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SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI
Syndicat CGT Unilever HPCI France
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163 ans avant Macron, un banquier de la Banque Rothschild s'exprimait en termes de classes...
M. Sherman dit que les quelques personnes qui comprennent ce système ou bien seront intéressées à ses profits, ou bien dépendront tellement de ses faveurs qu’il n’y aura pas d’opposition de la part de cette classe, alors que la grande masse du peuple, intellectuellement incapable de comprendre les formidables avantages que tire le capital du système, portera son fardeau sans complainte et peut-être sans s’imaginer que le système est contraire à ses intérêts.
Au moins, les choses sont claires. Ford préfère fermer son usine de Blanquefort plutôt que de négocier une reprise par le Strasbourgeois Punch. De son côté, le gouvernement au nom de Lemaire et Juppé disent être « en désaccord total » y voit une opportunité bien commode pour « rejeter » la responsabilité sur la multinationale américaine. Une illustration de plus que seuls les ouvriers pourront, par les grèves, construire le rapport de force face à Ford pour maintenir l’ensemble des emplois.
Ce lundi 15 octobre, les ouvriers de Ford étaient reçus par la préfecture avec Bruno Lemaire. Après la proposition de reprise incitée par l’État, qui s’est chargé de trouver un nouveau repreneur, Punch Powerglide, la direction de Ford a refusé cet accord. Lemaire, suivi par Juppé et Rousset, a affirmé qu’il était inacceptable de refuser une telle proposition. Le gouvernement, qui n’a eu cesse de faciliter les licenciements avec ses ordonnances XXL et autres loi de précarisation, appelle même à « faire du bruit ». Une manière pour le moins commode de « rejeter » la responsabilité sur la multinationale américaine et de « redorer » le blason terni d’un gouvernement affaibli, ou encore d’améliorer son image à des fins purement électorales pour Alain Juppé, qui prépare les élections municipales.
S’il est clair qu’il ne faut se faire aucune illusions sur les déclarations de ceux qui n’ont eu cesse de casser l’emploi, l’éventualité que la Région Nouvelle-Aquitaine et Bordeaux-Métropole proposent 12,5 millions d’euros pour « soutenir » un plan de reprise montre bien que, quand il faut trouver de l’argent pour sauver la face, on en trouve.
Au Comité d’Entreprise, on a remis aux salariés des documents décrivant le projet de Punch. Celui-ci prévoit en 3 ans une baisse de 30% des conditions sociales : 3 ans de gel des salaires, baisse de 12% des primes sur 3 ans, 13 jours de RTT retirés. D’autre part, comme si tout cela n’était pas déjà aberrant, Punch annonce qu’il refusera de financer la cantine. Mais la cerise sur le gâteau, c’est que Punch demande à la CGT de signer ce projet, sans quoi il n’y aurait pas de reprise. Du chantage, donc.
Par ailleurs, cette requête se heurte à une grande méconnaissance de la composition syndicale (en faisant mention des élections professionnelles de février, et exigeant la signature de la CGT en mars).
Dans le projet de Punch, ils ne seraient que 360 à conserver leurs emplois, soit un peu moins de la moitié des 900 salariés de l’usine. Sur les salariés qui ne retrouveraient pas leur emploi, environ 400 seraient susceptibles de partir en pré-retraite, et 150 autres pourraient être transférés sur l’usine voisine, Getrag Ford Transmissions (GFT). Les derniers seraient en formation ou au chômage.
L’investissement aurait pour objectif la production d’une boîte à 8 vitesses avec un premier versement en 2020, avant un investissement maximal à l’horizon 2024. Un ouvrier de Ford note "Je n’ai jamais vu une cadence aussi lente".
Le patron de Punch, Dumarey, de son coté, est très impatient. Il a pris l’avion le mardi 16 octobre pour être à Bordeaux à 9H30 dans une réunion officieuse au CE.
Au final, dans cette histoire, tout le monde y trouve son compte. Tout le monde, excepté les ouvriers de Ford et l’ensemble des emplois induits. Hier matin, il y avait 150 salariés à l’appel du débrayage, avec blocage de l’entrée des camions.
