc de triomphe dévasté… Mais comment le ministre a-t-il pu décider de laisser ouvert le monument situé au centre de la manifestation ? Provocation, recherche « d’images fortes » destinées aux chaines « d’info en continu » pour enrayer la lame de fond qui peut tout emporter ?

Qu’il s’agisse d’incompétence, d’erreurs, de volonté délibérée, le ministre de l’intérieur est responsable politique de la situation sur le terrain et devrait être démissionné de ses fonctions. 

La crise politique qui a franchi un pas supplémentaire et qui approche du point de rupture s’est illustrée dans la visite de Macron avenue Kléber ce 2 décembre, au lendemain des manifestations. 
Comme en 1968, le général De Gaulle entrant de l’étranger et s’exclamant à la vue des arbres coupés par « les katangais de la Sorbonne » boulevard Saint Germain, « même les allemands n’avaient pas laissé Paris dans cet état », voilà Macron devant les devantures des restaurants dont les vitrines ont été brisées et devant quelques véhicules calcinés, jouant mal, l’air faussement stupéfait et horrifié.

[…]

LA SUITE EN LIEN CI-DESSOUS :

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La CGT des Bouches-du-Rhône dénonce les violences policières
Communiqué de l'UD CGT 13 après le meurtre d'une personne âgée dues à l’explosion d’une grenade lacrymogène et suite aux violences policières contre les lycéen.ne.s hier.
 

Les dernières semaines ont été marquées par de fortes mobilisations partout en France. Au niveau départemental, la contestation s’organise également dans de nombreux endroits. La journée de samedi 1er décembre a vu plusieurs manifestations converger sur le Vieux Port, de plus depuis vendredi des milliers de lycéens sont mobilisés sur leur lycée. 

Face à cette colère, la seule réponse du gouvernement est la répression et la violence policière. Depuis vendredi de nombreux blessés sont à dénombrer ; Samedi l’usage de la force s’est fait notamment face à des familles et des personnes âgées. 

Aujourd’hui de nombreux lycéens ont été blessés, dont un grièvement brûlé au 3e degré. 

De plus nous venons d’apprendre qu’une personne âgée résidant sur la Canebière était décédée suite à ses blessures dues à l’explosion d’une grenade lacrymogène devant sa fenêtre au 4e étage. 

Ce jour encore, lundi 03 décembre, les lycéens réunis devant la préfecture et des militants CGT ont essuyé la répression policière orchestrée par un pouvoir aux abois entraînant plusieurs blessés par flash Ball. 

Nos organisations condamnent l’usage de la force contre des manifestants pacifistes et prendront toutes les mesures nécessaires pour que les revendications puissent continuer à s’exprimer et faire plier ce gouvernement à la solde du grand capital.

Publié par FSC

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REPRIS du site FVRPCF

Jean Gadrey : Professeur honoraire d’économie à l’Université Lille 1

 

 

L’aide sociale et les minima sociaux coûtent environ 70 milliards d’euros par an aux finances publiques, soit 3 % du produit intérieur brut (PIB). Ces prestations contribuent de façon décisive à réduire la pauvreté et les inégalités.

Face à cela, le coût de « l’assistance aux plus riches » pourrait être de l’ordre de 150 milliards d’euros par an hors fraude et évasion fiscales, et de l’ordre de 250 à 300 milliards au moins en incluant ces deux derniers coûts, comme le développait un billet de blog récent. Avec comme impact certain un creusement des inégalités et en particulier un enrichissement devenu indécent des très riches : les 500 individus les plus riches gagnent en moyenne 1 670 fois plus que la moyenne des plus pauvres. Je précise : 1 670 fois plus, après impôts.

