SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Grèves à PSA HORDAIN (Sevelnord) contre les surcharges de travail, les manques d’effectifs et la flexibilité à outrance.

La colère gronde à l'usine de PSA HORDAIN (Sevelnord). Comme dans tous les sites du groupe, PSA poursuit sa politique de suppressions de postes et d'intensification des charges de travail. L’objectif est clair : faire des gains de productivité, pour dégager des profits toujours plus faramineux par l'exploitation maximale de l'ensemble des salariés. Engagés dans toutes les mobilisations contre les ordonnances Macron, les salariés de PSA HORDAIN (Sevelnord) n'hésitent pas à continuer la lutte par des grèves de secteurs .

Crédits photos : © Pascal Guittet

A PSA, l’accord de compétitivité NEC (nouvel élan pour la croissance) permet aux usines de recourir aux samedis obligatoires et l’augmentation de la flexibilité des horaires journaliers (Over-time) par seule annonce au comité d’établissement. Autant dire que ceux-ci se sont démultipliés, obligeant les travailleurs à renoncer à leur vie de famille en réduisant les week-ends et en les privant du repos nécessaire entre les séances de travail. Les semaines à rallonge, les salariés n’en peuvent plus.

De nombreux débrayages contre le manque d’effectifs, les cadences infernales, la flexibilité et les mauvaises conditions de travail ont eu lieu depuis le début de l’année dans différents secteurs à PSA HORDAIN (Sevelnord).

Comme par exemple, dernièrement, dans les secteurs de la logistique eux aussi sous pression et où les charges de travail sont aussi toujours en hausse, qui ont débrayés le samedi 23 septembre et le jeudi 28 septembre, pour exiger des effectifs supplémentaires, la création de circuits mais aussi l’arrêt de la flexibilité qui détruit la vie de famille. Ces revendications légitime, permettraient d’améliorer les conditions de travail.

Les petits ruisseaux font les grandes rivières

La réaction des travailleurs de PSA HORDAIN (Sevelnord) sont le symptôme d’un malaise beaucoup plus grand et de la possibilité d’une mobilisation plus large, qui se construit au-fur-et-à-mesure. On sait combien la politique de précarisation des travailleurs de PSA pèse sur la construction des mobilisations, à PSA HORDAIN (Sevelnord) comme ailleurs. Bien souvent, les intérimaires sont utilisés comme paravent pour faire passer les aggravations des conditions de travail et les suppressions de postes. C’est pourquoi, même si leur organisation reste difficile en raison de leur statut précaire, elle est un objectif impératif pour gagner dans les temps à venir.

Avec sa rentabilité record, marquée par un bénéfice net de 1,25 milliards d’euros pour le premier semestre 2017, PSA a largement les moyens d’embaucher tous les précaires, de créer des postes supplémentaires et d’augmenter les salaires. Cet argent est le nôtre, il est le fruit de notre exploitation. C’est pourquoi la seule réaction gagnante contre la dictature patronale, c’est la lutte collective. C’est bien cette confiance en nos forces que les salariés de PSA HORDAIN (Sevelnord) mettent en avant et qui pourrait convaincre ceux qui non pas encore franchi le pas de la lutte.

Si nous nous laissons faire, à PSA comme ailleurs, le patronat et le gouvernement n’hésiteront pas à poursuivre les attaques contre l’ensemble de la classe ouvrière, comme le montre la loi travail XXL concoctée par Macron et son gouvernement. En ce sens, les débrayages à PSA HORDAIN (Sevelnord) sont un pas en avant et un exemple à suivre pour la construction d’un rapport de force qui amènera à la mobilisation générale.

Vincent Duse, CGT PSA Mulhouse

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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PAR EL DIABLO

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franceinfoRadio France

Mis à jour le 

Après les propos d'Emmanuel Macron lors de son déplacement à Egletons (Corrèze), le délégué CGT de l'entreprise GM&S, Vincent Labrousse, se dit "atterré de voir une telle réaction." 

"Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller regarder s'ils peuvent avoir des postes là-bas. Parce que certains ont des qualifications pour le faire", a déclaré Emmanuel Macron, mercredi 4 octobre, lors de son déplacement à Egletons (Corrèze). S'adressant en aparté, au président de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, le président de la République évoquait les difficultés à recruter d'une entreprise de fonderie d'Ussel (Corrèze). 

