SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Soutien aux militants assurant la défense des travailleurs

Entre le 3 et le 5 décembre 2015, une quinzaine de militants et dirigeants d’ONG défendant les droits des travailleurs de la Province du Guangdong dans le sud de la Chine ont été arrêtés par la police. Plusieurs d’entre eux sont détenus dans le cadre de poursuites criminelles. La CGT demande qu’ils soient libérés et que les accusations les concernant soient levées.

Le ralentissement économique et l’amélioration des conditions de travail et de salaire notamment dans la province du Guangdong – l’usine du monde – ont entraîné de nombreuses fermetures d’usines et des délocalisations en Chine, en Asie du sud ou ailleurs dans le monde à la recherche des coûts de production les plus bas.

Nombre d’entreprises chinoises ou groupes mondiaux produisant directement en Chine ou ayant recours à la sous-traitance ont quitté la région sans payer les salaires ou parfois avec des retards de plusieurs mois, sans aucune indemnité de licenciement, et sans payer non plus les cotisations sociales ou les cotisations retraite. Il n’y a pas non plus de négociations pour proposer des solutions aux travailleurs qui se retrouvent sans emploi. Cela explique la recrudescence des conflits du travail ces derniers mois.

Ces ONG chinoises de défense des droits des travailleurs jouent un rôle essentiel pour les aider à se faire entendre, à recouvrir les salaires impayés et trouver des solutions pour conserver leur emploi ou en retrouver un autre. Pour la CGT, les conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail doivent être respectées et appliquées partout dans le monde.

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La fédération CGT de la métallurgie vous souhaite une belle année 2016 en lutte et solidaire.

Ne restez pas isolé: il n'y a aucun avenir pour le salarié à rester seul !

Tous les patrons sont syndiqués; il payent leur cotisation grâce aux fruits de votre travail. Et ils utilisent cet argent pour mener des campagnes et corrompre pour réduire vos droits !

Pour vous défendre, donnez de la force à votre syndicat CGT: syndiquez-vous !

FTM-CGT Case 433 - 263 rue de Paris – 93514 Montreuil Cedex.

Téléphone: 01 55 82 86 10

Fax : 01 55 82 86 53

Mél : metaux@cgt.fr

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Le Moniteur, est un hebdomadaire de référence dans le BTP et l'Environnement en France, lu dans les milieux patronaux et par les élus et les cadres territoriaux (mairies, départements, régions).

Il y a quelques semaines il tirait la sonnette d'alarme en matière d'entretien des routes, 10 ans après la liquidation des DDE, et du transfert de leurs compétences aux départements.

Évidemment, le Moniteur ne va pas jusqu'à dénoncer la casse de la DDE, mais il constate une baisse énorme des budgets d'entretien des routes, qu'il chiffre à moins 25% !

L'effet n'a pas été immédiat, mais la dégradation a commencé à être visible à partie de 2010, c'est à dire 5 ans après la casse des DDE.

Voici le début de l'article, que nous vous livrons pour votre réflexion:

"Qualité des routes: la France rétrogradée à la 7ème place

"Où s’arrêtera la chute ? En 2011, les routes françaises figuraient en pôle position (sur 140 pays) du classement mondial établi par le World Economic Forum en termes de qualité d’usage. Quatre ans plus tard, elles se retrouvent à la 7e place, en ayant perdu trois rangs en seulement un an.

"Chaque année depuis 1979, le Forum économique mondial réalise une enquête qui compare la compétitivité globale de 140 pays dans le monde (The Global Competitiveness Report), offrant un aperçu de leur productivité et de leur prospérité.

"Partie clé de ce rapport, l’« Executive Opinion Survey » évalue à travers un questionnaire l’opinion de 14 000 chefs d’entreprises de 134 pays (101 chefs d’entreprise pour la France) sur un large éventail de sujets pour lesquels les sources de données sont rares voire inexistantes à l’échelle mondiale.

"Parmi eux figure la qualité des infrastructures, et celle des routes en particulier. La question posée est : « Dans votre pays, comment évaluez-vous la qualité des routes? ». Les répondants doivent répondre par une note située sur une échelle de 1 à 7, la note 1 correspondant à « extrêmement sous-développée-parmi les pires dans le monde » et la note 7 à « étendue et efficace-parmi les meilleures dans le monde ».

