SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
« Sur la raffinerie, on est en grève à 90% ». Fabien Cros, CGT Total La Mède

Fabien sourit, quand on lui demande si les raffineurs de Total La Mède, dans les Bouches-du-Rhône, comptent durcir le mouvement. « On est en grève à 90%, compliqué de durcir plus que ça ! En revanche, on inscrit la grève dans la durée ».

PANNE SÈCHE DANS LES BOUCHES-DU-RHÔNE

Pas un seul produit ne sort de la raffinerie-dépôt de La Mède, près de Marseille. « Aucun moyen de livraison ne part du site, raconte Fabien Cros, élu CGT, et secrétaire CSEC raffinage-Chimie du groupe Total. En temps normal on fait 150 camions par jour, 3 à 5 trains par semaine, et 3 à 4 transferts par pipeline par semaine également. Les trains approvisionnent Toulouse et sa région, les Bouches-du-Rhône et les départements limitrophes sont livrés par pipeline, une partie du territoire par camion. Et là, depuis mercredi, rien ne sort, ni wagon, ni camion, ni par pipeline ».

La mobilisation sur le site est générale. « Au niveau des salariés qui sont en quart, c’est-à-dire en 3x8, on est à 90% de grévistes. Les personnels journaliers des autres métiers, eux, se mobilisent à un très haut niveau également, les journées de mobilisation ».

A La Mède, la détermination est au rendez-vous. « Toutes les huit heures, à chaque prise d’équipe, on vote la reconduction. On a fait en amont un boulot militant de décryptage de la réforme, mais en réalité tout le monde était au courant. Tout le monde savait déjà que cette réforme est absolument néfaste, pour nous comme pour le reste des salariés ».

La Mède a subi un plan social d’importance, en 2015, et les raffineurs tiennent à leur outil de travail. Dans les faits, ce sont eux qui décident ce qui doit - ou pas - sortir. « Et il y a un effet domino, bien entendu, car il y a une forte imbrication du tissu industriel. Ce qui ne sort pas de chez nous, au final, c’est autant qui n’approvisionne pas les autres boites qui dépendent de nos produits. Au niveau interprofessionnel, avec la CGT, la mobilisation est très large. Avec les cheminots, bien entendu, mais aussi les transports publics, les hôpitaux, les télécoms, le port, les enseignants, les boîtes du privé et l’ensemble de la pétrochimie, parce que nous ne sommes pas les seuls ».

Les stocks, eux, baissent à vue d’œil. « L’Etat le sait, parce qu’il commence à taper dans les stocks stratégiques, pour essayer de limiter l’impact du mouvement. C’est un signal d’alarme, pour le gouvernement, conclut Cros. Pour nous, un signe d’encouragement, à continuer, tous ensemble ».

Propos recueillis par JB Thomas

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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« C’est pas un bras de fer, c’est la guerre ». Eric Sellini, CGT Total

Les raffineurs sont dans la bataille. La presse et le gouvernement essayent de minimiser l’impact, mais il est bien là. Entretien avec Eric Sellini, Coordinateur CGT du Groupe Total.

LES RAFFINEURS SONT DÉTERS !

Quatre raffineries sur huit paralysées ce vendredi. « Et il y en aura davantage la semaine prochaine, puisque les camarades prévoient de radicaliser le mouvement, déclare Eric Sellini, Coordinateur CGT du Groupe Total. Les blocages d’expédition vont se poursuivre. Du coup dans les prochains jours on risque d’être un peu embêtés. Enfin, les patrons ».

