SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Le 20 mars 2015

On exprime nos revendications!

Patrons et ministres discuteront de nos vies et de nos droits sociaux !

On s’invite chez eux !

Les patrons de la Plasturgie, des Industries Papetière et du Carton et du Labeur organisent le «1er Symposium inter conventionnel du dialogue social» en invitant les Ministres Macron et Rebsamen. Autour de la table MEDEF, gouvernement et CFDT «débattront» du «marché» du travail et de l’avenir des droits sociaux et des conventions collectives.

Du «beau monde» qui entend, par cette initiative engager un projet visant :

Ÿ« à redéfinir les périmètres et les limites, de l’action syndicale »;

Ÿ« à mettre en cause l’existence des conventions collectives » en supprimant «la culture des avantages acquis».

Un menu qui aiguisera largement l’appétit insatiable d’un patronat toujours plus vorace et de plus en plus revanchard à l’encontre des garanties collectives des salariés.

La voix des salariés ne sera pas représentée dans ce hémycle composé de «cols blancs» alors que c’est bel et bien le droit des salariés qui sera au cœur des enjeux !

Quand à la CGT, première organisation syndicale du pays et largement majoritaire dans les secteurs concernés par ce symposium, est invitée «à les écouter», pas à s’y exprimer.

LA CGT SERA POURTANT PRÉSENTE MAIS DEHORS AVEC LES SALARIES !

Dans nos secteurs professionnels de la Plasturgie, du Papier et du Labeur, les Conventions Collectives représentent le socle commun de garanties communes des salariés d’une même profession, et le dernier rempart social contre la mise en concurrence des travailleurs.

SANS ELLES, IL NE RESTERAIT QUE LE SMIC !

Valls, Premier Ministre d’un gouvernement soi-disant socialiste, manœuvre avec le patronat pour détruire un droit solidaire chèrement conquis, depuis 1936, par la classe ouvrière.

Ce symposium n’est que le premier d’une longue liste, qui va s’étendre à l’ensemble des filières professionnelles, dont la finalité connue est de réduire le nombre de conventions collectives à moins d’une cinquantaine au lieu des 700 actuelles et d’en terminer avec les garanties sociales qu’elles contiennent pour en faire des coquilles vides de sens et de fond.

LES ORGANISATIONS CGT : FILPAC ET FNIC DÉNONCENT ET CONDAMNENT CES POLITIQUES ANTI SOCIALES DÉCOULANT DE LA LOI MACRON, CES MANŒUVRES DE SALON, DONT L’UNIQUE FINALITÉ VISE À DIMINUER LES DROITS SOCIAUX POUR MIEUX AUGMENTER LA RENTE FINANCIÈRE DE QUELQUES PRIVILÉGIÉS.

Les gouvernements successifs ont instauré des politiques d’aides aux employeurs pour «réduire le coût du travail»:

  • Les droits des travailleurs sont démantelés;
  • La Sécurité sociale est mise en danger;
  • L’emploi et les salaires sont réduits;
  • Le chômage explose avec l’exclusion sociale
  • le stress et le mal être détruit notre santé et nos vies.

Ce lourd tribut payé par la collectivité, les salariés et leurs familles, est la conséquence de ces choix aveugles et suicidaires pour l’avenir des générations à venir et la cause de la crise économique et sociale actuelle.

Depuis la «crise de 2008», les dividendes prélevés sur les résultats des entreprises sont de 36n à 39 milliards/année. Les trésoreries disponibles dans les coffres des entreprises n’ont jamais été aussi élevées (177 milliards de liquidités dans les 77 plus grandes entreprises nationales à fin 2013).

L’EUROPE VIENT DE METTRE À LA DISPOSITION DES BANQUIERS 1100 MILLIARDS D’EUROS À RAISON DE 60 MILLIARDS/MOIS JUSQU’EN JUIN 2016, SANS AUCUN CONTRÔLE QUANT À LEUR UTILISATION !

Les peuples européens et les salariés payeront à nouveau la facture par de nouvelles mesures d’austérité et de reniement sur leurs droits fondamentaux à se soigner, s’éduquer, à se loger, voire à se nourrir !

En France, près de 230 milliards/an de fonds publics sont distribués aux employeurs sans aucune contrepartie et sans aucun contrôle, auxquels il faut ajouter les 46 milliards du CICE.

LE PATRONAT FRANÇAIS EST LE PLUS GAVÉ D’EUROPE !

Et pendant ce temps, nos hôpitaux n’arrivent plus à répondre aux besoins de santé publique et des soins. Notre Sécu est exsangue de moyens. Nos industries sont démantelées. Si les 230 milliards d’euros distribués chaque

année aux patrons servaient l’emploi, ce seraient 7 516 340 embauches (sur la base de 2550 €/mois socialisé) qui pourraient être faites tout de suite et qui supprimeraient le chômage et relanceraient la consommation, rempliraient

les carnets de commande et augmenteraient l’emploi !

OUI, la CGT condamne et ne cessera de combattre ces politiques d’austérité qui sont un échec social et économique!

OUI, la CGT revendique le gel de toutes les aides publiques qui gavent, sans aucun contrôle, inutilement les actionnaires.

OUI, la CGT revendique l’augmentation des salaires, la création d’emplois par la ré-industrialisation du pays et le développement

des services publics de qualité.

 

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Pour Laurent Berger (Secrétaire général de la CFDT), «  il y a de la rigueur, mais pas d’austérité en France  ».

Le leader syndical met en garde contre le «  misérabilisme  » qui «  nourrit  » le FN. Il dit «  niet  » à Emmanuel Macron qui veut permettre aux entreprises de déroger plus largement aux 35 heures

A six jours des élections ­départementales, comment jugez-vous le climat social et politique  ?

