SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Avec la loi Pacte, Macron tente de relancer en douce le rouleau compresseur néolibéral

Si la vente d’Aéroports de Paris a fait les gros titres, notamment en raison du recours au référendum d’initiative partagé, c’est un cocktail néolibéral global que vient de faire passer la majorité. Privatisations mais aussi continuation de la casse du droit du travail et choc de simplification.

Privatisation, casse du droit du travail..

Double discours. Alors qu’Emmanuel Macron se fait attendre pour les annonces du Grand Débat, dont on sait d’avance qu’elles n’apporteront aucune avancée sociale, il relance en même temps en catimini le calendrier des réformes. La loi Pacte, si elle a beaucoup focalisé l’attention sur la privatisation d’ADP, est un cocktail néolibéral dans le plus pur style macronien. Petit tour de revue du texte.

Côté privatisations, on a donc Aéroports de Paris, mais aussi la FDJ, dont la part de capital détenu par l’Etat va baisser drastiquement ou encore Engie (ex-GDF Suez), dont les parts de l’Etat devraient passer sous la barre des 33% et La Poste avec la montée en puissance de la caisse des dépôts dans le capital. Autre réforme d’envergure : le gouvernement prévoit la fin du tarif de vente règlementé (TRV) du gaz naturel pour 2023 !

Côté droit des entreprises, la loi prévoit une simplification des seuils en privilégiant une option à trois catégories : onze, cinquante et 250 salariés. Concrètement, cela va permettre d’exonérer de leurs obligations fiscales et sociales un grand nombre d’entreprises pour un manque à gagner de 500 millions d’euros pour l’Etat. Cette mesure était réclamée de longue date par le MEDEF.

La loi Pacte prévoit également deux attaques majeures contre les salariés. Le gouvernement supprime le forfait social, cotisation patronale prélevée sur l’épargne salariale, une réforme qui va coûter 440 millions d’euros à la Sécurité Sociale. Des mesures sont également prises pour favoriser l’épargne retraite : il s’agit pour le gouvernement de préparer la réforme des retraites et la casse du régime général à venir.

Si la majorité a effectué un saupoudrage social surtout symbolique, en mettant en place plus de transparence sur les salaires pour les entreprises cotées et une limitation des retraites-chapeaux des dirigeants, la tonalité est ultra-libérale. Il s’agit de la première attaque de cette ampleur depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, qui avait imposé une pause dans le rouleau compresseur macronien. Pendant que le gouvernement organise un contre-feu avec les annonces du Grand Débat, il cherche à reprendre la main en catimini, aidé par le silence complice des grands médias, et la manœuvre autour de la privatisation d’ADP.

Pour celles et ceux qui en doutaient encore, le signal est donc clair : Macron a bien l’intention de relancer son programme néolibéral sans aucun changement de ligne. Une manœuvre de diversion que les Gilets Jaunes ont bien compris : ils manifesteront ce samedi 13 avril pour l’acte 22, appelé « Ultimatum 2 » pour l’occasion.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Unilever rachète Fluocaril et Parogencyl à P&GUnilever rachète Fluocaril et Parogencyl à P&G

Unilever va racheter les marques d'hygiène bucco-dentaire Fluocaril et Parogencyl à Procter & Gamble. L'opération donnera au géant anglo-néerlandais une position de leader dans le domaine des soins bucco-dentaires au sein du réseau français de pharmacies, ainsi que des positions fortes en Espagne. Les termes de l'accord n'ont pas été divulgués. L'acquisition devrait être finalisée au deuxième trimestre 2019.

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
TOUS DANS LA RUE LE 13 AVRIL !!!

L’union locale CGT  Compiègne appelle à une manifestation DEPARTEMENTALE A COMPIEGNE

Le samedi 13 avril 2019 à 10h00 (Cours Guynemer)

 

Relations presse de la CGT

   COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

LA CGT NE LÂCHERA RIEN

La liberté de manifester est un droit fondamental !

 

La confédération a pris connaissance des graves attaques qui pèsent sur l’Union départementale CGT des Bouches-du-Rhône.

Alors que les syndiqués, les salariés de ce département se battent, avec la CGT, pour préserver l’emploi,  l’industrie et les services publics pour l’intérêt général, le député de la « république en marche » des Bouches-du-Rhône demande au Premier ministre et au Ministre de l’intérieur la dissolution de l’UD13 CGT !!!

Ce député considère qu’il est « inadmissible », « indigne » que des salariés puissent envahir une réunion publique dans le but de faire entendre haut et fort leurs légitimes revendications.

Indignés, ce sont les salariés qui le sont car ce sont eux qui subissent les politiques d’austérités, le mépris de ce gouvernement et de ce patronat ; indignés parce que la démocratie est bafouée ; indignés parce que le pouvoir cherche à faire taire le monde du travail, en utilisant toutes les formes de violences : sociales et étatiques.

La confédération affirme son soutien sans faille à l’Union départementale CGT des Bouches-du-Rhône, aux syndiqués et salariés qui se mobilisent.

