SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Aides de l'état sans aucune espèce de contraintes, promesses aux salariés pour les enfumer, ... ET priorité absolue aux actionnaires.

Voilà TOUS les ingrédients du fonctionnement de l'économie et des entreprises sous régime capitaliste.

ALORS, OUI la lutte pour s'opposer à cette politique et à ses conséquences et bataille pour faire monter l'exigence d'un autre fonctionnement de l'économie et de la société libéré du PROFIT capitaliste !

Articles antérieurs concernant Bosh de Rodez :

http://www.frontsyndical-classe.org/2019/11/bosch-rodez-se-desengager-tout-en-beneficiant-des-aides-de-l-etat.html

 

http://www.frontsyndical-classe.org/2016/08/source-centre-presse-aveyron-arrive-ce-matin-a-rodez-le-ministre-de-l-economie-emmanuel-macron-a-tenu-a-rendre-une-visite-aux-dirige_______

 

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SOURCE : L'Humanité

L’équipementier automobile allemand porte un « coup de massue » à l’industrie aveyronnaise. Déterminés, les élus salariés dénoncent le manque d’investissements sur le site.

C’est la douche froide pour les salariés de l’usine aveyronnaise Bosch. La direction France de l’équipementier automobile allemand a annoncé, en fin de semaine dernière, la liquidation de 750 emplois d’ici à 2025 (sur 1 250), estimant la saignée« indispensable »pour faire face à l’actuelle chute des ventes de véhicules diesels. Spécialisé dans la fabrication d’injecteurs et de bougies pour moteurs à allumage par compression, le site Bosch d’Onet-le -Château, dans l’agglomération de Rodez, verra ses effectifs diminuer « dès 2021 », a assuré la direction.

« Il est hors de question d’accepter ces annonces »,avait immédiatement réagi la CGT (majoritaire sur le site).« Cela fait plusieurs années que nous alertons sur la situation de cette usine. En 2019, déjà, nous avions organisé une marche pour le développement de l’industrie automobile dans tout le département »,rappelle David Gistau, secrétaire général de la CGT de l’Aveyron. À l’époque, le syndicat avait calculé que 700 emplois se trouvaient sur la sellette…

Les niveaux de production inférieurs de 30 % à ceux promis

« Indirectement, ils nous annoncent la fin du site. Car, pour le sauver à moyen terme, il faudrait des investissements, mais il n’y a rien »,fulmine, à ses côtés, Vanessa Negre, secrétaire CGT. Pour Cédric Belledet, délégué SUD,« cette annonce est un véritable coup de massue, un couteau dans le dos. Une usine à 500 employés, ce n’est pas acceptable : cela veut aussi dire que si, dans cinq ou six ans, le marché connaît encore des difficultés, le couperet tombera ».

Le coup de poing asséné par la direction du groupe est d’autant plus rude pour les syndicats que ceux-ci se sont maintes fois mobilisés pour obtenir une vraie stratégie d’évolution industrielle de ce site majeur en Occitanie.

Certains d’entre eux (hormis la CGT) pensaient la tenir à l’été 2018 avec une sorte de donnant-donnant.

Malgré la perte d’une des deux lignes de production, le groupe promettait de maintenir sur le site au moins 8 % de la production européenne d’injecteurs, en débloquant 14 millions d’euros pour lancer une ligne de montage d’injecteurs nouvelle génération. Il annonçait aussi« la diversification industrielle de l’usine afin de lui permettre de se tourner vers divers secteurs tels que l’aéronautique, l’hydrogène et d’autres applications automobiles, ainsi que l’horlogerie ».Trente millions d’euros devaient être investis pour assurer l’avenir de 300 emplois, avec l’aide de l’argent public de l’État et de la région.

Trois ans et demi plus tard, le rideau de fumée s’est dispersé. Mollement mise en œuvre, la diversification n’a suscité qu’une quarantaine de postes. Les niveaux de production sont inférieurs de 30 % à ceux promis, dixit Cédric Belledet.

Pour l’heure, la direction ne tient qu’un de ses engagements : garantir 500 postes existants sur le site jusqu’en 2027. Elle n’apporte toujours aucune solution à l’usine d’Onet-le-Château, se réfugiant derrière la chute de 25 % des ventes de voitures diesels neuves en France entre 2012 et 2020, la fin des incitations du gouvernement pour l’achat de ces véhicules, l’interdiction de circulation dans les grandes agglomérations, le tour de vis de la réglementation européenne contre les motorisations polluantes… La présidente PS de la région d’Occitanie, Carole Delga, résume :« Les actions engagées par Bosch pour relancer et maintenir l’activité n’ont pas été à la hauteur. »

par  Stéphane Guérard ,

Publié par FSC

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