"La France perd trois rangs en seulement un an

"Alors que la France s’imposait encore en pole-position en termes de qualité des routes en 2011, elle se retrouve quatre ans plus tard à la 7ème place en ayant perdu trois rangs en seulement un an (voir tableau).

Ce déclassement progressif ne fait que confirmer les messages d’alertes qu’un certain nombre d’acteurs économiques –au premier rang desquels figurent les entreprises de travaux publics et les entreprises routières – dénoncent depuis plusieurs années déjà.

Car alors que le réseau routier se dégrade, les investissements des maîtres d’ouvrage publics dans les actions d’entretien ont jusqu’ici dangereusement diminué, ce qui accélère encore la détérioration du réseau.

En cinq ans, l’activité de l’industrie routière n’a-t-elle pas chuté de 30% ?!

(...)"

Avec la baisse des dotations de l'État aux collectivités locales, il est à craindre que cette situation ne se dégrade encore et encore.

Ce n'est sans doute pas demain que le viaduc sur la Scie sera ouvert, ni que la quatre-voies Rouen-Dieppe sera terminée, ni que la route Dieppe Paris par Forges-les-eaux et Gournay sera modernisée.

Repères (Pour ceux qui ne savent pas encore que la DDE n'existe plus ? ):

L'« acte II de la décentralisation » prévu par la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales a prévu que les conseils généraux reprennent la totalité de la gestion des réseaux routiers départementaux dont ils ont la responsabilité. Au 1er janvier 2007, la partie routière et ouvrages d'art (construction, entretien et exploitation) des DDE a donc été transférée sooit aux départements, soit à de nouveaux services spécialisés du ministère :

  • > Les routes départementales (RD) et routes nationales d'intérêt local (RNIL) (environ 375 000 km) sont passées sous la responsabilité des directions des routes des conseils généraux, entraînant le transfert de 30 000 agents des DDE
  • > Les routes nationales (RN) et autoroutes (A) non concédées ont été transférées à onze directions interdépartementales des routes (DIR) qui sont créées pour construire, entretenir et exploiter ce réseau d'environ 20 000 km à la place des DDE.

La loi n° 2009-1291 du 26 octobre 2009 a parachevé cette réforme en abrogeant donc la loi de 1992 et a transféré les « parcs de l'équipement » et de leurs personnels aux conseils généraux, pour les parties qui n'ont pas été dévolues aux DIR.

Donc, la DDE n'existe plus ! Ceux sont les élus départementaux qui pilotent !

Bref, à ceux qui pestent encore sur "la DDE qui ne ferait rien", il faut leur dire de redescendre sur terre, et leur rappeler que la DDE n'existe plus depuis 10 ans !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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En mettant l'accent sur le risque d'augmentation des tarifs des mobiles, les médias cachent l'essentiel: le risque que les oligarques ne mettent la main sur l'opérateur historique. C'est l'arbre qui cache la forêt.

Déclaration de la Fédération CGT des activités postales et de télécommunications

Offensive sur Orange: la CGT dit non !
Pas plus Bouygues que Bolloré ne doivent s’accaparer l’opérateur historique

La presse se fait l’écho de négociations en cours entre Orange et Bouygues. Bouygues rentrerait au capital d’Orange à hauteur de 15% par échange d’actions et obtiendrait deuxadministrateurs.

Ces mêmes sources annoncent le démantèlement de Bouygues Télécom entrainant de graves conséquences pour les salariés et les prestataires de cette entreprise.

Si cette opération se réalise Martin Bouygues deviendrait le deuxième actionnaire juste derrière l’état.

La presse parle même, à cette occasion, de possibles nouveaux désengagements de l’État.

Si ces rumeurs étaient fondées la CGT ne voit pas d’un bon œil l’arrivée d’un riche patron du privé qui vend son entreprise pour s’enrichir personnellement.

