SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Et ils voudraient que les français aient confiance !!!!

L'exigence de confidentialité des contrats conclus entre l'Union européenne au nom des états et les laboratoires pharmaceutiques du monde occidental exclusivement laissant apparaître qu'en cas d'effets secondaires graves des vaccins, les laboratoires n'auront pas à en assumer les conséquences financières et judiciaires!

Ce qui - dit en passant- est une tradition des accords sous philosophie capitaliste de type  " partenariats public-privé " ou accords de  "libre échange " qui immanquablement " garantissent, sans véritable risque les intérêts privés notamment des grandes entreprises.

Et pour faire prévaloir l'intérêt général dans le domaine sanitaire comme dans les autres domaines il faudra bien sortir de cette logique du capital !

La vérité de ces accords est incontournable même si les articles suivant de la presse système tente de trouver des excuses sous le prétexte de " partage de responsabilité" 

 

Les vaccins contre le coronavirus, tant attendus, seront disponibles au sein de l'Union européenne dans quelques semaines. La Commission européenne a négocié les contrats avec les laboratoires au nom de tous les États membres. Au total, ce sont six contrats de pré-achat qui ont pour l'instant été conclus avec des laboratoires. D'autres pourraient suivre en fonction de la progression des autres candidats-vaccins. Pourtant, il s'agit de contrats confidentiels que personne n'a vus, au grand dam des ONG et de certains élus européens.

On parle ici de contrats commerciaux sur des technologies nouvelles et innovantes. Les entreprises n’ont pas envie que leurs concurrents récupèrent des informations industrielles sensibles. Comme la course aux vaccins est une compétition mondiale, les négociateurs européens veulent également rester discrets sur leurs tactiques.

 

Bruxelles conscient des suspicions

 


Le risque est que cela alimente les suspicions. Depuis plusieurs jours, des voix s'élèvent pour réclamer une transparence totale en la matière, demandant l'accès à ces contrats encore confidentiels. "Je crois que cela est sain et nécessaire. La France souhaite que la Commission présente ces contrats aux parlementaires européens", affirme Clément Beaune, secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, invité d'Europe 1 vendredi. Il explique toutefois que "la France ne peut pas être la seule à tout donner", appelant à ce que tous les Etats membres s'alignent sur le sujet.

En revanche, il y a déjà une transparence totale sur les autres points. Cette transparence porte sur les données de tous les essais cliniques. Les laboratoires doivent les transmettre à l’Agence européenne du médicament (EMA), qui passe ces informations au crible. Après l'autorisation de mise sur le marché (AMM), elles seront accessibles au public et aux scientifiques du monde entier sur le site de l’agence. Cela explique pourquoi l’Union européenne n’a pas conclu de contrats pour les vaccins chinois ou russe : les laboratoires ne veulent pas communiquer leurs données.

 

Qui sera responsable ?

 


Sur Europe 1, mercredi, le généticien Axel Kahn affirmait que les laboratoires ne seront pas responsables en cas d'effets secondaires. En réalité, il y a deux cas de figure. Le premier cas, le plus fréquent, concerne les effets secondaires connus, qui sont révélés pendant les essais cliniques. En droit européen, repris dans notre code civil, le laboratoire est responsable, s'il a été négligent ou a dissimulé des choses. Là-dessus, les négociateurs n’ont rien lâché.

" On a demandé une prouesse de rapidité aux laboratoires "


Dans le deuxième cas, beaucoup plus rare, d'une maladie qui se déclare des années plus tard et qu’en toute bonne foi personne n’aurait pu prévoir, les industriels ont obtenu que les États prennent l’indemnisation en charge. "On leur a demandé une prouesse de rapidité, explique la professeure de médecine et eurodéputée macroniste, Véronique Trillet-Lenoir.

Bien évidemment, la prise de risque des industriels est importante, tout comme les bénéfices qu’ils feront sur un vaccin, mais je trouve que ce partage des responsabilités juridiques est équilibré. C’est important de rappeler que l’évaluation des vaccins est très stricte. On ne mettra sur le marché que des produits dont la sécurité sera maximale."

 

Publié par FSC

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