Le nombre de chômeurs a baissé le mois dernier, tant mieux. Mais le chômage reste très élevé et il y a toujours des plans sociaux. La situation reste difficile et nous ne pouvons pas compter seulement sur une croissance liée à l’euro ou au prix du pétrole pour sortir de cette situation. Il faut davantage investir dans la qualité de l’économie et le social. Donc, ni optimisme mal placé ni misérabilisme, qui nourrit le pessimisme et le Front national.

C’est un message pour la CGT et FO, qui mobilisent le 9 avril contre l’austérité  ?

Non  ! Mais les mots ont un sens. Il y a de la rigueur, des gens en bavent, mais il n’y a pas d’austérité en France. Nous avons obtenu une hausse des minima sociaux, les salaires n’ont pas baissé… La France n’est pas l’Espagne, le Portugal ou la Grèce. Le problème de la France, c’est le poids des inégalités.

La progression du FN chez les salariés n’est-elle pas un échec cuisant pour vous aussi  ?

Pour contrer la montée du FN, nous devons dire haut et fort que nous n’avons pas la même vision du progrès social, mais aussi faire attention à ne pas nourrir la désespérance sociale en affirmant que tout va mal partout. Sauver des emplois chez Peugeot Motocycle, permettre aux salariés en insertion d’avoir une complémentaire santé, fusionner la prime pour l’emploi et le RSA dans un dispositif ouvert aux jeunes, durcir les sanctions contre les abus de salariés détachés, c’est combattre le FN. Ce n’est pas très simple mais nous, à la CFDT, nous ne sommes pas dans la posture. Nous obtenons des résultats concrets.

Il y a un ministre au ­gouvernement qui pousse pour faire bouger les lignes  : Emmanuel Macron, avec sa proposition sur les 35 heures…

Si c’est pour faire des accords qui permettent à des entreprises sans problèmes de s’affranchir du droit du travail, c’est niet. C’est de l’idéologie. En revanche, qu’il faille réformer le dialogue social, ça oui. La CFDT regrette que cette négociation n’ait pas abouti avec le patronat. Certains de ses membres sont dans une posture politique, trop occupés à régler des comptes avec le gouvernement.

La CGT, revendique les 32 heures. Et vous  ?

Je me rappelle quand, jeune ­militant, je trouvais souvent la CGT contre nous sur les 35 heures… La CFDT n’est pas sur une logique purement hebdomadaire mais sur l’articulation des temps de travail et hors travail tout au long de la vie. Il faut progresser sur les droits qui changent le quotidien des gens.

Où en sont vos relations avec la CGT   ?

Nous ne sommes pas en guerre. Je m’entends très bien avec Philippe Martinez, nous discutons régu­lièrement. Nous assumons les ­différences entre nos deux types de syndicalisme. La CFDT est à la recherche du compromis possible car, si le syndicalisme ne fait pas la preuve de son utilité, à quoi sert-il  ?

Vous refusez les accords offensifs sur les 35 heures. Mais sur les accords défensifs, n’y a-t-il pas des verrous à faire sauter  ?

Un bilan doit être fait à partir duquel on peut envisager de discuter. On a mis tant de conditions dans la loi de 2013 que très peu d’accords ont été signés. Mais on oublie que d’autres types d’accords – dits de compétitivité – se sont développés dans le cadre actuel du droit du travail, chez Renault ou chez Thyssen par exemple.

Et la loi de sécurisation a aussi permis d’améliorer les plans de sauvegarde de l’emploi pour les salariés et les employeurs. Notre priorité, c’est la construction d’un compte social personnel pour chaque salarié. On a progressé avec le compte personnel de formation, les droits rechargeables au chômage dont les défauts vont être corrigés, le compte pénibilité. Mais il y a encore des trous dans la raquette, chez les jeunes, les seniors et les chômeurs de longue durée.

Un CDI lié aux résultats de l’entreprise, dans les TPE, cela vous paraît pertinent   ?

Pour favoriser les embauches, créer de nouveaux contrats de travail n’est pas la solution miracle et tout licenciement doit être obligatoirement motivé.

Le patronat pense qu’il va obtenir des aménagements concernant la pénibilité. Y êtes-vous favorable   ?

Les quatre premiers facteurs s’appliquent déjà. Les six autres s’appliqueront en 2016. La CFDT tient à ce que cela reste une mesure individuelle. Et on se battra jusqu’au bout pour que ce soit le cas. La pénibilité, c’est une réalité que les salariés vivent dans leur chair.

Les discussions se poursuivent vendredi à propos des retraites complémentaires. Faites-vous de la hausse des cotisations une condition sine qua non à un accord, comme d’autres syndicats  ? Ce n’est ni une demande de la CFDT ni une mesure que nous excluons.

Quid d’un abattement sur les pensions entre 62 et 67 ans  ?

Avant de se prononcer, la CFDT entend savoir ce que les autres acteurs sont prêts à accepter pour trouver un compromis. Notre priorité est de préserver les basses pensions. Ensuite, nous sommes prêts à assumer nos responsabilités, mais nous mettons une condition  : il n’est pas question d’instrumentaliser les régimes complémentaires qui n’ont pas à donner le «  la  » d’une éventuelle évolution des retraites.

Que pensez-vous du projet de loi sur la santé, et de la mobilisation qu’il suscite du côté des médecins   ?

Le tiers payant est une avancée, les médecins doivent arrêter de faire croire qu’ils n’en veulent pas pour le bien-être de leurs patients. Les professionnels de santé libéraux ne veulent pas être des fonctionnaires, mais ils doivent comprendre qu’ils sont rémunérés grâce à un système socialisé et mutualisé, et que, dès lors, certaines conditions d’exercice peuvent légitimement leur être fixées.

La réforme des prud’hommes contenue dans le projet de loi Macron va-t-elle dans le bon sens  ?

Nous sommes pratiquement les seuls parmi les partenaires sociaux à le dire, mais oui, il y a des choses qui vont dans le bon sens (formation des juges, conciliation). Le référentiel pour fixer les indemnités perçues par le salarié, ça fait débat chez nous, mais tant que ce n’est pas un référentiel obligatoire et que le juge peut s’en affranchir, ça nous va.

