SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Smic : le casse-tête de la prime de 100 euros
Smic : la prime de 100 € concernera 5 millions de foyers
Parmi les mesures annoncées par Emmanuel Macron, les 100 € supplémentaires versés aux salariés qui touchent le smic. (Illustration) LP/Zoé Berteloot
Dans une interview accordée aux Echos de ce lundi, le Premier ministre annonce que 5 millions de foyers vont finalement bénéficier du versement de 100 € promis par le président de la République. Indépendants et fonctionnaires seront également concernés.

Le compte à rebours est entamé pour le Premier ministre, qui doit présenter mercredi en Conseil des ministres le détail des mesures annoncées ce lundi par le Président de la République : versement d’une prime exceptionnelle de 1000 €, défiscalisation des heures supplémentaires, annulation de la hausse de la CSG pour une partie des retraités et versement de 100 € aux salariés au smic dès le 1er janvier.

Une prime versée le 5 février

Sur ce dernier point, le gouvernement a décidé frapper un grand coup. Dans une longue interview accordée aux Echos, Edouard Philippe confirme le principe général : cela passera par « une hausse massive de la prime d’activité ». L’objectif est d’aller vite. « Dès le 5 février, la prime sera versée pour compléter le salaire de janvier et atteindre ainsi la hausse de 100 € », précise le Premier ministre.

Autre point important, la prime concernera également « les indépendants et les fonctionnaires dont les rémunérations sont proches du smic ». Ces derniers avaient amèrement regretté d’être totalement écartés du dispositif de mesures présentées par Emmanuel Macron.

Les CAF en première ligne ?

Reste une question de taille. Qui versera cette prime le 5 février ? La prime d’activité est du ressort des Caisses d’allocations familiales (CAF) qui versent ses prestations le 5 du mois suivant. Mais, en fin de semaine dernière, la Cnaf (Caisse nationale des allocations familiales), chargée du versement de la prime d’activité avait alerté Bercy, prévenant qu’il lui faudrait jusqu’à six mois de délai pour que la mesure de versement des 100 € puisse être effective (voir nos éditions du 15 décembre)… soit au mois de juin 2019.

De source gouvernementale, durant le week-end, « la Cnaf a pris cher pour se mettre en ordre de marche ». Mais dans son entretien aux Echos, le Premier ministre ne précise pas si ce sont bien les CAF qui verseraient dans les temps cette super prime d’activité. Ce week-end, Isabelle Rauch, députée LREM, a aussi évoqué l’idée « de verser la prime de façon rétroactive ». Impensable pour l’exécutif dont la priorité est que cette somme parvienne dans le porte-monnaie des Français concernés dès janvier, conformément à l’engagement présidentiel.

L’autre scénario, qui tournait ce week-end, serait de faire appel aux entreprises qui pourraient être chargées de verser directement ces fameux 100 € à leurs salariés, fin janvier, avant de déduire cette somme de leurs charges dans leurs déclarations mensuelles à l’Urssaf. Ainsi, leur trésorerie ne serait pas impactée par ce versement entièrement pris en charge par l’Etat.

Publié par anti-k.org

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Gilets jaunes : les ÉDITOCRATES applaudissent MACRON et sifflent la fin de la récré

Lundi soir [10/12/2018], les chefferies éditoriales avaient les yeux rivés sur l’allocution d’Emmanuel Macron. Et sans grande surprise, ses annonces ont été applaudies. Les éditorialistes les plus en vue se sont rués sur les plateaux pour célébrer la parole présidentielle et enfiler les commentaires dépolitisants sur l’évolution du « style macroniste ». Ils ont également glosé autour du « virage social du gouvernement » [1]. Quitte à prendre quelques libertés avec les faits, notamment concernant la dite « augmentation du SMIC ». Mais là n’était pas tellement la question. En effet, cette séquence a surtout été un prétexte pour adresser un énième rappel à l’ordre aux manifestants : l’annonce de mesures doit désormais signer le coup d’arrêt de la mobilisation. Florilège en images.

[1] Voir notamment cet article d’Arrêt sur images.