Il le fait avant qu’elle ne se déprécie du fait qu’il n’a pas suffisamment investi, ni pour faire la convergence, ni dans les fréquences 4G (rappelons que l’Etat lui a permi (rappelons que l'Etat lui a permis, contrairement aux autres, d’utiliser pour la 4G, lesfréquences 1800MHZ, achetées jadis pour faire de la 2G ). Quant à son investissement dans la fibre optique il reste des plus modestes. Il est clair qu’Orange redevient pour le marché « une valeur de croissance » aussi bien dans l’hexagone qu’à l’étranger(achat de Jazztel en Espagne,0montée au capital de Méditel auMaroc, achat d’entreprises enAfrique...) ce qui aiguise l’appétit de la finance.

D’ailleurs après Bouygues, Bolloré (Vivendi) se dit intéressé pour renter à son tour dans le capital d’Orange.

Stop à la main mise des oligarques :

Depuis 1789, le droit à la communication est inscrit dans la déclaration des droits de l’homme et du Citoyen.

L’ONU a de son côté, reconnu Internet comme un droit fondamental au même titre que l’eau, le gaz et l’électricité. Il est un facteur important d’échange de connaissances et de démocratie.
C’est pourquoi la CGT revendique l’appropriation publique du secteur :
Le développement des entreprises du secteur passe par une vision stratégique et industrielle de long terme, en rupture avec les critères exclusifs de rentabilité financière et de dépendance envers les gros actionnaires et les marchés financiers.

Il faut donner la priorité à l’investissement, à la recherche/développement, pour des produits socialement utiles, et écologiquement compatibles avec le développement durable, plutôt qu’à la redistribution des dividendes. Et seul le service public mis hors de portée des contraintes du marché pourra le faire.

Quoi qu’il advienne la CGT s’opposera à ce que les salariés soient les laissés pour compte.

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Revers de fortune pour les 400 hommes et femmes les plus riches du monde. ? Selon Bloomberg, leur richesse a fondu de 19 milliards l’an dernier, dans un contexte de baisse des bourses mondiales et des matières premières. Une mauvaise année, même si leur fortune (3 955 milliards de dollars) dépasse encore, de peu, le PIB de l’Allemagne…

Selon les chiffres de Bloomberg, les 31 milliardaires de la mine et de l’énergie ont perdu 32 milliards… A eux seuls, les 19 russes du classement ont perdu 8 milliards de dollars en un an (après 55 milliards en 2014). Mais ils ne sont pas les seuls à avoir laissé des plumes.

L’opérateur de pipeline Rich Kinder (Kinder Morgan) a ainsi vu sa fortune passer de 12,1 à 5,5 milliards alors que la chute du prix du cuivre a été fatale à l’australienne Georgina Rinehart (- 4 milliards en un an) à la chilienne Iris Fontbona (-3,8 milliards). Plus symbolique encore, Ivan Glasenberg est sorti du classement, tout comme 48 autres milliardaires. Sa fortune personnelle est tombée à 1,8 milliard en raison de la chute du courtier Glencore, dont il détient 8,42% du capital.

Amazon fait la fortune de Bezos

Le classement Bloomberg des milliardaires consacre surtout les Gafam . Les fondateurs de Google (Alphabet), Amazon, Facebook et Microsoft figurent à présent dans le Top 11 des plus riches. Jeff Bezos (Amazon) a vu sa richesse gonfler de 31,1 milliards de dollars en un an, à 59,7 milliards. Il est passé de la 16ème à la 4ème place.

Conséquence de la hausse de 119 % d’Amazon en 2015, deuxième plus forte hausse du S&P 500 l’an dernier. Mark Zuckerberg est devenu aussi la 8ème fortune mondiale selon le classement de Bloomberg à 45,8 milliards de dollars (+11,3 milliards). Bill Gates occupe toujours la première place (83,8 milliards de dollars), même si sa fortune s’est effritée de 2,8 milliards en un an.

Larry Page et Sergey Brin (Google) ont accru leur fortune de plus de 20 milliards. Laurene Jobs, veuve de Steve, est 37ème avec 18,4 milliards (+1,3 milliard). Au total, les 44 milliardaires de la Tech ont engrangé 81 milliards de plus en 2015 ! Une exception : Larry Elisson, qui a souffert de la baisse de l’action Oracle, et perdu 9,1 milliards de dollars en un an.