5% des stations impactées, pour l’instant, selon la presse ? « C’est une façon de mettre le couvercle sur la marmite, poursuit Sellini. Il suffit de prendre quelques exemples. En région parisienne, au jour d’aujourd’hui, le dépôt de Gennevilliers est vide. Il n’y a plus de combustible. Pour le réseau Total, c’est catastrophique. S’il y a du réapprovisionnement, ce sera en très petites quantité. Et, de toute façon, les camions, avec la circulation, ne peuvent pas faire leurs tournées habituelles. Pour la Bretagne, la situation va devenir de plus tendue aussi. La raffinerie de Donges a repris, mais les copains vont rebloquer en début de semaine prochaine. A chaque fois, c’est des millions de litres qui ne sortent plus, et il n’y aura plus de carburant sur le gros dépôt de Rennes ».

La détermination est au rendez-vous. Si le combat actuel est mené par tout le monde, c’est pour tout le monde que se battent les raffineurs. « Alors, bien sûr, pour nous aussi l’impact de la réforme serait terrible. Dans un groupe comme Total, où nous avons des accords de très haut niveau, pour 25 ans de quart, les raffineurs bénéficient de cinq ans d’anticipation, au cours desquels ils sont en pré-retraite avec un statut de salarié du groupe. Avec les deux ans de la réforme, qu’est-ce qu’il va se passer ? Mais la question n’est pas là uniquement. La réforme concerne tout le monde, et au niveau de la CGT, c’est la première fois depuis très longtemps qu’il y a une volonté de toutes les fédérations et de tous les secteurs de ne rien lâcher ».

La nervosité a fini par atteindre le patronat, et ce par-delà les déclarations du Medef.
« Dans tous les grands groupes, que ce soit au niveau de l’industrie gazière, dans la chimie, dans l’énergie, les grands patrons ont reçu la consigne d’essayer de faire des appels du pied, souligne Sellini, citant plusieurs exemples. Ils essayent de négocier, au cas par cas. En même temps, ils disent qu’ils n’ont pas des masses de marge de manoeuvre, alors comme ça, les choses sont claires. Mais encore une fois, le combat nous concerne toutes et tous, et on ne va pas aller négocier, secteur par secteur ».

La semaine prochaine s’annonce décisive chez les raffineurs et au niveau global.« Ce gouvernement n’hésite pas à mettre la vie des gens en danger, en faisant rouler des trains, les transports, Paris, avec des non-grévistes et des cadres. Jamais la répression n’a été aussi importante. Ils sont prêts à tout. Ce n’est pas un bras-de-fer qui a commencé, c’est une guerre, conclut Sellini. Mais on a de quoi faire basculer la situation, tous ensemble, avec les transports ferroviaires, les raffineurs et tous les autres grévistes. C’est la semaine prochaine que tout va se jouer ».

Propos recueillis par JB Thomas

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Si encore quelques uns croyaient au père Noël avant l'heure, soit ils aiment prendre des vessies pour des lanternes, soit ils se rangent dans le camp des riches et du capital

Le premier ministre annonce du tous perdants et la jeunesse sacrifiée par le capital
Le premier ministre annonce du tous perdants et la jeunesse sacrifiée par le capital

Ci-dessus, deux photos de la manif de Mantes-la-Ville à Mantes-la-Jolie, ce mardi  10 décembre. L'Union locale CGT de la région mantaise avait appelé à une manifestation qui eut un franc succès.

Communiqué CGT suite aux annonces du premier des chambellans d'un ex-banquier d'affaires en location à l'Elysée:

L’allocution du Premier Ministre confirme et aggrave les propositions contenues dans le rapport Delevoye.