 

SOURCE :

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Le groupe Unilever a inauguré ce dimanche 16 décembre une nouvelle unité de production de produits cosmétiques et d’hygiène corporelle, a annoncé l’entreprise dans un communiqué.

Cette nouvelle unité à Oran s’étale sur 26 000m² et devrait générer 800 emplois directs et indirects pour un coût d’investissement estimé à 1,35 milliard de dinars algériens. Selon Unilever, l’usine permettra d’atteindre « un objectif de production locale de 80% de sa gamme de produits, une gamme jusqu’ici importées ».

Il s’agit de la deuxième usine Unilever en Algérie, après celle lancée en 2002 pour la production de produits détergents en poudre. Unilever est présent dans 190 pays, et a généré un chiffre d’affaires de 53.7 milliards d’euros en 2017.

« Notre stratégie d’investissement sur le territoire reflète l’importance que nous accordons au marché algérien, un marché à grand potentiel. Nous sommes aujourd’hui très fiers d’élargir notre gamme de produits « Made in Algeria» réalisés au sein d’unités de production répondant aux plus hauts standards d’excellence industrielle et de durabilité, en parfait alignement avec notre programme environnemental global ‘zero waste to landfill’ soit zéro déchet envoyé à la décharge depuis 2015 », a déclaré Rana Sengupta, PDG d’Unilever Maghreb, cité par le communiqué.

Publié par tsa-algerie.com

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
En plein mouvement social totalement inédit l'organisation patronnée par le gratin maconien, le club Réalités du dialogue social (RDS), organise une réunion lundi dernier et pousse un cri d'alarme :
 
« Le risque est (…) grand que se répande l’idée selon laquelle la violence serait le meilleur moyen -voir le seul – pour se faire entendre et arriver à ses fins »
...
ET
 
« il y a donc une urgence absolue pour maintenant et pour l’avenir : réhabiliter le dialogue social aux yeux du plus grand nombre, en faisant en sorte qu’il produise des résultats tangibles et acceptables par tous. Ecoute et respect mutuel de tous les acteurs doivent être le moteur principal d’une telle réhabilitation. C’est sans aucun doute un travail de longue haleine mais il est vital »
 
Cela avec la participation de syndicalistes !
Dialogue social TRAHISON !

Que la CFDT y soit représentée à un haut niveau ça va de soi : le rôle que la CFDT et ses dirigeants assument c'est d'accompagner la casse sociale, de dénoncer les "violences" du mouvement, de venir au secours d'un Macron menacé de ne plus pouvoir poursuivre ses contre-réforme dans son quinquennat !

Mais que va foutre dans ce m... la secrétaire générale adjointe du syndicat CGT du spectacle  quand ses très nombreux camarades se battent dans les entreprises et dans les rues , en parallèle et aux côtés des lycéens, des gilets jaunes , souvent soumis à la répression policière ou juridique?

Dans cette puissante montée des luttes de classe avec ses contradictions que nous connaissons, il n'y a pas de place pour un en même temps de "concertation" avec le pouvoir et le patronat, d'alliance avec une CFDT totalement jaunie dans le sens traditionnel et historique qui s'applique à ceux qui trahissent les luttes ouvrières et un pied dans les luttes.

Il faut choisir !

A la direction confédérale aussi il faut choisir : syndicalisme rassemblé OU engagement clair dans la construction de la résistance et la convergence des luttes !

Pas de place pour un ami-ami entre Philippe Martinez et Laurent Berger comme en ce 6 décembre dernier !

Ces choix qui remontent loin en opposition au caractère de classe de la CGT pourtant revendiqué doit donc être fortement contesté - et il l'est- et pour le 52e congrès faire l'objet d'un examen sérieux !

Publié par FSC

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Le RIC ? CHICHE : une exigence qui heurte de plein fouet la monarchie présidentielle !
Hier le mouvement populaire a exprimé fortement une exigence politique plus globale.
Une exigence qui vient directement percuter de plein fouet la logique d'une constitution qui protège le pouvoir central contre toute intervention et tout contrôle du peuple.
 
Au profit des intérêts de classe de l'oligarchie en France et dans l'Union européenne.
 