Elle condamne fermement la demande irresponsable, voire autoritaire de ce député.

La CGT appelle les salariés, les retraités, les privés d’emplois, les jeunes à se mobiliser massivement à chaque appel à manifester dans les territoires.

La CGT, avec plus de 50 organisations du milieu associatif, organise, à Paris et partout en France, des manifestations le samedi 13 avril 2019 pour la liberté de manifester.

TOUS DANS LA RUE LE 13 AVRIL !!!

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
1800 cancers d’origine professionnelle en France par an. 80% des malades sont ouvriers

Selon les données rendues publiques par l'assurance maladie ce jeudi 11 avril, 1800 cas de cancers d'origine professionnelle sont recensés chaque année en France. 80% de ces cancers sont liés à l'amiante, et 80% des malades sont des ouvriers.

Le capitalisme tue

Crédits ohoto : AFP

C’est un chiffre édifiant. D’après les données de l’assurance maladie, correspondant à la période 2013-2017 et publiées ce jeudi 11 avril, 1840 cas de cancers d’origine professionnelle sont reconnus en moyenne chaque année en France. Ce chiffre a donc triplé en 20 ans : De 540 cas reconnus en 1998 à 1940 en 2017. Pourtant interdite en France depuis 1997, l’amiante est responsable de 80% des cas de cancers professionnels recensés par l’assurance maladie. 10% des cas restants sont dû à des expositions aux poussières de bois, au benzène, goudrons, bitumes et asphaltes.

D’après l’assurance maladie, le nombre réel de cancers professionnels est sans doute beaucoup plus élevé. En effet, « la période de latence » entre exposition et développement de la maladie, mais aussi la complexité des démarches administratives pour faire reconnaître les cas de cancers professionnels, sont autant de facteurs « minimisants », si on peut dire, de ce phénomène mortifère. La moyenne d’âge des personnes touchées par un cancer d’origine professionnelle et recensées par l’assurance maladie est de 68 ans.

Autre donnée révélatrice, 80% des malades recensés sont des ouvriers. Ce sont dans les secteurs de la métallurgie (39 %), du bâtiment et des travaux publics, (24 %) et dans l’industrie de la chimie et du bois (9 % chacun) que se concentre la majorité des cas de cancers professionnels. Ce qui ressort de cette enquête, c’est donc bien que le capitalisme tue toujours plus année après année, et que ses principales victimes sont bel et bien les travailleuses et travailleurs.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Supprimer les vendeurs : Une pratique qui se généralise dans la grande distribution

Depuis le début des années 2010, les caisses automatiques ont fait leur apparition dans la grande distribution. Aujourd'hui, la tendance va à la généralisation de l'automatisation des caisses, supprimant de nombreux postes de vendeurs pour maximiser les profits.

Une tendance en expansion

30%. C’est la proportion des caisses automatiques dans la grande distribution aujourd’hui en France. Un développement express, qui va en s’intensifiant, et qui connait un essor plus marqué ces derniers mois. Des espaces entièrement automatisés, où les vendeurs ont purement et simplement disparus, ont ainsi fleuri.

D’après Challenge , l’expérience la plus poussée se trouve au siège social d’Auchan, à Villeneuve d’Ascq dans le Nord. Un espace de 18 mètres carrés, entièrement automatisé et réservés pour l’heure aux salariés d’Auchan, est ainsi ouvert, sans aucun caissier ni vendeur. Carrefour devrait se lancer au siège social de Carrefour, à Massy, pour un espace automatisé de 50 mètres carrés. Le groupe Casino compte également trois supermarchés ouverts 24H/24, à Lyon, Marseille et Montpellier et trois Franprix qui le sont, uniquement en fin de semaine, à Paris.

Maximiser les profits au détriment des postes de vendeurs et des conditions de travail ?

D’un point de vue purement formel, le fait d’automatiser un travail souvent pénible et usant tant physiquement que moralement n’est pas « en soi » un problème, bien au contraire. Toutefois, l’objectif viser par les patrons de la grande distribution n’est en rien focalisé sur le bien être de leurs employés, : L’objectif est avant tout de maximiser les profits, en supprimant progressivement le métier de vendeurs d’une part, et en pouvant rester ouvert H24, 7 jours sur 7 d’autres part.

Même le journal Challenges, qui ne se distingue pas par son hostilité au grand patronat, est sceptique face aux arguments avancés par les distributeurs, qui assurent, par exemple, que « la disposition de caisses automatiques ne signifie pas moins d’hôtes de caisses. Pour le journal ultra libéral, les distributeurs « minimisent le sujet de l’automatisation » par peur que cette question « ne mette le feu à la poudrière, dans un climat post gilets jaunes encore explosif », appuyant leur propos par le fait que près de 300 magasin Auchan sont automatisés en Chine, et que Carrefour sort tout juste d’une vague de licenciement de 15 000 travailleuses et travailleurs en 2018.