La CGT constate que le gouvernement reste sourd aux exigences exprimées par les millions de salariés, jeunes, retraités, privés d’emploi, mobilisés massivement depuis des semaines et soutenus majoritairement par l’opinion publique.
C’est le choix du sacrifice de la jeunesse de notre pays qui est assumé par le gouvernement.
Le gouvernement non content de faire une réforme systémique annonce une modification des paramètres de départ en retraite dès l’année prochaine entrainant le recul de celui-ci.
Ainsi, toutes les classes d’âge et toutes les professions du public et du privé sont concernées par les mesures annoncées par le Premier ministre. Le gouvernement tente la division des salariés, y compris dans la même entreprise et la même profession.
Le gouvernement ne remet pas en cause le blocage des 3 leviers de financement que sont : les 14% du PIB consacré au financement, le plafonnement à 120 000 euros annuel des salaires soumis à cotisation et l’augmentation des recettes indispensables à l’amélioration du système actuel.
Cela dans un contexte où 6 millions de retraitables sont attendus d’ici 2042. Il apparait donc clairement que la variable d’ajustement serait la valeur du point et donc la baisse du niveau des pensions.
Par ailleurs, le gouvernement décide d’une réforme et confie aux « partenaires sociaux » le soin de sa mise en œuvre et d’en gérer les conséquences pour l’ensemble de la population, sous le contrôle des orientations budgétaires du gouvernement. Dès lors, ressurgissent les méthodes anti-démocratiques avec la volonté de vouloir passer par ordonnances et décrets des arbitrages essentiels pour l’avenir de nos retraites.
Le gouvernement maintient le cap sur la suppression des 42 régimes spéciaux et particuliers tout en précisant que certains secteurs bénéficieraient d’un traitement particulier. Cette mesure est aussi une négation de la reconnaissance de la  pénibilité au travail. La CGT revendique la prise en compte de la pénibilité du travail par des départs anticipés avant 60 ans pour les salariés du privé comme du public.   
Avec ces mesures, les femmes restent les grandes perdantes de cette réforme quoi qu’en dise le Premier ministre. La CGT exige la mise en place immédiate de l’égalité salariale entre les hommes et les femmes telle que la loi le prévoit déjà.
Ajoutons à cela, la tentative de recycler des mesures déjà existantes (minimum de pension à 85% du Smic (soit 1000 euros), pension de réversion, allocation vieillesse des parents au foyer,…) comme des avancées sociales.
Le Premier ministre avait prévenu qu’il n’y aurait pas d’annonces magiques, le contenu de sa prise de parole le confirme.
Il y a donc nécessité à amplifier et élargir le rapport de force et ce, dès demain, jeudi 12 décembre et mardi 17 décembre 2019.

Montreuil, le 11 décembre 2019

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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photo d'illustration

photo d'illustration

 

Cette vidéo (de 2019) mérite d’être écoutée jusqu’au bout ( le calvaire ne dure qu’1 minute et 20 secondes )... Elle fait la démonstration que Macron nous prend vraiment pour des imbéciles... Il explique pourquoi il ne faut pas travailler au-delà de 62 ans .

 

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Publié dans #RATP, #15ème, #Actualités - Alternative politique

En plein mouvement de grève contre la réforme des retraites, la radio RMC a affirmé le 11 décembre à l'antenne que les agents RATP "gagnaient en moyenne 3 700€ par mois". Un mensonge de plus au compte d'une radio habituée aux erreurs et approximations, mais rassurons-nous, toutes allant dans le sens du patronat et du gouvernement. A confondre journalisme et recherche du buzz à tout prix, on ne peut guère attendre autre chose de leur part !

Remontés par cette provocation de la part de la radio, les agents grévistes du dépôt RATP du 15e de Croix-Nivert, rejoints ensuite par des agents de plusieurs dépôts d'Ile-de-France, se sont rendus jeudi 12 décembre devant le siège du groupe Altice situé dans le 15e arrondissement pour faire entendre leurs voix.

Malgré des émissions au concept faussement populaire où tout le monde est censé pouvoir s'exprimer, un droit de réponse en direct à l'antenne a été refusé aux camarades de la CGT du dépôt. Après discussions, les deux journalistes Eric Brunet et Laurent Neumann ont dû descendre  pour s'expliquer avec les grévistes.

VOIR vidéo ci-après -------->


Plus facile de répéter en boucle toute la journée les inepties de l'idéologie dominante bien au chaud dans un plateau que face à des travailleurs en lutte !