Plus de milliardaires chinois

L’année n’a pas été si mauvaise pour les chinois, malgré un second semestre éprouvant. Wang Jialin (centres commerciaux, loisirs) a notamment gagné 11,3 milliards en un an, Zhou Qunfei plus de 5,5 milliards après l’introduction en bourse de sa société Lens technology, fournisseur d’Apple et de Samsung et le promoteur immobilier Hui Ka Yan 5,2 milliards.

Ils étaient d’ailleurs 28 en fin d’année dans le classement Bloomberg, 5 de plus qu’au 1er janvier 2015, avec une fortune de 256 milliards (+50 milliards)… mais 3 de moins qu’en mai dernier. Au pic de la Bourse de Shanghai, ils détenaient alors ensemble 348 milliards. La fortune de Jack Ma (Alibaba) s’est aussi accrue de 1,3 milliard.

Liliane Bettencourt, femme la plus riche du monde

Enfin en Europe, Amancio Ortega ( Zara…) grimpe à la deuxième place du classement avec une fortune estimée à 72,8 milliards (+11,8 milliards). En France, Liliane Bettencourt occupe la 14e place du classement, (première femme) avec une fortune de 33,1 milliards (+96 millions) devant Bernard Arnault (propriétaire des Echos) avec 31,9 milliards (+722 millions).

La fin d’année a été plus difficile pour Patrick Drahi (SFR-Numéricable) dont la richesse a fondu en un an de 4,2 milliards à 7,6 milliards de dollars.

La bonne performance de Google, d’Amazon et de Facebook se lit aussi dans la bonne fortune de leur patron.

- Plus de 20 milliards de dollars ! C’est l’augmentation de la fortune de Jeff Bezos. Le fondateur d’ Amazon, dont la richesse est estimée à 49 milliards, grimpe à la 7e place du classement des hommes et des femmes les plus riches du monde selon l’agence Bloomberg.

L’action Amazon affiche, il est vrai, un gain de 77 % depuis le début de l’année.

- Jeff Bezos symbolise d’ailleurs la bonne passe des « Gafa » en Bourse, puisque Mark Zuckerberg ( Facebook) a vu son patrimoine augmenter de 6,8 milliards (à 41 milliards, 8e du classement) et que Larry Page et Sergey Brin ( Google) ont accru le leur de 5,6 et 5,2 milliards.

- Autres grands gagnants : Armancio Gaona, propriétaire des magasins Zara (l’action Inditex a bondi de 30 %), qui grimpe à la deuxième place mondiale derrière Bill Gates (+ 12,7 milliards) ; et le chinois Wang Jianlin, propriétaire des centres commerciaux Dalian Wanda (+ 10,2 milliards).

- Enfin, la famille Mars (Jacqueline, John et Forrest) a accru sa richesse de 17,1 milliards. Mars qui rit, les Watson qui pleurent. La riche famille propriétaire de Wall Mart subit la baisse de l’action du distributeur américain (- 22 % depuis le début de l’année). Lauwrence, Jim, Alice, Samuel et Christy ne sont pas à plaindre avec une fortune estimée entre 21 et 35 milliards chacun, mais ils ont quand même vu leurs avoirs fondre ensemble de 29,5 milliards.

Drahi, 5e fortune française

Mais les deux grands perdants de l’année sont le Mexicain Carlos Slim et l’un des gourous de Wall Street, Warren Buffett. Le premier, pénalisé par la chute du prix du pétrole et par la hausse du dollar, a vu sa fortune chuter de 11,7 milliards, alors que le patron de Berkshire Hathaway (- 11,2 % en Bourse) a perdu 11,2 milliards.

- Du coté français, Bernard Arnault (+ 5,7 milliards au 13 octobre) profite de la hausse de 22 % de l’action LVMH et devance Liliane Bettencourt (+ 3,7 milliards) à la onzième place du classement Bloomberg. Patrick Drahi devient la cinquième fortune française (+ 1,2 milliard), grâce à la frénésie d’acquisitions de Numéricable-SFR.

Les milliardaires n’ont jamais été aussi riches et nombreux. Mark Zuckerberg affiche 33 milliards de dollars au dernier compteur de « Forbes ».

La planète n’a jamais compté autant de milliardaires qu’aujourd’hui. Le magazine « Forbes », qui publiait son classement annuel hier matin, évalue leur nombre à 1.826, un record absolu depuis trente ans.