Le gouvernement presse les partenaires sociaux d’anticiper la négociation sur l’assurance-chômage pour redresser les comptes. Y êtes-vous prêt   ?

Le gouvernement n’a pas à nous donner de leçons, lui qui, par ses décisions concernant les intermittents du spectacle, a fait perdre une partie des économies prévues par notre précédent accord. Nous allons prochainement réunir un groupe de travail pour faire le bilan de cet accord et préparer la négociation, mais pour l’heure nous restons sur le calendrier prévu, à savoir l’échéance du 1er juillet 2016 pour la prochaine convention.

Emmanuel Macron souhaite que la dégressivité des allocations fasse partie des pistes discutées. Plus généralement, êtes-vous prêt à accepter une révision des droits des chômeurs, alors que le chômage reste à un niveau très élevé   ?

La situation a même beaucoup empiré depuis la dernière négociation. La finalité ne peut pas être simplement de faire des économies. L’objectif est d’indemniser au mieux les chômeurs, en tenant compte de la situation financière du régime, mais aussi de la situation réelle des personnes et en les aidant à la reprise d’emploi. Mais pas avec une approche punitive. Sur l’assurance-chômage, comme sur le reste, la logique ne peut être seulement économique ou budgétaire. Derrière tout ça, il y a les gens et du progrès social à construire.

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Pour la CGT, une politique salariale 2015 ambitieuse,

c'est « 60€ »

Pour la CGT, l’accumulation des résultats largement bénéficiaires depuis plusieurs années, prouve que les salaires ne nuisent pas à la performance de l’entreprise.

La performance est le résultat d’une main d’œuvre qualifiée et motivée. Les entreprises avec de bas salaires sont généralement les entreprises les moins productives. (rien de péjoratif)

Ce n’est pas le modèle que défend la CGT, le travail est la vraie richesse de l’entreprise, sa valeur ajoutée. Les dividendes et les frais financiers représentent le coût du capital. (3 milliards d'€ de dividendes distribuées aux actionnaires en 2013)

Un Bilan bien maigre d’une politique salariale à minima.

Le bilan que nous faisons de la politique salariale mise en œuvre depuis plusieurs années ne fait que traduire l’insuffisance des budgets consentis pour les salaires au regard des bénéfices réalisés depuis dix ans au sein de la société.

Alors que la négociation annuelle obligatoire sur les salaires s’engage (NAO), le pouvoir d’achat des salariés continu d’être grignoté, la direction entend bien distribuer des miettes, refusant aux salariés ce qu’elle s’accorde grassement. (Les copains de MIKO 0,4% d'augmentation générale, pour un salaire de base de 2000€ cela fera 8€ !!!!)

La CGT est en désaccord avec la notion d’augmentation individuelle, puisque au-delà du fait qu’il nous est impossible de contrôler le % distribué (aucune visibilité des augmentations) nous trouvons anormale que seule une petite partie des salariés reçoivent les efforts produits par toutes et tous dans l’année. (Voir tableau NAO)

Ce type d’augmentation est la plus inégalitaire qui soit. C’est l’outil idéal pour semer la zizanie entre les salariés.

Au final, vos salaires ne suivront même pas l’augmentation de coût de la vie ! Votre pouvoir d’achat va baisser alors même que les actionnaires s’en mettront plein les poches !

C’est un comble sachant que c’est votre travail qui créée la richesse de l’entreprise !

C’est donc le rapport de force entre les salariés et le patronat qui sera déterminant pour obtenir une augmentation de salaire correct !

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Petit résumé de la deuxième réunion des NAO.

Après une présentation de la direction (77 diapositives) sur la conjoncture et la situation du portefeuille de Marques HPC I, un rappel sur la pression constante sur les prix de la part des distributeurs ainsi qu’une concurrence de plus en plus agressive.

 Afin d’être toujours plus compétitif, de répondre aux grands distributeurs qui deviennent de plus en plus gourmands (de + en + de promotion dans les rayons)…

En gros pour faire court, vu le contexte actuel, il ne faut rien réclamer et de toute façon on a déjà un travail contrairement à certain, c’est déjà bien ! C’est la crise ! Ceci pourrait paraitre simpliste mais c’est notre sentiment de cette présentation (un tableau NOIR) !

Après un tour de table, la direction a pris note de nos revendications.

De retour suite à une suspension de séance, la direction nous annonce que les revendications des Organisations Syndicales sont très fortement en décalage, voir déconnecté et loin de la réalité. (Pour elle l’inflation à fin décembre 2014 est à 0%, alors que la moyenne INSEE est de 0,5% en 2014)

Ensuite, la direction nous rappelle le montant de l’intéressement. (Que nous avons reçu aujourd’hui dans nos boites aux lettres. Pour votre info, c’est une prime aléatoire qui met un frein sur les salaires)

Et enfin elle remet en place l’augmentation individuelle, ce qui impactera l’enveloppe de l’Augmentation générale.

Concernant l’augmentation individuelle, vous pourrez constater dans notre présentation NAO (tableau salaires) le résultat de cette politique salariale, les différences sont énormes. Comme toujours, cette augmentation sera attribuée aux mêmes personnes et au bon vouloir de la hiérarchie!

Pour le reste de nos revendications la direction a besoin de temps pour chiffrer et elle nous fera le point lors de la troisième réunion.

 

Pour info : Les salariés de Miko (groupe Unilever) ont obtenu 0,4% d’AG.

 

Une seule chose pour relancer la croissance, Augmenter les Salaires.

Pour relancer la motivation il faut Augmenter les Salaires.