Publié par FSC

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Vous avez dit régime UNIVERSEL ?

Publié par FSC

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VIDEO. La police réprime le piquet de grève du dépôt RATP du Barrage à Saint-Denis, les profs et les étudiant.e.s solidaires des grévistes

Au lendemain des annonces d’Edouard Philippe, la police a réprimé le piquet de grève du dépôt de bus RATP du barrage à Saint-Denis. Mais les soutiens, étudiants de Paris 8 et profs du 93 restent nombreux.

CONSTRUIRE LA GRÈVE GÉNÉRALE

La veille, le mercredi 11 décembre, Édouard Philippe faisait son allocution sur le projet de loi concernant la réforme des retraites. Il a ainsi évoqué notamment l’instauration d’un « âge d’équilibre » à 64 ans accompagné d’un système de « bonus-malus ». Loin de contenter les grévistes, ces annonces n’ont fait que durcir leur détermination à lutter jusqu’au retrait total de la réforme, sans négociations. En effet, dès le lendemain, de nombreux piquets de grève se sont renouvelés sur différents dépôts RATP (Pleyel, Aubervilliers, Lagny…). Mais devant la ténacité des grévistes de la RATP, de la SNCF, et des profs, la répression se durcit. Depuis les annonces du premier ministre, les blocages, même filtrants, sont de plus en plus réprimés. Les policiers, restés à distance les jours précédents, interviennent désormais pour déloger le piquet de grève, comme ils l’ont fait sur plusieurs autres dépôts, à Ivry, Pleyel, Flandres, et Pavillon-sous-Bois. Face à ces manœuvres du gouvernement pour tenter d’affaiblir le moral des grévistes, la convergence entre les secteurs mobilisés montre une détermination intacte.

En effet, cette nouvelle journée de mobilisation nous montre, outre cette répression, une solidarité très présente dans cette période de construction de la grève générale, mêlant des travailleurs et des étudiants mais également des corps de métiers peu habitués à se rencontrer tel que la RATP et les enseignants.

De plus, les initiatives sont nombreuses pour contribuer à transformer cette grève en une grève populaire, à-même d’entraîner dans la lutte tous les secteurs de la société, publics comme privés, prêts à se battre pour une vie plus digne. En ce sens, l’auto-organisation et la convergence pour le retrait pur et simple de la réforme, sans négociation, pourrait se construire autour d’une coordination entre les grévistes d’Ile-de-France, de la pérennisation d’une véritable caisse de grève, de rencontres festives entre les piquets du 93, en invitant des musiciens sur les piquets, ou encore en établissant un système de garderie pour permettre à tous de se mobiliser.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Paris 5 décembre 2019 (photo: El Diablo)

Paris 5 décembre 2019 (photo: El Diablo)

Mobilisation de décembre 2019 : « Ne nous regardez pas… REJOIGNEZ-NOUS ! »
Par Évariste

Ce slogan, repris dans les cortèges du 5 et du 10 décembre, pourrait bien résumer la situation dans le camp de la grève. Certes, l’entame du jeudi 5 a été une réussite grandiose, certes la région francilienne, cœur économique du pays, est en partie paralysée. Constatons également que l’Éducation nationale est à la pointe du combat et que le secteur hospitalier rentre progressivement dans la danse. Toutefois, examinons l’état du rapport de force avec réalisme, tout en restant optimistes : le trafic routier n’est pas touché par des barrages systématiques, les raffineries ne sont pas encore suffisamment perturbées pour imposer un régime sec en essence et gasoil et les transports en commun hors région parisienne sont certes impactés par le mouvement mais sans provoquer pour l’instant une paralysie des métropoles régionales. Bref, nous sommes encore loin d’une grève générale interprofessionnelle. Le mouvement tient aujourd’hui par l’acharnement des personnels de la SNCF et de la RATP. Disons-le clairement, cette conjoncture est dangereuse en soi. Il est essentiel que le « Front de grève » s’élargisse dans les jours prochains. Sinon les grévistes du rail se retrouveront progressivement isolés puis réduits.