Ils accaparent 7.000 milliards de dollars de richesse, soit 10 % de plus que l’an dernier. Ils sont une cinquantaine à avoir moins de quarante ans, ce qui n’était jamais arrivé jusqu’alors. Ils sont nombreux à devoir leur fortune à l’envolée de la Bourse, et notamment du Nasdaq.

- Mark Zuckerberg, qui affiche plus de 33 milliards de dollars à seulement trente ans, en est le plus beau symbole. L’envolée de l’action Facebook (+17 % sur les douze derniers mois) lui permet d’intégrer le club des 20 plus riches de la planète.

- Elle a fait naître deux autres « bébés » milliardaires ces derniers mois : Dustin Moskovitz, qui partageait la chambre de Mark Zuckerberg à Harvard et l’a aidé à lancer l’entreprise, et Sean Parker, son président. En rejoignant le Nasdaq fin 2013, les fondateurs de Twitter se sont constitué un formidable butin eux aussi. Jack Dorsey et Evan Williams ont amassé des fortunes de respectivement 2,7 et 3,5 milliards.

- Le Nasdaq a incroyablement bien réussi à Nicholas Woodman, le créateur des fameuses caméras GoPro. L’entreprise est l’une des coqueluches de la Bourse. Son action a plus que triplé depuis sa mise sur le marché, en juin dernier. Nicholas Woodman, qui détient 40 % de son entreprise, affiche plus de 2,4 milliards de patrimoine.

- Le site de vidéo Netflix et les boissons énergisantes Monster sont d’autres « chouchous » du Nasdaq. « Leurs dirigeants viennent justement d’intégrer le club des nouveaux milliardaires », explique Kerry Dolan, responsable de l’enquête menée par « Forbes ».

Ces nouveaux milliardaires font beaucoup parler d’eux, mais ce sont les « anciens » du Nasdaq qui continuent d’occuper le haut du tableau.

- Bill Gates, qui a introduit Microsoft en Bourse il y a une trentaine d’années, reste l’homme le plus riche au monde - un titre qu’il a accaparé 16 fois au cours des vingt et une dernières années. Sa fortune s’est encore accrue de 3,2 milliards de dollars sur un an (à 79 milliards), grâce à l’envolée de l’action Microsoft.

- Larry Ellison, le fondateur d’Oracle, qui est entré au Nasdaq la même année que Microsoft (1986), n’est pas très loin, à la cinquième place du tableau mondial. Google, qui les a rejoint vingt ans plus tard, s’impose comme l’une des plus belles « success stories » du Nasdaq. Son cours a été multiplié par 12, ce qui a rendu les deux fondateurs exceptionnellement riches : avec plus de 30 milliards de dollars chacun, Larry Page et Sergey Brin figurent ainsi parmi les 20 plus riches de la planète.

Mais on aurait tort de croire que le Nasdaq ne réussit qu’aux entrepreneurs de la high-tech.

- Avec une fortune de 2 milliards, John Kapoor figure parmi les plus beaux succès de ces dernières années. Coté depuis mai 2013, Insys (lutte contre le cancer) a vu sa capitalisation quintupler en l’espace d’un an. Son fondateur s’est constitué une fortune de 3,4 milliards de dollars.

Le Nasdaq a aussi été le théâtre de cinglants échecs. Webvan, qui représente l’ancêtre d’Amazon dans le secteur du commerce en ligne, reste l’un des plus mémorables. L’entreprise est entrée au Nasdaq en 1999 avec une valorisation de 1,2 milliard de dollars. La perspective de son introduction avait provoqué une telle frénésie que les autorités boursières avaient préféré la décaler d’un mois. Le reste n’est qu’une incroyable descente aux enfers : l’entreprise a vu son cours de Bourse passer de 34 dollars à 6 centimes en deux ans. Elle a mis la clef sous la porte dès 2001, ruinant ses investisseurs.

Amazon promet une autre histoire : son cours de Bourse a encore progressé de 27 % depuis le début d’année, et permis à Jeff Bezos d’amasser la quinzième fortune mondiale (35 milliards de dollars)... sans pratiquement dégager le moindre profit.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Professeur à l’université Paris Ouest-Nanterre-La Défense, Pascal Lokiec ne se contente pas de lancer un cri d’alarme. Il démonte avec pédagogie, exemples à l’appui, les arguments de ceux qui militent pour un code du travail réduit à la portion congrue.