Le coût de « l’assistance aux plus riches » pourrait être de l’ordre de 150 milliards d’euros par an hors fraude et évasion fiscales

On peut retenir trois grands postes de « cadeaux » aux plus riches. Chacun d’eux a été développé et amplifié par étapes depuis le milieu des années 1980. C’est aussi depuis ce moment que les inégalités, qui avaient nettement reculé depuis 1900 et au cours des « Trente Glorieuses », ont repris une tendance à la hausse. Cette dernière s’est certes avérée moins forte qu’aux Etats-Unis, mais elle est néanmoins nette, comme l’indique entre autres constats l’évolution de la part du revenu des ménages « accaparée » par les 1 % les plus riches :

La concentration de la richesse repart à la hausse depuis les années 1980


Niches fiscales et niches sociales


Le premier des principaux postes de « coûts de l’assistance aux riches » est constitué des niches fiscales et des « niches sociales » (réductions ou exonérations de cotisations sociales). Certaines répondent à des objectifs d’intérêt général, comme les réductions d’impôt pour les dons aux associations ou pour des travaux d’isolation. D’autres bénéficient avant tout aux personnes plus riches et ne peuvent pas être considérées comme justes. D’autres vont aux entreprises, comme des crédits d’impôt ou des exonérations de cotisations sociales. Ces dernières sont le plus souvent défendues au nom de l’intérêt général (l’investissement, l’emploi, etc.) mais quand elles remplissent mal, ou pas du tout, ces missions, elles ne font que grossir les bénéfices non réinvestis et les dividendes et, in fine, c’est principalement dans la poche des riches qu’on les retrouve.


Le modèle social français est bel et bien efficace

Si on estime, en étant « modestes », que la moitié des quelque 200 milliards de niches fiscales et sociales relève de l’intérêt général, le reste est du cadeau sans contrepartie


Un rapport parlementaire de 2010estimait que les « niches » accordées depuis 2000 représentaient un total de 100 à 120 milliards d’euros de pertes de recettes fiscales à la fin de cette décennie. Si on y ajoute les gros morceaux ajoutés en 2014, l’impôt compétitivité emploi (Cice) et le pacte dit de responsabilité, on doit approcher les 150 milliards d’euros de niches fiscales. Il faut y ajouter les « niches sociales », estimées par Le Monde à 52 milliards de coût pour la Sécu. Si on estime, en étant « modestes », que la moitié des quelque 200 milliards de niches fiscales et sociales relève de l’intérêt général, le reste est du cadeau sans contrepartie.

Une fiscalité de plus en plus douce


Le deuxième gros poste correspond à la forte baisse de la fiscalité des plus riches et des entreprises depuis une trentaine d’années. On peut estimer à 50 milliards d’euros au moins (voir ici ) le cadeau fiscal accordé aux riches, par rapport aux taux, seuils et tranches qui existaient encore au milieu des années 1980, pour l’impôt sur le revenu et pour l’impôt sur les sociétés, et par rapport aux normes de 2000 pour l’impôt sur les successions et donations.

A ce stade, le montant atteint 150 milliards d’euros de coûts publics de l’assistance aux riches, plus de deux fois les aides sociales destinées aux plus pauvres et précaires. Mais il reste une troisième rubrique, qui concerne l’évasion fiscale et la fraude fiscales, qu’il semble légitime d’assimiler à des « cadeaux » aux plus riches dans la mesure où il est certain que des politiques publiques déterminées pourraient mettre fin à – ou réduire dans de fortes proportions – ce que certain.e.s militant.e.s nomment « du vol en bande organisée ».

Au moins 100 à 150 milliards par an
La fraude fiscale « nationale » peut se distinguer de l’évasion, bien qu’une bonne partie de l’évasion fiscale à l’étranger soit frauduleuse. Pour la seule évasion à l’étranger, les estimations prudentes la situent généralement entre 60 et 80 milliards d’euros par an.

Il semble bien que la magie opère quand il s’agit d’argent allant vers le haut

Dans un billet de juin 2017 qui s’appuyait sur une expertise de Gérard Gourguechon, je posais la question : « Fraude et évasion fiscale en France : 200 milliards par an  ?
1 Sur cette base, on peut estimer que le coût annuel de l’évasion et de la fraude fiscales est compris entre 100 et 150 milliards par an, sans être excessif.

Emmanuel Macron prétend qu’il n’y a pas d’argent magique, mais il semble bien que la magie opère quand il s’agit d’argent allant vers le haut.