La Direction de Ford a menacé les salariés : s’ils ne font rien à la chaîne de production, ça ne l’intéresse pas ; s’ils perturbent les réunions, la Direction enlève deux heures de grève.
Le 25 octobre, la fédération métallurgie appelle à manifester contre la fermeture de l’usine et les licenciements, à Bordeaux Place de la République à 13H.
Tous dans la rue ! Solidarité avec les travailleurs !
Crédits photos : NICOLAS TUCAT / AFP
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
On nous le répète sans cesse lorsque surgit le sujet de la crise économique: les jeunes sont en première ligne, faisant les frais d’une logique de précarisation toujours accrue. Un rapport de l’Observatoire des inégalités, repris dans la presse dominante depuis Atlantico jusqu’à l’Humanité, souligne le fait que les Français de moins de 30 ans “restent les premiers frappés par la misère”. Qu’une telle étude soit reprise en choeur par tous les médias dominants ne saurait manquer de surprendre quiconque a pris le réflexe d’adopter vis-à-vis de ces sources une méfiance critique, justifiée par les mensonges à répétition proférés par exemple sur les guerres impérialistes de l’Occident. Il nous faut donc ici dégager de ce discours dominant ce qui est source de confusion et ce qu’il y a d’objectif dans les analyses.
Dans les faits, il est clair que la situation des “jeunes” est très peu engageante aujourd’hui. La précarisation des étudiants ou jeunes travailleurs devient de plus en plus évidente. Les statistiques de l’Observatoire sont ici assez utiles pour être mentionnées. En utilisant le seuil de pauvreté officiel (moins de 850 euros par mois), on obtient des données effrayantes. Plus d’un enfant sur dix vit sous le seuil de pauvreté. 19,8% des moins de 18 ans sont officiellement pauvres. Un tableau somme toute fort peu réjouissant, mais l’Humanité ne désespère pas, voyez plutôt: on pourrait penser qu’un recul de la pauvreté s’amorcerait, à condition que les politiques fiscales et sociales cessent de jouer contre les transferts sociaux. Pour Mouloud, Delaporte et I.D (auteurs pour l’Huma des articles consacrés à l’étude de l’Observatoire), on a besoin d’un “redémarrage de l’activité et de l’emploi, mais surtout que cette croissance soit mieux partagée”. Car il y a croissance économique, et le creusement de la pauvreté - le nombre d’allocataires du RSA repart à la hausse en 2018 après quelques trimestres de baisse - n’est pas dû à une logique inhérente au capitalisme mais à de simples “choix politiques” mal orientés !
Il est tout à fait clair que la jeunesse Française souffre des logiques néolibérales à l’oeuvre, au même titre que l’ensemble de la population. Ce constat évident de prime abord doit être nuancé comme qui suit:
- la jeunesse n’échappe pas à la division en classes sociales, le jeune de Grigny ayant statistiquement plus de chances de pâtir de la précarisation que le jeune de Neuilly
- parler de la misère des jeunes évite de parler de la misère du prolétariat, c’est-à-dire de l’immense majorité.
Il nous faut ici adresser d’emblée un remerciement à Bernard Friot, dont nous allons reprendre une des éclairantes analyses. Les discours sur le chômage et la misère des jeunes nous sont répétés partout, à longueur de temps, avec des effets délétères. On voudrait nous faire croire qu’il est de plus en plus difficile de trouver du travail - et c’est vrai - principalement, ou particulièrement lorsqu’on a moins d’un certain âge. Il s’agit là d’une grossière déformation de la réalité. On nous serine que 25% des 15-24 ans sont au chômage, ce qui est tout à fait aberrant pour deux raisons au moins: devrait-on travailler dès 15 ans ? Et la nuance cruciale est que 25% des jeunes ACTIFS sont au chômage ! Cela signifie que 25% des 15-24 ans situés sur le marché du travail sont en situation de recherche d’emploi, donc on n’inclut pas les étudiants, lycéens ou autres jeunes n’étant pas entrés sur le marché du travail. Le taux de chômage des jeunes, et non le poids du chômage (qui est le taux de chômage rapporté à la catégorie des actifs) est en réalité autour de 9%, soit quasi identique à ce que l’on observe chez les 25-49 ans. Ce poids du chômage de 25% s’explique tout simplement par le fait que les personnes concernées, les “jeunes actifs”, sont ceux dont la situation scolaire est la plus faible, les travailleurs les moins qualifiés et donc les plus vulnérables.