Parlons clair : la généralisation de la grève est possible, ce n’est pas une utopie. Pour s’en convaincre, il suffisait de voir les cortèges du mardi 10 décembre. Partout en France, les manifestations ont été massives, offensives, pugnaces et suffisamment autodisciplinées pour éviter de tomber dans les provocations policières pourtant nombreuses.

 

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Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Comme prévu, le décor planté les acteurs sont là ... pour tenter de contourner et isoler le mouvement social en cours qui - à leur grand dépit-  comme l'atteste le très récent sondage ODOXA, après l'intervention d'Edouard Philippe bénéficie d'un soutien massif de l'opinion : les 2/3 !

Scénario avec en tête de gondole le sieur Laurent BERGER dans le rôle titre du pompier de service et du jaune camouflé !

A ce stade plusieurs remarques s'imposent :

  1. Laurent BERGER et la CFDT n'ont pas rejoints le mouvement de lutte et ses objectifs.
    Si L. BERGER suite à l'allocution d'E. PHILIPPE a annoncé sa participation aux manifestations du 17 décembre prochain, c'est entièrement A PART du mouvement organisé depuis le 5/12.
    Mais, SURTOUT sur de toutes autres bases.
    Ils n'exigent absolument pas le RETRAIT du contre-projet puisqu'ils sont d'accord avec la contre-réforme à points mais seulement quelques aménagements qui leur permettraient de maquiller leur ralliement à Macron sous les faux semblants de "reculs" du pouvoir.

    Il s'agit donc d'une pure POSTURE de lutte, pour pouvoir ENSUITE justifier un "accord de compromis" séparé totalement des organisations engagées elles dans la lutte réelle/

     
  2. Ce "ralliement" aux manifestations du 17 décembre est totalement factice et constitue une manoeuvre.
    Il s'agit de faire croire à une attitude de lutte et de contestation de la réforme du pouvoir à la fois à l'opinion et aux adhérents des organisations réformistes avouées, TOUT en tentant d'offrir une porte de sortie à un pouvoir en difficulté. Avec l'objectif central de tenter de lui permettre d'appliquer sa contre-réforme.

     
  3. Une véritable mise en scène médiatique est organisée pour présenter l'opération sous de beaux atours : d'un côté un pouvoir conciliant "tendant la main" aux "partenaires sociaux" .
    De l'autre lesdits "partenaires" - réduits aux organisations d'accompagnement des contre-réformes - présentés comme responsables, de bonne volonté, sérieux ...
    Sous-entendu : ceux qui mènent courageusement le combat pour le RETRAIT sont des irresponsables, des extrémistes, des fauteurs de troubles, des preneurs d'otage ...
     

Il s'agit donc d'une manœuvre contre le mouvement social en cours qui s'ancre, qui dure, qui montre sa détermination, qui met le pouvoir en forte difficulté.

Il s'agit donc d'une bouée lancée à MACRON  en vue de tenter de le sortir de l'impasse dans laquelle il s'est mis!

Cette manœuvre doit donc être dénoncée, les travailleurs, les militants tenus au courant, les illusions sur le ralliement de la CFDT au mouvement balayées.

Il s'agira donc  pour eux après la mise en scène d'un "consensus trouvé " avec les " partenaires sociaux", d'une " solution de compromis raisonnable " de tenter d'isoler le mouvement, la vrai contestation de la contre réforme ... et éventuellement de passer à une phase de répression.

Si l'opinion et la situation le permettait!

Il y va de notre capacité à mener le combat jusqu'au bout, en mettant en échec la manœuvre qui vise à tromper les travailleurs, à les désarmer, à les faire renoncer aux objectifs de lutte que le mouvement s'est fixé :
 

RETRAIT de la Contre-réforme !