Publié par FSC

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Durant le conflit entre lycéens et policiers ce mardi 4 décembre à Marseille, la CGT a envoyé son service d'ordre pour apaiser la situation... Mais elle a essuyé elle-même les tirs de bombes lacrymogène, ce qui a eu pour effet de mettre Olivier Mateu,son secrétaire départemental, en colère

La CGT des Bouches du Rhôneenvoie son service d'ordre pour protéger les lycéen.ne.s des CRS

La situation est extrêmement tendue devant l'inspection académique où ont décidé de se réunir les lycéens en colère, face aux CRS sont présents. Les lycéens les plus excités ont brûlé des poubelles auparavant devant plusieurs établissements. 

La CGT a décidé d'envoyer son service d'ordre pour servir de tampon entre les deux parties. Le siège de l'UD CGT 13 étant en face de l'IA.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Le géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire, qui emploie quelque 169.000 personnes à travers le monde, est notamment connu pour ses marques Dove, Knorr, Lipton et Magnum. ANP/AFP/Archives - LEX VAN LIESHOUT

Le géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire, qui emploie quelque 169.000 personnes à travers le monde, est notamment connu pour ses marques Dove, Knorr, Lipton et Magnum. ANP/AFP/Archives - LEX VAN LIESHOUT

Cette transaction s'inscrit dans la stratégie du groupe d'augmenter sa présence dans les catégories santé et aliments ainsi que dans les marchés émergents en forte croissance.

Le géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever a annoncé lundi 3 décembre le rachat d'actifs en Asie du groupe britannique GlaxoSmithKline (GSK), qui possède notamment les boissons Horlicks, pour un total de 3,3 milliards d'euros.

"Unilever annonce aujourd'hui (lundi) avoir signé un accord sur l'acquisition du portefeuille +santé, aliments et boissons+ de GlaxoSmithKline en Inde, au Bangladesh et dans 20 autres marchés principalement en Asie", a déclaré Unilever dans un communiqué.

Cette transaction s'inscrit dans la stratégie du groupe d'augmenter sa présence dans les catégories santé et aliments ainsi que dans les marchés émergents en forte croissance, a-t-il précisé.

La filiale indienne du groupe, Hindustan Unilever Limited (HUL), sera ainsi fusionnée avec GSK CH India, la filiale cotée en Bourse de GlaxoSmithKline en Inde. "Je suis convaincu que cette fusion créera une valeur significative pour les actionnaires grâce aux synergies des revenus et des coûts", a estimé Sanjiv Mehta, CEO d'Hindustan Unilever.

Géant de l'agro-alimentaire avec ses marques Dove, Knorr, Lipton et Magnum

En tant que "leader incontesté des catégories +santé, aliments et boissons+ en Inde", les produits de GSK CH, comme les boissons Horlicks, ont traversé les générations des familles d'Asie du Sud, selon le communiqué.

Unilever fera également l'acquisition de 82% du capital de la filiale de GSK au Bangladesh ainsi que certains actifs et opérations commerciales dans 20 autres marchés principalement en Asie, a indiqué le groupe basé à Rotterdam et Londres.

Le géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire, qui emploie quelque 169.000 personnes à travers le monde, est notamment connu pour ses marques Dove, Knorr, Lipton et Magnum.

Cette acquisition est la première depuis l'annonce d'Unilever fin novembre du départ de son directeur général Paul Polman, moins de deux mois après le renoncement retentissant du groupe à déménager son siège social de Londres vers Rotterdam.

Publié par challenges.fr

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
SALAIRES Agir pour une augmentation immédiate des salaires, pensions et de la protection sociale !
Depuis des décennies, le niveau de vie des salarié-e-s, des privé-e-s d’emplois et retraité-e-s se dégrade. La préoccupation grandissante d’une majorité de la population est simplement de savoir comment boucler les fins de mois. L’écart se creuse de plus en plus entre la majorité de la population et les plus riches pour lesquels le gouvernement a des égards sans limites : suppression de l’ISF, baisse des cotisations sociales et crédits d’impôts (CICE, etc...)

