SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Les employés de la chaîne de prêt-à-porter Pimkie ne s’attendaient pas à recevoir un cadeau de Noël aussi amer. La direction va présenter un projet de suppressions de postes, via des ruptures conventionnelles collectives. L’enseigne compte 15 sites en Bourgogne-Franche-Comté.

L’annonce a créé « un vent de panique »

Lors d’une réunion du comité d’entreprise qui a eu lieu le 19 décembre, la direction a annoncé qu’elle voulait faire signer « un accord de ruptures conventionnelles collectives », a déclaré la secrétaire du CE Pimkie PPP.


Cette « annonce de procédure sans dire qui va être touché » a créé « un vent de panique » parmi les salariés, a ajouté Valérie Pringuez (CGT) samedi 23 décembre 2017. Le chiffre officieux de 200 suppressions de postes en France circule. Pimkie compte 1 900 salariés en France.L’enseigne, qui appartient au groupe Mulliez, possède10 sites en Bourgogne :


-Côte-d’Or : Dijon (rue de la Liberté et centre commercial de la Toison d’Or), Beaune
-Nièvre : Nevers,
-Saône-et-Loire : Chalon-sur-Saône, Mâcon, Montceau-les-Mines, Le Creusot
-Yonne : Auxerre, Sens5 sites en Franche-Comté
-Doubs : Besançon (Grand rue et centre commercial de Chateau-Farine), Montbéliard
-Haute-Saône : Vesoul
-Territoire de Belfort : Belfort

 

Comment les négociations vont-elles se dérouler ?

Les négociations dureront un mois à compter de la présentation du projet en Comité central d’entreprise lundi 8 janvier 2018.
Les ruptures conventionnelles collectives sont des ruptures de contrat amiables. Elles nécessitent un accord majoritaire avec les syndicats. Il s’agit d’une forme de plan de départs volontaires hors du cadre d’un plan social.

La direction veut « s’éviter plein de contraintes » (de reclassement notamment) en supprimant des postes via des ruptures conventionnelles collectives. Si le projet aboutit, les salariés « vont payer des impôts plein pot sur leurs indemnités », dénonce Maley Upravan (FO).

****************

L' "innovation sociale" de la rupture conventionnelle collective des ordonnances Macron

L'une des mesures phares et inattendue de la Réforme 2017 du Code du travail est la possibilité de négocier un accord collectif portant rupture conventionnelle collective. À l'instar de la rupture conventionnelle individuelle, la version collective permet de rompre un contrat de travail de manière négociée, sans que la rupture ne soit imposée par l'une ou l'autre des parties.

La rupture conventionnelle dite collective  ne pourra pas être proposée par les salariés à leur employeur. En effet, seul l'employeur pourra avoir l'initiative de la négociation d'un accord collectif portant rupture conventionnelle collective.

Voir en détail à l'adresse :

https://www.juritravail.com/Actualite/loi-macron-2017/Id/272244

PAR FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

 

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Les syndicats refusent de signer le « plan social » de Alstom -General Electric Grenoble

La direction de Alstom - General Electric Hydro annonçait en juin dernier la suppression de 1 100 emplois dont 345 sur son site grenoblois. Si l’intersyndical a rapidement contesté le « plan de sauvegarde de l’emploi », la mobilisation des travailleurs a commencé en octobre. Mardi, malgré les grèves et les occupations, les négociations se terminaient sans aucune avancée.

Crédits photo : France 3 Alpes / Jordan Guéant

Sur 800, ce sont 345 emplois que le groupe prévoit de supprimer par licenciement ou suppressions de postes. Alors que le site comptait 2 800 salariés à la fin des années 1970, les différents « plans de restructuration », soit des licenciements, se sont succédés, avec les rachats successifs de l’ancien Neyrpic par Alstom et General Electric et les délocalisations allant avec.

Négociations, grève, blocages du site, venue de personnalités politiques… La direction n’a pas reculé sur la suppression de l’emploi qu’elle prévoyait, balayant d’un revers de main le plan alternatif que l’intersyndical (CGT, CFDT, CFE-CGC) proposait, et qui était censé limiter la casse.