 

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous trouverez la présentation et les revendications de la CGT.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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« Un petit communiqué pour répondre au pseudo syndicat FO du site d’Unilever Le Meux, ou syndicat collaborateur UNILEVER »

 

Lors du dernier « time briefing », vous savez la grand-messe pour faire passer des messages aux salariés (intérimaires, CDD et CDI) comme quoi les chiffres ne sont jamais bons ou pas assez bons …

Il est toujours intéressant d’entendre de la part d’une direction sa stratégie et ses orientations pour l’avenir de l’usine, on ne dit pas le contraire, c’est une bonne chose il faut le souligner.

Oui c’est bien de montrer des chiffres, leurs chiffres mais encore faut-il ne pas mentir et jouer la transparence, mais nous y reviendrons par la suite.

Oui le mot « ennemi » employé contre UNILEVER est adéquat, et ce n’est pas la première fois que des élus Cgt dénoncent par ce terme l’attitude d’UNILEVER, mais cela a choqué le syndicat FO !!!! Les pauvres petits …

Mais pourquoi ça !!! Pourquoi aujourd’hui ? Alors que dans les différents conflits qui nous ont opposés à Unilever que cela soit chez nous ou en dehors, ceci a déjà été affirmé, en CCE, en CE, en comité du groupe France, par nos collègues de MIKO, UBF, FRALIB, LEVER et dernièrement lors de la fermeture du centre de recherche et de développement de l’usine …. Jamais auparavant il n’y a eu de remarques de ces élus FO, alors pourquoi cette fois-ci !!! Les entretiens individuels arrivent, les élections en juin ? Des carriéristes ?

Bah voyons, mais c’est quoi encore cette histoire de complaisance qui n’est pas inhabituelle de la part de ce syndicat, prend-il pleinement la place de la CFDT des années antérieures ?

Il y avait pourtant Mr LANGNY Denis qui était présent dans la salle, pourquoi n’est-il pas intervenu en direct pour soutenir la direction ce grand syndicaliste FO ?

Si lui et son syndicat d’accompagnement n’étaient pas d’accord, pourquoi au nom de la FO il n’a pas pris la parole pour soutenir ses potes de la direction ? Un grand manque de courage n’est-ce pas !!!!  C’est vrai qu’il est plus habitué à le faire dans le dos des gens comme pour le salarié de chez SODEXO, avec un mail écrit à la direction et qui s’en est servi pour le faire licencier … c’est de la délation, pas mal pour un syndicaliste …

Rappelez-vous aussi, lors du projet Colibri, la CGT était contre la suppression des postes APPRO (lignes dentaire), pour la CGT il fallait maintenir les emplois. Mais qui a mis dans la tête des salariés « une prime » pour faire passer la pilule plus facilement tout en collaborant avec la direction, sans surprise, c’est bien FO. Maintenant avec du recul, on voit les conséquences sur l’état physique des salariés.

Pourquoi « ennemi » ? On va rappeler les chiffres pour le syndicat FO, le syndicat du patron qu’il lui FO :

  • plus de 11 000 suppressions de postes depuis plus de 15 ans en France avec comme conséquences des familles décimées, des suicides ou des tentatives de suicide, des divorces, des dépressions, … et combien dans le monde  !!! 120 000 suppressions
  • toujours la course effrénée aux profits pour UNILEVER ; un petit rappel de 2014 :

Unilever Monde a fait une excellente année 2014 avec 5,5 milliards d’€ de bénéfice, en hausse de 5% par rapport à 2013, et davantage que ce qu’attendaient les analystes financiers, une marge opérationnelle en nette amélioration. Des résultats salués par la Bourse +34% en 1 an de la valeur de l’action Unilever et qui continue : +19% depuis le 1er janvier 2015 !!! Unilever France a terminé 2014 en croissance (+0,4%), seuls 2 autres pays européens ont été positifs en 2014, on peut saluer notre performance !!!

  • Unilever Le Meux pour 2013 c’est 422 000€ de CICE (Crédit Impôt Compétitivité Emploi) provenant directement de nos impôts et plus de 600 000,00€ en 2014 !!!!
  • En 2010 UNILEVER ferme le centre de recherche et de développement de Le Meux et touche 1,3 million d’€ de crédit impôts recherche la même année !!! donc ce sont nos impôts qui ont payé le plan social à UNILEVER !!!
  • Devinez pourquoi UNILEVER paye les nouveaux embauchés au ras des pâquerettes, et bien tout simplement pour bénéficier de la baisse des cotisations sociales sur les bas salaires jusqu'à 1,6 fois le SMIC  !!!! combien cela rapporte à UNILEVER ; encore des milliers d’€.

Les bénéfices nets de notre usine de 2000 à 2014 avoisinent les 900 millions d’€.

Une moyenne de 140 intérimaires depuis plus de 5 ans chez nous, qu’UNILEVER jette comme des kleenex au bout de 18 mois …

Un patron d’UNILEVER qui gagne plus de 500 fois le SMIC et oui UNILEVER à toujours fermer des usines rentables contrairement à ce qu’ils disent !!!

Encore des éléments :

Oui FRALIB était rentable contrairement aux propos du directeur ; dans ce cas pourquoi Unilever a perdu 17 procès contre nos collègues CGT de FRALIB et 4 PSE (plans sociaux) annulés devant les tribunaux, et au final UNILEVER a dû discuter et plié !!!

Pourquoi UNILEVER préfère verser de la participation et de l’intéressement ? Tout simplement pour payer le strict minimum de cotisations !!!  mais au final ce sont des millions d’€ qui ne rentrent pas dans la caisse de la sécu et des retraites depuis des années. Cela ne comptera pas pour vos points retraite !!!

La question qui dérange UNILEVER et la direction du site : Quel est le coût du salaire moyen sur un tube de dentifrice ou un flacon de shampoing sorti de l’usine ? On attend encore la réponse …

Posez-vous la question ; si UNILEVER investit à Le Meux, c’est que d’une elle ne peut produire ailleurs ses volumes de dentifrices, mais c’est surtout parce que cela rapporte énormément  d’argent, voilà la réalité !!!!