Il démasque les faux-semblants des « nouvelles formes de travail ou d’emploi » ou de ces catégories de travailleurs désormais vantées, les « salariés autonomes  » autant de situations qui, nous dit-on, briseraient la subordination du salarié à son employeur et limiteraient donc le besoin de protection. Lokiec démontre que le code du travail, avec ses multiples dérogations, est déjà très flexible, et que ce n’est pas la création d’emplois qui se joue derrière sa mise en cause.

La dernière partie du livre souligne les dangers que fait courir à l’ensemble de la société le renoncement de l’Etat à définir le bien commun, laissant ainsi la primauté à la logique du marché. Le code du travail apparaît alors comme l’un des derniers remparts de cet « en-commun » aujourd’hui remis en question.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Le SMIC

Le SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance) devrait, d'après sa définition, "assurer aux salariés dont les rémunérations sont les plus faibles, la garantie de leur pouvoir d'achat". Cela s'entend, bien évidemment pour un emploi à temps plein.

C'est à dire que le SMIC devrait assurer à un salarié sans qualifications, le minimum vital pour renouveler leur force de travail, c'est à dire subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, à savoir: manger correctement, se loger dignement, s'habiller correctement, se déplacer, avoir des loisirs, accéder aux vacances, etc. Tout cela, rappelons-le, pour un salairé  sans qualification, ce qui veut dire que dès que les salariés ont des qualifications ils devraient être payés au dessus du SMIC.

Dès le début, les patrons ont contourné le SMIC en créant le temps partiel, qui lui permet déjà de payer de payer des salairiés en dessous du SMIC

Depuis sa création, l'indice des prix ne reflétant pas réellement l'évolution des prix, et surtout n'étant pas un indice reflétant l'évolution du pouvoir d'achat des salaires, le gouvernement décidait de "coups de pouces" au Smic pour le réévaluer un peu plus que l'indice des prix. Depuis quelques années le gouvernement ne le fait plus.

En 2016, le SMIC ne permet plus de subvenir à ses besoins

Le patronat et les libéraux tirent à boulet rouge sur le SMIC qui serait trop élevé à leur goût. Ils voudraient le supprimer, pour payer les salariés encore moins cher.

Or, à l'évidence, le SMIC ne permet pas à un salairé à temps plein de subvenir à ses besoins. Le nombre de SDF explose, or de nombreux SDF sont des salariés payés au SMIC, preuve qu'un smicard ne peut plus accéder au logement. Le nombre de logements indécents augmente. Les critères d'accession ne permettent plus à un Smicard sans enfant d'accéder à un logement dit "social", qui n'est d'ailleurs plus une "Habitation à Loyer Modéré" (d'où son changement de nom). 

La prime d'activité:

La loi du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l'emploi, dite loi Rebsamen, a mis en place une prime d'activité qui remplace le RSA activité et la prime pour l'emploi.

Prétendument créée pour inciter les travailleurs aux ressources modestes — qu'ils soient salariés ou travailleurs indépendants — à l'exercice ou à la reprise d'une activité professionnelle, elle devrait être servie à environ 5 millions de personnes.

C'est le faux nez d'une politique antisociale, même si elle va être très utile à ses bénéficiaires.

La prime d'activité sera de 132 €.
Cette prime confirme qu'un emploi payé au SMIC ne suffit pas à subvenir aux besoins d'une seule personne.
Le premier scandale c'est que cette prime d'activité soit versée par la CAF.

Car les CAF ne devraient servir qu'aux enfants. Elles ont été créées pour financer allocations familiales qui sont beaucoup trop faibles aujourd'hui. A leur création, en 1945, celles-ci correspondaient au versement de quasiment un salaire minimum supplémentaire aux familles de 3 enfants; on en est très loin  aujourd'hui !

Ce faisant le gouvernement détourne de l'argent qui aurait dû revenir aux familles, pour remplacer le patronat dans le financement des salaires.

Or depuis le 1er janvier 2015, le gouvernement a supprimé l'ensemble des cotisations patronales sur les salaires au SMIC.

Précédemment la principale ressource de la branche famille était constituée (en 2011):
  • > De la part patronale des cotisations sociales, qui représentait encore 56,3 % de ses recettes en 2011.