Ce mardi 19 décembre, les négociations se terminaient, ne changeant rien à la perte prévue. Dans le plan à deux volets, les conditions de reclassement et/ou indemnités touchées par les employés mis à la porte, ainsi que le fonctionnement de l’entreprise sans 345 de ses employés sont examinées, mais de manière très abstraite, sans détail. Ce que craignent les salariés, c’est à long terme, la fermeture complète du site.

Le comité central d’entrepise (CCE), compte-tenu de la manière de faire de la direction (documents en anglais ou tronqués, tentatives de négociations parallèles, chantage à la signature) a refusé de rendre un avis sur le projet de « restructuration ». En plus de contester la « nécessité économique » que la direction met en avant pour justifier ce plan.

La proposition de « plan social » de la direction sera soumise le 26 décembre à l’ex-direction du travail, aujourd’hui « Direccte » : direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. Après le verdict, il sera possible de faire un recours deux mois après.

Un seul point positif selon l’intersyndicale : la commission d’enquête ouverte à l’Assemblée nationale, après que les syndicats ait sommé l’État de prendre en charge cette affaire. Aux vues des politiques gouvernementales qui facilitent sans vergogne les licenciements, il ne peut s’agir que d’une façade pour calmer la colère des employés licenciés contre ce qui est rappelons-le, une des plus grandes puissances économiques.

L’État peine à masquer son hypocrisie. Un des aspects forts de la mobilisation a été de mettre en avant le fait que l’entreprise s’occupaient de la conception en matière d’hydroélectricité. Sur le papier, tout le monde est pour la préservation de l’environnement et les énergies renouvelables. Dans les faits, ce sont seulement quand leur production est rentable qu’elle intéresse les classes dominantes. Aujourd’hui, General Electric va pouvoir démanteler le bassin industriel grenoblois à la pointe des énergies renouvelables, en ayant l’appui tacite du gouvernement.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Gard. 62 000 € d’amende pour les pompiers grévistes, pour dégradation… et vente de crêpes !

Les sapeurs pompiers du Gard ont été jugés coupables d’avoir vendu des crêpes sans permission et d’avoir dégradé la pelouse du parc Feucherès lors d’une journée caserne sauvage en guise de protestation. Ils revendiquaient des améliorations du matériel et plus de personnel d’intervention.

C’est une victoire à la Pyrrhus pour les pompiers du Gard, car bien qu’une bonne partie de leurs demandes aient été satisfaites, ou du moins les principales revendications, le jugement final a laissé perplexes les pompiers grévistes.

Selon France 3 régions, depuis trois semaines les pompiers étaient en grève. Ils avaient situé leur campement dans les jardins de la préfecture du Gard sur l’avenue Feuchères. Lundi 20 novembre un accord entre les organisations syndicales, le conseil départemental et le service départemental d’incendie et de secours a été signé, mettant en avant l’augmentation des interventions et des questions de sécurité. Ils demandaient notamment que le département, en charge à 59 % du budget du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis), augmente sa part de 1 % tout comme l’association des maires du Gard.

Dans ce protocole, le Conseil départemental, représenté par son président Denis Bouad, confirme « l’augmentation de 1% de la dotation annuelle du département pour porter cette dernière à 42 420 000 euros », soit 420 000 euros de plus que ce qui avait été signé en mars dernier, « afin notamment de tenir compte de l’activité en 2017 liée à la campagne feux de forêts ». Les véhicules vétustes, notamment ceux dédiés à la lutte contre les feux de forêts devraient être remplacés progressivement d’ici 2022.

« A l’issue de ce long conflit social, nous avons obtenu des garanties du département, c’est le service public qui en sort grandi », a estimé Nicolas Nadal du syndicat Sud.

Le soutien de la population a été un point essentiel pour la poursuite de la grève, ils ont réussi à collecter 20 000 signatures en 4 jours, et beaucoup de passants s’arrêtaient pour les soutenir dans leur démarche.