 

"Je suis atterré de voir une telle réaction"

"C'est complètement indécent. Je ne m'attendais pas à une phrase comme cela qui sorte de la bouche d'un président de la République", a réagi sur franceinfo Vincent Labrousse, le délégué CGT de l'entreprise GM&S, dont les salariés manifestaient à proximité du site visité par Emmanuel Macron.

"S'il a des choses à nous dire, qu'il vienne nous les dire en face." Vincent Labrousse suppose que le président de la République parlait des salariés de GM&S. "Si ce n'est pas nous, il faut qu'il fasse un démenti. Je suis atterré de voir une telle réaction." Le délégué CGT souligne que la fonderie à laquelle a fait allusion Emmanuel Macron est à plus de deux heures de La Souterraine."Si c'est la solution qu'il propose pour les 156 salariés licenciés, il a un problème de géographie. Quand on n'est pas d'accord avec lui, il préfère lancer les petites phrases dans les beaux salons et envoyer les CRS face aux salariés qui ne sont pas d'accord avec lui."

Le territoire est "en souffrance", souligne encore Vincent Labrousse qui précise qu'il y a des possibilités "de reprendre plus d'emplois" sur le site de GM&S. "Sauf que c'est plus facile d'invectiver les salariés. C'est des phrases qui font mal."

PAR FSC

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Macron veut bien se donner à voir en compagnie des salariés à condition bien sûr que ces rencontres servent sa communication politicienne.

Confronté aux luttes de travailleurs qui défendent et leur sort et leur dignité il préfère faire donner la matraque.

Limites d'une démarche adossée à une politique en totale contradiction avec les intérêts du peuple!

Et il a laissé éclater son mépris de classe en osant déclarer à cette occasion : 

«Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes».

A Amiens d'ailleurs il n'avait pu s'empêcher d'incriminer les Goodyear en les rendant en quelque sorte responsable de la fermeture de l'entreprise qui n'aurait pas trouver de repreneur en oubliant que nombre d'entreprises ont fermé bien que les salariés aient accepté les mesures de régression imposées par le patronat.

 

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SOURCE : Europe 1

Les salariés de l'entreprise voulaient interpeller le chef de l'Etat sur les conditions de reprise par le groupe GMD. 

Une grosse bousculade a opposé mercredi des salariés de l'équipementier automobile creusois GM&S aux forces de l'ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogène, à Egletons, en Corrèze, avant une visite d'Emmanuel Macron consacrée à la formation et à l'apprentissage. 

Gaz lacrymogène. Des salariés et des anciens employés licenciés de l'équipementier de La Souterraine (Creuse), ainsi que des élus creusois, qui souhaitaient se rapprocher du lieu où Emmanuel Macron doit effectuer sa visite, se sont heurtés peu après 15 heures à un barrage de gendarmes mobiles. Ces derniers ont fait usage de gaz lacrymogène pour les repousser. Les manifestants ont ensuite regagné dans le calme le rond-point où ils s'étaient initialement rassemblés, à environ 400 mètres du lieu de la visite.

Les représentants de la CGT et les élus présents ont regretté le refus d'Emmanuel Macron de les rencontrer en marge de cette visite à l'Ecole d'Application aux métiers des Travaux Publics d'Egletons. L'Elysée a de son côté précisé avoir proposé un entretien avec Benjamin Griveaux, le secrétaire d'Etat chargé du dossier au ministère de l'Economie, et le préfet de la Creuse, mais les manifestants ont refusé.

156 emplois supprimés. Deuxième employeur privé de la Creuse avec 276 salariés, GM&S a été placé en liquidation fin juin, au terme de plusieurs mois de manifestations, blocages et tractations, qui en ont fait un dossier social chaud des derniers mois du gouvernement Cazeneuve, puis des premiers mois du gouvernement Philippe. Le tribunal de commerce a validé le 7 septembre la reprise du site par l'entreprise GMD (Groupe Mécanique Découpage), spécialisée dans l'emboutissage, la plasturgie et la fonderie, avec à la clé la suppression de 156 emplois.

Mais les salariés avaient voté la continuation de leurs actions, avec pour mot d'ordre "plus de salariés repris" et une "prime supralégale" pour les salariés licenciés.

