SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Manu 1er à ses sujets:" Quels services publics voudriez-vous que nous supprimions?"

Capture d'écran

En vérité, la question du président de notre mauvaise république, pour son GRRAND débat national, est “Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ? Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ?” C'est mieux dit que dans mon titre, mais ça vise toujours autant à détourner l’exigence de justice fiscale au profit d’une nouvelle réduction des dépenses publiques.

Il ne vous a sûrement pas échappé que l'admirable Cour des comptes a présenté son rapport sur les dépenses publiques. Et comme cette Haute autorité est indépendante, elle conseille à nos gouvernants de sabrer encore plus dans les dépenses publiques. Sans s'immiscer le moins du monde dans le GRRAND débat national puisque c'est une Haute autorité indépendante.

Question dépenses publiques, ma mère est frappée par le très grand âge couplé de la maladie d'Alzheimer. Veuve depuis 1981, elle touche 875 euros de pension de retraite, pour n'avoir jamais travaillé dans un département de l'Aude au chômage endémique. Mon père est mort à 54 ans d'un accident du travail en 1981. Cela n'a pas été pris en compte, ma mère ayant refusé l'autopsie de son corps enterré dans le cimetière de Port-la-Nouvelle.

L'APA -allocation personnalisée d'autonomie- lui est accordée gentiment en septembre 2018. Il a fallu pour cela plusieurs visites d'un médecin-conseil à domicile pour obtenir cette gentille aide et l'inscrire enfin à Gir4. Le degré de dépendance est évalué de 1 à 6. De 5 à 6, la personne âgée n'a droit à rien. A Gir4, ma mère, 91 ans, maladie d'Alzheimer, est considérée en "dépendance partielle". Ouf, sauvé! Mais malgré sa petite retraite et sa très petite mutuelle qui va avec, chaque jour, seulement une demi-heure lui est offerte par le département midi et soir. Un dossier, appuyé par un certificat médical plus long qu'une journée sans pain, est en attente pour un EHPAD public. Mais la liste d'attente est très très longue. C'est quand même de l'ordre de 1900 à 2250 euros par EHPAD dans le département de l'Aude. Pour le privé, c'est beaucoup beaucoup plus et la liste d'attente s'allonge autant.

Bref, avec sa petite pension de retraite et son GIr4 "dépendance partielle", ma mère demeure chez elle, mon frangin habitant près d'elle s'en occupe. De temps en temps, elle fait un court séjour à l'hôpital public de Narbonne qui la renvoie à Port-la-Nouvelle après des visites médicales de routine et faute de place pour le très grand âge.

Lorsque ma mère trouvera une place en EHPAD, la loi impose que ses enfants, mon frangin et moi, tous deux retraités de la SNCF, lui doivent assistance financière pour son hébergement. Figurez-vous que, à cause du chomdu dans notre département natal, on s'est retrouvé en région parisienne pour bosser. Mon frangin, sans charge de famille à l'époque, a été muté à Narbonne en 1983 comme soutien de famille de ma mère et de mes grands-parents à charge. Il a été toutefois rétrogradé par la gentille SNCF. 

Sarkozy, lorsqu'il était dans le palais de l'Elysée, a étendu la loi pour financer l'hébergement d'un vieux aux petits-enfants. Bien entendu, le socialiste François Hollande, assis dans le même palais, n'a rien changé à ladite loi. Normal avec des ministres comme Benoit Hamon, Manuel Valls, Emmanuel Macron, etc.

Merde, j'ai perdu le fil de ma chronique. Mais je vais écrire sur-le-champ au GRRAND débat national pour qu'il m'aiguille. Selon BFM-tv et consorts, c'est vraiment bêta de ne pas le faire.

Publié par Le Mantois et Partout ailleur

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