Mais au delà de cette suppression de postes, c’est aussi sur les conditions de travail qu’une telle politique pourrait avoir de grandes répercussions. En effet, s’il apparaît évident que les effectifs devraient être durement touchés, il est tout aussi évident que le personnel ne disparaîtra pas entièrement, et que l’objectif est d’arriver à ce que les magasins soit ouvert « non stop ». Nettoyage, approvisionnement, gardiennage... La liste des métiers qui serait alors impactés par cette politique d’automatisation est bien longue. Une autre facette du capitalisme sauvage, cherchant à augmenter sans cesse ses marges, au détriment des conditions de travail de celles et ceux qui font « tourner la boutique ».

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Raphaële Rabatel, épouse du patron des députés LREM, vient d’être nommée directrice de la communication de La Française des jeux. Et ce au moment même où les députés de la majorité votent sa privatisation.

Nouveau scandale chez LREM : l’épouse de Gilles Le Gendre nominée à la FDJ fraichement privatisée

C’est un nouveau conflit d’intérêts comme la majorité parlementaire semble en avoir fait sa spécialité. Au moment même où la loi Pacte est adoptée, qui prévoit le transfert au privé de la majorité du capital de la FDJ, cette nomination passe définitivement mal.

Dans un communiqué publié mardi, la FDJ défend son choix de recrutement en rappelant ses diverses expériences dans la communication institutionnelle et financière (Paribas, Caisses d’épargne, JCDecaux...), et en insistant sur son rôle chez Gaz de France où « elle a préparé et accompagné l’ouverture de capital en 2005, puis la privatisation et la fusion avec Suez (GDF Suez, aujourd’hui Engie), en 2007 ». Une spécialiste donc... de la destruction du service public.

Mais peut-on encore s’en étonner au vu de la porosité qui existe entre les milieux d’affaire et le monde politique, notamment chez LREM ? Sous prétexte d’ouverture à la « société civile », Emmanuel Macron avait fait rentrer dans son gouvernement et à l’Assemblée Nationale de nombreux chefs d’entreprise et hauts cadres.

Pour défendre l’indéfendable, Aurore Bergé, députée LREM, a même cru bon d’invoquer le féminisme, dans une grossière entreprise d’instrumentalisation de cette cause :

 

Votre féminisme s'arrête là où le sectarisme commence.

Une femme compétente, qui a exercé des postes similaires dans les plus grands groupes, devrait donc refuser ce poste parce qu'elle est mariée à un député président de groupe ?!

 

Si on ne connait pas encore tous les détails de l’affaire, cette nomination vient révéler une fois de plus au service de qui est la majorité présidentielle et parlementaire : de ces grands patrons et financiers qui font leurs choux gras sur les séries de privatisations mises en œuvre par les gouvernements successifs.

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Et souvenez-vous :

« Qui n’y a pas goûté, n’a pas saisi la beauté du combat ! » 

Merci à tous !

Bonne fin de journée, à très bientôt !

Amicalement, les Coopérateurs de SCOP-TI.

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Le site de PSA Hérimoncourt va fermer : une déclaration de guerre contre le monde du travail

Le 8 avril s'est tenu à Hérimoncourt dans le Doubs, un CCE extraordinaire. A l’ordre du jour, la fermeture définitive du site qui va mettre 200 salariés sur le carreau.

Les fermetures continuent à PSA

Crédit photo : SEBASTIEN BAER / FRANCE-INFO

Le 8 avril s’est tenu à Hérimoncourt dans le Doubs, un CCE extraordinaire. A l’ordre du jour, la fermeture définitive du site qui va mettre 200 salariés sur le carreau. Mais qu’on se rassure, « ce n’est qu’un transfert d’activité vers le site de PSA Vesoul. » Il y aura un projet de « revitalisation » avec le développement d’un centre de formation et des entreprises d’intérim. Autant dire que rien ne sera fait. Car avoir l’espoir de garder un bassin d’emploi, alors que 200 salariés de PSA sont mis dehors, ce n’est pas un projet mais une manipulation grossière destinée à déguiser une fermeture en opération de transfert d’activité.

Profits et rentabilité sur le dos de la classe ouvrière

Ce sont des familles entières qui vont être laissées sur le bord de de la route, victimes de l’appétit toujours plus gros du groupe PSA. Les records de bénéfice étaient pourtant au rendez-vous. Pas loin de 3 milliards dégagés grâce à la fermeture des usines et au massacre des emplois partout dans le pays. Un accroissement des taux de profit qui a permis de servir des actionnaires qui ne créent rien d’autre que des chômeurs. Ceux qui prennent des dividendes devraient être poursuivis pour tentative de mort délibérée sur les ouvriers licenciés chez PSA. Nous nous rappelons avec amertume un slogan que le groupe PSA affichait dans les années 80 et qui disait « les profits d’aujourd’hui seront les emplois de demain. » Oseraient-ils en reparler aujourd’hui aux salariés des usines qui ont fermé ?