PAR FSC

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Nokia persiste et signe : 597 emplois supprimés

Nouveau rebondissement dans la saga du rachat du franco-américain Alcatel-Lucent par Nokia : à la sortie de la réunion du comité de suivi de lundi, censée pousser l’équipementier télécoms finlandais à respecter ses engagements de maintien d’emplois, gouvernement et syndicats n’ont fait que prendre acte de la décision de Nokia de supprimer 600 emplois.

Les cadeaux fiscaux offerts par le ministre de l’économie de l’époque, Emmanuel Macron, n’auront pas suffi à combler la soif de profits du géant de l’équipement télécoms finlandais. Et malgré les mots durs lancés le 6 septembre par le secrétaire d’Etat à l’Economie Benjamin Griveaux, affirmant que Nokia, n’avait « sciemment pas tenu la parole qu’elle avait donnée publiquement lors d’une opération de rachat », le groupe tient bon. Il confirme la suppression de 597 emplois supplémentaires en France d’ici 2019, dans les filiales Alcatel Lucent International et Nokia Solutions and Networks (NSN), sur un effectif total de 4.200 personnes dans ces deux sociétés, basées à Paris-Saclay (Essonne) et Lannion (Côtes d’Armor).

Le prétendu bras de fer entre le gouvernement et Nokia n’a finalement pas eu lieu. Le plan de suppression de près de 600 emplois annoncé par le groupe sera mené à bien et reprendra d’ici « une dizaine de jour ». Les syndicats, eux, ont réagi avec résignation : « Le plan social est confirmé, nous n’avons pas obtenu d’avancée sur ce point », ont regretté les représentants du personnel. Ce manque de combativité s’est exprimé aussi quand les représentants syndicaux ont indiqué que la direction a cependant « assuré qu’elle tiendra ses engagements concernant le recrutement en recherche et développement ». Mais, pourquoi Il faudrait encore les croire ?

Paroles, paroles, paroles…

Comment la direction de l’équipementier en télécoms a-t-elle réussi à faire avaler pareille pilule ? Il semblerait qu’elle ait mis gouvernement et syndicats dans sa poche avec des nouvelles promesses. A l’issue de la réunion, le secrétaire d’Etat à l’Economie a indiqué qu’il y a « un engagement très clair qui a été pris : pas de suppression d’emplois tant que l’objectif des 4.200 emplois n’aura pas été atteint et une chose très importante, 2.500 emplois en recherche et développement avant la fin de l’année 2018 ».

Selon les syndicats, les effectifs actuels sont de 3.941, et non pas 4.200, étant donné que 400 emplois ont déjà été supprimés l’année dernière peu après le rachat d’Alcatel-Lucent. Une autre promesse de la direction de Nokia : les 597 suppressions auront bien lieu, mais… seront étalées sur deux ans …

La procédure du plan social, qui avait été suspendue le 19 septembre dans l’attente de cette réunion du comité survenue lundi, reprendra son cours. Les syndicats réunis dans l’intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CGT et CFTC, se sont dits « rassurés » par des promesses sur la « pérennité des sites », tout en réduisant leur rôle à limiter la casse. Côté gouvernement, Benjamin Griveaux s’est félicité des « éclaircissements très clairs apportés par la direction ». Une fois de plus, c’est aux travailleurs de payer les pots cassés. Le prochain « point d’étape » est prévu fin novembre.

Crédit photo : Damien MEYER. AFP

Aminata Doucouré

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Plan PSA-Opel. Quand le « capitalisme sauvage » ce sont les patrons français

L'achat par PSA des marques Opel et Vauxhall est acté depuis mars dernier mais c'est maintenant que commencent à arriver les premières informations sur le plan de redressement de la marque déficitaire depuis des années. Quand on voit quel sort le groupe PSA a réservé aux GM&S, on ne peut pas s'attendre à mieux pour Opel.

Depuis le rachat pour 2,2 milliards d’euros d’Opel à Général Motors par le groupe PSA, les inquiétudes sont vives chez les 40 000 salariés de la marque allemande. La gestion de PSA et la remise sur pied du groupe industriel français ne s’est pas faite sans dommages pour les emplois et sans fermeture d’usine. Aussi, les salariés attendaient dans l’inquiétude depuis mars dernier, date de l’acquisition par PSA, de savoir à quelle sauce ils allaient être mangés par Carlos Tavares, PDG du groupe.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la couleur est clairement annoncée : « La seule règle, c’est gagner de l’argent », a, en effet, déclaré Carlos Tavares à propos du programme de redressement de la marque prévu pour début novembre. Dans la foulée, la présidence du directoire du groupe français a restructuré l’équipe dirigeante de la marque en affectant aux finances, à la stratégie industrielle et à la logistique des fidèles de chez PSA, rodés à la gestion musclée qui a remis en selle le groupe sur le dos des travailleurs.

