SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

SOURCE FR3 Auvergne-Rhône-Alpes

Ils dénoncent la fermeture programmée pour 2018 de la boutique et de la plate-forme technique, qui emploient 32 personnes. Ils occupent les lieux nuit et jour depuis mardi.

Depus mardi les salariés du site EDF de Vichy sont en grève. Ils occupent nuit et jour la boutique et  la  plateforme téléphonique, qui emploient respectivement quatre et vingt-huit personnes, et dont la fermeture est programmée en 2018.

« On nous a proposé d’aller travailler à Aubière, mais  vous imaginez pour les collègues qui ont leur conjoint sur place ça fait 120 kilomètres par jour » déplore Philippe Ivrard le secrétaire CGT Energie pour le secteur Moulins-Vichy.

Fermeture confirmée pour 2018

Les salariés grévistes demandent un sursis jusqu’en à 2020 en espérant que d’ici là les choses auront évolué favorablement. La direction d’EDF confirme la fermeture du site en 2018 et indique qu’un accompagnement sera prévu pour chaque salarié.

PAR FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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HAUBOURDIN

PSE Cargill: la CGT fait valoir son «droit d’alerte»

Un projet de réorganisation de l’entreprise intègre la délocalisation de services partagés et la suppression de 26 postes. Le PSE passe mal après les conclusions d’un rapport alarmant, transmis au CHSCT, sur les conditions actuelles de travail. Le syndicat CGT a donc fait valoir son « droit d’alerte ».

Cargill est présente à Haubourdin depuis 2002. Le site emploie 350 collaborateurs. Cargill est l’un des leaders mondiaux de la production d’amidon et de ses dérivés. photo Patrick JAMES

1.

Contexte

Le 21 juin 2016, les salariés de Cargill Haubourdin, filiale du groupe américain Cargill, découvraient l’ouverture d’un PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi). Ce plan prévoit la suppression de 26 postes sur un effectif de 350 salariés. Il a été homologué fin décembre 2016 par la DIRECCTE (Direction du travail). Pour mémoire, l’usine d’Haubourdin comptait encore 850 salariés en 1985, avant le rachat en 2002, par le groupe américain Cargill, leader agro-alimentaire. À l’issue des congés de reclassement, il pourrait rester 315 salariés.

2.

Action

Fin juin 2016, les salariés (tous services confondus) font deux mouvements de grève (96 heures). Ils ne sont pas parvenus à sauver l’emploi, mais ils ont obtenu une enveloppe d’indemnité équivalente à celle négociée lors des précédentes réorganisations, soit 275 000 € pour 26 indemnités programmées. «  Mais notre mouvement de grève a ralenti néanmoins le PSE de Cargill France qui envisagerait la suppression d’environ 80 emplois », se félicite une salariée, entourée d’autres dans le local CGT.

3.

Réaction

Le syndicat CGT Cargill est «  consterné  par cette volonté politique de l’État de soutenir une entreprise comme Cargill Haubourdin en lui offrant 1,2 millions d’ € du CICE (Crédit d’impôt compétitivité emploi) sans avoir aucune contrepartie » puisque l’entreprise transférerait une partie de son activité en Bulgarie, en Pologne et centralise son service paye en Bretagne.

Dorian Vallois, secrétaire CGT, estime «  qu’il n’y a pas de difficultés économiques qui justifient les suppressions d’emplois  », alors que que le groupe Cargill présente «  au niveau mondial des bénéfices records  » (827 millions de dollars au 1er trimestre 2017, en augmentation de 35 %).

À la suite de deux rapports, l’un économique et l’autre sur les conditions de travail, le syndicat CGT a envoyé «  un courrier d’alerte  » le 14 février à Cargill France, au directeur de Cargill Haubourdin, au CHSCT, à la DIRECCTE, à la médecine du travail, pour témoigner «  de gros problèmes de conditions de travail  » : surcharge de travail, pression accrûe sur les salariés avec des méthodes de management «  inhumaines  »... Le syndicat CGT, pensant «  à ceux qui restent  », a donc fait valoir jeudi auprès de la direction, de la DIRECCTE, et du Pôle santé travail, son droit d’alerte «  pour danger imminent  ».

Dans le courrier, il évoque «  les burne-out, le taux d’absentéisme  » (6,5%). «  Soit la direction sera d’accord et fera une enquête, soit elle ne sera pas d’accord, alors ce sera l’inspection du travail qui devra donner son avis !  », explique Dorian Vallois.

«  Par ce droit d’alerte, on soutient les salariés, on prend nos responsabilités. À la direction de prendre les siennes !  »

La chasse au «temps mort»

Dans le rapport adressé le 14 février au CHSCT de Cargill, les salariés alertent sur le mal-être, les risques psycho-sociaux qui découlent du projet de réorganisation et des 26 suppressions de postes programmées : «  On a été pressés comme des citrons  », «  des pleurs sont monnaie courante  », «  des collègues sous anxiolytiques et antidépresseurs, des burn-out  », «  un seul salarié qui travaille dans un open space de 16 salariés au sein du CTL  », «  un dialogue fermé avec la direction  », sont quelques-unes des remarques.

Autour de la table, dans le local syndical, on évoque «  un travail devenu impersonnel. L’open space, ça a été le début de la fin. Ça crée des conditions de travail sous pression tout le temps !  ». L’une indique : «  Sur les mails, on ne s’adresse plus à nous par notre nom mais par notre numéro de badge ou 0,8 pour 80 % de temps de travail. D’où le choc pour ceux qui travaillent là depuis trente ans et qui ont connu une ambiance familiale avant le rachat par Cargill !  » Une autre agent de maîtrise, ajoute : «  C’est le pompon ! On nous a demandé de chronométrer nos tâches  »

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Dorian Vallois, secrétaire CGT souligne aussi la consternation à la mise en place d’une méthode chinoise (Kai zen) pour chasser les temps morts dans le travail.

Par La Voix Du Nord

 

 

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par FSC

A Melun aussi c'est la volonté de lutte qui l'emporte contre l'attentisme et la résignation!

SOURCE : Le Parisien

Les salariés de la Coopération pharmaceutique française (dite Cooper) se sont mis en grève ce jeudi matin à l'appel de la CGT et CFDT. Ils réclament une hausse des salaires plus conséquente, 65 euros brut contre les 28 euros proposés par leur direction.

Mouvement de grogne à la Coopération pharmaceutique française (dite Cooper) de Melun. A l’appel de la CGT, rejointe par la CFDT, les salariés en grève refusent l’accord de hausse salariale de 28 € brut par mois signé la semaine dernière par les deux autres syndicats de l’entreprise (FO et la CGC). Un comble, selon eux, alors que le groupe bénéficie du Crédit d’impôts compétitivité emploi (CICE) «qui n’a visiblement pas servi à créer de l’emploi et encore moins augmenter les salaires».

Résultat : depuis ce jeudi matin 7 heures, les trois sites de l’entreprise, ceux de Melun et celui de Saint-Fargeau-Ponthierry, sont touchés par des piquets de grève. Selon les syndicats, ils seraient même à l’arrêt. Un huissier était présent à 10 heures à Melun pour constater le blocage de l’entrée, place Lucien Auvert.

Les conditions de travail aussi en cause

«Nous avons demandé 65 € brut de plus par mois, soit 50 € net. Mais pas de réponse », commente Karine Peche, de la CGT. Elle déplore aussi une dégradation des conditions de travail qui expliquerait, selon elle, un taux d’absentéisme de 8 % et une hausse des accidents du travail. Pour Arcangelo Calabro, délégué syndical CFDT, «il faut dénoncer l’accord signé. La CFDT et la CGT ont fait 53 % des voix aux élections.».

Le directeur financier de la Cooper confirme le blocage «surtout au niveau de la logistique». Mais il critique une grève «inopinée, sans préavis» et rappelle «qu’un accord a été signé après discussions».

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Société Coopérative Ouvrière Provençale de Thés et Infusions

Bonjour à Tous,

Comme chaque fin de semaine, nous vous faisons part de notre actualité récente:

Animation de Vente de SCOPTI

Deux animations de vente visant à proposer une dégustation et faire découvrir nos thés et infusions « 1336 » sont proposées ce week-end, Vendredi 10 Mars et Samedi 11 Mars 2017, dans les supermarchés Auchan à Aubagne et Leclerc à Carpentras. D’autres dates se profilent en vue de développer notre implantation dans les différentes enseignes des GMS. Les coopérateurs de SCOP-TI seront présents dans le supermarché Auchan de Saint-Genis-Laval, dans la métropole de Lyon, les Vendredi 17 et Samedi 18 Mars ainsi qu’à Saint-Priest, les 24 et 25 Mars.

Demain dimanche 12 mars 2017 une animation vente de nos thés et infusions « 1336 » sera également proposée à l’occasion de la Cоursе du printemps еt trаіl du Cаntоn Vеrt organisé par la MJC de Plan de Cuques, un athlète portera à cette occasion les couleurs de 1336 !

Des nouvelles de SCOPTI

« Un, deux, trois… Fruits des Bois ! » 

Nous avons travaillé cette semaine à conditionner cette recette savoureuse qui plait tant aux gourmands. L’infusion « Fruits des Bois » est délicieuse pour les amoureux des fruits rouges ! Réalisée à partir de pomme, d’hibiscus, d’églantier, de feuilles de mûre, d’églantier, d’arômes naturels de fraise, de framboise, de cassis, de pétales de tournesol et de morceaux de framboise, elle s’apprécie également en préparation glacée.

Pour une pause rafraîchissante et rapide : laissez infuser un sachet dans un grand verre d’eau entre 75 et 90°C pendant 4 à 5 min (bien lire les instructions présentes sur le sachet). Laissez refroidir, plongez quelques glaçons, c’est prêt, dégustez, c’est délicieux !

Initiatives Politiques, Sociales et Culturelles de Fraliberthé

L'Association Fraliberthé participait, le Samedi 04 Mars, à la quatrième édition du Balèti des Rails, organisée par l'Association Caminòts Bolégans. Rendez-Vous à 20h00 au Restaurant Rouge Belle de Mai, dans le 3ème arrondissement de Marseille!

Nous étions présents au Salon National des CE organisé par Elucéo, au Stade de France, les 08 et 09 Mars sur invitation du Cabinet JDS Avocats.

Nous avons enfin participé, par le biais d’une camarade, Brigitte Blang, membre de l’Association Fraliberthé, au festival allemand consacré au monde du travail et à l’entreprise « Die Firma Sind Wir » (nous sommes l’entreprise) au cours duquel le film de Claude Hirsch, « 1336, des hauts débats, mais toujours debout », était projeté. Voici quelques photos de la soirée du 07 Mars : https://goo.gl/photos/d9pJdugfufxddABf6

L’Association Fraliberthé s’installe à Bordeaux…

Nous serons présents au Congrès CGT de l’UCR qui se tiendra à Bordeaux du 13 Mars au 17 Mars, au site de restauration de la SNCF de Bordeaux, le 16 Mars, pour y proposer une dégustation visant à faire découvrir nos produits et conclurons la semaine par une représentation de notre spectacle de théâtre, le 19 Mars lors d’une journée festive organisée par le PCF de Gironde.  

Nous participerons le 13 Mars au festival du film altermondialiste "Mars Attac" organisé par Attac Nîmes en participant au débat programmé autour du film consacré à la lutte des Fralib « 1336, des hauts débats, mais toujours debout ».

Le groupe Los Fralibos s’est produit en concert aux côtés des Vitales lors d’une soirée dédiée à la Journée de la Femme, le 08 mars dernier, au Cercle de l’Harmonie d’Aubagne.

Nous rappelons que le nouvel album d’HK, "l’Empire de Papier", est sorti le 03 Mars et n’attend plus que vos oreilles !

Le titre « Sans haine, sans armes, sans violence » : https://www.youtube.com/watch?v=f3SDCmyhFrc

Dans les Médias

Deux articles ont été consacrés récemment à la lutte sociale menée par les anciens salariés de Fralib ainsi qu’à la création de la Coopérative SCOPTI suite aux rencontres très enrichissantes occasionnées au cours de notre séjour récent en Belgique. Cette initiative nous a permis de rencontrer différents acteurs de projets économiques alternatifs dont les membres de l’association Coopcity, qui constitue un centre dédié à l'entrepreneuriat social, collaboratif et coopératif. Il fut question de présenter les modalités de construction et d’organisation de SCOPTI, qui fait figure de modèle social et de source d’inspiration pour les salariés du site de production de Caterpillar.

Article paru dans le journal Alter échos :

http://www.alterechos.be/le-combat-des-fralib-contre-unilever/

Article paru dans le journal Le Soir :

http://plus.lesoir.be/node/85062

Le documentaire "Thé Mania", préalablement diffusé Dimanche 5 Mars à 20h50 sur France 5 sera rediffusé demain dimanche 12 Mars à 17h40. Les réalisatrices Sophie Lesage et Vanessa Jalbert étaient venues à SCOPTI, il y a trois mois, dans le cadre d'un sujet consacré au succès relativement récent du thé en France. La Société Coopérative Ouvrière Provençale de Thés et Infusions, à travers ses deux marques, « 1336 » et « SCOP-TI », apparait comme une figure novatrice sur le marché du thé en raison de son histoire singulière, de son positionnement et de ses produits de qualité!  

http://www.france5.fr/emission/mania

Rappel des modalités de CommandesLes collectivités (Associations, CE, etc.) qui veulent passer une commande de produits 1336 et SCOPTI peuvent s’adresser à l'ADV de la Coopérative: adv@scop-ti.com (04 42 32 53 00).Les particuliers peuvent s'adresser à l'Association Fraliberthé, via son site internet www.fraliberthe.fr ou écrire à l’adresse contact@fraliberthe.fr ou commandes@fraliberthe.fr  (04 42 32 53 63).

La chaîne Fraliberthé

Nous vous invitons à regarder ce premier documentaire réalisé par l'équipe de Fraliberthé, sous la direction de Laura Coppens, qui présente les acteurs et les enjeux du projet de relance de l'activité de production de tilleul, de qualité bio, porté par SCOPTI.

https://www.youtube.com/watch?v=ARTlJhRKhyA&feature=share

Depuis sa création, la Société Coopérative Provençale de Thés et Infusions, SCOPTI (ex-Fralib), participe à la relance de l'activité de production de tilleul dans la région de Buis-les-Baronnies. Le projet de la Coopérative est de parvenir, à moyen ou à long terme, à l'élaboration de circuits-courts, conçus dans une perspective de développement durable. Cela consiste à promouvoir la réimplantation et la relance d'une activité agricole biologique de qualité tout en participant à la reconstitution des filières de production françaises. SCOPTI privilégie ainsi des partenariats avec des producteurs de proximité et tend à réhabiliter des savoir-faire, abandonnés ou en déclin, de manière à garantir l'approvisionnement de matières premières au sein d'un circuit viable et équitable, tout en veillant à ce que les produits finalisés restent accessibles à la commercialisation.

Le Site Fraliberthé existe depuis quelques semaines (www.fraliberthe.fr). Il s’est doté de fonctionnalités vous permettant d’adhérer à l’Association et de commander les produits « 1336 » et « SCOPTI » à partir d’un Bon de Commande en ligne, qu’il vous suffit d’enregistrer et d’envoyer par mail à l’adresse commandes@fraliberthe.fr.

Nous sommes d’ores et déjà en mesure de vous annoncer la mise en œuvre très prochaine d’une plateforme de e-commerce qui vous permettra de découvrir des produits exclusifs issus des ateliers de conditionnement de SCOPTI !… 

A très bientôt !

Réseaux Sociaux

N’oubliez pas que vous pouvez suivre au quotidien notre actualité sur les pages

Facebook : « 1336 », « Fraliberthé », Contact : Fraternité Libère Thé.

 

Twitter : @scoptiofficiel, @Fraliberthe

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Amicalement, 

Les Coopérateurs de SCOP-TI.

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Une salariée et syndiquée CGT séquestrée chez Conforama !

La Fédération Commerce n’en revient pas. Le samedi 25 février dans le magasin Conforama de Niort (79), Nadine, hôtesse SAV, militante CGT en situation de handicap, a été enfermée et retenue dans un local exigu. Ceci afin de lui soustraire son carnet, sur lequel elle consignait ses notes personnelles et privées en lien avec la dégradation de ses conditions de travail depuis 2013.
Choquée, elle a dû être évacuée par les pompiers. La CGT Conforama dénonce depuis 2015 les agissements répétés de la direction, ayant pour effet une dégradation de ses conditions de travail, portant atteinte à ses droits, à sa dignité, altérant sa santé physique et mentale, ainsi que son maintien dans l’emploi.
La direction de Conforama a choisi le silence face aux nombreuses alertes de la CGT. Elle continue de camper sur ses positions d’exclusion envers Nadine, obligée de justifiée son état de santé. La CGT Conforama soutenue par la Fédération Commerce et services, ne laissera pas la direction continuer à malmener une camarade de la sorte, et condamne de tels agissements.

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RETRAITES : comparatif des programmes des candidats à la PRÉSIDENTIELLE

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Par FSC

 

C'est l'histoire d'Arthur, coursier à vélo et livreur de repas à domicile, qui avec quatre de ses collègues a décidé de venir se syndiquer à la CGT et de créer le syndicat CGT des coursiers à vélo de Gironde avec l'Union départementale CGT, la Fédération du commerce et la Fédération du transport.

Ubérisation

Avant de venir frapper à la porte de la CGT, ces jeunes auto-entrepreneurs chez Deliveroo faisaient déjà partie du Collectif Coursiers Bordeaux et ont connu la fermeture de Take eat easy pour qui ils travaillaient auparavant.Élément p

« Ces jeunes font souvent ce type de travail parce qu'ils aiment le vélo avant tout et parce qu'ils ont la possibilité de choisir leurs horaires. Seulement, à Bordeaux, les candidats pour les plateformes (Foodora, Deliveroo, Ubereats) sont de plus en plus nombreux et ils sont de moins en moins payés à l'heure mais à la course », explique Loïc Notais de l'UD de Gironde.

L'illusion de l'autonomie est de courte durée face à la réalité de la pauvreté et de la précarité vécues par ces travailleurs. Selon une étude publiée par l'Insee le 19 décembre 2016, le revenu moyen des auto-entrepreneurs tourne autour de 410 euros, soit moins que le montant du RSA !

La CGT est à l'écoute de ces travailleurs indépendants. « Il s'agit d'une population très diverse et difficile à gérer car ils sont là aujourd'hui mais ne le seront peut-être plus demain » précise Loïc Notais. La CGT vient de créer également un syndicat chez les VTC. Avec eux, elle porte le combat pour une juste rémunération, de meilleures conditions de travail, la reconnaissance et la dignité auxquelles ces travailleurs ont droit. Elle milite aussi pour le droit à la négociation et à la représentation au sein des plateformes, par la mise en place d'instances représentatives des personnels.

Image : © Pascal BASTIEN / Divergence

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Par FSC

Cette longue confrontation des travailleurs avec le pouvoir PS a révélé à plus d'un la nature d'un pouvoir et d'un parti au service du patronat, du MEDEF et de l'Union européenne, derrière les paroles miélleuses.

Elle a aussi fait la démonstration de la combativité et de la détermination de larges secteurs du monde du travail face aux moyens politiques du pouvoir d'état (le 49.3 si cher à Valls avant de le renier en parole à l'approche des élections), face à la répression policière et aux provocations, face aux manoeuvres du syndicalisme jaune incarné par Laurent Berger et les dirigeants de la CFDT.

Un mouvement qui pour n'avoir pas débouché sur une victoire totale dans le rapport de force politique et social du moment n'en a pas moins redonné confiance aux militants et aux bases syndicales combatives dans leurs propres forces, rallumant les braises des combats de l'heure et de ceux à venir.

Une leçon grandeur nature de la permanence et de la nécessité du combat de classe contre les forces d'exploitation et contre celles qui accompagnent toutes les régressions.

La nécessaire recherche de l'unité ne pouvant être séparée du contenu de classe des revendications et du projet de transformation social !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
 

Les chiffres du conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) sur les temps d'antenne dont a bénéficié chaque candidat à la présidentielle entre les 1er et 26 février sont sortis. Ils sont éloquents. Le CSA souligne que Fillon a eu bien plus la parole (265 heures, presque 16 000 minutes) que les autres. Le deuxième du classement est Macron avec 163 heures.

Mais la suite du tableau est encore plus éloquente, Mélenchon a bénéficié de 3163 minutes, Nathalie Arthaud de... 67 minutes (230 fois moins que Fillon, 150 fois moins que Macron et même 47 fois moins que Mélenchon).

On voit qui les patrons des médias ne souhaitent pas entendre !

Publié par LO

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Marine Le Pen, son compagnon Louis Aliot (au centre), et Aymeric Chaupradre ont voté au Parlement européen de Strasbourg ce 10 mars 2015 (Reuters/Vincent Kessler)

Chaque année, le Parlement européen est amené à voter symboliquement un texte concernant, entre autres, l’égalité hommes-femmes au sein de l’Union. Le rapport de 2015 rédigé par le socialiste belge Marc Tarabella proposait des solutions globales. Le paragraphe 45 proposait ainsi que les femmes aient “le contrôle de leur santé et de leurs droits sexuels et reproductifs“, notamment “grâce à un accès aisé la contraception et à l’avortement“. Une proposition qui n’a pas plu à l’Irlande, la Pologne ou Chypre, qui répriment, voire interdisent l’IVG.

Les choses avancent trop lentement, s’est plaint Marc Tarabella, par exemple sur l’égalité salariale, elle ne sera obtenue qu’en 2084 si rien n’est fait !“. Ou en 2058, avec un peu de chance, si l’on fait confiance aux études américaines.

Le FN contre l’avortement 

Du côté français, l’intégralité des élus FN du Parlement européen a voté contre le paragraphe autorisant l’IVG. Aymeric Chauprade, chef de la délégation FN, a ajouté que le débat sur l’avortement était “une arme de destruction massive contre la démographie européenne“. Le Front National s’est également dressé contre l’article 21 qui propose “d’inclure des clauses de parité hommes-femmes dans les appels d’offres pour des marchés publics“. Une grande partie des députés UMP, dont Nadine Morano ou Michèle Alliot-Marie, ont rejoint l’avis du FN sur cette question.

Finalement, le rapport a été adopté par 441 voix contre 205. 52 eurodéputés se sont abstenus. Il ne s’imposera donc pas aux Etats membres.

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source photo: anti-K

source photo: anti-K

On assiste actuellement à un dévoiement par les réformistes des revendications des travailleurs en matière de salaire, de droits à la sécurité sociale et de temps de travail. Les candidats à la présidentielle rivalisent aussi en habileté pour présenter aux électeurs comme des conquêtes sociales des mesures réactionnaires qui liquideraient pour de bon les acquis et le statut de salarié et déréglementeraient encore plus le « marché » du travail.

La « Sécurité Sociale Professionnelle », portée par le PCF et la bureaucratie syndicale, est un projet présenté comme un moyen de sauvegarder et transférer les droits acquis de chaque salarié tout au long de sa carrière, même en cas de licenciement. On attendrait plutôt d’un parti qui se dit communiste qu’il explique aux travailleurs que le chômage est inhérent au système capitaliste et qu’il faut lutter pour son renversement et son remplacement par une autre société, au lieu de souffler à la bourgeoisie des solutions visant à humaniser son système criminel. On attendrait aussi de dirigeants syndicaux qu’ils mobilisent les travailleurs contre les licenciements et les fermetures d’entreprises au lieu d’aller négocier avec l’État et le patronat un « bon » repreneur ou des indemnités de départ. Au lieu de cela, on accepte les restructurations industrielles, le déploiement des capitaux à l’étranger, la concentration des multinationales avec tout son cortège de suppression de postes et d’emplois. Autrement, pourquoi faudrait-il sauvegarder des droits salariaux au travers de la formation professionnelle ? Le besoin de formation est légitime, mais celle-ci doit-être utilisée au profit de l’évolution de carrière dans la vie professionnelle et non pour reconvertir des salariés mis sur le carreau par le capital. En plus selon la version du PCF, cela permettrait d’utiliser ses droits sociaux (sous-entendu d’une cessation de contrat) sans perte de salaire. En réalité, le reclassement est prévu avec un salaire minimum légal par grand niveau de qualification. Donc, selon le PCF, l’ancienneté et la qualification volent en éclat avec le licenciement. Le talon d’Achille de ce projet est que moins il y aura de travail salarié et moins le patronat financera la formation professionnelle. Le PCF prévoit également 5% de l’effectif de chaque entreprise en contrat d’intérim sous prétexte de mesures contre la précarité, mais surtout pour plaire à Hamon.

Il en est de même pour la revendication des 32 heures, présentée comme une solution pour faire face à la raréfaction de l’emploi. En réalité, le réformisme l’utilise pour voler au secours du patronat pour pallier aux inconvénients de la révolution numérique capitaliste, qui risquerait d’attiser l’affrontement social contre les licenciements. 32 heures avec maintien de l’effectif ou obligation d’embauche pour lutter contre le surtravail, telle est la façon dont il faudrait poser la revendication. De plus, rien n’est dit sur les heures supplémentaires ; ainsi, la gauche dite radicale ferme les yeux à la fois sur la plus-value relative et absolue. Le droit à l’emploi comme première des libertés ne peut exister avec le capitalisme. C’est ce système qu’il faut remettre en cause

Le Revenu Universel est présenté comme une mesure permettant de réduire les inégalités et de garantir un revenu décent à tous. Mais, quelle que soit la façon dont les divers candidats et groupes politiques la déclinent, il s’agit bel et bien d’une mesure dangereuse de la bourgeoisie pour laminer les garanties sociales qui subsistent tant bien que mal. Dans la version de Hamon, chacun aura droit au revenu universel indépendamment de son revenu ou de sa fortune. Au sein de cette usine à gaz, il accrédite l’idée que les travailleurs pourront avec les retraités cumuler salaire et retraites avec le revenu universel. Cependant le revenu universel ne garantit point les minimas salariaux ou même retraités, et pourrait se substituer ou influer sur le montant de l’allocation chômage, l’assurance maladie, la retraite, les salaires et les aides familiales. Hamon le nie, mais il explique le financement de son projet par une pirouette politique (on a bien créé la Sécu après la guerre dans des conditions encore plus difficiles…) Le revenu universel ne réduira point le chômage mais détruira le salariat. En effet, cela va conforter « l’auto entreprenariat », l’Ubérisation des activités, avec le travail sous-traité vis a vis des multinationales qui achèteront des prestations de services au détenteur de la force de travail avec sa qualification pour ne plus payer des «charges» sociales. Les salariés confortés par un revenu fixe pourront ainsi entrer en concurrence sur l’accession à l’emploi, mais auront de moins en moins la capacité de s’opposer à la dévalorisation de leurs salaires. La suppression du SMIC ou de toute autre forme de plancher salarial est donc amorcée dans la proposition de mise en place du revenu universel. Pour les plus riches ou les détenteurs de moyens de production et d’échange, le revenu universel sera certes absorbé par l’impôt, cependant les aides publiques distribuées par l’état annuellement aux entreprises et qui s’élèvent à plus de 270 milliards ne sont pas remises en cause. En fait, le revenu universel est un aménagement qui accompagne la transition numérique du capitalisme en amoindrissant ses effets collatéraux sur les suppressions d’emplois. Sans augmenter les impôts et sans réduire le budget, quels seraient les modes de financement du revenu universel? Pour un revenu universel à 750 euros, il faudrait 504 milliards par an, soit plus de 35% du PIB. La seule façon de l’appliquer consisterait alors à le substituer à un certain nombre de dépenses sociales telles que la retraite, la sécu, l’assurance chômage, le RSA… Conclusion, le revenu universel avec sa présentation utopique est en réalité un outil économique au service des intérêts du patronat.

PAR EL DIABLO

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Les ouvriers de l'usine d'électroménager Whirlpool d'Amiens, bientôt délocalisée en Pologne, hésitent entre indifférence, colère et résignation à l'approche de la présidentielle. Avec une conviction: pour protéger l'emploi, il faut plus de protectionnisme, voire "sortir de l'Europe".

Amiens, 26 fév 2017 (AFP) -

"Les politiques laissent tout faire depuis des années: tout est délocalisé, tout s'en va, les gens deviennent chômeurs, il y a des suicides, des divorces... Mais ils n'en ont rien à foutre de nous", s'insurge Corinne Bizet, 49 ans, dont 17 ans chez Whirlpool, la voix chargée d'émotion.

A la mi-journée, sous le crachin, l'équipe du matin sort de l'usine, à trois kilomètres du centre-ville et de sa cathédrale gothique.

Les visages sont fatigués, l'ambiance morose: le géant américain de l'électroménager a annoncé en janvier la fermeture en 2018 de son usine d'Amiens (nord de la France), où 290 salariés fabriquent des sèche-linge, pour transférer la production à Lódz, en Pologne. Les emplois de 60 salariés d'un sous-traitant (Prima) et ceux d'intérimaires sont aussi menacés.

C'est la dernière fermeture d'usine en date pour une ville qui ne les compte plus. La plus spectaculaire avait été celle du fabricant américain de pneus Goodyear en 2014, avec la perte de plus de 1.100 emplois. Le taux de chômage atteint 11,9% à Amiens et dans ses environs, plus de deux points au-dessus de la moyenne nationale.

"Quand on parle de désindustrialisation de notre pays, ici ça a une résonance particulière", regrette Brigitte Fouré, la maire centriste de cette ville d'environ 200.000 habitants, qui dit son "amertume".

"Je n'ai même plus envie de voter", confie Christophe Colombo, 45 ans dont 27 chez Whirlpool. "Voter à gauche, voter à droite, ça sert à quoi?"

"Je ne crois plus en rien", renchérit Frédéric Coulon, qui travaille chez Prima depuis 16 ans et s'abstiendra lui aussi.

- 'Taxes aux frontières' -

Rares sont les personnalités politiques prêtes à affronter le ressentiment. Soutenu par le candidat de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, le journaliste engagé François Ruffin en campagne pour les législatives de juin est venu avec son camion coloré et une sono qui crache des chansons à la gloire de Che Guevara.

Auteur d'un documentaire social à succès ("Merci Patron!") et rédacteur en chef d'une gazette contestataire, "Fakir", M. Ruffin assume un positionnement protectionniste.

"Je ne veux pas que cette arme politique là soit exclusivement laissée entre les mains du Front national et que ce soient les seuls à oser prononcer les mots de taxe aux frontières, de barrières douanières, de quotas d'importation", explique-t-il en distribuant des tracts.

Eric Richermoz, le représentant local du Front national, a fait plusieurs fois la sortie d'usine. Pour convaincre, il dispose sur son téléphone portable d'un message vidéo de la présidente du parti, Marine Le Pen, promettant que les produits d'entreprises ayant délocalisé "seront taxés à 35%" lors de leur vente sur le territoire national.

En tête des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle le 23 avril, le Front national espère profiter du climat créé par la décision des Britanniques de quitter l'Union européenne (UE) et la politique protectionniste du nouveau président américain Donald Trump.

"Les Anglais sont en train de mettre en place des mesures très proches de ce que souhaite faire Marine Le Pen", se réjouit Eric Richermoz, dont le parti veut un référendum sur le "Frexit".

Les ouvriers français, en concurrence avec des Polonais, des Slovaques ou des Roumains aux salaires beaucoup plus bas, ne se sentent pas assez protégés dans l'UE.

"Le problème c'est que tant que tout le monde n'est pas au même niveau en Europe, ça ne pourra jamais aller", analyse Guillaume Bonnard, 33 ans, chef d'équipe chez Prima.

Pour son collègue Mohamed El Mokretar, délégué syndical, la solution est simple: "Il faut sortir de l'Europe".

Corinne Bizet ne sait pas encore si elle ira voter. Mais elle a une certitude: il faut quitter l'euro et "revenir à la monnaie française" pour retrouver du pouvoir d'achat.

jmi/sof/lch/prh/nm/ggy

© 2017 AFP

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