La fonction objective de ce discours dominant sur la misère particulière des jeunes est d’éclipser la misère générale des prolétaires, avec un corollaire qui est celui d’une pression sur les salaires. En effet le “jeune”, cet être mystérieux reconnaissable à sa passion pour le rappeur Nekfeu, s’il est convaincu que le marché du travail ne lui réserve que des malheurs et des errances dans les couloirs malodorants de pôle emploi, sera bien plus prompt à accepter des mesures telles que le Contrat Première Embauche (CPE), le service civique, le contrat de génération… On pourrait dresser une très longue liste des tentatives réussies ou non de mettre en place des emplois au rabais, avec un salaire et une protection sociale réduits à peau de chagrin. Ajoutez à cela l’ubérisation, cette dynamique de précarisation passant par les statuts de travailleur indépendant qui font de l’employé son “propre patron” corvéable à merci, vous obtenez le tableau d’un étau qui se resserre sur les salaires, d’un côté sur les “jeunes” qui voient les salaires à l’embauche fondre comme neige au soleil, les emplois stables et rémunérateurs devenir des chimères, de l’autres les “vieux” qui subissent des attaques contre les retraites et des fins de carrière intenables en termes de salaire.
Tentant de diviser toujours plus le prolétariat, le capital adopte aujourd’hui des stratégies dont la cohérence est aveuglante, dont la logique du tous contre tous, jeunes contre vieux, immigrés contre gaulois, etc devient chaque jour un peu plus manifeste. Les deux mâchoires du discours dominant se referment sur le camp du travail dans son ensemble, pour compresser à l’infini le “coût du travail”, jusqu’au moment où l’on comprend la supercherie. Alors s’ouvre une nouvelle ère révolutionnaire que plus rien ne peut arrêter.
Thibaud
SOURCE:
SOURCE : Le Figaro
En dehors de ses campagnes contre les cheminots quand il s'agit de contrer les contre-réformes, il leur arrive de décrire la réalité telle qu'elle est :
La CGT-Cheminots a dénoncé lundi des baisses d'effectifs, fermetures de guichets, «réductions de dessertes» ferroviaires et appels à la sous-traitance «programmés» ces prochains mois à la SNCF dans le cadre de sa réforme.
Il y a «952 postes programmés d'être supprimés sur le territoire d'ici mars 2019», avec «l'abandon du canal de vente aux guichets et des agents en gare», a indiqué la CGT-Cheminots dans un communiqué émis ce lundi. Ces suppressions représenteraient 7% de l'effectif actuel de 13.542 cheminots affectés à la vente au guichet ou à l'accueil en gare, selon le syndicat. «Une partie de ces suppressions de postes est amorcée. C'est la grande lessive», a assuré à l'AFP Cédric Robert, porte-parole de la CGT-Cheminots.
justice Jean-Luc Mélenchon France Insoumise
Mardi 16 octobre 2018, mise à jour Mardi 16 octobre 2018, 15:48
Ce matin, une quinzaine de perquisitions se sont déroulées dans l’environnement de La France insoumise, aux sièges du Parti de gauche et de La France insoumise, et même au domicile de Jean-Luc Mélenchon. Ces perquisitions, avec leur déploiement policier un peu inédit dans le milieu politique, sont liées à deux enquêtes : une concernant des assistants parlementaires européens qui auraient été utilisés à des fins politiques, l’autre concernant les comptes de la campagne présidentielle de 2017.