Il y a 10 ans dans notre usine, il y avait 219 salariés ouvriers/employés, 115 Agents de Maîtrise et 42 Cadres. Fin d’année 2014, les effectifs sont de 186 salariés ouvriers/employés, 87 Agents de Maîtrise et 18 Cadres !!! Le pseudo syndicat FO soi-disant près des salariés (ou plutôt de la direction) qu’ont-ils fait contre cette casse sociale ?

Sur les trois dernières années pas un seul tract distribué aux salariés concernant la baisse des effectifs, la précarité, les conditions de travail, les salaires …

UNILEVER ne s’arrête pas en si bon chemin, il arnaque aussi les contribuables et l’Etat français, depuis 2007 !!!

Oui car par un montage financier, le groupe a mis en place une structure en Suisse (USCC) qui joue le rôle de paradis fiscal. Elle reçoit tous les profits alors que c’est notamment en France que sont créées les plus-values. L’organisation économique et financière du groupe Unilever permet de « pomper » une partie du profit réalisé dans les sites industriels par la performance élevée des usines, des salariés et ainsi de le transférer à l’USCC, détournant le fisc français, et privant la collectivité des ressources importantes. Depuis 10 ans, ces transferts atteindraient plusieurs centaines de millions et c’est autant de richesses qui échappent à la fiscalité française.

Cette multinationale est bourrée de fric, mais comme ses pères, le Groupe UNILEVER continue à se plaindre du coût du travail en France ! Nous pensons pour notre part que le problème n’est pas le coût des salaires, mais plutôt le coût des actionnaires avec pour UNILEVER France, une remontée de dividendes en moyenne de 280 Millions d’€ par An. D’ailleurs la FO a donné un avis favorable à cette évasion fiscale en 2013…(le 25 septembre 2013, en CCE à Paris)

Depuis 2007 et la mise en place de cette nouvelle structure en SUISSE (USCC) qui est son centre de profit, le groupe a virtuellement transformé notre usine, la faisant passer de « créatrice de richesses » à un « centre de coût », sans aucune autonomie, tributaire des choix et caprices des actionnaires, avec un droit de vie ou de mort dicté par leur soif de profits maximum et le plus rapidement possible.

Depuis 2007 c’est le groupe qui fixe lui-même le budget annuel de fonctionnement de l’usine. Il définit le volume de production à réaliser et le budget alloué.

Le groupe fixe lui-même les volumes annuels à produire, il a la maîtrise de l’achat des matières premières et des emballages, il a la maîtrise de la commercialisation à la grande distribution,…

Alors pour les personnes qui ont été soi-disant choquées de la teneur des débats, malheureusement nous y sommes pour rien, c’est la dure réalité du monde du travail, c’est une évidence, mais ces personnes-là ont du mal à l’admettre. Et Il y a aussi des personnes qui en ont marre de voir l’attitude de la direction de faire comme à son habitude la sourde oreille et de ne pas répondre aux questions ! Aucune insulte n’a été prononcée par les élus CGT contrairement à ce qui a été écrit par la direction ou la FO … c’est du pur délire et de la lâcheté.

Enfin pour finir, nous mettons sérieusement un doute sur « qui » a écrit le texte délirant de la FO ou pour la FO sur son site, est-ce la direction !!!

La CGT UNILEVER France HPC I

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LE RASSEMBLEMENT DES SALARIÉS DANS LA LUTTE MÈNE À LA VICTOIRE.

5 semaines de grève des salariés postés du site SANOFI de Sisteron (04)

C’est ce qu’il aura fallu pour que la Direction entende les revendications légitimes des salariés, qui réclamaient une revalorisation de leur prime de poste, juste contrepartie à la pénibilité subie. Mais les salariés réclamaient aussi des embauches et surtout l’investissement nécessaire à un nouvel incinérateur, indispensable au développement et à la pérennité du site. La CGT et les salariés n’ont rien lâché, malgré les

méthodes qu’a employées la Direction pour casser le mouvement et opposer les salariés entre eux. LESFRUITSDELALUTTE: 80 € NET DE COMPLÉMENT À LA PRIME DE POSTE, RÉTROACTIVE AU 1ER JANVIER, 3 EMBAUCHES, LA GARANTIE D’INVESTISSEMENT SUR LE NOUVEL INCINÉRATEUR, LES HEURES DE GRÈVE REMPLACÉES PAR DES RTT OU CONGÉS. UNE NOUVELLE FOIS, LA DÉMONSTRATION EST FAITE LA LUTTE, ÇA PAYE.

Dans ce groupe, d’autres luttes sont en cours :

Sanofi Ambarès (33), en grève depuis le 23 janvier pour la reconnaissance de la pénibilité due aux expositions qui imposent le port de protection collective : nul doute, là aussi, que la CGT et les salariés ne lâcheront rien, tout comme sur le site d’Elbeuf (76), où un mouvement social vient de démarrer avec, pour première exigence, la requalification des salariés intérimaires, mais aussi, une négociation sur les classifications, les conditions de travail despostés. Ajouter à ces mouvements de nombreux autres pour la préservation des emplois et des outils industriels ou de recherche dans ce groupe. L’ensemble de ces mouvements au sein du groupe SA-NOFI est symptomatique et est la résultante des choix stratégiques et politiques faits par les dirigeants de ce groupe qui n’ont comme ambition que de toujours et encore mieux servir l’actionnaire.

La FNIC-CGT et la CGT ne peuvent que dénoncer et combattre ces politiques qui ont généré la suppression de 4000 emplois en 5 ans, la casse de l’outil industriel et de recherche alors que, dans le même temps, ce groupe octroie en cadeaux de bienvenue à son nouveau patron un chèque de 4 millions d’euros et reverse 3,7 milliards en dividendes à ses actionnaires, se gave d’argent public à travers le crédit impôt recherche, le crédit impôt compétitivité et autres exonérations de cotisations. Le facteur humain, ce qui fait d’abord et avant tout une entreprise, ce sont les femmes et les hommes qui la composent et c’est bien loin dans les choix stratégiques des entreprises, y compris chez SANOFI.