Mais à la suite de la grève, les pompiers ont eu une sacrée surprise. La ville de Nîmes, dont le maire est étiqueté Les Républicains, a innové en matière de répression. Tout d’abord, avec 17 000 euros d’amende pour une vente illégale… de crêpes, sur le domaine public ! A cette somme déjà ahurissante il faut ajouter pas moins de 45 000 euros supplémentaires pour occupation illégale du domaine public et dégradation de la pelouse. Soit un total de 62 000 euros.

Un exemple de plus de l’acharnement contre des grévistes, qui plus est après une victoire qui, semble-t-il, passe si mal que les arguments les plus vaseux sont mis en avant pour justifier la répression. La combativité des pompiers du Gard, qui a porté ses fruits sur le terrain de la lutte des classes, est un exemple à suivre. Seule la grève pourra briser les politiques d’austérité budgétaire à l’égard des organismes publics comme les hôpitaux, les écoles ou encore les pompiers. Et par-delà les revendications, c’est aussi par l’action collective qu’il sera possible de résister à des actes de répressions tel que ceux orchestrés par la mairie de Nîmes.

Par révolution permanente

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Interview. Carrefour se gave comme des oies, mais les salariés refusent d’être des moutons

Les conditions de travail ne cessent de se dégrader dans la grande distribution, comme l’avait dévoilé le reportage de Cash Investigation sur LIDL en septembre. C’est la même rengaine dans les enseignes du groupe Carrefour, où la politique de réduction drastique des coûts engagée depuis quelques années connaît une accélération depuis qu’Alexandre Bompard a pris la tête du groupe en juillet dernier, après avoir fait la misère aux travailleurs de la FNAC dont il était le PDG depuis 2011. A la veille des fêtes de fin d’année, la CGT Carrefour a décidé de hausser le ton en organisant des actions sur 11 magasins à l’échelle hexagonale, pour donner de la visibilité aux mauvaises conditions de travail. Nous avons interviewé Laurent Lamaury, délégué syndical national de la CGT Carrefour Market.

Photo : CGT CarrefourMarket, mobilisation au siège de Carrefour à Massy le 7 décembre

Révolution Permanente : La CGT Carrefour dénonce les mauvaises conditions de travail des salariés du groupe. De quoi s’agit-il exactement ?

Laurent Lamaury  : Il faut savoir qu’il y a beaucoup de diminution d’heures travaillées, parfois jusqu’à 15000 heures de travail par magasin en moins sur l’année 2017 ! Ce ne sont pas des baisses massives d’effectifs, mais petit à petit ils réduisent de partout : les départs en vacances ne sont plus remplacés, ni les arrêts maladies, ni les congés parentaux, ils ne remplacent plus personne. Du coup ceux qui restent travaillent encore plus, et arrivé un moment ils s’arrêtent parce qu’ils n’en peuvent plus. On est sans arrêt en sous-effectif : la marchandise est en réserve et il n’y a personne pour la mettre en rayon, les rayons ne sont achalandés qu’à partir de 11h-midi. Du coup les clients arrivent devant des rayons vides donc ils s’en vont, il y a des palettes partout… On dénonce ça depuis un an et la direction ne fait rien, donc on a l’impression qu’ils sont en train de laisser couler des magasins pour pouvoir les passer en location-gérance.

R.P. : Justement, on constate que Carrefour est peu à peu en train de passer ses magasins sous franchise ?

L. L. : Oui, c’est la mode actuelle : ils louent le magasin à un repreneur. Pendant ce temps-là Carrefour se contente de toucher un loyer et c’est le repreneur qui gère les salariés. La location-gérance, c’était fait dans des cas exceptionnels de magasins peu rentables. Aujourd’hui ils font ça sur des gros magasins, par exemple celui de la place d’Italie à Paris, ils sont en train de le passer en location-gérance. Bompard a annoncé qu’ils allaient même franchiser les hypermarchés, alors que ça ne se faisait pas. Carrefour, ils deviennent de plus en plus des financiers et c’est tout. Leur but c’est de faire de la finance, et le commerce passe après.

R.P. : Quelle est la conséquence de la mise sous franchise des magasins pour les salariés ?