Même si l’on ne connaît pas tous les détails des affaires, on peut s’étonner d’un tel déploiement judiciaire et policier autour de La France insoumise, alors même que les comptes de Macron font l’objet d’une enquête préliminaire, sans la moindre perquisition à cette heure…
Le premier acte de ce nouveau gouvernement, exécuté le jour même du remaniement, est un signal donné à toutes celles et ceux qui lui résistent. À l’évidence, en Macronie, mieux vaut être dans la cour de Jupiter que dans son opposition politique et sociale.
Publié par anti-k.org
C’est inédit : le prix du gazole est passé au-dessus de celui de l’essence dans 20 % des stations-service de l’Hexagone. Le résultat d’années de hausse des taxes sur le diesel pour répondre au problème de la pollution aux poussières fines dont le carburant est responsable. Ce n’est que le début puisque le gouvernement a prévu d’autres augmentations des taxes pour faire converger totalement les deux courbes. François Carlier, délégué général de l’association Consommation, logement, cadre de vie (CLCV) demande qu’elles soient gelées.
Le prix du gazole qui s’envole jusqu’à dépasser le prix de l’essence, ça vous choque ?
FRANÇOIS CARLIER. Le fait que le diesel augmente, sous l’effet du rattrapage imposé par la hausse des taxes, n’est pas choquant en termes de santé publique. Qu’essence et gazole aient le même prix, c’est même dans l’ordre des choses. Le problème, c’est que la hausse très forte de la fiscalité intervient au moment où le prix du baril de pétrole flambe ! Le cumul entre la hausse des taxes et l’envolée du baril depuis 18 mois devient du matraquage contre le pouvoir d’achat des Français.
Quel est l’impact pour les ménages ?
Nous avons calculé que la facture énergétique totale, chauffage compris, était en moyenne de 3 500 – 4 000 euros en 2017, elle sera cette année d’environ 5 000 euros, soit presque un salaire de plus ! Les plus touchés sont les ruraux et ceux qui vivent à la périphérie des villes ; ils ont souvent deux voitures, dont au moins un diesel, et se chauffent au fioul ! L’ensemble des taxes sur les énergies fossiles rapportent à l’État 23 milliards d’euros, autant dire une méga cagnotte. Et dans le même temps, l’État ne reverse que quatre milliards d’euros d’aide aux ménages en difficulté, c’est dérisoire car beaucoup peinent à payer leur facture chauffage.
Envisagez-vous des actions ?
Depuis plusieurs mois, déjà, nous alertons Matignon, l’Élysée, les députés sur les conséquences dramatiques que cette flambée des prix fait peser sur les ménages. D’autant plus que le Projet de loi de finances, actuellement en débat à l’Assemblée, prévoit pour 2019 une nouvelle hausse des taxes de 3 centimes pour l’essence et 6 centimes pour le gazole. Nous avons demandé que cette mesure soit suspendue, mais le gouvernement qui cherche par tous les moyens à équilibrer les comptes n’y semble pas prêt.
Publié par anti-k.org
Pour la première fois en France, le prix du diesel est supérieur à celui de l'essence et ce dans un département sur cinq. Cette hausse du prix est le fruit d'une hausse des taxes suite à des décisions gouvernementales soit-disant motivées par des raisons écologiques. En réalité, il s'agit surtout d'une mesure pour faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'État et comme bien souvent dans ces cas-là, c'est une mesure qui va pénaliser les plus précaires.
Crédit photo : Boursier.com
Dans un département sur cinq, le diesel est désormais plus cher que l’essence. Pour l’instant, la différence n’est que de quelques centièmes d’euro, mais c’est un phénomène inédit en France. Cela s’explique par le rattrapage fiscal décidé par Nicolas Hulot à l’époque où il était encore ministre de l’écologie. La raison avancée : le diesel émet plus de particules fines que l’essence.
Avec en parallèle une hausse des cours du pétrole, les conséquences pour le budget des automobilistes vont se faire ressentir. Aujourd’hui, plus de 80% des voitures en circulation en France roulent au diesel, mais moins de la moité des véhicules achetés sont des diesel. Seuls ceux qui pourront se permettre de changer de voiture pourront donc échapper à cette hausse des prix.
Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes, déclare au Parisien : « Ce fameux rattrapage fiscal, c’est surtout un jackpot pour les finances publiques. Un centime de hausse de la fiscalité, c’est 400 à 450 millions d’euros qui tombent dans les caisses de l’État. On veut faire croire qu’on va sauver la planète, la vérité, c’est que Bercy cherche 12 milliards pour compenser l’exonération de la taxe d’habitation. »
Sans surprise, on continue de voir qu’Emmanuel Macron n’est ni le président du nouveau monde, ni celui du pouvoir d’achat (enfin, pas du pouvoir d’achat des classes populaires, puisque pendant ce temps-là, les 0,01% les plus riches ont gagné 1,27 milliard d’euros). Il ne sera pas non plus le président de l’écologie, en témoignent ses choix les plus récents : il a profité du remaniement pour placer au secrétariat d’État à la Transition écologique une ancienne directrice de la communication de Danone, Emmanuelle Wargon, et la réforme ferroviaire, qui entraîne la fermeture des petites lignes et l’augmentation des billets, en plus d’être une attaque sociale, ne va qu’accentuer les déplacements individuels au détriment des transports collectifs, pour ne citer que ces exemples.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
En deux journées de grève, les travailleurs du nettoyage de 8 salles de sport parisiennes et de Saint-Denis auront réussi, malgré leur statut très précaire d’employés en sous-traitance sans-papiers, à gagner contre leur direction !
Crédit photo : CGT Paris
Ils étaient 8 techniciens de surface des salles de sport « Keep Cool » et « L’Appart Fitness », employés par la société de sous-traitance « BSL Propreté » à se mettre en grève ce lundi 15 octobre. Une grève qui s’est accompagné d’une occupation de leur lieu de travail au Keep Cool de Châteaudun afin de visibiliser leur lutte, et de peser face aux directions.
Ce sont des revendications, centrales, que les travailleurs soutenus par la CGT portaient : la réévaluation de leurs contrats, le paiement des heures de trajet entre deux chantiers, le paiement de leurs congés payés et des jours fériés travaillés et les documents nécessaires à leur régularisation.
Leurs conditions de travail, 6 jours sur 7, étaient épouvantables. Il n’y a qu’à voir les échanges rapportés et vérifiés par Le Monde entre l’ancien chef d’équipe de Madigundo Kante, un des grèvistes, et le patron de BSL Propreté :
« J’ai trouvé quelqu’un (…) A quelle heure vous voulez qu’il commence ?
– A 14 heures, c’est bien (…) Il a les papiers d’un copain, non ?
– Ouais.
– D’accord, OK. Tu lui dis que moi, je le déclare. Par contre tu lui dis bien que ses congés payés, je ne les lui paye pas, d’accord. Et tu lui fais signer tout de suite une lettre de démission, sans date. (…) OK, bon ben nickel, super. »
Comme dans bien d’autres entreprises, et d’autant plus dans la sous-traitance, les patrons profitent des situations d’extrême précarité des travailleurs pour les exploiter d’autant plus, avec ici, la pression aux papiers. BSL Propreté avait pour coutûme d’engager des travailleurs sans papiers, sous des faux noms pour être en mesure de les forcer à travailler d’avantage, en étant payés une misère.
Face à la grève, la direction a cédé à toutes les revendications des grévistes. Une lutte d’autant plus exemplaire que les travailleurs étaient soumis à d’énormes pressions de la part de leur direction profitant de leur vulnérabilité. « Quand tu es sans papiers, tu n’es pas libre, c’est tout », déclarait au Monde Ladji Timera, l’une des grévistes.
Mais face à ce système, des grèves victorieuses, et le secteur ultra-précarisé du nettoyage, comme celles d’Onet, de l’Holliday Inn, de BSL Propreté, mais aussi comme celle de Hyatt qui est toujours en cours, montrent qu’il est possible de relever la tête et sont des exemples de dignité ouvrière et de solidarité !
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
La répression syndicale atteint tous les militants combatifs de la classe ouvrière. A travers eux, le patronat cherche à affaiblir l’ensemble du mouvement ouvrier. Et l'attaque en règle contre notre camarade Cédric Brun, secrétaire général du syndicat CGT de Valencienne qui est convoqué pour en entretien disciplinaire, dont nous ne connaissons pas les raisons, ne déroge pas à cette règle.
