Une délégation de la CGT composée d'une centaine de personnes a envahi l'Hôtel du Département de l'Allier et la session, ce jeudi 20 février, pour venir contester la plainte déposée par le président Riboulet pour dégradation du rond point de Montmarault.
Si la réforme des retraites était l'une de leur motivation, les Cégétistes étaient surtout venus afficher leur mécontentement vis à vis du Département, pour s'être constitué partie civile suite à une dégradation du domaine public, en l'occurrence la route reliant Montmarault à Saint-Pourçain. La CGT a été condamnée à verser un euro symbolique.
Tour à tour, des membres de la CGT sont devenus déposer des pièces de centimes d'euros sur le bureau du président Claude Riboulet. Celui-ci s'est defendu en expliquant que les dégradations coûteront des milliers d'euros et qu'il avait déposé plainte parce que ce n'était pas aux contribuables de payer les dégradations liées à une manifestation.
Le président a levé la séance
Une fois les interventions passées des groupes communiste et socialiste, Claude Riboulet a demandé aux manifestants de quitter la salle. Le ton est plus monté avec les manifestants, l'un d'entre eux proférant même des menaces physiques à l'encontre du président : " Vous avez de la chance que ce n'ait été que du goudron, quand ce sera du physique ce sera une autre histoire" a-t-il répondu. Du coup, Claude Riboulet a décidé de lever la séance et quitté l'hémicycle.
Le représentant de la CGT et secrétaire de l'UD, Laurent Indrusiak, a expliqué par la suite " qu'il n'aurait pas utilisé ces mots, en évoquant les propos du militant CGT. Mais je les condamne pas. La violence, c'est aussi ces femmes et ces hommes qui manifestent pour conserver les droits sociaux qui la subissent et qui se retrouvent avec des yeux crevés dans des manifestations ".
Publié par FSC