La semaine dernière, un salarié s’est suicidé sur le site SANOFI de Strasbourg. Malheureusement ce n‘est pas le premier dans le groupe. Il est grand temps que les entreprises comprennent que leurs agissements provoquent des drames humains irréparables. Elles doivent cesser d’être dans le négationnisme et assumer leurs responsabilités vis-à-vis des salariés et de la Société. Les pouvoirs en place, eux aussi, doivent assumer leurs responsabilités et cesser d’être asservis au patronat, c’est aux salariés et à leurs représentants qu’il faut donner des pouvoirs d’intervention sur les choix de gestion de ’entreprise et non pas sacraliser la liberté d’entreprendre en mettant en place des lois qui mettent les entreprises et le patronat au-dessus de toute loi.

L’ENSEMBLE DES ORGANISATIONS SYNDICALES A APPELÉ À UNE MINUTE DE SILENCE SUR TOUS LES SITES DU GROUPE EN HOMMAGE AU SALARIÉ DÉCÉDÉ ET POUR DIRE «ÇA SUFFIT».

 

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Ils ne connaissent pas la crise. Ils gagnent toujours plus d’argent. La rémunération des actionnaires explose. En 2013, elle a atteint le montant historique de deux cents milliards d’euros en France. Pour arriver à de telles sommes, les grandes entreprises françaises ont recourt à des stratégies et des méthodes difficilement avouables. Plans sociaux, licenciements, pressions sur les salariés, certaines grandes entreprises sont prêtes à tout pour dégager toujours plus d’argent au profit de leurs actionnaires. Ce sont parfois ces mêmes entreprises qui bénéficient d’aides publiques massives.

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CAC 40 : nette hausse des profits en 2014

La moisson des résultats 2014 a été porteuse pour les groupes du CAC 40.

Les dépréciations d’actifs sont restées limitées. Les stars de la cote devraient profiter pleinement de l’effet de la baisse de l’euro, du pétrole et des taux cette année. La crise qui a pesé sur les profits depuis plusieurs années, semble bel et bien finie. Pour la première fois depuis 2010, les résultats du CAC 40 sont en progression. Et, quelle hausse ! + 37 % . Certes, cette croissance spectaculaire est avant tout portée par quelques groupes, dont GDF Suez, mais elle marque un vrai retournement de tendance. Revue de détail.

1- Des résultats en nette hausse, des dépréciations moindres

Avec Carrefour et Gémalto, ce matin, les résultats nets cumulés des groupes du CAC 40 atteignent en 2014 64,4 milliards d’euros, d’après les calculs de Ricol Lasteyrie Corporate Finance pour Les Echos. «  La nette croissance des résultats est due avant tout à des éléments exceptionnels, tels des cessions, et à la baisse des dépréciations  », résume Sonia Bonnet-Bernard, associée gérante du cabine. Elle cite par exemple la plus value réalisée par LVMH liée la cession de sa participation dans Hermès à ses actionnaires ou encore la vente de Galderma par L’Oréal.

Ainsi, les résultats d’exploitation (hors financières), qui ne comprennent pas les résultats exceptionnels, n’ont monté «  que  » d’environ 10 %. Parallèlement, les dépréciations sont restées limitées. Certes, quelques stars de la cote comme Total en ont annoncé, mais on reste loin des années noires passées. En 2013, les dépréciations d’actifs avaient atteint un record de presque 24 milliards d’euros, pour les groupes de l’indice.

Une grande partie des dépréciations a été le fait de GDF Suez, qui est ainsi passé d’une nette perte en 2013 à un profit en 2014. Sans l’énergéticien, les résultats nets auraient grimpé de moins de 10%.

2 - Les traditionnels poids lourds du CAC souffrent

Fait notable, plusieurs poids lourds de la cote ont vu leurs bénéfices s’écrouler cette année, ce qui rend d’autant plus remarquable la hausse des profits de l’ensemble du CAC 40. Ainsi, BNP Paribas a enregistré un déclin de 97% de ses résultats, à cause de l’amende hors norme (9 milliards de dollars) infligée par les autorités américaines pour non respect d’embargos économiques.

Mais c’est surtout Total qui constitue la plus grosse surprise. Son bénéfice net a plongé de 62 % à 3,2 milliards d’euros, sur fond de recul du baril, si bien que le géant pétrolier, historiquement en tête du palmarès des profits (1), n’est plus sur cette première marche. LVMH le supplante. «  Mais ce bouleversement semble avant tout conjoncturel, car il y a, à l’inverse, d’importantes plus-values chez certains autres grands groupes. En outre, Total a légèrement augmenté son dividende, ce qui est de bon augure  », souligne Alban Eyssette, associé chez Ricol Lasteyrie.

A l’inverse, plusieurs valeurs cycliques qui avaient souffert les années précédentes relèvent la tête. Ainsi, Alcatel-Lucent voit sa perte diminuer, tout comme ArcelorMittal. Renaut a vu son résultat tripler. «  On a commencé à voir des frémissements de reprise sur l’activité, qui sont favorables aux cycliques. En outre, ce sont des sociétés souvent exposées au dollar, qui devraient donc bénéficier de la baisse de l’euro  », souligne Romain Boscher, directeur de la gestion actions d’Amundi.