L.L. : Le repreneur met encore plus la pression sur les salariés, pour être plus compétitif, et petit à petit ils perdent le peu d’avantages qu’on a. Ils font tout pour réduire les effectifs, et les salariés perdent les accords d’entreprise au bout de 15 mois. Normalement au bout de 15 mois le repreneur est censé renégocier les conditions de travail avec les syndicats, mais généralement les salariés perdent tout. Surtout que généralement il y a très peu de présence syndicale chez les franchisés. Nous par exemple on n’a plus le droit d’aller dans ces magasins, on a uniquement le droit d’aller dans les magasins qu’on appelle « intégrés ». Pour les magasins franchisés, c’est uniquement les délégués du magasin qui peuvent y aller. Pour eux c’est une façon d’essayer de nous empêcher de nous organiser. Ils font tout pour nous isoler, ils mettent la pression sur les salariés combatifs et ils finissent par partir.

En plus, nous on n’a aucune visibilité sur le personnel des magasins repreneurs. Quand on dénonce qu’ils baissent les effectifs et qu’ils nous répondent que non, on leur demande des chiffres et Carrefour refuse de nous les communiquer. Ils disent que c’est top secret, mais nous on sait que petit à petit il y a de moins en moins de salariés.

Après ça dépend des repreneurs, il y en a qui sont moins durs que d’autres, mais pour beaucoup, ils ne font pas de cadeaux, leur but c’est gagner toujours plus d’argent.

R.P. : Les salariés finissent par craquer ? Quelle est la situation dans les magasins ?

L.L. : C’est de plus en plus dur. On commence à voir des salariés faire des tentatives de suicides. Une journaliste de France Culture a fait une émission par exemple sur une salariée qui s’est aspergée d’essence il y a 2 ans, une autre sur Paris a fait une tentative il y a peu de temps. Et il y a beaucoup d’arrêts maladie, de dépressions, les gens n’en peuvent plus. Ils mettent la pression pour qu’on finisse le boulot alors que les équipes sont réduites, mais ce n’est pas tenable. Ils se gavent sur les salariés mais au bout d’un moment les salariés craquent.

Alors avec les fêtes n’en parlons pas, c’est très mal géré, il y a de la marchandise partout, les magasins sont encombrés. A peine la foire aux vins est finie, ce sont les chocolats qui arrivent, après on nous met autre chose… les magasins n’ont pas le temps de vider les stocks, les réserves sont encombrées, il y a des palettes qui gênent, il n’y a pas de place pour circuler, ça devient n’importe quoi. Toute cette mauvaise gestion conduit à l’épuisement des salariés, ça entraîne des accidents du travail, etc. Dans les magasins plus grands les conditions de travail sont un peu meilleures, mais dans certains petits magasins, les conditions de travail sont vraiment dramatiques.

R.P. : Et le fameux « plan Bompard » que Carrefour s’apprête à dévoiler, vous savez de quoi il s’agit ?

L.L. : Bompard devait l’annoncer au mois de novembre mais comme ça a fuité et qu’ils avaient peur des mouvements sociaux pendant les soldes, il a repoussé l’annonce officielle. Mais on sait que des restructurations sont prévues, avec des baisses d’effectifs, y compris dans les sièges… ils veulent aussi supprimer les stations-services dans les hypermarchés, instaurer l’automatisation dans les entrepôts, etc. On a estimé qu’ils allaient supprimer environ 5000 postes. Même si par exemple les salariés en CDI des stations-services sont basculés vers les magasins, ils vont supprimer les CDD en échange, donc ça revient au même pour nous.

R.P. : Du coup vous avez prévu des actions les 2 jours à venir. Tu peux nous en parler ?

L.L. : A l’initiative de la CGT du groupe Carrefour, on a choisi 11 magasins répartis sur toute la France dont 3 en région parisienne, et on va réunir des salariés de toutes les enseignes : les Carrefour Hypermarché, les entrepôts, ce qu’ils appellent la « proxi » : les Carrefour City, Carrefour contact, Carrefour Banque, etc. C’est la première fois qu’on fait des actions communes, pour avoir plus de poids. Le but c’est de mettre la pression sur Bompard, en cherchant à médiatiser nos mauvaises conditions de travail, mais aussi de sensibiliser les clients, qui en pâtissent aussi. On va leur distribuer des tracts, faire signer des pétitions. On sait que Carrefour va aller mettre la pression sur les salariés pour qu’ils ne se mobilisent pas, en faisant croire qu’ils ne toucheront pas de prime d’intéressement collectif, alors que dans beaucoup de magasins ils ne toucheront rien de toute façon. Donc on invite vraiment les salariés à se mobiliser et les gens à venir nous soutenir !