Ainsi, les six usines de montage, les cinq usines de production de pièces et le centre d’ingénierie de Rüsselsheim vont-ils être soumis aux méthodes de PSA qui visent une reprise d’activité records avec une « marge opérationnelle de 2% en 2020 », c’est-à-dire une croissance de 2% entre les investissement et le chiffre d’affaire. Les propos de Carlos Tavares à ce sujet sont, une fois de plus édifiants et glaçants : « Vous ne pouvez pas imaginer les coupes qu’on peut faire dans l’industrie automobile. Il y a énormément de gaspillages chez un constructeur ».

PSA entend limiter les gaspillages et réorienter la production pour privilégier la marge sur chaque véhicule au volume. Sa position de numéro deux sur le marché européen depuis le départ de General Motors lui permet de privilégier cette option de développement. En attendant, les 40 000 salariés sur les différents sites de la marque Opel risquent de devenir une charge pour le groupe PSA qui vise avant tout à conforter ses profits. La révision de l’appareil industriel, nécessaire pour opérer la réorientation de la marque Opel risque encore une fois de se faire à grand coups de fermeture d’usine et de « plan social », comme à Aulnay.

Quand on se souvient que PSA a annoncé, il y a un an vouloir procéder à 2000 licenciements, on peut s’attendre au pire de la part du capitalisme sauvage français dont PSA est le parfait représentant.

Crédit image : Steve Greenberg

Boris Lefebvre

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Il s'agissait pour lui de tenter de faire oublier l'idée qui s'impose : il est le président des riches.

Toutes les mesures qu'il a pris et qu'il entend mettre en oeuvre : code du travail, fiscalité, APL, CSG montrent en effet que Robin des Bois à l'envers il prend aux pauvres pour donner aux riches.

Les médias participent à cette mise en scène y compris en présentant sa visite à Whirlpool comme une sorte de match revanche entre Macron et François Ruffin qui n'en peut mais se trouve embarqué dans une personnalisation du combat syndical.

Tandis que le rassemblement CGT au même moment Place Gambetta est complétement passé sous silence ainsi que celui de la CGT Interim, car ils mettent en cause l'ensemble de la politique du pouvoir.

Faisons voler en éclat ces manipulations de l'opinion en développant partout la convergence des luttes, notamment à partir du 10 octobre prochain.

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Le compte-rendu de la journée selon 20 minutes :

Macron à Amiens: Cinq mois après la présidentielle, un retour au bercail très contrôlé

Cinq mois après une visite plus que houleuse sur le site de Whirlpool dans l’entre-deux tours de la présidentielle, Emmanuel Macron était de ce retour ce mardi dans sa ville natale. Le président avait promis le 26 avril dernier de revenir voir les salariés du groupe d’électroménager à Amiens. Promesse tenue, dans un contexte un peu plus favorable et avec une organisation plus contrôlée.

Comité d’accueil et invité surprise

Dès 8h, un comité d’accueil attendait le président de la République au son de « Merci Patron ». Le site de Whirlpool, dont le parking avait été le théâtre d’une passe d’armes en décalé entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron en avril, n’était cette fois-ci pas accessible à la dizaine de membres de la CGT Intérim et du collectif Picardie Debout, rassemblés rue d’Abbeville, à quelques pas de l’entreprise.

Le gros des travailleurs de Whirlpool se trouvait dans les locaux de l’entreprise, pour rencontrer le président dans une ambiance calme. Leur horizon s’est éclairci depuis la signature d’un accord de reprise le 12 septembre, entre Whirlpool et l’industriel picard Nicolas Decayeux, qui prévoit de créer 277 postes salariés, quand ils sont environ 300 à l’heure actuelle, avec 250 intérimaires en quasi-temps plein et une centaine chez le sous-traitant pour les plastiques Prima.