L’exemple de l’usine d’Hérimoncourt est un cas d’école significatif du système capitaliste. Il répond en l’occurrence aux objectifs du groupe PSA : accroître la rentabilité en supprimant les activités qui ne dégagent pas suffisamment de valeur ajoutée, et en se reportant sur des activités plus lucratives. C’est ce qui explique la décision de fermer Hérimoncourt et de remettre tous les investissements sur Vesoul qui a pour activité le recyclage des pièces. Objectif, tripler le chiffre d’affaires de l’usine de Vesoul et en faire un référent mondial pour le groupe.

Bien sûr, PSA utilise les termes adéquats pour enrober et justifier ses décisions. Par exemple, « l’économie circulaire », présentée comme une pratique vertueuse permettant de recycler les pièces et de supprimer les déchets. En réalité, ce que cherchent les dirigeants, qu’il s’agisse des moyens ou des personnels c’est faire plus avec moins, avec l’intensification de la charge de travail qui en découle. Ce qui compte, c’est de dégager des profits à court terme.

Rien à voir, donc, avec une activité qui serait en déclin sur Hérimoncourt, mais des choix politiques orientés sur le marché du recyclage des pièces en Europe estimé à 7,4 milliards d’euros. Pour appliquer cette politique de « profitabilité », le groupe PSA a nommé Véronique Morel qui ne fait que très peu dans l’écologie et n’a qu’une intention, tripler le chiffre d’affaires actuel en l’espace de 4 à 5 ans. Au-delà de la question dite environnementale, et du souci d’économiser la matière et l’énergie, c’est bien de dominer la concurrence sur une activité en plein essor qu’il s’agit. Et pour cela, en gros, faire des économies et des profits partout et sur tout. Même principe en ce qui concerne le « compactage » des usines ; deux usines qui font la même chose, ça ne va pas. Donc on ferme la plus petite.

Quitte à tout détruire sur son passage, le capitalisme et ses serviteurs n’ont pas d’état d’âme. Seuls les profits comptent. La création d’emplois n’est pas leur problème pas plus que les drames que leur disparition entraîne.
C’est bien pour cela qui nous nous battons contre leur système qui mène l’humanité droit dans le mur. Seul le combat uni de notre classe avec un plan de bataille à la hauteur de l’affrontement qu’exige la défense de nos intérêts face à ceux de la bourgeoisie peut nous permettre de gagner.

Dans cette lutte contre les fermetures d’usines, les directions syndicales se font discrètes

Le problème ne se pose pas seulement sur le site PSA d’ Hérimoncourt, mais également à PSA Saint-Ouen où les camarades mènent la bataille localement. Mais des suppressions d’emplois et des fermetures d’usines ne peuvent relever seulement d’une lutte locale ou de la négociation du montant des indemnités.

Nous devons combattre une vision stratégique totalement défaitiste. C’est une question qui doit être traitée à l’échelle nationale, dans un cadre interprofessionnel. Les confédérations doivent y jouer un rôle organisateur et mobilisateur contre le patronat. Il ne peut être question de se limiter, comme semble le croire la CGT, à la dénonciation et à l’interpellation par des communiqués de presse, seule une attitude offensive face aux attaques et à la politique de casse du patronat et de Macron peut apporter une réponse.

Dans la situation actuelle où le mouvement des gilets jaunes tient tête au gouvernement depuis bientôt 5 mois créant une crise de gouvernance qui fragilise le pouvoir, il est inacceptable de rester l’arme au pied, au lieu de renforcer le combat contre la suppression d’emplois et les fermetures d’usine, en lien avec les mouvements en cours.

Le minimum serait un appel à la grève contre les fermetures d’usine qui se multiplient en France, chez PSA, Ford et ailleurs. Au lieu de cela, les bureaucraties syndicales, loin des drames que vivent les travailleurs, continuent à pratiquer des négociations qui se soldent par des reculs, voire des échecs. Les échecs ne sont pas inéluctables, notre camp peut gagner en s’appuyant sur des équipes combatives composées de syndiqués et de non syndiqués. Des travailleurs et travailleuses infiniment plus précaires comme ceux d’ONET ou d’HYATT ont été capables de se battre jusqu’au bout pour gagner. C’est leur exemple que nous devons suivre plutôt que de nous coucher sous la domination de nos exploiteurs. C’est ce qui doit être la boussole politique de tous ceux qui subissent, comme à Hérimoncourt, la violence des fermetures d’usine.

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Pas de prison pour Cahuzac, pendant que les Gilets Jaunes y croupissent

La chambre d’instruction de la cour d’appel a rendu son verdict : Jérome Cahuzac, condamné par la cour d’appel à 4 ans de prison, dont 2 fermes, n’ira pas en prison. Sa peine ayant été aménagée, il sera seulement placé sous surveillance électronique. Une décision qui contraste avec le nombre toujours croissant de gilets jaunes condamnés à des peines de prison ferme, et témoigne, encore une fois, que la justice fonctionne à deux vitesses.

Justice de classes

Crédit photo : Bloomberg / Contributeur / Getty Images

L’ex-ministre délégué du Budget, Jérome Cahuzac, est depuis 2012 sous le feu des projecteurs. Après les révélations de Médiapart sur l’existence d’un compte bancaire non déclaré à l’UBS de Genève, en Suisse, l’affaire Cahuzac a connu de nombreux rebondissements. Le verdict de la cour d’appel de Paris, rendu le 15 mai 2018, le condamnait à 4 ans de prison, dont 2 fermes, à 300 000 euros d’amende et à 5 ans d’inéligibilité pour fraude fiscale.