PAR REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Une députée LREM trouve "terrible" que son mari ne puisse pas acheter une Porsche Cayenne

C’est la loi des séries. Après l’épisode des « pâtes », une députée LREM trouve « terrible » que son mari ne puisse pas acheter une Porsche Cayenne. La députée, « attentive au regard » de ses électeurs de Haute Gironde compte bien se séparer de ses « belles bagnoles ».

Véronique Hemmerer le dit : "Avec mon mari, on aime les belles bagnoles". Mais attentive au regard de ses électeurs de Haute Gironde, elle compte s’en séparer. La députée est sous les feux des projecteurs depuis que SudOuest aurait constaté "quelques oublis" dans la déclaration d’intérêts de cette parlementaire. Les journalistes du quotidien régional ont donc contacté l’élue pour en savoir un peu plus, ce vendredi 22 décembre.

Et, surprise, la députée leur a parlé de sa passion des "belles bagnoles". Véronique Hammerer affirme :

J’ai acheté il y a quelques temps une Coccinelle, un vrai bijou. Mais je vais la revendre. On en a discuté avec des amis et des militants : une députée en décapotable, ce n’est pas possible… Avec mon mari on aime les belles bagnoles. Il voulait justement remplacer son Santa Fe de 12 ans d’âge par une Porsche Cayenne, je lui ai dit de ne pas le faire, sinon j’entends déjà les réflexions, il y a aura toujours des gens malveillants. C’est terrible en même temps  !

Après la députée LREM qui expliquait devoir manger des « pâtes » depuis qu’elle est députée, il semble donc que c’est « terrible » de ne pas pouvoir s’acheter une Porsche Cayenne. Les temps sont durs… pour les députés LREM et les maires des grandes villes qui viennent d’être augmentées de 40%....

Tel est une nouvelle illustration du mépris de classe incroyable des classes dominantes.

Credits Photos : Véronique Hammerer représente LREM / © DR

PAR REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Les députés votent l’augmentation de 40 % des salaires des maires des grandes villes

Quand il s’agit du SMIC, c’est l’augmentation minimum. Mais quand il s’agit des salaires des grands élus, c’est la fête : l’Assemblée a voté il y a une semaine, en catimini, un amendement permettant aux grands élus d’augmenter leur salaire de 40 %.

Crédits photos : AFP

À l’origine, ce n’est pas un texte du gouvernement : c’est le Sénat, cette assemblée dominée par Les Républicains, dont les élus sont choisis par les maires et autres élus de France, qui avait choisi d’amender le projet de loi de finance du gouvernement. Le projet ? Permettre aux élus des villes de plus de 500 000 habitants, aux présidents de région et de département, d’augmenter leur salaire, à hauteur de 40 %, celui-ci passant de 5512 euros à 7716 euros. L’amendement avait été adopté par le Sénat, mais le rapporteur du texte LREM Joël Giraud s’y était opposé, et avait déposé un amendement pour faire enlever cette nouvelle disposition à l’Assemblée Nationale. C’était sans compter l’action du ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, qui a réintroduit un autre amendement, non pas pour supprimer les modifications sénatoriales, mais pour les approfondir ! Quand on est issu de la droite, les vieux réflexes ne tardent pas à ressortir ! Résultat, les députés LREM ont suivi les décisions du ministre, qui a ajouté à la liste des bénéficiaires de cette rallonge les présidents de métropole, et a abaissé le seuil de 500 000 habitants à 100 000 habitants, faisant ainsi passer le nombre de maires « éligibles » de 3 à une quarantaine !