 
A l'inverse de la soit-disant concertation initiée par le pouvoir pour noyer le poisson, précisément parce que dans ce processus le peuple n'a aucun pouvoir sinon celui d'intervenir par la lutte, par la rue, par les manifestations ...
Et qu'il s'agit pour lui de reprendre la main pour maintenir le cap comme il s'y est engagé vis-à-vis de ses complices européens et des marchés financiers.
 
De nouveaux outils pour le peuple à la fois pour proposer des lois ou empêcher les mauvais coups ?
 
Imaginons en effet qu'au niveau local la population consultée puisse s'opposer aux fermetures de bureau de postes, de maternité comme au Blanc, à Clermont de l'Oise, à Creil ... où elle a massivement manifestée depuis des mois contre ces décisions... en se heurtant au mépris du pouvoir !
On peut effectivement rêver OU se donner pour objectif que le peuple se dote de nouveaux pouvoirs pour limiter ceux de l'oligarchie ... ET au-delà en finir en définitive avec sa domination jusqu'ici sans partage.
 
En toute lucidité sur l'enjeu et les obstacles pour y parvenir.
 
C'est par exemple ce dimanche matin sur France la distinguée 
Amélie de Monchalin ex UMP, actuelle députée macronienne de l'Essone, qui veut bien admettre en parole la soif de participation  ainsi  exprimée.
Pour la satisfaire ?
Allons donc !
 
Car c'est pour aussitôt ajouter qu'il s'agit de faire entrer cette aspiration dans les institutions de la 5e République.
 
Autrement dit en neutralisant cette aspiration par différents artifices afin de continuer à préserver et à faire prédominer le pouvoir d'une caste sur les possibilité d'intervention populaire.
 
A l'inverse il s'agit pour le mouvement syndical de s'appuyer sur ces aspirations pour avancer vers nos objectifs de toujours au service du monde du travail (salaires, emploi, SMIC, pensions, fiscalité, dignité ...).
 
Et de vraiment conjuguer  dans le concret des luttes, sur le terrain les principes de la double besogne syndicale : le pain quotidien des revendications ET la lutte pou un changement radical de société préparant " l'émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l'expropriation capitaliste" comme le stipule la Charte d'Amiens de 1906!
 
 
En fuyant comme la peste les pièges du pouvoir et d'une CFDT en service commandé pour le compte du patronat et de l'oligarchie visant à nous enfumer dans des "négociations" ayant pour but de donner un répit à Macron afin de tenter de poursuivre ses contre-réformes scélérates : retraites, indemnisation du chômage, privatisations, statut de la fonction publique, contre-réforme de l'état , privatisations ...
 
L'heure est effectivement au ferme déploiement de la lutte des classes et à la convergence des luttes !
 
 
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C'est quoi le RIC ?

Ou plutôt les RIC au nombre de 4 :

Le RIC ? CHICHE : une exigence qui heurte de plein fouet la monarchie présidentielle !
Le RIC ? CHICHE : une exigence qui heurte de plein fouet la monarchie présidentielle !

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En 2019, les cadeaux aux riches et aux entreprises feront peser une lourde menace sur le modèle social français

Les annonces de Macron pour calmer les esprits après un mois de manifestations et de blocages ne changent rien : son « agenda néolibéral » se poursuit. Les plus riches continuent de profiter d’exonérations sans précédents. En 2019, 40 milliards seront versés aux entreprises au titre du « crédit d’impôt compétitivité emploi » et en allègement de cotisations. Chaque salarié devrait voir son pouvoir d’achat légèrement augmenter, sans que son salaire ne progresse. Mais en arrière-plan, ce sont l’ensemble des protections sociales et des services publics qui risquent de s’effondrer, faute de financements. Alors que le gouvernement prépare une énième réforme des retraites et de l’assurance-chômage.