Néanmoins, ce verdict a suscité de gros doutes quant à l’application réelle de la peine de prison qu’il comportait.

Effectivement, ces doutes se sont confirmés. Selon un article de Libération, publié ce mercredi, Jérome Cahuzac n’ira pas en prison. La chambre d’instruction de la cour d’appel a confirmé l’acceptation d’un aménagement de peine pour l’ancien ministre, et a déclaré qu’il serait placé sous surveillance grâce à un bracelet électronique. Cette décision est permise par la loi, qui autorise le pacement sous surveillance électronique des justiciables dont la peine n’excède pas 2 ans de prison ferme.

6 ans après le scandale, et 3,5 millions d’euros camouflés, Cahuzac ne mettra donc pas le pied dans une prison. Cette annonce, bien que peu étonnante, prend une résonance particulière quand on la compare aux condamnations subies par les gilets jaunes depuis maintenant 5 mois.

Le nombre de condamnations a maintenant dépassé les 2000. Lors des procès, souvent en comparution immédiate, plusieurs manifestants ont été condamnés à des peines de prison ferme, souvent jugés coupables pour violence envers les forces de l’ordre.
La plus grosse peine à ce jour est celle d’un manifestant condamné, de manière extrêmement lourde à 3 ans et 3 mois de prison ferme, à Caen. Il était poursuivi pour « violence volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique », dont un tir de bille avec un lance-pierre.

Ces sentences mettent en lumière la répression politique que subissent les manifestants qui n’ont pas bénéficié de la même mansuétude que Cahuzac et se trouvent bel et bien en prison à l’heure actuelle. Mais plus généralement, elles montrent, une fois de plus, que la justice, au service du gouvernement, sert les intérêts de la classe dominante et écrase ceux des classes populaires. Ce deux poids deux mesures apparaît très nettement quand on compare les condamnations judiciaires de la caste politique et celles de la classe exploitée.
La première, qui fait pourtant l’objet de scandales éclatants, notamment, en termes de fraude fiscale (il est inutile de rappeler l’affaire Fillon), vit sans risque quelconque d’une condamnation judiciaire à hauteur de ses actes.

La seconde, face à cette justice de classe, peine à se faire entendre et à assurer sa défense. C’est par la dénonciation collective et sans relâche de la répression policière et judiciaire que nous pouvons soutenir les militants victimes de la discrimination de classe et de la répression politique. C’est la première des revendications que nous avons à défendre.

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Ecole Blanquer : en Ile-de-France, la contestation enseignante prend de l’ampleur

Depuis le 19 mars, où un quart des enseignants étaient en grève, les journées de mobilisation se multiplient dans l’éducation nationale, parfois en dehors de tout appel syndical. Sur fond de grève spontanée lancée le jeudi 28 avril, la FSU (fédération majoritaire chez les enseignants) a appelé à une manifestation très réussie le 30 mars puis à une journée de grève le 4 avril. En parallèle, en Ile-de-France, des Assemblées Générales d’enseignants du primaire et du secondaire organisent les suites du mouvement.

Occupation de la DSDEN, « écoles mortes », Assemblées départementales

Après les régions de Nantes et d’Angers, très mobilisées avant d’entrer dans la période de vacances le 6 avril, c’est au tour des enseignants d’Ile-de-France de reprendre le flambeau de l’opposition aux lois Blanquer. Pour la première fois depuis longtemps, la contestation enseignante dépasse le clivage primaire et secondaire en s’attaquant de front à la fois au projet de « l’école de la confiance », mais aussi aux réformes des lycées et aux baisses de moyens dans les collèges.

Occupation de la DSDEN de Bobigny dans l’académie de Créteil

En Ile-de-France, un appel à la grève pour le mardi 9 avril avait émergé des Assemblées Générales tenues le soir de la journée de mobilisation du 4 avril, cette fois-ci appelée sur le tard par les principales organisations syndicales du secteur (Snuipp pour le primaire et le Snes pour le secondaire). Sans rencontrer l’écho très important du 4 avril, l’appel du mardi 9 a été relativement suivi, notamment en Seine-Saint-Denis.

  A l’initiative de l’Assemblée Générale du 93, 150 enseignants en grève se sont rendus à la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale (DSDEN) à Bobigny, mardi après-midi. Ils sont parvenus à entrer dans les locaux et à les « bordéliser » joyeusement pour réclamer une audience collective des établissements présents auprès de la Direction Académique. Comme réponse, la directrice de cabinet, Cécile Tabarin, a choisi le mépris : refusant d’ouvrir la discussion avec les personnels présents, elle a préféré l’envoi de policiers en civil, et la menace de se faire déloger. Le slogan repris par les grévistes – « Blanquer a choisi ses trois spécialités : mensonge, mépris, austérité » – s’applique tout aussi bien pour les services du Rectorat de Créteil…

Ecoles mortes à la Courneuve et à Aulnay-sous-Bois

Le principe de la méthode « école morte » à laquelle appelle la FCPE (association de Parents d’élèves) pour les prochains jeudi a, d’ores et déjà, été mis en place dans plusieurs établissements de Seine-Saint-Denis. Le principe est simple : en solidarité avec les enseignants, et pour limiter les pertes de salaires liées aux grèves, les parents d’élèves décident de ne pas envoyer leurs enfants à l’école.