Dans la tête des sénateurs, l’objectif était de « reconnaître le travail » des grands élus, en « alignant leur salaire sur celui des hauts fonctionnaires », comme l’a expliqué Pierre Cuypers (LR), qui avait défendu l’amendement. Pour défendre son amendement, Gérald Darmanin a expliqué qu’il s’agissait de compenser la loi sur le non-cumul des mandats, qui « affecte les présidents des exécutifs, notamment les plus importants ». Darmanin espère peut-être faire le plus beau des cadeaux aux grands élus : permettre le cumul des indemnités sans cumul des responsabilités politiques.

216 euros par an : voilà l’augmentation du SMIC brut que la loi de finance a acté ; l’amendement concernant les maires des grandes villes permet une augmentation de leur salaire annuel de 26 448 euros, soit 122 fois plus. Voilà une mesure qui permet d’expliquer le plus simplement du monde quelles sont les priorités du gouvernement : s’engraisser, engraisser les copains, et surtout, écraser les plus pauvres.

Par revolution permanente

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
PSA-Poissy : 9 militants CGT condamnés à 5 mois de prison avec sursis

Le tribunal correctionnel de Versailles a rendu mercredi 20 décembre sa décision dans le procès intenté par la direction de PSA-Poissy contre 9 militants syndicaux CGT de la boite : 5 mois de prison avec sursis et 11 000 euros de préjudice à verser au représentant de la direction pour avoir discuté pendant 17 minutes dans le bureau d’un chef. Une discussion qui relève pour la direction de PSA-Poissy d’une « séquestration ». En vérité, c’est une opération d’intimidation et de criminalisation syndicale qu’a intenté la direction de PSA-Poissy, et qui a été tout bonnement appuyée par la justice.

Les faits remontent au mois de février 2017 : des militants CGT PSA-Poissy interpellent un chef d’équipe dans son bureau pour défendre un salarié de retour de congés maladie et dont les droits ont été bafoués. La discussion aura duré 17 minutes. Pour ces faits là, la direction de PSA-Poissy décide de porter plainte pour « séquestration et violences psychologiques en réunion » contre les neuf salariés concernés. Les salariés en question sont interpellés, passent 9 heures en garde à vue, avant d’être convoqué au tribunal correctionnel.

Le rendu de décision du tribunal correctionnel de Versailles interpelle. Non seulement il va dans le sens de la direction de PSA-Poissy en validant ses accusations, mais il montre le visage d’une justice à deux vitesses. La CGT PSA- Poissy rappelle une autre affaire dans laquelle « la direction de PSa Poissy après avoir été reconnu d’homicide involontaire suite à un accident mortel du travail d’un salarié en septembre 2017, vient d’être condamnée, ce mois-ci à payer seulement 50 000 euros d’amende. […] Pas de peine de prison. »

Comme le souligne J-P Mercier dans le communiqué de la CGT PSA-Poissy, la direction a depuis plusieurs mois « aggravé sa politique de répression contre les militants CGT en allant sur le terrain judiciaire » dans une volonté de criminaliser la contestation syndicale et de dissuader la résistance face aux mesures qu’elle s’apprête à prendre comme la généralisation de l’overtime – « allongement du temps de présence quotidienne de 20 minutes pour imposer 10 minutes de travail supplémentaires » et la « mise en place de contrat à temps partiel pour l’équipe de nuit avec une perte de 400 euros par mois ».

A Poissy comme à Mulhouse, en passant par Sochaux et Rennes, la direction de PSA, véritable dictature patronale, fait tout pour criminaliser les militants syndicaux combattifs au moment même où elle souhaite profiter des nouvelles possibilités ouvertes par la loi travail 1 et 2 pour augmenter les cadences, la productivité, et l’exploitation de ses salariés… qui génèrent un très fort mécontentement et qui pourraient tôt ou tard s’exprimer de manière massive.

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Code du travail : une sixième ordonnance ratifiée… et ce n’est pas fini

Une sixième ordonnance vient d’être adoptée en conseil des ministres ce mercredi 20 décembre. Selon certaines sources, une septième et même une huitième ne serait pas exclue. Surtout, les décrets d’application des ordonnances ratifiées en septembre sont encore à venir. Explications.