Le 10 décembre, après plus de trois semaines du mouvement des gilets jaunes, Emmanuel Macron a annoncé l’abandon de la hausse de la CSG sur les retraites, pour les pensions de moins de 2000 euros, et une hausse de 100 euros du Smic. C’est en fait non pas le Smic mais la prime d’activité accordée aux bas salaires qui va augmenter. La hausse de la taxation du diesel avait déjà été annulée. Mais Macron n’a rien dit de la fiscalité des entreprises et des plus riches. En même temps, le Sénat votait, sur demande du gouvernement, l’allègement de l’« exit tax », un impôt instauré en 2011 pour lutter contre l’exil fiscal (voir notre article). Mardi, les sénateurs ont également voté le projet de loi de finance pour 2019. Ce projet de budget qui, même en prenant en compte les maigres annonces du président, confirme la direction prise depuis 2017 : moins d’impôts pour les entreprises, toujours moins d’argent pour la protection sociale, et des suppressions d’emplois publics.

Les 100 euros de hausse apparente du salaire minimum annoncée lundi s’appliqueront, « sans qu’il en coûte un euro de plus pour l’employeur », a tenu à préciser le chef de l’État. Car ce n’est pas le Smic qui sera augmenté (au-delà de sa revalorisation de 1,8 % déjà prévue), mais la prime d’activité, accordée par l’État aux bas salaires – donc financée par l’ensemble des contribuables. Cette hausse du pouvoir d’achat sera complétée, pour les salariés uniquement, par une baisse des cotisations salariales. Or, ces cotisations salariales servent à financer, tout comme les cotisations patronales, l’assurance maladie, l’assurance chômage, les retraites… L’association Attac dénonce ainsi « une véritable arnaque » puisque « le Smic n’est pas revalorisé, pas plus que les salaires juste au-dessus du Smic. Le salaire perçu va augmenter via la hausse de la prime d’activité, qui était déjà dans les tuyaux. Magnifique tour de passe-passe que tente le président. Plutôt que de faire financer les hausses de salaires par les entreprises, il fait payer les contribuables ». Pour Attac, Macron et son gouvernement poursuivent leur « agenda néolibéral ».

Autre entourloupe annoncée lundi : celle de la défiscalisation des heures supplémentaires, avec la suppression des cotisations et impôts payés sur ces heures travaillées au-delà du temps de travail légal. Ce qui apparaîtra d’un côté comme du salaire en plus sur le bulletin de paie sera prélevé de l’autre sur le financement la protection sociale de chaque salarié sans qu’il n’en coûte, encore une fois, rien aux entreprises. D’autre part, en incitant les employeurs à payer des heures supplémentaires plutôt qu’à embaucher, cette défiscalisation a des effets négatifs sur l’emploi. « L’exonération des heures supplémentaires pourrait détruire près de 19 000 emplois à l’horizon 2022 », estimait en 2017 Eric Heyer, directeur du département analyse et prévision de l’OFCE [1].

« Un budget de classe »

« Avec les mesures annoncées lundi, Macron ne revient pas sur les réductions d’impôts pour les entreprises et les plus riches. Il se retrouve, compte tenu du mécontentement, à reculer un peu sur les mesures les plus scandaleuses, la CSG sur les petites retraites, la taxe sur le carburant… Le problème, c’est que cela va avoir pour conséquence un trou dans le budget, et cela, en plus, sans mesure pour la transition écologique en face », analyse aussi l’économiste Henri Sterdyniak, co-animateur du collectif des Économistes atterrés. Le coût des mesures annoncées est estimé à 8 à 10 milliards d’euros par des membres du gouvernement. « Comme le gouvernement reste toujours dans l’idée de ne pas faire payer les entreprises, ces milliards en moins sur le budget, comment va t-on les récupérer ? Sur les dépenses publiques », poursuit l’économiste.

Les Économistes atterrés dénonçaient dès fin octobre le projet de budget comme un « budget de classe »« lourd de menace pour le modèle social français », dans la droite ligne de celui de 2018. « Emmanuel Macron se fixe trois grands objectifs imbriqués : réduire les « charges » sur les riches et sur les entreprises de façon (selon la fameuse théorie des « premiers de cordée ») à relancer l’activité ; réduire à marche forcée les déficits publics afin de présenter un budget en équilibre à l’horizon 2022 ; comprimer les dépenses publiques afin de remplir les deux objectifs précédents », écrivaient quatre membres du collectif des Économistes atterrés dans leur note sur le budget 2019.