Selfies et discussion avec les travailleurs de Whirlpool

Arrivé, ponctuel, un peu avant 9h30, Emmanuel Macron, n’a fait aucun commentaire à la presse avant de visiter l’entreprise. Histoire, peut-être, de ne pas prêter le flanc à ceux qui, comme le député de la Somme François Ruffin, voient dans ce déplacement un « coup de com' » d’un « président sans ancrage local ».

Le président a passé environ trois heures sur le site, visitant aussi Prima France, le sous-traitant de Whirlpool, accompagné de quatre membres du gouvernement : les ministres Jacques Mézard et Elisabeth Borne et les secrétaires d’Etat Gérald Darmanin et Benjamin Griveaux. «Il a pris le temps, il a pas fait une visite à l’arrache», commente a posteriori le délégué CFDT Patrice Sinoquet.

Pour éviter tout couac, la visite du chef de l’Etat a été bien préparée. Des journalistes présents à Amiens lundi disent avoir vu des membres de l’Elysée en repérage dans la ville natale du président. Ce mardi, un important dispositif de sécurité était déployé dans la ville.

Pour éviter tout couac, la visite du chef de l’Etat a été bien préparée. Des journalistes présents à Amiens lundi disent avoir vu des membres de l’Elysée en repérage dans la ville natale du président. Ce mardi, un important dispositif de sécurité était déployé dans la ville.

PAR FSC

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Le géant néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever a annoncé lundi l'acquisition de Mae Terra, spécialiste brésilien de l'alimentation bio, sans préciser le montant de l'opération.
Unilever "a signé un accord pour acquérir Mae Terra, entreprise brésilienne dans l'alimentation naturelle et biologique", dit-il dans un communiqué.
 
Le néerlandais ne précise pas le chiffre d'affaires de Mae Terra, qui produit notamment des céréales bio, mais assure que ses ventes progressent de plus de 30% par an. Créé en 1979, le brésilien compte par ailleurs quelque 300 employés. "Le Brésil est le cinquième plus gros marché mondial" pour ce type de produits, avec un chiffre d'affaires estimé à plus de 8 milliards d'euros, précise le communiqué d'Unilever.

'Unilever a clairement passé la vitesse supérieure en termes d'acquisitions depuis l'échec du rapprochement avec Kraft', commentent les analystes de Bryan Garnier ce matin.

La société de courtage rappelle qu'Unilever envisage de consacrer entre un et trois milliards d'euros par an aux acquisitions.

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Prime d’activité : Après les retraités, le gouvernement s’attaque aux handicapés

Après les retraités, Macron s’attaque aux handicapés en supprimant la prime d’activité des pensionnés d’invalidité en emploi. 230 000 personnes sont concernées par cette mesure, passée inaperçue, du projet de loi de finance pour 2018.

Augmentation de la CSG sans compensation pour les retraités , baisse des APL, diminution de l’ISF… le projet de budget présenté la semaine dernière par Bruno Le Maire est décidément conçu pour les riches et uniquement pour les riches. Les classes populaires, au contraire, vont elles prendre de plein fouet les coupes budgétaires et mesures austéritaires annoncées par le gouvernement. Après les étudiants, les retraités, ce sont les bénéficiaires de pensions d’invalidité qui y passent.

Depuis Octobre 2016 les pensionnés d’invalidité en emploi aux faibles revenus bénéficiaient d’une prime d’activité, comme le reste des travailleurs. Cette prime d’activité a été créé en janvier 2016 pour tous les travailleurs indépendants ou salariés, offrant un complément de revenu aux personnes touchant moins de 1500 euros par mois (pour une personne célibataire et sans enfant). Il avait été obtenu à cette époque que l’allocation adulte handicapé (AAH) et la pension d’invalidité soient considérées comme des revenus d’activité et non comme des prestations sociales. Cela permettait par exemple à une personne célibataire touchant 717€ de salaire et 280€ de pension, de bénéficier de 149,17€ de prime par mois.