Les attaques pleuvent sur bien d’autres militants du syndicat de Valenciennes, et plus largement sur l’ensemble du groupe PSA que ce soit à Poissy, à Mulhouse, ou à Sochaux, où des salariés qui n’acceptent pas le diktat patronal sont la cible de sanctions mais aussi de licenciements pour fautes. Et ce, bien souvent uniquement pour licencier des salariés qui n’acceptent pas l’exploitation et la précarité. Cédric est de ces militants qui ne reculeront jamais devant la classe dominante, et qui mène et organise les résistances, non pas dans les salons de l’Élysée mais dans les ateliers avec les ouvriers. Et c’est bien cela que veulent détruire les dirigeants de PSA, à l’instar du reste du patronat.
Cédric Brun n’a rien à se reprocher, contrairement à Carlos Tavares, PDG du groupe PSA qui, tout en gagnant 18 000 euros par mois, exigeait une production intensive de boites de vitesse à Valenciennes, sans augmenter les salaires, sans y mettre des moyens, sans embauches en CDI, mais en précarisant toujours plus les travailleurs. Et c’est bien le syndicat CGT de PSA Valenciennes – le syndicat de Cédric Brun – qui s’est solidarisé avec Remy, un ouvrier victime d’un accident du travail très grave, avec une campagne nationale. Ainsi, une grève en solidarité avec Cédric Brun est appelée ce mercredi à PSA Valencienne, contre toute sanction disciplinaire à son encontre et contre la répression syndicale qui s’abat sur les militants combatifs.
Les syndicats d’entreprise qui mènent des luttes pour l’amélioration des conditions de travail et contre la précarité sont très souvent réprimés, comme a PSA, mais aussi à l’usine Ford de Blanquefort où les ouvriers se battent contre la fermeture de leur usine, ou encore à l’hôtel Hyatt où les travailleuses en grève se sont faites réprimer violemment par la police.
Pourtant, rien de tout cela ne semble émouvoir les directions syndicale, qui sont toujours en pleines discussions avec Macron – alors même qu’une majorité de travailleurs a parfaitement conscience que ces négociations ne servent à rien. Le seul moyen pour la classe ouvrière de se défendre face à ces nombreuses attaques, et d’arracher des victoires face au gouvernement et au patronat, ne pourra se faire qu’en rupture avec eux, ceux-là même qui organisent notre défaite.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Depuis la fin de la bataille du rail, les conseils de discipline et sanctions disciplinaires s'abattent sur les cheminots combatifs, allant même jusqu'à des procédures de radiation. Plus de 50 procédures disciplinaires ont été recensées, frappant notamment de plein fouet les militants CGT et SUD Rail.
Cette répression scandaleuse est clairement d’une tentative d’écraser toute résistance à la destruction du service public et doit appeler à une solidarité sans faille.
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Publié par REVOLUTION PERMANENTE
« On ne lâche rien, on est plus motivé que jamais pour aller jusqu’au bout ! ». Retour en images sur la journée du 8 octobre où les travailleurs de GM&S qui se battent contre un plan de licenciement ont eu une première victoire devant la Cour administrative.
Lundi 8 octobre, les travailleurs de GM&S étaient à la Cour administrative de Bordeaux pour faire appel au PSE. C’est avec stupéfaction qu’ils sortent de la Cour : le représentant de l’Inspection du Travail a menti à la barre du tribunal, en justifiant la direction alors que celle-ci ne s’était même pas présentée, certainement en pensant qu’elle allait perdre la procédure.
Alors que depuis janvier les travailleurs de GM&S n’ont aucun retour de l’appel qu’ils avaient fait à Limoges, ce vendredi 12 octobre, la Cour Administrative de Bordeaux a annoncé que le PSE était annulé, donnant raison aux ouvriers sur le fait que le plan de licenciement n’était pas valable. Retour en vidéo sur les premières réactions de ce lundi à la Cour administrative et interview sur l’annulation du PSE.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
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Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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