L’initiative a d’abord été lancée ailleurs : La Voix du Nord fait part d’une opération école morte menée à Arras en novembre ; jeudi 4 avril, en Picardie, ce sont les parents qui sont arrivés avec des pancartes devant l’école d’Abbeville qui n’a accueilli pour l’occasion qu’une poignée d’élèves. A Lyon, au groupe scolaire Pasteur du 8ème arrondissement, « l’école morte » a été lancée lundi 8 avril. Dans l’Oise, l’opération a été très suivie en mars.

En Seine-Saint-Denis, l’idée progresse doucement. Au lycée de la Plaine, des parents sont venus protester devant les grilles de l’établissement de Saint-Denis vendredi 5 avril : des pancartes indiquant leur refus des projets Blanquer, mais surtout très peu d’élèves. A la Courneuve, l’opération sera lancée jeudi 11 et vendredi 12 avril, alors que, selon les dires du Parisien, « la commune [a été] l’une des plus mobilisées contre les réformes Blanquer » ce jeudi 4 avril.

Assemblées Générales

Alors qu’à plusieurs endroits, comme à Cergy-Pontoise, à Saint-Denis, à Paris, certaines équipes se sont lancées dans des grèves reconductibles, les équipes d’enseignants mobilisées trépignent face aux organisations syndicales qui semblent freiner la cadence des mobilisations. La journée de grève du jeudi 4 avril a été très tardivement appelée par les principales organisations syndicales du métier (Snes et Snuipp) mais a pourtant été un franc succès. Des taux de grévistes exceptionnels, près d’un quart des enseignants mobilisés. Malgré cela, le calendrier syndical semble déjà fixé à l’avance : le 9 mai, soit dans un mois, un appel à la grève dans la fonction publique, et le lancement d’une consultation du Snes pour un boycott de la surveillance du baccalauréat mi-juin. Pas de quoi convenir à celles et ceux qui pensent qu’il faut battre le fer tant qu’il est chaud.

Pour se donner des ailes et construire la mobilisation, les enseignants de Seine-Saint-Denis investissent les Assemblées Générales départementales mais aussi de villes : Saint-Denis, La Courneuve, Aulnay, Montreuil, Bagnolet, où des équipes du premier comme du second degré tentent de se donner un calendrier et de construire la mobilisation : le jeudi 18 avril, indiqué comme « un temps fort de mobilisation » pour l’intersyndicale du 93, devrait se transformer en une journée de grève au niveau de l’Ile-de-France, d’autant que de plus en plus d’équipes se lancent dans la bataille contre les réformes Blanquer, socle d’une école à deux vitesses.

Au-delà de la menace d’un « Bac 93 », qui risque d’aggraver un peu plus la stigmatisation et l’inégalité de traitement des élèves dans l’accès aux études supérieures, il y a aussi la question des moyens fournis pour les territoires défavorisés qui sont réduits à peau de chagrin. Après la catastrophe de Parcoursup, les parents sont conscients que le combat des enseignants est aussi un combat pour leurs enfants.

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Notons la forte convergence avec les revendications des travailleurs et syndicales, notamment la CGT.
L'accent mis sur la nécessaire sortie du capitalisme.
 
La revendication d'indépendance n'est pas non plus étrangère à l'histoire du mouvement syndical comme l'atteste la déclaration de la Charte d'Amiens et l'attachement dont elle est encore l'objet.
 
L'histoire concréte des luttes et conquis sociaux attestant par ailleurs que les moments de véritables conquêtes, profondes et durables correspondent aux moments où le peuple rassemblé a imposé l'action unie de toutes les forces syndicales, politiques, populaires, associatives contre la domination et la politique des classes dirigeantes centrées sur le maintien et le développement des règles de fonctionnement capitalistes (1936, 1945, 1995 ...).
 
Ces dernières décennies les obstacles à ce rassemblement n'ont cessé de se renforcer : au plan mondial effondrement de l'adversaire stratégique du capitalisme, débâcle idéologique qui s'en est suivie, institutionnalisation du mouvement syndical et intégration aux objectifs européistes, mirage d'une Europe sociale, divisons profondes résultant de cette conjoncture économique et politique ...
 
Tout cela n'a pas empêchés de puissantes résistances de se manifester : grèves de 1995, lois travail, grève SNCF, nombreuses luttes dans les entreprises mêmes ... et l'initiative déterminée de bases syndicales combatives notamment dans la CGT
 
L'actuel mouvement des gilets jaunes pose avec force la question d'une convergence élargie entre le mouvement civil hors organisations et le mouvement syndical et politique organisé.
 