En 2018, l’impôt sur la fortune (ISF) avait déjà été supprimé et remplacé par un impôt sur la fortune immobilière (IFI). Le patrimoine mobilier, c’est-à-dire les actions et investissements possédés, ne sont plus pris en compte dans le calcul de cet impôt. Et les revenus que ces capitaux génèrent (dividendes, etc) seront taxés au maximum à 30 % grâce à un prélèvement forfaitaire unique (PFU). La loi de finance de 2018 a également entériné une baisse de l’impôt sur les bénéfices. Le taux de l’impôt sur les bénéfices baissera progressivement de 33,3 % (en 2016) à 25 % en 2022. « Au total, cette baisse devrait coûter 12,5 milliards à l’État », notent les Économistes atterrés. C’est dommage, alors que de plus en plus de grandes entreprises sont riches et alors que l’État s’appauvrit. »

CICE : quand l’État verse aux entreprises 400 000 euros par emploi préservé

Sans oublier l’argent reversé aux entreprises par le biais du CICE, le crédit d’impôt compétitivité emploi. Mis en place en 2013, ce dispositif n’en finit pas de gréver le budget de l’État. Dans le budget 2019, le CICE est transformé en allègement général de cotisations sociales pour les entreprises. Alors même que les allègements fiscaux accordés depuis cinq ans sont loin d’avoir fait leurs preuves en terme de création d’emplois. Ces crédits d’impôts ont été attribués sans aucune obligation ni contrepartie pour les employeurs, ni en termes d’embauche, ni en termes d’investissement.

Le CICE aurait permis de créer ou sauvegarder 100 000 emplois en deux ans (2014 et 2015) selon l’évaluation du comité de suivi du CICE. En 2018, le montant global reversé aux entreprises s’élève à plus de 20 milliards d’euros pour, selon l’évaluation, créer ou sauvegarder 50 000 emplois (sur une année) : soit 400 000 euros par emploi par an ! 33 000 euros par mois ! Créer des emplois publics coûterait beaucoup moins cher. En plus « l’existence d’un effet significatif du CICE sur l’investissement demeure difficile à établir », ajoute le comité de suivi. Les chercheurs du laboratoire d’évaluation des politiques publiques de Science Po ont quant à eux conclu que le CICE n’avait aucun d’effet « sur les exportations, les investissements, ni l’emploi ».

Même en transformant le CICE en allègement général des cotisations patronales, le budget 2019 choisit donc de pérenniser ce principe, sans que cela n’ait pourtant d’effet probant ni sur l’emploi ni sur l’investissement. Ces allègements pour les entreprises vont pourtant coûter l’année prochaine deux fois plus cher aux finances publiques. Le CICE est payé aux entreprises l’année suivante de son attribution. Donc, en 2019, les entreprises toucheront à la fois les crédits d’impôt sur les salaires de 2018 – soit 20 milliards – et les baisses de cotisations sociales sur ceux de l’année en cours – soit encore 20 milliards.

Réduire les impôts sur les entreprises et réduire le droit du travail

« L’année prochaine, l’État devra rembourser 40 milliards aux entreprises, résume Henri Sterdyniak. Certains conseillers de Macron disent qu’il ne faut pas rembourser les 20 milliards du CICE. Car, en ajoutant les mesures annoncées en début de semaine, la France risque de dépasser la limite de 3 % de déficit public fixée par l’Union européenne, ajoute l’économiste. Si nous dépassons cette limite, nous allons nous faire taper sur les doigts par l’UE. En conséquence, le gouvernement va devoir faire des promesses à Bruxelles, sur l’évolution de l’assurance chômage, sur les retraites… »

Les baisses et exonérations sociales qui se multiplient font ainsi peser un danger sur l’ensemble du système de protection sociale français. Moins de cotisations sociales, c’est moins d’argent pour l’assurance-chômage, moins d’argent pour la Sécurité sociale, moins d’argent pour les retraites. Et ce, pour baisser le « coût » du travail. Le dossier de présentation du projet de loi de finances de la Sécurité sociale pour 2019 le dit clairement : « Un allégement des cotisations sociales pour réduire durablement le coût du travail et renforcer notre compétitivité. » Les comptes de la Sécu viennent pourtant tout juste de revenir à l’équilibre après 18 ans de déficit. « L’objectif de la politique du gouvernement, c’est de réduire les impôts sur les entreprises, de réduire les impôts pour les riches, de réduire le droit du travail. Cela va avoir pour conséquence de réduire les dépenses publiques, qui sont en grande partie des dépenses sociales », analyse Henri Sterdyniak.