Les 43,7 % restants provennaient en 2011.

  • > de la CSG (20,9 %) ainsi que....
> ... des impôts et taxes affectées (7,1 %), qui comprenaient la compensation d’exonérations de cotisations employeurs inférieures à 1,6 Smic.

En quelque sorte, le gouvernement restitue à une partie seulement des salariés les plus pauvres, des sommes qui auraient dû leur revenir par une augmentation correcte du SMIC, tout en permettant aux patrons de contraindre les salaires.

Ajoutons que le gouvernement refuse systématiquement de décider des coups de pouces au Smic, qui n'augmente ce mois ci que de 0,06%.

Alors, avec la CGT, faisons de 2016 une année de relance des salaires ! C'est urgent !
Prenez une bonne résolution pour 2016: Syndiquez-vous CGT !

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Pas de hausse minimale du Smic

Pour la quatrième année consécutive, le gouvernement exclut de compléter la revalorisation automatique du Smic par un «  coup de pouce  ».

- Un salarié au Smic touchera 6 euros net de plus par mois. Le salaire minimum s’élèvera à 9,67 bruts de l’heure soit 1.466,62 euros bruts mensuels, 1.143 nets. Un peu plus de 11% des salariés sont concernés par cette revalorisation.

3,5 centimes de taxes supplémentaires sur le gazole

Entre la taxe carbone et la réduction de l’avantage fiscal , les taxes sur le gazole augmentent au total de 3,5 centimes d’euro. La taxe sur l’essence sans plomb, elle, sera alourdie de 2 centimes. Mais cette hausse pourrait être compensée avec la chute des prix du pétrole, qui a fait passer le litre de gazole en-dessous du seuil symbolique d’un euro. Tous les véhicules diesel immatriculés avant le 1er janvier 2006 sont éligibles à la prime de conversion pour l’acquisition d’une voiture essence neuve ou d’occasion.

Une complémentaire santé pour tous les salariés

Les entreprises qui ne proposent pas encore de complémentaire santé à leurs salariés vont devoir s’y mettre dès le 1er janvier. Cette complémentaire (assurance, mutuelle ou institution de prévoyance) devra être financée par l’entreprise à hauteur de 50%. Il y a trois mois encore, 300.000 structures n’avaient pas encore souscrit de complémentaire, essentiellement des TPE de moins de 10 salariés.

Impôts : une baisse de l’impôt sur le revenu

De 2 milliards d’euros, cette baisse, qui passe par une réforme de la «  décote  » de l’impôt sur le revenu, devrait ­concerner 8 millions de ménages, dont 3 millions n’avaient pas bénéficié des précédentes baisses. Et ce pour un gain moyen de 252 euros. De plus, pour soutenir l’emploi à domicile et inciter les particuliers à déclarer leurs salariés, le gouvernement a porté de 75 centimes à 2 euros par heure travaillée la déduction de charges sociales dont bénéficient les particuliers employeurs. Cette réduction correspond à 20 % du salaire brut horaire au niveau du SMIC.

Une prime pour les revenus modestes

Le maquis des aides aux travailleurs pauvres va gagner en simplicité. La prime d’activité entre en vigueur et remplace à la fois la prime pour l’emploi (PPE ou crédit d’impôt) et le revenu social d’activité (RSA activité, qui complétait les petits salaires). L’une des grandes nouveautés de ce dispositif sera l’inclusion des actifs âgés de 18 à 25 ans. Environ 5,6 millions d’actifs pourraient potentiellement en bénéficier. Pour le savoir et calculer le montant de la prime, un simulateur a été mis en place. Premier versement le 5 février.

Une baisse des tarifs du gaz... accompagnée d’une augmentation

Bonne nouvelle pour les 6,4 millions de Français qui utilisent le gaz pour se chauffer ou cuisiner : pour le quatrième mois consécutif, les tarifs réglementés du gaz, appliqués par Engie (ex-GDF Suez) vont baisser. En janvier, cette baisse sera en moyenne de 2% hors taxes. Mais parallèlement, la taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel (TICGN) enregistrera une forte hausse à cette date : elle passera de 2,64 euros par mégawattheure à 4,34 euros/MWh.