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SOURCE : le HUFFINGTON POST, le média d'Anne SINCLAIR

de ce matin

RETRAITES - Le gouvernement veut faire savoir que sa porte reste ouverte. Le Premier ministre a convié ce jeudi 12 décembre au soir les partenaires sociaux [ lisez la CFDT, l'UNSA, la CFTC] à un nouveau “cycle de réunions” la semaine prochaine, tandis que la grève semblait partie pour durer dans les transports publics.

Édouard Philippe “a invité les organisations syndicales et patronales à un cycle de réunions qui se dérouleront à Matignon le plus tôt possible la semaine prochaine”, a annoncé son entourage à l’AFP. 

Un Premier ministre “disponible”

Après avoir échangé au téléphone avec les partenaires sociaux dans l’après-midi, le Premier ministre “a confirmé sa proposition de dialogue pour continuer à améliorer le projet porté par le gouvernement”, a ajouté Matignon, évoquant “une série de thèmes”: “la mise en place du minimum de pension, la pénibilité, la retraite progressive et l’accompagnement des transitions vers le système universel”.

“Ces thèmes rejoignent très largement les préoccupations exprimées aujourd’hui par les organisations syndicales qui soutiennent la mise en place du système universel”, notamment la CFDT de Laurent Berger, a-t-on souligné de même source, en réaffirmant la “disponibilité” du Premier ministre “pour examiner les propositions des partenaires sociaux”, notamment sur la question cruciale de l’équilibre financier du système.

Des appels du pied

Fin des régimes spéciaux, ”âge d’équilibre” à 64 ans, entrée dans le système à points à partir de la génération née en 1975... Édouard Philippe avait détaillé mercredi le contenu du futur “système universel de retraite” par points, assurant que “tout le monde serait gagnant”.

Laurent Berger, favorable à un système universel par points mais fermement opposé à un allongement de la durée de cotisation via un ”âge d’équilibre”, avait immédiatement dénoncé le franchissement d’une “ligne rouge” et demandé au gouvernement de revenir sur ce point.

La CFDT, accompagnée de la CFTC et l’Unsa, elles aussi favorables à un régime universel, ont adressé jeudi au gouvernement une liste de sujets à leurs yeux “cruciaux”, dont la pénibilité ou la retraite progressive. Tous trois ont appelé à rejoindre la mobilisation prévue dans la rue le 17 à l’initiative de la CGT, FO, la FSU et Solidaires ainsi que d’organisations de jeunesse.

Jeudi, gouvernement et majorité ont multiplié les appels du pied pour que la CFDT accepte de reprendre la négociation. “Je suis prêt à discuter, évidemment qu’on va discuter”, a répondu Laurent Berger. Mais, a-t-il averti, “vouloir être constructif, ça ne veut pas dire se laisser marcher dessus”.

Première brèche dans la contestation, les syndicats de policiers ont appelé à suspendre leur mouvement de protestation, saluant des “avancées” pour le maintien de leur régime dérogatoire.

Publié par FSC

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SOURCE ; France Info

 

C’est notre moyen à nous de peser dans le rapport de force", a expliqué sur franceinfo ce jeudi Laurent Hérédia, secrétaire fédéral de la CGT Énergie, assumant les coupures d’électricité de ces derniers jours pour protester contre la réforme des retraites. Des coupures de courant ont touché plusieurs villes, notamment à Limoges ou à Clermont-Ferrand.

"On prend le droit de couper le courant"

Laurent Hérédia évoque une "action concertée" : "On prend le droit de couper le courant." Jeudi 12 décembre, des coupures de courant ont notamment touché la zone portuaire de Rouen et le centre commercial Promenade de Flandre de Neuville-en-Ferrain (Nord).

On cible ce qui nous semble être un scandale au niveau social.
Laurent Hérédia

 

"On cible les pouvoirs publics et l’économie, notamment les centres commerciaux. C’est là où, en général, il y a le plus de temps partiels, les salaires les plus bas", a-t-il ajouté.