De fait, le budget 2019 prévoit des suppressions d’emplois dans le secteur public. En septembre, Jean-Michel Blanquer avait annoncé 1800 suppressions de postes dans l’Éducation nationale [2]. Les ministères du Budget, de l’Économie et des Finances – qui, entre autres, luttent contre l’évasion fiscale – perdront plus de 2500 emplois. Et le ministère du Travail verra disparaître 1600 postes, dont l’essentiel à Pôle emploi…

Quand les milliardaires français accordent une « prime exceptionnelle »

Pour aider les travailleurs, Macron a tout de même demandé, dans son discours du 10 décembre aux employeurs qui le peuvent d’accorder une prime exceptionnelle à leurs salariés en cette fin d’année. Certaines grandes entreprises ont déjà annoncé qu’elle le feraient, comme LVMH, Iliad, Kering ou Orange. LVMH, c’est la multinationale de l’homme le plus riche de France, Bernard Arnault, quatrième fortune mondiale, estimée à plus de 73 milliards d’euros. En 2016, il a perçu une rémunération totale de plus de 11 millions d’euros de son entreprise LVMH. LVMH a alors distribué près d’un milliard d’euros de dividendes aux différents membres de la famille Arnault.

Kering, c’est l’entreprise du milliardaire François Pinault, 30 milliards d’euros de fortune. Iliad, c’est le groupe de télécommunications (dont fait partie Free) fondé par Xavier Niel, qui possède une fortune personnelle de plus de 9 milliards d’euros (lire nos articles LVMH, Kering, Hermès, Chanel : pas de « ruissellement » pour les profits record du luxe français et De Nutella à Chanel en passant par Dassault : les combines pour devenir milliardaire et le rester). Eux n’ont évidemment pas besoin d’un système de protection sociale correctement financé par des cotisations sociales pour faire face aux aléas de la vie.

Rachel Knaebel

Publié par anti-k.org
 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
« Arnaque sur l’étiquette » : Foodwatch épingle 5 marques de soupes industrielles

La soupe à la grimace.  L’ONG Foodwatch épingle cinq grandes marques de soupes toutes prêtes pour leurs étiquettes trompeuses. Parmi elles, Knorr et sa « Poule Vermicelles » de la gamme « Les économiques ». 

Pour se réchauffer, quoi de mieux que de déguster une bonne soupe ? Pour les plus pressés ou les non cuisiniers, il existe dans le commerce de nombreuses soupes toutes prêtes, aux goûts différents. Tomate, cinq légumes, potimarron… Il a de quoi trouver son bonheur. Mais voilà, l’emballage de certaines soupes affiche des mentions trompeuses. C’est ce que dénonce Foodwatch, qui lance ce jeudi 13 décembre sa campagne « Arnaque sur l’étiquette ».

L’ONG épingle cinq grandes marques de soupes industrielles. Elle cible notamment Knorr (Unilever) et sa soupe « Poule Vermicelles » de la gamme « Les économiques » qui ne contient en réalité pas un seul morceau de poule, mais des dérivés de graisse et de bouillon de poule (pour une quantité maximum de 1,2%).  En revanche, la soupe « Poule Vermicelles » de la gamme « Saveurs d’Antan » en contient bien. « Les consommateurs∙rices de la gamme « Les économiques » n’ont-ils pas droit eux aussi à la vérité sur la réelle composition des produits qu’ils achètent ? », s’interroge Mégane Ghorbani, responsable de campagnes chez Foodwatch. « En écrivant « Poule » en toutes lettres à l’avant de l’emballage, Knorr fait une promesse qu’elle ne tient pas. Pour nous, c’est d’autant plus inacceptable qu’une personne sur cinq en France rencontre des difficultés financières pour s’acheter à manger », ajoute-t-elle. Une pétition a été lancée ce lundi 13 décembre pour demander à Unilever France « d’arrêter d’induire en erreur les consommateurs∙rices ».