La baisse des financements publics, combinée aux privatisations des services publics, accroît la fracture sociale et les inégalités entre les territoires, en laissant de plus en plus de citoyens sans services publics de proximité.
Ce contexte politique qui « tire » toujours sur les plus précaires et les plus fragilisés au profit des plus riches amène une colère grandissante.
L’absence de réponses concrètes et immédiates du gouvernement et du patronat, leur refus d’ouvrir de véritables négociations, génèrent une légitime colère dans la population.  
La CGT partage cette colère et porte, encore dans les derniers mois, la nécessité de répondre aux urgences sociales.
La violence imposée par le grand patronat et les gouvernements successifs, à travers la précarisation et la paupérisation des salariés et des citoyens de notre pays, n’est ni physique, ni médiatique mais belle et bien présente au quotidien.
Tout l’enjeu pour notre organisation est que cette colère se transforme en un rapport de force conséquent qui permettra d’exiger et d’obtenir de réelles avancées sociales ; une société juste dans laquelle chacun-e a une place dans une vie digne.  
En méprisant les organisations syndicales et en appelant à la disparition pure et simple des corps intermédiaires, le gouvernement méprise les salariés, les privés d’emplois, les retraités.
Des salariés luttent et gagnent sur leurs revendications dans les entreprises, les services publics chaque jour.
Le samedi 1er décembre, journée nationale de lutte contre la précarité et pour l’emploi à l’appel de la CGT et d’associations, a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de manifestants sur l’ensemble du territoire dont 15 000 à Paris pour exiger l’ouverture immédiate sur la revalorisation du Smic et des minima de branches, l’arrêt du recours massif aux contrats précaires et une meilleure couverture par l’assurance chômage, en lieu et place des baisses programmées.
La CGT exige le retrait du plan d’économies sur les allocations chômage de 10% en 3 ans.
La CGT exige que la réunion de la Commission Nationale de la Négociation Collective du 14 décembre sur le Smic et les minimas de branches soit un véritable rendez-vous de négociations. La CGT adressera un courrier en ce sens au gouvernement qui doit annoncer une augmentation significative du Smic pour le porter à 1800 euros brut, la revalorisation des minima sociaux et des pensions tel que nous le revendiquons.
La CGT appelle à signer la pétition «  Nos besoins doivent être entendus, j’agis ! », pour les salaires, pensions, l’emploi, les retraites et la protection sociale.
La CGT invite l’ensemble des salariés du privé et du public, des privés d’emplois, des retraités, des lycéens, des étudiants à se réunir en assemblées générales, à débattre de cahiers revendicatifs et décider collectivement des modalités d’actions pour préparer les différentes mobilisations nécessaires à l’élévation du rapport de force.  
La CGT  appelle d’ores et déjà à une grande journée d’action le 14 décembre sur l’ensemble du territoire.

Montreuil, le 3 décembre 2018

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Mouvement de grève chez BNP Paribas

En plein débat sur le manque de pouvoir d’achat avec le mouvement des Gilets Jaunes, le Directeur des Ressources humaines de BNP Paribas annonce que le groupe « n’a pas de marge pour augmenter les salaires ».

Les banquiers doivent payer cher !

Suite à l’annonce du directeur des ressources humaines de BNP Paribas sur le gel des salaires lors des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), tous les syndicats ont décidé d’appeler à un mouvement de grève, mais également de se mobiliser pour le manque d’effectifs et le mal être au travail.

En effet, alors que la direction annonce l’euphémisme de « transformations des métiers », elle confirme en même temps une réduction de 650 postes dans le secteur de la banque de financement et d’investissement (CIB). Ces « transformations » et suppressions de postes ont inévitablement un impact non seulement dans la charge de travail mais aussi dans le stress que cela implique.

Avec les fermetures de banques, la CGT dénonce « beaucoup de salariés au bout du rouleau, beaucoup de mal-être au travail », un plan social et une situation anxiogène présente dans tous les corps de métiers. Yves Martrenchar le DRH de BNP lui parle « d’une transformation importante de l’entreprise, et d’un accompagnement des salariés », il souhaite « dialoguer » avec les syndicats sur les conditions de travail et le fonctionnement quotidien pour apporter des réponses. Pas grand-chose à attendre donc !