En revanche, certifie-t-il, "notre objectif est de ne pas peser sur les particuliers. Malheureusement, le maillage du réseau fait que, parfois, une partie de la population est coupée".

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Crédit Photo: Photothèque Rouge/MILO.

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NPA, 11 décembre 2019

De l’ordre de 80 milliards d’euros sont soustraits chaque année aux comptes de l’État, essentiellement par les plus riches et les entreprises. C’est établi et, pourtant, depuis des années, l’État nous balade. 

Le ministère des Finances explique régulièrement qu’il ne sait pas évaluer la fraude fiscale. Face aux Gilets jaunes, Macron avait annoncé un rapport que le Premier ministre a confié à la Cour des comptes. Eh bien, celle-ci vient, le 2 décembre, de rendre sa copie et elle affirme son incapacité à évaluer globalement la fraude fiscale. Elle rappelle que les derniers travaux, issus du Conseil des prélèvements obligatoires (CPO, organisme lié à la Cour des comptes), remontent à 2007. À l’époque, leur évaluation se situait entre 29 et 40 milliards d’euros pour l’ensemble des impôts et cotisations sociales. Le rapport, qui dressait des pistes pour mieux cerner la fraude, est resté lettre morte.

Les riches fraudent beaucoup

Pourtant, le syndicat Solidaires Finances publiques publie à peu près tous les ans un rapport sur le sujet. En 2013, il retenait une estimation de l’impact du non-respect du droit en matière fiscale (soit par une fraude délibérée, soit par l’utilisation abusive, grâce à des conseillers fiscaux grassement rémunérés, des « trous » de la réglementation) de 60 à 80 milliards d’euros, chiffre réévalué à 80 milliards en 2018. Dans son rapport de de novembre 2019, Solidaires Finances publiques revient sur le sujet et compare cette estimation à d’autres issues de travaux universitaires ou officiels : le manque à gagner pourrait aller de 80 à 125 milliards d’euros.

Qui fraude ? Beaucoup fraudent un peu mais quelques-uns fraudent beaucoup : grandes entreprises et grandes fortunes. On sait que les multinationales soustraient une large partie de leurs profits à l’impôt : le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) a publié une étude sur « l’évitement fiscal » des multinationales françaises (optimisation fiscale agressive et fraude) qui s’élèverait à 14 milliards d’euros, soit 30 % de l’impôt sur les sociétés. Pour ce qui est des particuliers, une étude universitaire de 2017 à laquelle a participé l’économiste Gabriel Zucman montre que « la pratique de l’évasion fiscale est d’autant plus importante que le niveau de richesse est important ». Elle ne porte pas sur la France, mais sur les pays scandinaves (Suède, Norvège, Danemark), avec en moyenne 3 % des impôts dus qui ne sont pas acquittés en raison de l’évasion fiscale, mais cette part augmente à mesure que l’on va vers les fortunes les plus élevées : elle s’élève à 30 % pour les 0,01 % des ménages les plus aisés. Il n’y a pas de raison pour qu’il en soient différemment en France : les très riches fraudent beaucoup.

Un contrôle fiscal intentionnellement insuffisant

Une faible partie (13 à 16 milliards) des 80 milliards est détectée par le contrôle fiscal. Et seulement la moitié des sommes détectées sont effectivement recouvrées par le fisc dans les deux années qui suivent. Les progrès mis en exergue par les gouvernements et les organisations internationales dans la lutte contre la fraude ne semblent pas donner de résultats massifs. Qui plus est, les sommes recouvrées (et donc effectivement payées par les fraudeurs) par le contrôle fiscal ont chuté de 20 % depuis 2013. Plus de 3 000 emplois ont en effet été supprimés dans l’ensemble des services de contrôle depuis le milieu des années 2000. Le nombre des contrôles a diminué.