Aujourd’hui le gouvernement argue que « cette prise en compte dérogatoire de revenus (…) n’a pas été utilisée par un grand nombre de bénéficiaires » pour justifier la suppression de ce dispositif. Ce qui conduira les 230 000 pensionnés d’invalidité en emploi à ne plus toucher aucune prime ! Ce pour des personnes qui vivent déjà pour beaucoup en dessous du seuil de pauvreté et pour qui trouver un emploi se complique encore du fait de leur handicap. Cet argument avancé par le ministère des finances est d’autant plus sournois que lors de la création de la prime d’activité en janvier 2016, les allocataires AAH et les pensionnés d’invalidité avaient été « oubliés ». Grace à la mobilisation des associations pour les titulaires d’invalidité le dispositif avait fini par être opérationnel en Octobre 2016, mais sans effet rétroactif. De surcroît, ce fut réalisé sans communication particulière, ce qui fait que beaucoup de personnes n’ont certainement pas su qu’elles pouvaient en bénéficier. C’est de cela aujourd’hui dont se sert Bercy pour justifier la suppression de la prime.

Dans le même temps, le gouvernement mène une opération de communication habile en faisant mine de vouloir faciliter l’accès aux droits – « Nous simplifierons les procédures pour les titulaires de droits sociaux » a assuré Édouard Philippe – et d’augmenter l’AAH, il a déjà annoncé que n’en bénéficieraient pas les 250 000 allocataires en couple ! Un coup de com qui ne trompe en rien sur la politique de classe à peine masquée que mène le gouvernement de Macron.

Gherasim Bataille

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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La LAÏCITÉ: ce qu'elle est, ce qu'elle n'est pas...

La laïcité est aujourd'hui revendiquée comme valeur par de nombreuses organisations politiques dont le MS21. Néanmoins, l'instrumentalisation de ce concept pour des objectifs contradictoires démontre en fait qu'il n'y a pas de consensus sur sa définition. Essayons d'y voir plus clair.

 

La laïcité est essentiellement un cadre juridique formalisant l’égalité entre citoyens, quelles que soient leurs convictions 

1 - elle assure la liberté de conscience
2 - elle garantit le libre exercice des cultes
3 - le principe de séparation (interdiction de subventionnement ou reconnaissance publics des cultes, neutralité absolue de la puissance publique), empêche toute ingérence des autorités publiques dans le domaine religieux et réciproquement celle des organismes religieux dans la conduite des affaires publiques.

Elle s'énonce ainsi dans la loi du 9 décembre 1905, dite loi de « Séparation des Églises et de l'État » défendue par Jean Jaurès, Aristide Briand, Ferdinand Buisson :

Art. 1er : « la République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public » ;Art. 2 : « la République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte ». La laïcité a ensuite été inscrite dans les Constitutions de 1946 et 1958

 

La laïcité n'est pas :

- Une conviction particulière caricaturée comme une idéologie antireligieuse, mais il s'agit bien au contraire du cadre juridique qui permet à chaque citoyen d'être libre d'avoir une conviction particulière ou aucune. La laïcité s’oppose seulement au « cléricalisme », c'est-à-dire à la volonté des organismes religieux d’imposer leurs règles particulières à l’ensemble de la société en s’ingérant dans la sphère publique.

- Un accord de reconnaissance de certaines religions par un statut officiel à l'exemple du Concordat en vigueur en Alsace et Moselle. Ce Concordat, héritage de l'époque napoléonienne, permet à l'État de salarier les ministres des cultes catholique, protestant et juif. Un enseignement religieux est assuré à l'école publique. Les évêques de Metz et Strasbourg sont nommés par décret du Président de la République après accord du Vatican. Cette anomalie juridique scandaleuse dans notre république laïque a malheureusement été confirmée par une décision du Conseil Constitutionnel en 2013.

- Un concept spécifiquement  français : les principes de liberté de conscience, d'égalité des citoyens, de séparation entre Église et État ont vocation à devenir universels, tout comme la démocratie.

La laïcité s'applique à la sphère de l'autorité publique et non pas à celle de la société civile. Mais que faut-il entendre par ces deux concepts ?

a) La « sphère de l’autorité publique », comprend l’État, les collectivités locales, les services publics. C’est là seulement que s’applique le principe de laïcité, à savoir l'obligation de neutralité religieuse et d’égalité de traitement des citoyens (ou usagers). C'est pourquoi le port de signes religieux par les agents publics ou les élus dans l’exercice de leurs fonctions est interdit. Les usagers du service public ne sont pas soumis à ces obligations. Il en découle aussi l’interdiction du subventionnement des cultes par la puissance publique.

b) La « société civile » : c’est tout ce qui ne se rapporte pas à la sphère de l’autorité publique, les espaces de passage et de rassemblement communs à tous les citoyens (rue, cinéma, magasins...). La société civile est le domaine des libertés publiques et privées. L'expression de ses croyances, de sa religion ou de son absence de religion y est libre dans le cadre de l’ordre public défini par la loi.