3 - Des chiffres d’affaires quasi stables

Les revenus des groupes du CAC 40 sont quasi stables, en léger recul de 0,5% à 1235 milliards d’euros. «  L’environnement économiques reste relativement morose en Europe (qui représentait 62% des CA 2013, NDLR), mais la croissance reste significative dans la plupart des pays émergents. Et les Etats-Unis tirent l’activité, reprend Alban Eyssette. Toutefois l’atonie des chiffres d’affaires est avant tout lié à l’évolution des changes   ».Et, en effet, la croissance organique pour les 26 groupes du CAC 40 pour lesquels Ricol lasteyrie avaient pu extraire des données, est de 0,7 % .... Et, en effet, la croissance organique pour les 26 groupes du CAC 40 pour lesquels Ricol lasteyrie avaient pu extraire des données, est de 0,7%. «  Les discours des Pdg varient beaucoup selon l’exposition géographique des groupes  », observe Romain Boscher.

L’effet devises a d’ailleurs été au cœur des discours des patrons des stars de la cote , comme en témoigne les propos de Jean-Paul Agon, pdg de L’Oréal, par exemple. « Depuis de nombreuses années, nous avons été handicapés par la force de l’euro et, maintenant, il semble que le vent tourne. Nous entendons tirer le meilleur parti de cet effet monétaire très positif qui va nous aider à réaliser une belle hausse de nos bénéfices et de nos ventes en 2015 », at-il déclaré.

«  La baisse de l’euro a commencé à se voir dans les résultats de la fin 2014 et portera tous ses fruits en 2015. Une baisse de 10 % de la monnaie unique - contre un panier de devises- peut théoriquement entraîner une hausse équivalente des profits  », souligne Romain Boscher.

4 - Les discours commencent à afficher des signes de confiance

Les discours sur l’avenir des Pdg commencent à montrer quelques signes d’espoir . Certes, on est loin de l’euphorie, mais bon nombre de groupes anticipent une année 2015 meilleure. On observe des confirmations d’objectifs, des relèvements de prévisions ou même simplement des inflexions dans le discours dans des secteurs très divers, par exemple chez Air Liquide, Capgemini, Unibail-Rodamco, L’Oréal, Essilor, Lafarge, Renault, Technip etc.

«  Depuis quelques mois, on observe des révisions en hausse des estimations de résultat des analystes, pour la zone euro ce que l’on n’avait pas vu depuis plusieurs années. C’est un net point d’inflexion   », observe Romain Boscher. Ils tablent sur une croissance des bénéfices par action d’environ 15% en zone euro en 2015. «  Cela est dû à des effets de base, un effet de rattrapage - les résultats restant inférieurs à ceux du pic de 2007 -, à la baisse de l’euro, mais aussi du pétrole et des taux  ».

Selon les estimations d’Amundi, le recul des taux d’emprunt des entreprises devrait permettre une hausse des profits de l’ordre de 2 à 3% par an, pour les prochaines années. Toutefois, une certaine prudence reste de mise, comme en atteste l’attachement de plusieurs chefs d’entreprise au contrôle des coûts. Plusieurs évoquent des projets de réduction de dépenses, à l’image de Michelin, EDF, Orange, Total, GDF Suez

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

La CGT tient à féliciter et remercier l’ensemble des salariés qui par leur mobilisation et leur détermination ont permis à ce mouvement d’exister.

C’est l’opiniâtreté de tous qui a fait que ce conflit a connu une issue positive. La solidarité dont vous avez fait preuve est un argument majeur dans le rapport de force qui nous oppose aux directions de tout bord.

Ce conflit montre bien que les multiples dénonciations faites par la CGT sur le contrat d’intéressement, la grille de classification, l’absence d’augmentation individuelle ou les pressions et paroles déplacées de certains petits chefs n’étaient en rien de simple position idéologique mais bien des alertes dénonçant une politique sociale calamiteuse et dangereuse pour le fonctionnement de l’établissement.

Il est maintenant important de prolonger ce mouvement sous une autre forme et d’insister auprès des décideurs pour que les choses changent.

L’objectif d’un tel mouvement, était qu’il soit partagé par l’ensemble des salariés, par l’ensemble de ceux qui, en tant qu’ouvrier, employés ou agent de maîtrise contestent à un moment ou un autre les positions de la direction. Force est de constater que le but n’a pas été atteint et que les arguments avancés, ces derniers jours, par ces salariés manquaient singulièrement de consistance et avaient perdu tout aspect vindicatif entendu les semaines passées.

La CGT rappelle que la pression et peut-être les menaces sous-jacentes de quelques responsables internes, quelque soit les services, ne sont pas admissibles et seront dénoncées mais ne justifient, en rien, cette absence totale de solidarité.

Malgré ces dizaines d’heures de lutte, mes camarades, ne croyez pas que la politique de notre direction, arc-boutée sur les idées bien pensantes du Medef, se soit écroulée.

Début avril, lors des négociations nationales, Il nous faudra continuer le combat, vigilants et déterminés.

Mesures appliquées suite au mouvement

Mars 2015 : versement au titre de l’intéressement 2014 d’une prime complémentaire de 400 € net. Novembre 2016 : augmentation de la prime de fin d’année de 300 € brut portant son montant total à 2015€ brut auxquels il faut ajouter l’ancienneté. Novembre 2017 : augmentation de la prime de fin d’année de 100 € brut portant son montant total à 2115€ brut auxquels il faut ajouter l’ancienneté.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Plans sociaux : comment la loi Macron facilite les « faillites organisées »

C’est un aspect peu abordé de la loi Macron « pour la croissance et l’activité », qui vient d’être adoptée au forceps à l’Assemblée nationale : les plans de sauvegarde de l’emploi présentés par des entreprises en redressement ou en liquidation judiciaire n’auront plus à être proportionnés aux moyens financiers du groupe dans son entier, mais seulement de la filiale concernée. Pour de nombreux observateurs, cette déresponsabilisation des sociétés mères revient à ouvrir la porte grande ouverte aux faillites organisées, visant à se débarrasser d’établissements peu rentables.

Le Monde explique en détail les enjeux de la nouvelle disposition de la loi Macron :

Le problème que pose l’article 101 de la loi est plus crucial encore quand la faillite de la filiale a été organisée par sa maison-mère pour s’en débarrasser, par exemple en asséchant les commandes qu’elle lui passait. Des cas qui ne sont pas rares.