La Cour des comptes, dans un élan de sincérité, dit que le ministère des Finances ne se préoccupe pas vraiment de l’estimation de la fraude réelle. Mais ce n’est que paroles. En fait, pour ce gouvernement (et ceux qui l’ont précédé), que les pauvres payent c’est très bien. Et d’ailleurs, ils coûtent cher : dans le même temps, on rogne sur les prestations sociales et les retraites. Par contre, il ne faut pas trop s’intéresser aux revenus réels des grandes entreprises et des riches ; pour ceux-là, c’est la baisse des impôts et taxes qui est à l’ordre du jour. Ce n’est pas pour rien que l’ouverture des livres de comptes est une vieille revendication du mouvement ouvrier. En fraudant, les riches vont dans le même sens que l’État, leur État.

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Un sénateur LR veut interdire la publication d’image des interventions policières

Le sénateur de l’Hérault LR, Jean-Pierre Grand, souhaite interdire la diffusion de vidéos et photos de policiers. Une manière de museler la presse et les réseaux sociaux les empêchant de diffuser des images de violences policières.

Cachez cette violence que je ne saurai voir

Crédit photo : Reuters / Philippe Wojazer

15 000 euros. Voilà l’amende que souhaite infliger Jean-Pierre Grand, sénateur Les Républicains de l’Hérault, à toutes personnes diffusant des images et vidéos de policiers, douaniers et militaires.

Pour se faire, il a proposé cet amendement afin de modifier la loi de 1881 sur la liberté de la presse.

« Lorsqu’elle est réalisée sans l’accord de l’intéressé, la diffusion, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, de l’image des fonctionnaires de la police nationale, de militaires ou d’agents des douanes est punie de 15 000 euros d’amende. »

Jean-Pierre Grand ne s’arrête pas là, puisqu’il propose également un autre amendement, celui là sur l’article 226-1 du code pénal, article relatif à la protection de la vie privée. Cette modification vise à interdire les images et enregistrements des forces de l’ordre, sous peine d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

Tout pour empêcher les dénonciations de violences policières

Jean-Pierre Grand présente ainsi son amendement : « A l’occasion de mouvements sociaux comme celui des gilets jaunes, les forces de l’ordre ont été régulièrement filmées par des manifestants dans le cadre de leur opération de maintien de l’ordre. Ainsi de nombreuses images de policiers ont été diffusées sur les réseaux sociaux, les rendant facilement identifiables et donc potentiellement des cibles avec leur famille (conjoint et enfants). »

Interrogé par Quotidien, le sénateur confirme. « Aujourd’hui il faut protéger les policiers ». « Moi, j’ai vu des vidéos. On passait le passage où le policier avait un comportement inapproprié. On ne passait pas les minutes avant, où il prenait en pleine figure des pavés ou des coups de barres de fer ». Un argument classique, visant à légitimer les multiples violences policières qui ont entraîné des mutilations et blessures pour des milliers de manifestants, pour le seul exemple des manifestations des Gilets jaunes.

Le but de cet amendement vise à permettre aux forces de répression de réprimer dans le sang sans qu’aucune preuve visuelle ne vienne entacher leur version.
La modification de la loi vise clairement la répression des mouvements sociaux. Ainsi, il souhaite museler la presse qui devant le fort partage de vidéos de violences policières est obligée parfois d’en faire part. Mais surtout, il veut criminaliser les manifestants qui filment la répression brutale.

Même avec des preuves vidéos, les policiers ne sont quasiment jamais poursuivis et encore moins condamnés par une justice complice désireuse de protéger les intérêts des dominants. Si ces amendements sont adoptés, cela viendra renforcer l’appareil répressif de l’État. Juste témoigner de violences policières devient un crime et laisse le champ libre à une répression encore plus brutale de la part des forces de répression, qui déjà, mutilent, blessent et tuent. Et les Benalla auraient également le champ libre pour tabasser des manifestants en toute impunité.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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