Un mouliné de légumes verts pas si vert

L’ONG pointe aussi du doigt La Potagère et son « Mouliné de légumes verts & quinoa » qui contient davantage d’autres légumes (24,4%) que de légumes verts (17,4%). Les légumes verts sont mis en avant sur le produit alors qu’ils ne sont pas les ingrédients principaux. Autre marque visée : Liebig et sa « Bisque de homard ». Sur la boîte, un homard est représenté. On pourrait donc penser que la soupe en contient essentiellement. Que nenni, le produit « contient autant de homard (12%) que d’autres crustacés, dont des têtes de langoustines », déplore Foodwatch. Mais pour le fabricant, mettre en avant le homard est bien sûr plus vendeur…

Léa Nature est aussi dans le collimateur de Foodwatch. Sur le « Velouté de lentilles corail au lait de coco » Jardin Bio, il est indiqué que le produit est fabriqué en France. Made in France oui, mais pas les ingrédients. Les lentilles corail proviennent de Turquie. Selon l’ONG, « le reste des légumes vient des quatre coins de l’Europe : Hollande, Belgique, France et Pologne ». Enfin, Foodwatch épingle la marque Tanoshi et ses « Nouilles japonaises saveur légumes et sauce soja » qui promet une recette sans glutamate ajouté. Le hic : le produit contient en fait par moins de neuf additifs différents, « dont quatre sont controversés pour leurs effets sur la santé. »

Publié par http://actualites.reponse-conso.fr

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Combien de dossiers 

pour une chemise ?

E=MC2 "délinquance

 Pour une chemise de soie tu es d'abord immédiatment mis à pied et licencié, pour 71 millions de fraudes fiscales il est d"abord maintenu PDG pour rester payé et par l'ambassadeur régulièrement visité.

Rédigé par Canaille le Rouge

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Une précision de Baptiste TALBOT secrétaire général de la fédération CGT des services publics

« Sur les résultats des élections dans la Fonction publique

Depuis ce matin, les médias dominants relaient avec zèle le message de Laurent Berger selon lequel la CFDT est devenue la première organisation syndicale du pays au plan électoral, nouvelle qualifiée d’ "historique".
Quelques précisions sont utiles.

D’abord la CGT reste première organisation syndicale dans la Fonction publique.
Dans le secteur privé, selon la dernière mesure d’audience (établie en mars 2017), la CFDT a 80 000 voix d’avance sur la CGT. Dans la Fonction publique, la CGT a donc désormais 68700 voix d’avance sur la CFDT. Au global, la CFDT a par conséquent une avance de 11 300 voix si l’on cumule les résultats public privé.

Berger omet évidemment de souligner que la CFDT recule en voix ( - 47600) et en pourcentage dans la Fonction publique.

Ces résultats ne sont pas bons pour la CGT qui doit les examiner avec lucidité et en tirer les enseignements nécessaires, sans complaisance.

Ils ne sont pas bons non plus pour le syndicalisme et la démocratie sociale vu notamment de la forte montée de l’abstention qui passe de 47,2 % à 50,2%.
Quand moins d’un agent sur deux va voter, plus que la place de la CFDT, qui recule en nombre de suffrages, ce qui est historique, c’est la crise démocratique dans la Fonction publique.

En ayant fait le choix politique de réduire le périmètre du vote à l’urne et en attaquant les organismes paritaires, le gouvernement et de nombreux employeurs publics portent en la matière une lourde responsabilité. »

Et on rajoutera que ces résultats ne prennent pas en compte les résultats des élections 2018 dans le privé où la CGT enregistre partout, à l’image de ce qui se passe à Carrefour, premier employeur privé de France, une forte progression au détriment de FO et de la CFDT...

Quoiqu’il en soit une chose est sûre, la CFDT est bien la première officine patronale, titre que les militant-e-s de classe ne lui envient sûrement pas.

Publié par actioncommuniste.fr

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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