Grâce à cet article 101, « les grands groupes vont pouvoir liquider leur filiale sans endosser le minimum de responsabilité, dénonce l’avocat de salariés Roger Koskas, du cabinet Grumbach. C’est une immunité qui leur est donnée, un aval pour se réorganiser sur le dos de la collectivité et au détriment des salariés. » (...)

« On ne cesse aujourd’hui de dénoncer les faillites organisées par les groupes, abonde Pascal Lokiec, professeur de droit à l’université Paris Ouest-Nanterre-La Défense et auteur du livre « Il faut sauver le droit du travail ! » (éditions Odile Jacob, janvier 2015). On avait, avec cette loi, l’occasion de se donner les moyens juridiques d’obliger le groupe à contribuer au plan social. On a fait l’inverse. On a loupé le coche. Avec, derrière, l’idée que le droit social serait un frein à l’embauche et un handicap à l’investissement. »

Le précédent de l’affaire Elba

Mediapart, qui a aussi consacré un article aux enjeux de cet article 101, revient sur le précédent que constitue l’affaire Elba :

« Sous prétexte de libérer l’activité, la loi Macron fait sauter de multiples verrous », renchérit André Chassaigne. Le chef de file des députés du Front de gauche a dans le viseur cet article 101 en particulier : « Il va permettre d’exonérer les maisons-mères et les holdings de leur implication dans les PSE (plans de sauvegarde de l’emploi – ndlr). C’est une véritable honte. Après avoir aspiré les richesses d’un site de production – remontée des profits, transferts de production en les délocalisant, assèchement des commandes, facturation grossie de tâches administratives recentralisées vers la maison-mère, etc. –, on fait un plan de redressement avec un PSE lamentable sur les seuls fonds de la filiale, voire on ferme tout de suite par liquidation. »

André Chassaigne va même jusqu’à se demander si ce n’est pas le précédent Elba qui motive cet article. Elba, une affaire qu’il connaît bien et à propos de laquelle il interpelle très régulièrement le gouvernement. Elle se déroule sur sa circonscription en Auvergne à La Monnerie-le-Montel dans le bassin de Thiers sinistré par le chômage. C’est l’un des premiers plans sociaux réalisés au lendemain de l’entrée en vigueur de la loi transposant l’ANI, en juillet 2013 : 64 salariés d’une papeterie mis sur le carreau du jour au lendemain à la veille des congés d’été.

Le groupe Hamelin, la maison-mère, qui dégage des millions de bénéfices et reçoit pléthore d’aides publiques comme le CICE, un des premiers cadeaux de la gauche au patronat, n’a pas supporté de passer à la caisse avec le PSE validé en janvier 2014 par la Dirrecte après un accord majoritaire avec les syndicats. Sa pirouette pour s’exonérer de ses responsabilités et ne pas avoir à prendre en charge l’accord signé avec les syndicats (formations, prime supra-légale, différentiel de salaire, etc.) relève du patron voyou : il a ni plus ni moins détourné la procédure en organisant la cessation de paiement de sa filiale, privant les salariés d’indemnités comme de reclassement, les renvoyant vers le fonds AGS (fonds de garantie des salaires) !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
CADRES : A POSTE EGAL, LES FEMMES GAGNENT ENCORE 8,5 % DE MOINS

Une étude de l’Apec fait la lumière sur les écarts de salaire injustifiés entre hommes et femmes.

A l’approche de la Journée de la femme, dimanche, le constat dressé par l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) témoigne du chemin restant à parcourir en matière d’égalité professionnelle. Dans le privé, à poste équivalent et « toutes choses égales par ailleurs » (âge, ancienneté, lieu et temps de travail, etc.), une femme cadre gagnait en 2013, en brut fixe, 8,5 % de moins qu’un homme (8,2 % en Ile-de-France, 8,6 % en province), montre la vaste enquête menée auprès de 14.000 cadres et publiée aujourd’hui par l’Apec. Ce chiffre a le mérite de mesurer la discrimination salariale « brute », au-delà des écarts de salaires moyens et médians aux facteurs explicatifs multiples.

Surtout, l’étude pointe que l’écart se creuse « de façon quasi linéaire avec l’âge », passant de 4,2 % avant 30 ans à 12,5 % passé 50. Le diplôme ne protège pas du phénomène mais le réduit : plus le diplôme est élevé, moins l’écart de salaire est marqué : il passe de 10,2 % pour les bac + 2 ou moins à 7,5 % pour les bac + 5 et plus.

Femmes : 36 % des cadres

L’écart varie aussi selon le type de poste occupé. Toujours à postes et profils semblables, il est ainsi deux fois plus élevé dans les directions d’entreprise et les services commerciaux (14, 1 % et 12,4 %) que dans la communication (6,2 %). Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, le taux de féminisation n’agit pas en bouclier : dans les ressources humaines, où l’on compte deux tiers de femmes, l’écart est de 11,3 % en faveur des hommes ; dans l’informatique, où l’on trouve peu de femmes (20 %), l’écart salarial est plus faible, à 5,5 %.

Alors que les femmes représentent désormais 36 % des cadres, l’étude indique aussi que leur salaire fixe moyen atteint, en brut annuel, 45.520 euros, soit 8.400 de moins que les hommes. L’écart est de 18,6 % mais il se réduit dans la durée (22 % en 2008). Il s’explique aussi par les effets de carrière, de secteurs et d’ancienneté : les femmes sont plus jeunes, plus nombreuses dans les secteurs moins rémunérateurs et, s’occupant plus des enfants, ont des carrières plus heurtées. Sans oublier le poids de l’autre grand champ de discrimination au travail : un moindre accès aux postes les plus élevés. De nombreux indicateurs témoignent que, malgré des progrès ces dernières années suite à des durcissements législatifs, l’égalité est encore loin.

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