Après les cinq adoptées en septembre, il y a une donc une sixième ordonnance modifiant le code du travail. Selon le gouvernement, il s’agirait de « réécrire certaines dispositions afin d’en clarifier ou d’en préciser la portée, dans un souci de sécurité juridique et d’intelligibilité ». Pourtant, à bien y regarder, celle-ci constitue bien une nouvelle offensive contre le code du travail, ratifiée à l’abri des regards lors du conseil des ministres ce mercredi.

La principale disposition de cette sixième ordonnance consiste à renforcer les attributions du conseil d’entreprise. Les ordonnances initiales fusionnaient les délégués du personnel (DP), les comités d’entreprise (CE), et les CHSCT au sein d’un conseil social et économique (CSE). Ils donnaient la possibilité aux entreprises, par accord majoritaire, d’ajouter les délégués syndicaux (DS), et donc la compétence de négociation, au sein d’une instance unique, nommée conseil d’entreprise. La sixième ordonnance permet désormais à ce conseil d’entreprise de négocier et de conclure des accords sur tous les sujets, par exemple sur les plans de sauvegarde de l’emploi (PSE), en se passant totalement des organisations syndicales.

Cette 6ème ordonnance contient de nombreuses autres mesures qui affaiblissent les salariés : modification libre des heures de délégations du nouveau CSE, nouveau mode de calcul des seuils d’effectifs, mais aussi modification des modes de représentations des agents de la RATP et de l’établissement public de sécurité ferroviaire. Enfin, avec cette nouvelle réécriture, en cas de licenciement économique, le délai de recours de 12 mois s’appliquera même si l’employeur ne l’a pas mentionné dans sa lettre de licenciement. Dans sa rédaction précédente, la loi prévoyait que ce délai ne soit opposable au salarié que s’il en avait été fait mention dans la lettre.

On le voit, sous couvert d’une réécriture juridique, c’est bien une nouvelle offensive contre le code du travail que cache la ratification de cette ordonnance. Et les choses ne sont pas encore terminées : d’ores et déjà, le gouvernement planche sur la rédaction d’une 7ème ordonnance, qui porterait principalement sur le « travail détaché », sans que l’on sache pour autant son contenu précis. Certains observateurs anticipent même une 8ème ordonnance, bien que cette information ait été démentie par le gouvernement.

Et n’est pas tout. La parution des décrets d’application, qui viennent préciser les modalités d’application des ordonnances, et laissent donc une certaine latitude d’interprétation par rapport aux ordonnances, n’est pas encore terminée. Il reste encore 25 décrets qui devront être publiés au Journal Officiel avant la fin de l’année. Le décret précisant la composition du nouveau Conseil social et économique (CSE), et les heures de délégation de ses membres, présenté aux organisations patronales et syndicales fin octobre, est notamment l’un de ceux qui a suscité le plus de protestation de la part des syndicats.

Crédits photo : @ PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP

PAR REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La vraie facture du voyage d’Edouard Philippe : 480.000 euros...

Si Jupiter est à l’Elysée, Hermès est décidément à Matignon. Car les goûts du premier ministre sont loin d’être modestes : pour rentrer de Nouvelle Calédonie, Edouard Philippe a affrété un avion : coût du déplacement : 350 000 euros. Sauf que ce ne sont pas les seuls frais engagés…

Un avion à 350 000 euros pour Tokyo-Paris

Le 5 décembre, Edouard Philippe et sa délégation reviennent d’un voyage en Nouvelle Calédonie, organisé à l’occasion de la préparation du référendum de l’an prochain. Pour faire le voyage de Nouméa à Paris, la première partie du vol s’effectue sur un A340 militaire, déjà utilisé à l’aller par une partie de la délégation, qui doit joindre la capitale via Tokyo. Cependant, à l’occasion de l’escale technique dans la capitale nippone, Edouard Philippe et sa délégation préfèrent quitter l’appareil pour un autre A340, « de luxe » celui-ci, affrété auprès d’une entreprise spécialisée, Aero Vision. Finalement, les deux avions arriveront à Paris entre 7h30 et 9h30 le lendemain, l’appareil de l’armée de l’air quasiment vide. Le coût de l’opération ? 350 000 euros, aux frais du contribuable. La justification du premier ministre est éloquente : le premier appareil n’avait pas le confort nécessaire pour un Premier ministre. Chacun ses caprices. Pour le Premier Ministre, ce sont les sièges première classe. De plus, le ministre avait une réunion 1h30 après l’arrivée de l’avion militaire… comme si un emploi du temps est si serré, même pour un premier ministre.