La fin des tarifs réglementés de l’électricité pour les professionnels

Le 1er janvier marque le clap de fin pour les tarifs jaunes et verts d’EDF. Quelque 450.000 professionnels, des entreprises et collectivités locales, doivent désormais souscrire une offre à prix libre auprès du fournisseur d’électricité de leur choix. Les professionnels ont longtemps traîné des pieds avant de s’y mettre : à moins de dix jours de l’échéance, 145.000 sites (31%) n’avaient pas encore franchi le pas, surtout les plus petits.

Une nouvelle carte de France

La métropole passe de 22 à 13 régions. Certaines sont restées en l’état, dont la Bretagne, l’lle-de-France, Provence-Alpes Côte d’Azur, les autres ont été fusionnées. Les conseils régionaux ont déjà été élus les 6 et 13 décembre : sept sont dirigées par la droite, cinq par la gauche, et la Corse par les nationalistes. Reste à baptiser ces nouvelles collectivités agrandies.

Naissance aussi de la Métropole du Grand Paris qui regroupe la capitale et 130 communes limitrophes. Le conseil métropolitain de cette nouvelle intercommunalité, composé de 209 élus, élira son président le 22 janvier. Pour aller plus loin

Gilet obligatoire pour les deux-roues

Comme les automobilistes, tous les conducteurs d’un véhicule à moteur à deux ou trois roues (moto, scooter…) devront disposer d’un gilet de haute visibilité - communément appelé « gilet jaune » - à portée de main et le porter en cas d’arrêt d’urgence. Attention, le conducteur qui ne disposera pas d’un gilet sera passible d’une amende de 11 € (pouvant aller jusqu’à 38 €) et s’il ne le porte pas à la suite d’un arrêt d’urgence il sera sanctionné par une amende de 135 € (pouvant aller jusqu’à 750 €).

Des amendes pour les entreprises à la traîne sur le gaz à effet de serre Pas de bilan d’émission de gaz à effet de serre ? 1.500 euros d’amende. Les entreprises et les administrations publiques pourront bientôt être sanctionnées si elles manquent à leur obligation de réaliser un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre. Elles y étaient déjà tenues depuis le 31 décembre 2012, mais, sans dispositif de sanction, seules 56% des entreprises, 60% des collectivités et 39% des établissements publics l’avaient effectivement réalisé.

Une indemnité pour les salariés qui viennent à vélo

Pour encourager à utiliser des moyens de transport non polluants, l’employeur peut désormais verser une indemnité kilométrique aux salariés qui utilisent un vélo ou un vélo à assistance électrique pour effectuer les trajets entre leur domicile et leur lieu de travail. Ce défraiement, instauré par accord d’entreprise, est fixé à 25 centimes d’euro le kilomètre (exonérés de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu).

Interdiction des sacs plastiques... ou pas

La distribution de sacs plastique à usage unique en caisse devait être interdite. Les consommateurs vont finalement avoir un peu plus de temps pour changer leurs habitudes. L’interdiction est reportée de trois mois, le temps que le gouvernement livre à Bruxelles des précisions sur cette mesure de la loi de transition énergétique. Pour les sacs destinés aux denrées alimentaires fraîches (poisson, viande, fruits et légumes), la date butoir est fixée au 1er janvier 2017.

Des tarifs des nuits d’hôtel plus lisibles

Tarif affiché seulement à la fin de la transaction, prestations facultatives qui s’ajoutent, taxes inattendues... Tout cela sera terminé à compter du 1er janvier : dès le début de la réservation en ligne, les professionnels du tourisme devront afficher le prix final des nuitées qu’ils proposent. Le prix des prestations facultatives, telles que petit-déjeuner ou l’accès à l’internet devra également être mis en valeur tout au long du processus de réservation. Les professionnels ont jusqu’au 1er juin 2016 pour mettre à jour leurs affichages.

LCI passe en gratuit

LCI deviendra la 26e chaîne de la TNT gratuite au début de l’année. La chaîne du groupe TF1 a promis de se démarquer de ses concurrents BFMTV, iTÉLÉ et de la future chaîne d’information du service public en proposant davantage de magazines et des sujets plus légers.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

La CGT Unilever France HPC I vous souhaite une bonne et heureuse année 2016

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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