Cette tâche est devant nous !
Le 27 avril prochain peut en constituer une étape importante !
 
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SOURCE de l'article suivant : Reporterre 
 

 

L’Assemblée des assemblées des Gilets jaunes s’est réunie à Saint-Nazaire du 5 au 7 avril 2019. Réunissant près de 800 délégués venus de toute la France, elle a marqué la détermination du mouvement, sa radicalité, et sa volonté d’organiser les Gilets jaunes démocratiquement et sans leader.

– Saint-Nazaire, Loire-Atlantique, reportage

Même si Macron ne veut pas,
nous on est là,
pour l’honneur des travailleurs 
et pour un monde meilleur,
même si Macron ne veut pas, 
nous on est là. »


« Pour l’honneur des travailleurs, et pour un monde meilleur »

Entonné par toutes les poitrines, le chant a surgi dimanche après-midi, dans la confusion d’une assemblée plénière qui travaillait à élaborer un texte final. Une belle conclusion pour un mouvement qui veut maintenir son unité : « Il y a des divisions, on est tous de milieux différents et d’avis politiques différents, mais on est tous là parce qu’on est Gilets jaunes », a dit samedi une femme en plénière. « Il faut faire avec ces différences pour avancer tous ensemble. » Et le miracle est que malgré toutes les possibilités d’éclater — les divergences politiques, les egos, l’opposition entre les « intellectuels » et celles et ceux pour qui la prise de parole n’est pas simple, la difficulté aussi de s’entendre à cinq cents dans des conditions très inconfortables —, l’Assemblée des assemblées a donné un message d’unité et s’est conclue par un appel clair et substantiel.


Ce sont près de 800 personnes — délégués de 200 groupes locaux, observateurs non mandatés, bénévoles, journalistes — qui se sont retrouvées vendredi 5 avril dans « la Maison du peuple », une ancienne agence pour l’emploi occupée depuis plusieurs mois par les Gilets jaunes de Saint-Nazaire. La mairie avait refusé de prêter un local, et fait pression sur les communes avoisinantes pour empêcher toute aide, si bien que les Gilets jaunes de la ville portuaire ont choisi de tenir l’assemblée dans leur maison.


En quelques semaines, ils en ont abattu les murs internes pour faire de la place, et installé des chapiteaux tout autour, dans le terrain dégagé qui entoure le bâtiment principal. Si bien qu’avec beaucoup d’aides de partout, de cantines délicieuses et militantes, de toilettes sèches, de centaines d’hébergements organisés dans la ville, et malgré la pluie presque incessante, les Gilets jaunes ont débattu pendant deux jours et demi, en plénière ou en groupes thématiques, avec une assiduité et un sérieux impressionnant.


Les témoignages entre groupes, pour se connaître, ont rappelé et la dureté de la répression de l’Etat à l’endroit de ce mouvement populaire, et la détermination tenace que celui-ci lui oppose. « À Troyes », dit Philippe, « le rond-point tient depuis le 17 novembre. Le préfet nous a fait dégager six ou sept fois, on est toujours revenus. » « On retourne à Paris même si c’est dangereux », dit de son côté Mariline de Saint-Dizier, « et le 16 mars, j’y ai été avec une amie en chaise roulante qui avait déjà reçu une balle de LBD le 8 décembre. Parce que c’est une lutte, il faut montrer qu’on est là. »

La violence de l’Etat semble accroître la détermination des Gilets jaunes plus que l’affaiblir. Tout le week-end de Saint-Nazaire a été innervé par la volonté tenace de refaire démocratie, de rétablir la justice, et de changer un système nuisible à l’écologie comme aux humains. Une écologie bien présente, avec des ateliers spécifiques… et la surprise dimanche quand Macron a surgi ! Enfin, son portrait, apporté sous les acclamations par le GIGNV (Groupe d’intervention des grenouilles non violentes), un groupe local d’ANV – COP21, rappelant que la lutte contre Macron se conjugue au combat pour le climat.


La démocratie ? Elle semble le cœur de l’aspiration du mouvement. On ne changera les choses que si l’on redonne la parole et le pouvoir à toutes et à tous. « On insiste beaucoup sur l’horizontalité », dit Jani, de Noisy-le-Sec, « Pas de chef ; la rue nous unit, les élections nous divisent ; et il y a une diversité du mouvement, même si on est plutôt à gauche et pour l’écologie ». Mais, dit Arthur, de Lorient, « il faut trouver l’équilibre entre spontanéité et organisation ».

Un équilibre difficile à trouver, comme on l’a vu dans la plénière finale, dimanche après-midi, qui devait adopter un texte final à partir des réflexions de tous les groupes thématiques réunis la veille. La configuration même de la salle compliquait la discussion, avec un centre d’où se distribuait la parole, les délégués l’entourant mais avec des prolongements rectangulaires : faire cercle dans des parallélépipèdes biscornus n’est pas simple !


Vote d’approbation d’un texte

Le texte final est cependant abouti et substantiel : 
• revendication de l’augmentation des salaires, des retraites et des minimas sociaux, avec une attention particulière aux neuf millions de pauvres ;
• convergence avec l’écologie, « fin du monde, fin du mois, même logique, même combat  », et appel aux écologistes — « toutes les personnes voulant mettre fin à l’accaparement du vivant » — « à assumer une conflictualité avec le système actuel » ;
• encouragement aux « nouvelles formes d’une démocratie directe », que les assemblées des Gilets jaunes veulent mettre en place, sans « aucun leader autoproclamé » ; 
• et désir d’une transformation globale : « conscients que nous avons à combattre un système global, nous considérons qu’il faudra sortir du capitalisme ».

L’Assemblée des assemblées a aussi adopté des textes sur les élections européennes (refus de participer), sur la répression (revendication de l’amnistie des prisonniers et condamnés), sur l’écologie et sur les assemblées locales.

Elle a aussi appelé à des actions coordonnées des Gilets jaunes, notamment durant la semaine du 1er mai. Et décidé que la prochaine Assemblée des assemblées se réunira en juin.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
SOURCE : La Provence
 

 

Cent-cinquante personnes selon la police, 200 selon les participants : le rassemblement organisé hier après-midi devant la permanence du député Mohamed Laqhila a en tout cas ratissé large. Union départementale CGT, multiples unions locales du département dont celle de Gardanne, mais aussi représentants du Nord ou de Nancy étaient venus apporter leur soutien face à la polémique.

En ligne de mire, le député Modem-LREM de la 11e circonscription qui a écrit au Premier ministre et au ministre de l'Intérieur pour demander la "dissolution de l'antenne départementalede cette association". Fin mars, une réunion publique organisée à Gardanne par le comité de la REM avait été quelque peu perturbée par des syndicalistes de la centrale, venus dire tout le bien qu'ils pensent de la volonté du gouvernement de mettre fin aux centrales à charbon, menaçant directement leurs emplois. Mohamed Laqhila avait fustigé les "violences verbales", "intimidations", "saccages" de la salle.

Dissolution de la CGT ? "Les chiens sont lâchés" avait réagi aussitôt l'UD CGT 13, alertant entrer "en résistance" contre "la violence du gouvernement". Dans la foulée, un tag rouge sang de la CGT apposé devant la porte d'entrée de la permanence du député, zone d'activités des Milles, avait motivé ce dernier à déposer une plainte pour dégradation.

Chansons paillardes et huées

Hier donc, les représentants CGT s'étaient donné rendez-vous et se félicitaient : "Au moins a-t-il réussi à montrer notre fraternité" lançait une syndicaliste. Plusieurs personnes ont pris la parole pour lire des motions de soutien face à la "demande irresponsable et autoritaire de ce député" : "En démocratie, un élu de la nation doit accepter la contestation. À la centrale, les salariés sont en grève depuis décembre pour refuser la fermeture face à la politique d'austérité ultralibérale de LREM aidée par le Medef".

"Il n'y a aucune indulgence pour l'emploi ni l'écologie sous couvert de laquelle on veut fermer la centrale", poursuivent d'autres : "la seule indulgence est la course au profit".

Certains listent la "casse sociale", de Carrefour à Ford. D'autres rappellent que "la dernière fois que la CGT a été dissoute et a dû rentrer dans la clandestinité, c'était sous le régime de Vichy et l'occupation de l'Allemagne nazie". "Ce nouveau monde applique les réflexes de l'ancien monde, avec le même arsenal : appel à l'armée, interdiction de manifester, répressions policières, sanctions disciplinaires dans les entreprises et les services publics... Ce pouvoir veut mater le mouvement populaire."

Les manifestants demandent que le député retire sa plainte et sa demande de dissolution. Chansons paillardes et huées s'enchaînent. On tance l'élu : "Révisez votre histoire : la CGT est un syndicat, pas une association qui a sûrement plus d'adhérents que votre mouvement".

Quelques policiers sont en faction devant la permanence dont la porte reste close : Mohamed Laqhila est en mission parlementaire au Maroc et c'est depuis l'avion de retour qu'il nous affirme attendre la réponse des ministres sur sa demande de dissolution et son refus de retirer sa plainte. En revanche, dit-il, "j'ai envoyé vendredi un courrier à l'Union départementale CGT -pas avec l'union locale : je ne peux dialoguer avec eux. J'ai proposé un rendez-vous, soit chez moi, soit chez eux, afin que nos échanges soient plus constructifs dans la défense des emplois et de l'environnement à Gardanne. Je n'ai toujours pas eu de réponse".

La réponse était donnée au cours du rassemblement de la CGT après lecture de cette invitation et un vote improvisé : "Non, résume un représentant : on n'ira pas le rencontrer. Il faut qu'il mesure ses propos. Pas une phrase de sa part reconnaissant qu'il est allé trop loin. Il est déshonoré, on n'a rien à échanger avec lui. On se rappellera de lui quand il briguera un nouveau mandat de député ou celui de maire d'Aix"...

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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