Mais alors, pourquoi la loi du 15 mars 2004 interdit-elle le port ostentatoire de signes religieux à l'école primaire, au collège et au lycée ?

Les élèves jouissent d’un certain nombre de libertés, dont la liberté d’expression. Cependant, enfants mineurs, ce sont des citoyens en formation, qu'il faut protéger de toute influence dans le cadre obligatoire du service public laïc : à ce titre, ils sont soumis aux règles de l’ordre public scolaire.

C'est pourquoi la laïcité, condition fondamentale d'émancipation, est une composante essentielle et nécessaire du projet de transformation sociale promu par le MS21.

 

Le Mouvement pour un Socialisme du 21 ème siècle

SOURCE :

 

PAR EL DIABLO

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Harlem Désir, ancien secrétaire d'Etat de François Hollande et ex-patron du Parti socialiste a été nommé la semaine dernière représentant pour la liberté des médias au sein de l'OSCE. Il gagnera 122.195 euros par an. Non imposable.

Harlem Désir intègre l'OSCE

Harlem Désir intègre l'OSCE (Reuters)
 

Mais que fait désormais Harlem Désir? Ancien premier secrétaire du Parti socialiste et secrétaire d'Etat aux Affaires européennes de François Hollande a trouvé un poste pour rebondir, deux mois après la fin de ses fonctions au sein du gouvernement. Il a été nommé mardi au poste de représentant pour la liberté des médias au sein de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a indiqué cette institution qui siège à Vienne. Ce poste international semble prestigieux et il et surtout bien rémunéré : 122.195 euros par an, affirme L'Opinion mercredi. Soit plus de 10.000 euros par mois.

Les rémunérations à l'OSCE sont calquées sur celles de l'ONU et le poste d'Harlem Désir correspond à celui de sous-secrétaire général des Nations Unies. Un poste dont le traitement équivaut à celui de ministre en France. Et comme la plupart des pays membres de l'ONU ont décidé que ces emplois internationaux étaient exemptés d'impôts sur le revenu. Résultat, pas d'impôts pour Harlem Désir sur cette somme. 

Apres négociations pour ces nominations

L'OSCE a pourvu, outre le portefeuille des médias, trois postes clef pour son fonctionnement, mettant fin à plusieurs mois de tiraillements et de luttes d'influence entre ses membres. C'est le diplomate suisse Thomas Greminger, 56 ans, qui prend la tête de cette instance de dialogue entre 57 Etats, dont la Russie et les Etats-Unis. Il succède à l'Italien Lamberto Zannier, dont le poste était vacant depuis fin juin. Deux autres postes de hauts responsables ont également trouvé un titulaire : l'ex-ministre islandaise des Affaires étrangères, Ingibjörg Solrun Gisladottir, est nommée cheffe du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (ODIHR), chargé de superviser les processus électoraux dans le monde entier, et l'ancien secrétaire général Lamberto Zannier prend le poste de haut-commissaire aux minorités nationales. Harlem Désir, lui, succède au sein de l'OSCE à la Bosniaque Dunja Mijatovic.

Ces nominations au sein de l'OSCE ont fait l'objet d'âpres négociations reflétant les dissensions au sein de cette organisation, conçue comme une instance de dialogue Est-Ouest à l'époque de la Guerre froide et basée sur le consensus. La Russie notamment souhaitait la nomination d'un représentant de sa sphère d'influence pour l'un de ces mandats, selon des sources diplomatiques. Un "accord politique" sur les nominations avait été annoncé le 11 juillet. L'OSCE a retrouvé du poids depuis le début du conflit en Ukraine opposant les forces gouvernementales à des séparatistes prorusses, en offrant un cadre de discussion aux Etats-Unis, à la Russie, à l'Ukraine et aux Européens. Elle assure depuis 2014 une mission d'observation des hostilités sur le terrain.

Thomas Greminger avait déjà été en poste à l'OSCE au moment de la mise sur pied de la mission d'observation en Ukraine. En quittant son poste, Lamberto Zannier avait dit craindre que l'organisation, également entravée par des différends budgétaires, devienne obsolète à moins de "repenser ses fondamentaux".

(Avec AFP)

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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