10.000 euros l’heure de vol

Selon un ex-député socialiste, René Dosière, spécialiste des questions de dépenses de l’Etat, l’armée facturerait environ 10.000 euros de l’heure ces vols. Cela comprend le coût du vol, les salaires de l’équipage, le prix du fuel et les frais de l’entretien de l’avion. Ce chiffre a été confirmé par un consultant aéronautique. Le retour à vide de l’A340 de l’armée de l’Air a ainsi duré treize heures. Facture pour ce vol sans passagers : 130.000 euros auxquels il faut ajouter les 350.000 euros du vol privé. Un total de 480.000 euros pour ce Tokyo-Paris. Soit 8000 euros par personne pour ce voyage. Les services de Matignon ont refusé de commenter ce chiffre...

Crédit photo : PHILIPPE LOPEZ / AFP

PAR REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
capture d'écran "révolution permanente"

Grève du nettoyage des gares SNCF : un nouvel espoir pour la lutte des classes !

Ils avaient démarré le 2 Novembre 2017, une grève qui devait être une lutte locale de plus comme il y’en a des milliers chaque année et de plus en plus depuis la dernière décennie. Les 84 grévistes de H.Reinier ont su faire de cette grève qui aura duré 45 jours un étendard pour la lutte de classe. Une grève qui définitivement marquera les esprits autant par la détermination de ces travailleuses et travailleurs précaires et racisés, que par la portée politique et médiatique prise par le conflit, mais également par l’auto-organisation et la stratégie gagnante qui a été mis en place. A propos d’une grève qui gagne et qui redonne de l’espoir à toute une classe, interview avec Anasse, de Sud-Rail qui a suivi le conflit […]

 

LA SUITE :

Sur le blog du FSC:

voir également le lien ci-dessous:

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Et c'est ce gouvernement qui prétend agir pour l'intérêt général !

****************

SOURCE : Europe 1

Selon "le Canard enchaîné", l'inspection du travail a constaté des centaines d'infractions au Code du travail quand l'organisme public était dirigé par l'actuelle ministre. 

L'inspection du travail a constaté 671 infractions au Code du travail chez Business France, au moment où cet organisme public était dirigé par l'actuelle ministre du Travail, Muriel Pénicaud, affirme le Canard enchaîné daté de mercredi. Le ministère du Travail n'a pas souhaité commenter l'information. Les infractions sont passibles d'une amende totale de 600.000 euros et portent sur la période de juillet 2016 à mai 2017, assure l'hebdomadaire.

557 dépassements du plafond d'heures quotidiennes. Muriel Pénicaud a dirigé cet organisme public dépendant de Bercy et chargé de faire la promotion des entreprises françaises à l'étranger, de janvier 2015 jusqu'à sa nomination au ministère du Travail, en mai 2017. Les inspecteurs ont relevé 557 dépassements du plafond d'heures quotidiennes pour 92 salariés, relève l'hebdomadaire satirique. Sur la durée hebdomadaire, plafonnée légalement à 48 heures, "au cours des 200 jours sur lesquels a portés le contrôle, 15 salariés ont crevé le plafond à 55 reprises. Avec un record à plus de 55 heures", écrit le Canard enchainé.

Soupçons de favoritisme. Des agents ont aussi travaillé sans autorisation à des horaires de nuit, ou sans respecter le repos légal de 11 heures entre deux journées de travail, mais aussi en dépassant le plafond légal de jours travaillés pour les salariés au "forfait jour". Les activités de Business France sont dans le viseur d'une information judiciaire pour soupçons de favoritisme concernant un déplacement d'Emmanuel Macron à Las Vegas en janvier 2016, préparé par l'organisme alors dirigé par Muriel Pénicaud.

PAR FSC

Voir les commentaires

Visiteurs

520655

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog