SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Mayotte : un mois et demi de grève générale, l’État français répond par la répression

Après un mois et demi de grève générale, le gouvernement a finalement envoyé la ministre de l’outre-mer à Mayotte. Elle est arrivée ce lundi 12 mars à Mamoudzou, le chef-lieu du « département », dans un climat hostile.

Quel est l’état de la grève après un mois et demi ?

La mobilisation dure à Mayotte depuis le 20 février, menée par une intersyndicale (rassemblant CGT Ma, CFDT, Solidaires, SNUipp, FO, FAEN, CFE-CGE et la Confédération syndicale des familles...) ainsi que des collectifs d’associations mahoraises. Des grèves et blocages paralysent l’île. Le port principal de l’île ainsi que les routes sont bloqués, les écoles fermées, le ramassage des ordures interrompu.... Des manifestations, ainsi que des opérations escargots sont organisées régulièrement. Une situation que cette colonie française a déjà connu à plusieurs reprises depuis sa « départementalisation » en 2011. Ainsi cette même année un grand mouvement contre la vie chère avait eu lieu, suivi en 2016 d’une nouvelle mobilisation d’ampleur. En novembre 2017 des premières opérations de blocages et des grèves avaient eu lieu, pour des augmentations de salaire, notamment dans l’usine Mayco, fabriquant du Coca-Cola, le Centre Hospitalier de Mayotte (CHM) pour plus de moyens, les salariés du port de Longoni, etc.

Ces larges et fréquents mouvements de protestation ne sont pas étonnants dans ce territoire, qui s’il a acquis le statut de département français, n’en reste pas moins une colonie moderne, où les habitants continuent à ne pas posséder les mêmes droits que les citoyens hexagonaux. A Mayotte les allocations y sont par exemples moins importantes, tout comme le salaire minimum, qui ne s’élève qu’à 7,37 euros, et les travailleurs sont soumis à un code du travail spécifique.

Une mobilisation aux mots d’ordre ambigus

La mobilisation rassemble des secteurs et organisations aux revendications distinctes. Les collectifs d’associations de citoyens mettent en avant la « lutte contre l’insécurité », et des mots d’ordre réactionnaires pour y remédier, demandant des renforts policiers et une politique plus répressive vis-à-vis des étrangers. L’intersyndicale elle exige des moyens pour les services publics, l’éducation, la santé, les infrastructures routières, etc. En tout elle avance le chiffre de 1,8 milliards d’euros d’investissements.

Ce lundi de rentrée scolaire, une grève illimitée était appelée par le syndicat de l’éducation FSU, pour la création de postes, d’enseignants et de personnels, la construction d’établissement, un plan de rénovation. « Il n’y avait à peu près aucun élève dans les établissements scolaires qui étaient ouverts aujourd’hui et autant d’enseignants » d’après Quentin Sedes, le secrétaire généal CGT Educ’Action Mayotte.

Détournement sécuritaire

La mobilisation a démarré sur des revendications contre l’insécurité, considérable sur l’île : suite à l’attaque d’une école par une bande armée. Depuis le début du conflit gouvernement et médias mettent en avant ce seul aspect de la mobilisation, en lui donnant un contenu particulièrement réactionnaire.

Belle aubaine en effet pour l’État français, soutenu par la presse dominante, que de se saisir de la colère des mahorais contre la misère et la violence qu’elle engendre inéluctablement, pour la mettre sur le dos de l’immigration des Comoriens, et autres archipels voisins. Tout à la fois la question de l’insécurité et de l’immigration devient un argument pour renforcer son tournant sécuritaire, dans un contexte où sur le territoire hexagonal Macron est en train de mener une offensive raciste et xénophobe contre les migrants ; un prétexte pour ne pas répondre aux exigences des mahorais de moyens et d’infrastructures suffisantes ; et un moyen de légitimer l’envoi de troupes supplémentaires pour raffermir la main de fer de l’impérialisme français sur son vassal insulaire.

Des troupes de gendarmeries envoyées à Mayotte

Les seules propositions du gouvernement pour répondre aux demandes des mahorais sont l’envoi de renforts armés : bien pratique pour l’État français qui souhaite mettre fin au plus vite à cette crise potentiellement explosive. Ainsi aujourd’hui Annick Girardin s’est rendue à Mayotte en compagnie, entre autres, d’un général, — Lambert Lucas, le commandant de la gendarmerie d’outre-mer — pour mieux organiser la répression du mouvement ?

La ministre a annoncé l’instauration d’une zone de sécurité prioritaire (ZSP) de l’envoi de nouveaux escadrons de gendarmeries. Trois ont déjà été envoyés, et de nouveaux arrivent mardi. Lundi matin, comme on peut le dire dans Le Monde, « alors que la quasi-totalité des barrages installés sur les principaux axes routiers du territoire avaient été levés pendant le week-end pour permettre à la population de se ravitailler et de vaquer à ses occupations, les gendarmes mobiles sont intervenus à 4 heures du matin pour dégager le barrage maintenu au rond-point stratégique à l’entrée du port de Longoni », sous ordre du Préfet. Soi-disant pour laisser passer les camions de livraison, alors que les manifestants expliquent qu’ils les laissent déjà passer.

Un nouveau statut pour l’hôpital pour lutter contre la venue d’étrangers

Le deuxième grand axe annoncé par la ministre de l’outre-mer aujourd’hui, qu’elle confirmait dans une interview à France Info lundi, est la création d’un nouveau statut juridique « extra-territorial » pour l’hôpital de Mamoudzou, et notamment sa maternité.

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Grivaux expliquait il y a quelques jours la fonction de ce statut « qui permettrait de faire que les naissances qui s’y passent ne permettent pas obligatoirement d’obtenir la nationalité française ». Une mesure qui s’apparente à celle que proposait il y a une semaine le président de Les Républicains, Laurent Wauquiez, en visite à Mayotte.

© AFP

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Un climat social dégradé depuis plus d’un an, cumulé aux intentions de la direction d’instaurer un CSE «à la lettre», ont déclenché le mécontentement des salariés de la Tour. Sous la menace d’une grève, avec un préavis déposé le 19/2, la direction a cédé sur la quasi-totalité des revendications CGT. Un accord a été signé garantissant :

  • Le maintien à 32 représentants du personnel, ce qui équivaut au nombre d’IRP d’une entreprise de 1000 à 5000 salariés, pour Macron… l’effectif de la Tour est de 315 !!!
  •  Nombre d’heures de délégation identique
  • Annualisation et mutualisation des heures de délégation Titulaire et suppléant
  • Le maintien des prises en charge des expertises demandées par les IRP, par l’employeur.
  • Elections repoussées à décembre 2018, malgré une tentative de la direction de les imposer en juin, période où les effectifs titulaires sont plus fluctuants.

Une belle victoire qui donne confiance en l’action collective et syndicale, à partager et faire connaitre auprès de nos bases, de nos syndiqués et au-delà ! Seul le rapport de force des salariés a une fois encore, permis d’inverser la volonté du gouvernement et du patronat. Pour rappel à la Tour Eiffel : c’est 1 salarié sur 2 qui est syndiqué dont plus de 130 à la CGT !!!

Un grand bravo à nos camarades !

RAPPEL :

Afin d'affaiblir le mouvement syndical en tout cas celui qui conteste sa politique Macron et ses exécutants ont fait figurer dans les ordonnances la fusion des instances de représentation du personnel antérieures : comité d’entreprise, CHSCT, délégués du personnel et délégués syndicaux

 

PAR FSC

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SOURCE : l'émission  de Daniel Mermet

https://la-bas.org/la-bas-magazine/chroniques/Les-Britanniques-veulent-renationaliser-leur-rail

 La situation est alarmante, pour ne pas dire intenable. ». Voilà ce qu’a dit le Premier ministre Édouard Philippe pour expliquer sa réforme de la SNCF [1]. La ficelle est connue : on dépeint une situation catastrophique pour mieux justifier une réforme qui démantèle un peu plus un service public.

On connaissait le trou de la Sécu, voilà maintenant la dette de la SCNF ! Et avec la dette revient bien sûr le fameux « statut » des cheminots, ces odieux « privilégiés » : « je peux pas avoir d’un côté des agriculteurs qui ont pas de jours fériés, etc., qui auront parfois pas de retraite, et dire : "le statut des cheminots, il faut pas le changer" », a dit le président Macron au Salon de l’agriculture. Et quand il évoque le « statut des cheminots », il ne parle évidemment pas des 35 000 euros mensuels du président du directoire de la SNCF, Guillaume Pépy.

En Grande-Bretagne, après que Margaret Thatcher et John Major ont privatisé les chemins de fer, des Britanniques constatent aujourd’hui l’inefficacité des compagnies privées et demandent, soutenus par Jeremy Corbyn, le leader du Parti travailliste… la renationalisation du rail.

PAR FSC

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Augmentation de la CSG, c’est sur la pension brute et c’est brutal !

LA PENSION, L’HEURE DES BRUTES !

La CSG a été augmentée bien plus qu’annoncé.

Selon les services de propagande officielle, son taux passe de 6,60% à 8,30% sur les pensions supérieures à 1 200 euros, un seuil à peine plus élevé que celui de la pauvreté monétaire, 1 015 euros. La retraite moyenne nette est de 1 300 euros mensuels.

- La vérité, c’est que l’augmentation de la CSG a été appliquée sur le montant brut de la pension ! Soit 1,83% au lieu du 1,7% annoncé. Soit 329,40 euros annuels - 27,45 mensuels sur la pension du seuil minimal.

  • - De plus, la personne seule, dotée d’une pension de 1 000 euros, bénéficiant d’une pension de réversion de 500 euros, passe à la caisse.
  • - Le retraité auquel le régime général octroie moins de 1200 euros, mais qui dépasse le seuil par sa complémentaire, y passe aussi.
  • - un couple avec 2 pensions inférieures au SMIC, passe à la CSG !

Cette brutalisation des anciens salariés suit de près celle infligée le 22 mars 2014 :

  • - Une cotisation chômage à hauteur de 2,4% est prélevée sur les retraités de plus de 65 ans.

Que les vieux deviennent un péril pour Macron ! RDV le 15 mars pour commencer !

PAR LA lacgt44

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UNION EUROPÉENNE : les CHÔMEURS de plus en plus pauvres, surtout en ALLEMAGNE

La baisse du chômage en Europe, à son niveau le plus bas depuis la crise de 2008, cache des statistiques plus sombres : ceux qui restent à l’écart de l’emploi vivent de plus en plus mal, notamment en Allemagne, champion de la flexibilité du travail.

 

En Europe, les indicateurs du chômage sont au beau fixe. Selon la dernière livraison d’Eurostat, le bureau de statistiques basé au Luxembourg, le taux de chômage parmi les 28 a baissé de 8% de janvier 2017 à janvier 2018, pour s’établir à 7,3%. C’est son plus bas niveau depuis la crise financière de 2008. A 8,6 %, il est également en forte baisse dans les 19 Etats membres de la zone Euro. 

Mais les quelque 18 millions de femmes et d’hommes sans travail dans l’Union européenne (UE) sont de plus en plus exposés au «risque de pauvreté». Un indicateur qui désigne un niveau de revenu équivalent à 60% du salaire médian, comparable au terme plus connu de «seuil de pauvreté».

Et sur ce point, la tendance est à l’aggravation continue depuis une quinzaine d’années. Selon une autre livraison statistique du même institut le risque de pauvreté est passé dans l’UE et la zone euro de respectivement 40% et 37% en 2005 à 48,7% dans les deux ensembles fin 2016.

 

[…]

LIEN VERS LA SUITE DE L’ARTICLE CI-DESSOUS :

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Sur la réforme de la SNCF, le premier ministre Édouard Philippe a annoncé, lundi 26 février, qu’il allait recourir aux ordonnances. Mais, négociée ou pas, c’est bien contre le fond de cette réforme que les cheminots et tous les salariés devront lutter.

Édouard Philippe nous a vanté les effets bénéfiques de l’ouverture à la concurrence, « chez nos voisins ». Au Royaume-Uni, 20 ans après la privatisation de British Rail, le prix des billets a explosé, des trains sont supprimés, les effectifs du personnel sont réduits. Les Britanniques déboursent chaque mois six fois plus que les Français, simplement pour se rendre sur leur lieu de travail. Voilà l’avenir ! Et pour le justifier, tous les bobards sont permis.

Qui veut tuer son train l’écrase sous les charges

Prétexte no 1 : la dette de la SNCF bien sûr, 50 milliards ! À peine ce qui s’échappe chaque année avec l’évasion fiscale. La dette, ce sont d’abord les investissements dans les infrastructures, coûteuses parce que les sous-traitants privés accumulent les dépassements, systématiquement payés par la SNCF. Ensuite le renouvellement du réseau : les frais ont augmenté parce que rien n’a été fait pendant 30 ans, période où on supprimait 100 000 postes de cheminots, avec des résultats comme l’accident de Brétigny en 2013. Tout cela n’empêche pourtant pas la SNCF de faire des bénéfices : ils ont triplé cette année (1,3 milliard) avec une progression de la fréquentation.

Attaquer les uns pour mieux nous écraser tous

Prétexte no 2 : le fameux « statut » des cheminots. Le seul « avantage » du statut, c’est la sécurité de l’emploi, du moins de ne pas se faire virer du jour au lendemain (car quand même, il y a près de 500 licenciements « disciplinaires » par an). Une sécurité relative en échange de laquelle tout le reste est raboté, à commencer par les salaires. Les cheminots commencent souvent sous le Smic, d’où les primes que la direction est obligée de consentir. Le régime de retraite, quant à lui, autorise à partir cinq ans plus tôt… mais avec la même durée de cotisation et la même décote : 43 ans, sinon c’est le minimum vieillesse !

Quant aux 9 000 kilomètres de lignes (un tiers du réseau) que le rapport Spinetta veut supprimer, le gouvernement prétend ne pas suivre le rapport… mais veut laisser la charge financière de ces lignes aux Régions, qui n’en ont pas les moyens. Après les déserts médicaux et la fermeture des hôpitaux, c’est le tour du réseau ferroviaire : tout un programme pour le service public !

Départs « au forçariat » pour tout le monde !

Le statut est surtout un obstacle aux licenciements collectifs. Le rapport Spinetta voudrait que la SNCF puisse « recourir pendant deux ans à la procédure des plans de départs volontaires ». Du genre de ceux qu’on pratique dans l’automobile et qui sont généralisés par la loi travail. C’est cela le véritable objectif de la réforme. La SNCF veut manier du licenciement collectif comme le PDG du groupe PSA, qui a annoncé, il y a quelques semaines, encore 2 200 suppressions d’emplois à PSA, ou comme le gouvernement qui souhaite 120 000 départs prétendus « volontaires » dans la fonction publique !

Comme le redoute le patronat, les cheminots ne seront pas isolés !

Il n’y a pas que les cheminots à être en colère contre la dégradation de leur salaire et de leurs conditions de travail. Il y a toute la fonction publique, dont hospitalière. Il y a le monde de l’éducation, dont une bonne partie de sa jeunesse. Mais aussi dans le secteur privé.

Le 22 mars, les cheminots, la fonction publique et les jeunes sont appelés à la grève et à manifester. Ce sera un premier rendez-vous. Mais leur colère aura mille raisons de se joindre à celle des grévistes d’Air-France, des salariés de Tupperware à Joué-lès-Tours qui viennent d’être jetés dehors, de ceux de Ford à Blanquefort menacés du même sort. Sans oublier la colère des trois millions et demi de chômeurs que compte le pays.

PAR convergencesrevolutionnaires

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SOURCE : INVESTIR

SOURCE : INVESTIR

Peu de mouvement dans le peloton de tête du classement des milliardaires mondiaux concocté par les équipes internationales de Forbes si ce n’est la montée en puissance de Jeff Bezos, le chef d’orchestre d’Amazon, qui chasse Bill Gates du trône avec une fortune estimée à 112 milliards de dollars. Si Warren Buffet complète le podium,  la quatrième place échoit à Bernard Arnault avec une fortune estimée à 72 milliards de dollars.

Bernard Arnault, quatrième homme le plus riche du monde. A 72 milliards de dollars, sa fortune estimée par les équipes internationales de Forbes dépasse celle de Mark Zuckerberg et se compare à celles de Warren Buffett (84 milliards de dollars) et Bill Gates (90 milliards de dollars). Seul Jeff Bezos trône au-dessus des 100 milliards de dollars (112 milliards, précisément). 
Françoise Bettencourt Meyers, deuxième femme la plus riche du monde. A 42,2 milliards de dollars, l’héritière de l’Oréal se fait coiffer au poteau par Alice Walton (46 miliards de dollars), héritière de la chaîne américaine de supermarchés Wal-Mart. Mais, dix-huitième fortune mondiale, elle dépasse, par exemple, le discret fondateur d’Alibaba Jack Ma. La France peut aussi se targuer d’avoir réussi à placer deux de ses enfants parmi les vingt premiers du palmarès Forbes. L’Allemagne ? Aucun. La Grande-Bretagne ? Zéro. L’Italie ? Niente. Tout juste l’Espagne en place-t-elle un, le Mexique un autre, l’Inde un encore, la Chine deux.

 

Hors des Etats-Unis, les grandes fortunes mondiales sont autant françaises que chinoises. Et alors ? Alors, sur la quarantaine de milliardaires que Forbes recense dans l’Hexagone, plus du tiers sont des entrepreneurs qui ont créé leur fortune eux-mêmes. Parfois, comme Bernard Arnault, fils d’industriels, mais souvent issus de « rien » : Francis Holder, boulanger fils de boulanger… Clément Fayat, fils de maçon… Mohed Altrad, immigré fils de bédouins… Carrie Perrodo, née Ka Yee Wong, mannequin à Singapour. Le rêve américain ? Non. La France.

 

Retrouvez  le Top 20 des milliardaires mondiaux ci-dessous.

Classement Prénom / NomFortune en dollars Nationalité
#1Jeff Bezos$112 MdsAméricaine
#2Bill Gates$90 MdsAméricaine
#3Warren Buffett $84 MdsAméricaine
#4Bernard Arnault$72,2 MdsFrançaise
#5Mark Zuckerberg$71 MdsAméricaine
#6Amancio Ortega $70 MdsEspagnole
#7Carlos Slim Helú $67,1 MdsMexicaine
#8Charles Koch $60 MdsAméricaine
#9David Koch$60 MdsAméricaine
#10Larry Ellison$58,5 MdsAméricaine
#11Michael Bloomberg$50 MdsAméricaine
#12Larry Page$48,8 MdsAméricaine
#13Sergey Brin$47,5 MdsAméricaine
#14Jim Walton$46,4 MdsAméricaine
#15S.Robson Walton$46,2 MdsAméricaine
#16Alice Walton$46 MdsAméricaine
#17Ma Huateng$45,3 MdsChinoise
#18Françoise Bettencourt Meyers$42,2 MdsFrançaise
#19Mukesh Ambanio $40,1 MdsIndienne
#20Jack Ma $39 MdsChinoise 

PAR FORBES

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Salariés-ées, votre implication est aujourd’hui plus que nécessaire !

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Pour Edouard Postal, cheminot qui s’est suicidé le 10 mars 2017 : ni oubli, ni pardon !

Le 10 mars est un triste anniversaire pour les cheminots. Ce matin, c’est avec amertume et colère que les cheminots de la gare Saint-Lazare ont rendu hommage à leur collègue Edouard Postal, qui s’est suicidé en se jetant sous un train un an plus tôt, le 10 mars 2017.

Le syndicat SUD Rail avait confectionné une banderole rappelant la responsabilité de la SNCF et réclamant justice pour Edouard. « Nous nous sommes retrouvés devant la gare Saint-Lazare avec la banderole, raconte un militant SUD Rail. Ensuite une vingtaine de cheminots ont progressé vers le quai 1, vers l’endroit où Édouard s’est suicidé. Nous avons planté la banderole et écouté un discours de David Michel [secrétaire Sud Rail], puis nous nous sommes recueillis et avons ensuite fait du bruit avec l’aide d’un collègue mécanicien, pour nous rappeler au bon souvenir de la direction. Enfin nous nous sommes dispersés afin de rejoindre le syndicat et évoquer chacun avec nos mots ce qui nous rapprochait d’Edouard ».

Comme nous le disions il y a un an, « le cas d’Edouard, poursuivi par sa direction en raison de son activité en défense de ses collègues, n’est malheureusement pas isolé. Ce crime qu’est la mort d’Edouard, ne doit pas rester impuni, et la direction de la SNCF est responsable. Il est temps que les cheminots expriment leur colère pour que cette politique de répression et de casse du service public s’arrête. Cela doit se faire par le seul langage que comprend la direction, celui de la grève et la révolte. Pas un travailleur de moins ! »

Edouard, à jamais dans nos mémoires !

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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3 millions : le salaire du PDG d’ING, augmenté de 50% après avoir licencié 7000 salariés

Ralph Hammers, le directeur général de la banque ING, se voit récompensé pour avoir mené un plan de licenciements massif dans ses filiales aux Pays-Bas et en Belgique. Son salaire annuel monte à 3 millions d'euros. Une augmentation qui passe mal.

Ce n’est une surprise pour personne, les patrons s’engraissent sur le dos de leurs employés. C’est ce que confirme une énième fois le rapport annuel 2017 d’ING. Celui-ci décrit l’augmentation de 50% de la rémunération de son PDG, Ralph Hammers, comme une nécessité pour avancer et se maintenir dans le classement des chefs d’entreprises les mieux payés.

La banque internationale fait donc monter le salaire de son PDG de 1,75 millions à 3 millions d’euros. Belle récompense que voilà pour celui qui est à l’origine de la restructuration de l’entreprise en 2016 ayant causé le licenciement de 7000 employés en Belgique et aux Pays Bas.

Une telle augmentation directe est illégale au Pays-Bas, car les lois néerlandaises fixent un plafond de 20% de bonus. Mais le patronat n’a que faire de ces lois « liberticides » pour leurs intérêts et trouve toujours moyen de s’arranger. Ainsi, c’est par le biais d’actions à hauteur de 50% de son revenu fixe annuel que Ralph Hamers recevra son augmentation.

S’attendant à ce que l’annonce cause des remous dans la société auprès des employés, la direction d’ING a sorti un communiqué en interne en direction des employés mettant sur la table l’importance de « retenir à coup sûr les personnes les plus compétentes aux postes de direction ». Pas sûr que cela suffise, étant donné que même la classe politique s’est sentie obligée de « dénoncer » cette augmentation cynique.

En effet, du côté des partis libéraux, la décision est jugé excessive, à l’instar de Wopke Hoekstra, ministre des Finances, membre du parti Appel Chrétien-Démocrate. Pour comprendre pourquoi des libéraux voient d’un mauvais œil l’augmentation d’un PDG, il faut prendre en compte le fait qu’ING a été renfloué par l’État en 2008. Pas moins de 10 milliards d’argent public ont été versé à la banque. Pas sûr que l’électeur néerlandais apprécie la « réussite » du PDG. Wopke Hoekstra pense que cette augmentation n’aidera pas à restaurer la « confiance fragile » des néerlandais dans le secteur bancaire. Les parlementaires réclament donc une audition de Ralph Hammers courant Avril.

Si le licenciement de 7000 employés ne pose pas de problème aux politiques et à la direction d’ING, il doit questionner la société sur les pratiques des requins financiers qui ont quémandé de l’argent public pour survivre et s’augmenter de manière indescente tout en poussant dans la précarité des milliers de personnes. 50% d’augmentation pour 7 000 licenciements, c’est une belle récompense mais on peut également penser que cette augmentation servira aussi à motiver le PDG pour les licenciements futurs puisqu’il est prévu, notamment, que d’ici 2021, le nombre d’agences ING en Belgique passent de 650 à 196.

Crédit photo : dessin issu des humeurs d’OLI

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Comment « bien » licencier : un ancien DRH se confie sur Envoyé Spécial

Comment licencier des milliers de personnes sans faire de vagues, sans ternir la réputation des entreprises, en permettant le maximum d’économies sur la misère des gens ? Comment pratiquer des licenciements abusifs sans qu’il n’y ait de suite ? Le 8 mars, France 2 diffusait une émission d’Envoyé Spécial autour de Didier Bille, ancien directeur des ressources humaines (DRH) de plusieurs multinationales. Les patrons et leurs agents d’exécution savent s’y prendre.

Directeur des Ressources Humaines : métier bien particulier consistant la plupart du temps à être grassement payé pour faire le sale boulot des entreprises. Une des tâches principales : réduire les effectifs soit, licencier les salariés en montant des dossiers en béton pour que ceux-ci aient le moins de recours possibles et que cela ne fasse pas de vagues. Et les techniques, exposées par un des fleurons du métier, Didier Bille, sont bien rodées. Dans son CV, celui-ci peut se targuer d’avoir travaillé pour 10 grandes multinationales (automobiles, pharmaceutiques..) et licencié près de 1000 salariés de manière illégale ou non, « abusive » (selon les lois en vigueur) ou pas.

« Vous faites ce qu’on attend de vous c’est-à-dire quelque chose qui ne laissera pas de trace, qui ne touchera pas l’entreprise et qui fera disparaître le salarié le plus vite possible. »

Trucs et astuces pour licencier quand l’entreprise n’a pas encore de fautes à faire endosser

Didier Bille nous livre ainsi ses petites astuces pour monter un dossier de toutes pièces contre un salarié qui n’a pas commis de faute qui pourrait lui être directement imputée pour justifier son licenciement par l’entreprise. Tout d’abord, un DRH peut « inventer de toutes pièces » mais attention, pour cela il lui faut être créatif et tout de même un peu crédible ! L’autre solution consiste à « exagérer » : un dossier rendu un peu en retard il y a quatre mois et c’est la porte lorsque l’entreprise n’a plus besoin de vous ! Quand vraiment, les patrons et les DRH n’ont rien à se mettre sous la dent, il reste possible de « scénariser » : prendre n’importe quels éléments, les mettre n’importe comment et raconter sa petite histoire... Dans tous les cas, l’important reste le moment de l’annonce. Là, surtout il faut trouver le bon moment, c’est-à-dire mettre l’employé en état de choc, lui apprendre qu’il n’a plus de boulot au moment où il s’y attend le moins. Cette technique permet de minimiser les réactions, du tout bénéf’ !

Tout d’abord, il faut rester sur le qui-vive et toujours penser sur le long terme : se préparer à un jour licencier. Certaines entreprises produisent des classements de leurs employés et les notent selon des critères tels que leur expertise, leur nombre d’années, leur comportement, leur résistance aux changements, etc. Ainsi, il peut être demandé aux DRH de sous-noter les salariés pour disposer plus tard d’éléments jouant en leur défaveur lors d’un licenciement, système appelé « sous-notation forcée ». Les salariés sont classés de 1 à 5 et, à 5, ont un gros risque de se faire licencier. Certaines entreprises demandent même de faire des groupes de salariés entre ceux à garder et ceux à jeter selon un pourcentage établi à l’avance. Par exemple, en demandant aux managers de trouver 5 % ou 10 % de personnes sous leurs ordres à virer et les forcer à mal les noter.

« Dans l’état d’esprit et dans la mentalité de beaucoup d’entreprises aujourd’hui, [...] on estime que les salariés doivent être constamment sous pression si on veut obtenir le meilleur d’eux, c’est-à-dire qu’ils doivent avoir en permanence deux choses : d’une part une carotte, en générale financière et d’autre part un gros bâton, c’est être un 5 ou autre chose. »

Tout un ensemble de pratiques qui permettent de licencier beaucoup mais petit à petit, parfait pour passer inaperçu. En effet, les licenciements au compte-goutte sont l’alternative parfaite aux plans sociaux qui coûtent de l’argent et ternissent quelque peu l’image des grosses firmes et cela prévient de tout mouvement social. Et rien de plus facile que de créer des motifs de licenciement quand l’objectif est donné (x personnes à virer sur x mois) : plus de pression et de harcèlement pour provoquer des « départs volontaires », ils commettront bien une faute en étant au bord de la dépression ! Mise en abîme : le reportage fait même état de managers ayant été licenciés car ils refusaient de licencier.

Techniques très utiles pour virer les syndicalistes ou aspirants !

Que de motivations à licencier pour les entreprises, et lorsqu’il ne s’agit pas de motivations financières sur le court terme, cela peut se faire pour se débarrasser des salariés troublions qui pourraient s’en prendre au bon fonctionnement de l’entreprise : les syndicalistes. Ainsi, un ancien ingénieur de NXP raconte avoir été pour la première fois très mal noté au moment où il avait voulu se présenter aux élections syndicales. Au final, il a été licencié avec des motifs minimes et mensongers. C’est que l’entreprise a un temps limité puisque que, si un salarié devient délégué du personnel, il est protégé, alors vite vite vite ! « Dès qu’il y a la moindre rumeur que quelqu’un pourrait se porter candidat, il n’y a pas de temps à perdre, il y a une course contre la montre. Tant que ce n’est qu’une rumeur, vous pourrez prétendre que vous ne la connaissiez pas », confie ainsi l’ancien as des licenciements.

En somme, un glaçant exposé des techniques patronales

Si le reportage livre un portrait de Didier Bille, il est clair que ce n’est ni un cas isolé ni un problème de personnalité. Les DRH jouent dans le camp des patrons et leur servent de fusible de décompression pour licencier massivement en se prémunissant de toute riposte collective. Individualiser et casser un maximum les salariés en se servant des lois bourgeoises faites pour eux, voilà le nerf de la guerre. Et il est certain que plus les travailleurs sont précaires, moins les patrons s’embarrassent de pros des licenciements. Savoir jouer avec les lois pour masquer des licenciements « abusifs », voilà une partie de la stratégie patronale. L’autre partie résidant dans le fait de nous faire croire que certains licenciements seraient justifiés quand ils répondent à chaque fois à leur besoin d’augmenter leurs profits !

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Les retraites des agriculteurs devaient augmenter… Macron l’empêche au Sénat

Après qu'Emmanuel Macron, au Salon de l'Agriculture, ait justifié ses attaques contre les cheminots par la précarité et les faibles retraites des agriculteurs, le gouvernement a bloqué cette semaine un projet de loi visant à augmenter la retraite des exploitants agricoles.

Mercredi dernier au Sénat, devait être voté un projet de loi proposé par le PCF pour modifier le montant minimal de la retraite des agriculteurs : de 75 % du SMIC net (environ 890 euros pour une retraite complète), il se voyait rehausser à 85 %. Un exploitant agricole à la retraite qui toucherait moins que ce montant seuil, reçoit une retraite complémentaire obligatoire (RCO) pour l’atteindre. Le vote au Sénat était une pure formalité, l’ensemble des groupes politiques s’accordant sur ce texte, déjà voté à l’Assemblée Nationale en février de l’année dernière alors que le PS y détenait encore la majorité. Le gouvernement a pourtant suscité la colère des sénateurs en amendant la loi et en convoquant l’alinéa 3 de l’article 44 de la constitution. Cet article, aussi appelé « vote bloqué », permet au gouvernement de faire voter un texte en bloc en ne retenant que ses propres amendements ou ceux qu’il a accepté. Or, l’amendement ajouté dernièrement par le gouvernement concernait le délai d’application de la loi qui se voit repoussé en... 2020 ! Ainsi les sénateurs se voient contraints de voter le texte alors applicable à cette date ou alors de voter contre. Les sénateurs ont été unanimes à condamner un « coup de force du gouvernement ». Alors que les agriculteurs connaissent des conditions de vie toujours plus dures, qu’ils sont le secteur le plus à risque en ce qui concerne le suicide au travail (un exploitant agricole se suicide tous les deux jours), que le capitalisme agraire les pousse à toujours plus s’étendre pour survivre, à s’endetter pour des terres, des infrastructures, des machines, des produits phytosanitaires, des semences, le gouvernement juge qu’une augmentation de la retraite des exploitants agricoles n’est pas assez urgente au point de la retarder de deux ans.

Dans le cadre de sa réforme des institutions parlementaires, qui vise notamment le droit d’amendement, Macron et ses ministres envoient un message fort en piochant allégrement dans l’arsenal le plus autoritaire de la Vème République. Entre les ordonnances utilisées pour la loi Travail XXL et prévues pour les attaques contre les cheminots et les usagers du rail, l’article 44.3 utilisée au Sénat, et sa politique autoritaire en ce qui concerne la presse ou les migrants, Macron revêt les plus beaux atours du bonapartisme républicain. Il faut dire qu’avec le passage de la loi Macron avec l’article 49.3, alors qu’il était ministre de l’Économie de Hollande, ses débuts en politique ont été placés sous une bonne étoile !

Alors qu’il était interpellé par un cheminot au Salon de l’Agriculture sur la casse du statut, Emmanuel Macron a affirmé être contraint de changer le statut des cheminots puisque les agriculteurs n’ont parfois pas de retraite. Outre cette manœuvre particulièrement basse qui consiste à diviser pour mieux régner, on peut constater que Macron n’a que faire d’améliorer dans l’immédiat la condition des agriculteurs. Si le gouvernement retarde l’actuel projet de loi, c’est parce qu’une réforme globale des retraites est en chantier. À l’image de la logique de la bourgeoisie incarnée par Macron qui veut que les travailleurs bénéficiant encore de protections soient tenus responsables de ceux qu’elle exploite le plus, cette réforme s’effectuera en nivelant toujours plus par le bas : pas sûr que les agriculteurs y gagnent ; et si c’était le cas ce serait au prix de voir leur misère économique utilisée pour justifier la précarité de tout le reste de la population, au profit du patronat et des plus fortunés. Il est évident que lorsque les capitalistes donnent à un endroit, c’est qu’ils prennent plus ailleurs.

Avec Macron au pouvoir, les gros bonnets de l’industrie agroalimentaire peuvent dormir sur les deux oreilles ! les agriculteurs eux n’ont pas fini de se saigner pour les profits de Lactalis, Bigard, Leclerc... Ces mêmes entreprises qui font leur beurre sur la prolétarisation des agriculteurs, sur la destruction de l’environnement et qui n’hésitent pas à mettre en jeu la santé de toute la population et, en particulier, des personnes les plus précaires.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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