« J’ai d’abord été surpris. Il n’y avait pas eu d’accord lors de la NAO il y a trois ans, mais sans appel à la grève », rappelle Yves Martrenchar dans une interview dans Les Echos. Peut-être que la situation actuelle en France y est pour quelque chose. En effet, avec une situation (presque) insurrectionnelle, de mécontentement profond, avec le mouvement des Gilets Jaunes contre la vie chère, pour une augmentation du pouvoir d’achat, exprimant un ras le bol général, le mouvement de grève est lancé chez BNP Paribas pourrait signifier une tendance de mal-être qui se confirme actuellement dans tout le pays.


Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Gilets jaunes. Bruno Le Maire pointe un « impact sévère et continu » sur l’économie

Ce lundi, Bruno Le Maire égrainait lors d’un point presse les conséquences économiques du mouvement entamé il y a deux semaines, qui touche particulièrement les commerces, le tourisme ou encore le transport.

Blocage de l’économie

Photo : O Phil des Contrastes.

« Je vous disais la semaine dernière que l’impact sur l’économie française serait sévère, je vous dis aujourd’hui que l’impact est sévère et continu » a affirmé Bruno Le Maire ce matin lors d’un point presse dédié aux conséquences économiques des gilets jaunes. Une semaine après une première réunion de crise à Bercy qui avait réuni une quinzaine de fédérations professionnelles, inquiètes des effets de la mobilisation sur leurs activités, le ministre de l’Economie semble préoccupé de l’impact des blocages sur l’économie, et en particulier sur certains secteurs.

Avec une baisse de 15 à 25% dans la grande distribution et de 20 à 40% dans le commerce de détail, le secteur du commerce est particulièrement touché par le mouvement. Concernant les hyper et les supermarchés, le magazine LSA parlait ainsi la semaine dernière d’un manque à gagner de 315 millions d’euros pour les seuls week-ends du 17 et du 24 novembre. En cause, des blocages qui affectent à la fois l’approvisionnement des magasins et leur fréquentation. Des pertes qui inquiètent fortement les patrons du commerce pour lesquels le mois de décembre constitue une période particulièrement centrale.

Le tourisme est également impacté, avec des baisses de réservation dans les hôtels, soulignées notamment par le président du Groupement national des chaînes hôtelières, Jean-Virgile Crance, qui parle d’une perte d’activité de 20 à 50% dans tout le pays, particulièrement forte à Paris. De son côté le Groupement National des Indépendants de l’Hôtellerie et de la Restauration faisait état la semaine dernière de pertes de 40 à 50% sur le week-end.

Sans surprise, les entreprises de transport sont particulièrement affectées par le mouvement et les blocages des axes routiers. Dans un communiqué, la Fédération Nationale des Transports Routiers affirme ainsi ce lundi se trouver dans un « en état d’urgence économique et sociale », évaluant à près de 400 millions d’euros les pertes d’exploitation depuis le début du mouvement.

Enfin, le secteur du carburant accuse également le coup, en lien avec les nombreux blocages de raffineries et dépôts de carburants, notamment en Bretagne. Des blocages qui sont menés par les Gilets Jaunes, mais également par le petit patronat du BTP contre la suppression de l’exonération fiscale sur le gazole non routier (GNR). Ce lundi, on recensait ainsi 159 stations en rupture totale et 246 en rupture partielles. Particulièrement touché, la préfecture du Finistère a d’ores et déjà annoncé la mise en place de mesures de restrictions sur les achats de carburant pour faire face à la pénurie.

Deux semaines après le début du mouvement, les gilets jaunes semblent ainsi avoir réussi leur pari de bloquer en partie l’économie. Pourtant les blocages ne sont pas sans poser de problèmes : épuisement des militants, conciliation avec les horaires de travail, difficultés à tenir les blocages. Dès lors, pour que le mouvement aille encore plus loin et inflige une défaite décisive à Macron et sa politique pro-patronale, il faudrait que le mouvement ouvrier rentre en scène en paralysant la production à travers la grève massive et généralisée.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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