SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Comprendre le krach pétrolier qui provoque un « lundi noir » sur les marchés financiers

Le prix du baril de brut a chuté de 30% en un jour, la plus forte baisse depuis 1991, au moment de la guerre du Golfe. Comment expliquer cette chute ?

VERS UNE CRISE ÉCONOMIQUE ?

Le prix du baril de brut a chuté de 30% en une journée, une baisse déclenchant un krach pétrolier sans précédent depuis la première guerre du Golfe, en 1991. Cet effondrement est devenu le nouveau déclencheur de la chute des marchés boursiers, une tendance baissière qui avait commencé la semaine dernière avec la prise de conscience par les marchés financiers de l’impact économique du coronavirus sur la croissance mondiale. Une chute qui, si l’on se base sur un scénario "optimiste" avec une expansion du virus contenue d’ici le milieu de l’année, pourrait peser sur la moitié de la croissance mondiale.

Quelle est la raison de la baisse du prix du baril de pétrole ? Ici, les principales clés.

Baisse de la demande de l’économie chinoise

L’économie chinoise a chuté de 12 % ou plus en février, par rapport au même mois en 2019. Au mieux, si le gouvernement chinois met fin aux restrictions prises en janvier et prend en outre des mesures de relance, le premier trimestre de l’année se terminera par une baisse d’un point ou plus sur la croissance de cette année. Certains analystes affirment que le PIB de la Chine ne pourrait augmenter que de 2,5 % cette année, soit moitié moins qu’en 2019, et même un quart de la croissance d’il y a quelques années.

Cette paralysie partielle de l’économie chinoise, combinée à la chute du trafic aérien lié à la propagation du virus à l’échelle mondiale, ont induit une chute de la demande de pétrole au niveau mondial risquant ainsi d’accentuer les excédents de pétrole brut sur les marchés. En effet, la Chine, qui est le plus gros importateur mondial de pétrole, aurait baissé de 20 % sa demande en pétrole selon des chiffres provisoires.

Ce jeudi, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a précisé que la demande mondiale de pétrole peut chuter au premier trimestre, pour la première fois depuis plus de dix ans. « La demande a été durement touchée par le nouveau coronavirus et l’arrêt généralisé de l’économie chinoise », explique l’AEI ; avant de continuer, « la crise est en cours et, à ce stade, il est difficile d’être précis sur son impact ». Dans ses précédentes prévisions, l’AIE annonçait une croissance de 825 000 barils par jour contre une contraction de 435 000 bpj, ce qui donne une idée de l’ampleur de la détérioration.

Mais si le virus apparaît comme le déclencheur de ce krach pétrolier, il n’est que le catalyseur de la tendance d’une demande mondiale déjà en berne. La crise du coronavirus n’est que « la dernière goutte d’eau qui s’ajoute à un certain nombre d’éléments qui étaient négatifs sur le marché », comme l’affirme Philippe Chalmin, économiste. Il précise : « au lendemain de la mort du général iranien Soleimani, le prix du baril de pétrole était monté au-delà de 70 dollars. Aujourd’hui, nous sommes à 55 dollars... La principale raison, c’est que le marché est largement excédentaire. On estimait déjà avant le coronavirus que l’excédent était d’environ 1 million de barils par jour (sur un marché d’environ 100 millions de barils par jour) ». Une crise larvée à laquelle se rajoute le coronavirus.

La "guerre" entre la Russie et l’Arabie Saoudite

Face à ce scénario de baisse de la demande, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et dix autres pays exportateurs de brut ne sont pas parvenus à s’entendre sur une nouvelle baisse de la production pour s’adapter à la demande. L’Arabie saoudite qui dirige l’OPEP, n’a pas réussi, la semaine dernière, à conclure un accord avec d’autres pays non-membres du cartel dirigé par la Russie. La réduction de la production aurait permis de diminuer la pression sur les prix, évitant ainsi la saturation du marché mondial. La Russie a refusé une nouvelle réduction collective de 1,5 million de barils par jour de la part des 23 pays qui constituent les partenaires de l’OPEP plus, (dite OPEP+), comme le proposaient les Saoudiens.

Selon les médias russes, la délégation de la Russie n’était pas convaincue d’une nouvelle réduction de la production et souhaitait prolonger l’accord, en vigueur depuis le début de 2017, par lequel les membres de l’OPEP+ s’étaient déjà engagés à retirer du marché 1,2 million de barils par jour. Il se pourrait que ce soit pour Vladimir Poutine une volonté de riposter aux sanctions américaines contre les groupes pétroliers et gaziers russes. En effet, la chute des cours du pétrole risque de lourdement pénaliser les producteurs de schiste américains.

En conséquence, et après l’échec des négociations, l’Arabie Saoudite a décidé d’augmenter sa production ce qui a conduit à la plus forte baisse du prix du baril depuis 20 ans. Une production qu’elle bridait volontairement depuis près de quatre ans pour défendre ses positions sur les marchés en Europe et aux Etats-Unis. Selon les experts de la Société Générale, la réaction de l’Arabie saoudite serait « une tentative pour punir et faire pression sur la Russie tout en attaquant le secteur du schiste aux Etats-Unis et beaucoup d’autres producteurs qui ont des coûts élevés ».

Cette fin de l’alliance entre l’Arabie saoudite et la Russie constitue un retournement stratégique majeur à l’échelle géopolitique, comme l’affirme le journal Les Echos : « Depuis 2016, l’Opep et dix autres pays exportateurs de brut s’étaient mis d’accord pour limiter leur production, ce qui avait permis de faire remonter les cours. Le but était de contrer le boom du pétrole de schiste aux Etats-Unis. Ce chapitre de l’histoire de l’or noir s’est clos ce week-end : l’axe Riyad-Moscou a volé en éclats, en tout cas pour son volet pétrolier ».

Après la guerre commerciale ouverte entre les Etats-Unis et la Chine, ce pourrait être un nouveau front ouvert au sein de l’économie mondiale, dans un jeu à plusieurs bandes. En effet, dans le viseur, le premier producteur de pétrole au monde, les Etats-Unis. C’est ce qu’affirme Artem Abramov, analyste chez Rystad Energy : « Avec la guerre des prix qui est lancée, Moscou comme Riyad veulent clairement tuer les producteurs de schiste aux Etats-Unis ».

Un krach pétrolier qui pourrait enflammer la scène financière mondiale

La chute des marchés boursiers qui a débuté la semaine dernière s’est accentuée lundi, sous l’effet de la chute des prix du pétrole. Les marchés financiers traversent quotidiennement des séances boursières sans précédent depuis 2008, au plus fort de la crise financière qui a marqué le début de la Grande Récession.

La semaine dernière, la Réserve fédérale américaine, la banque centrale du pays, a annoncé une baisse d’urgence de 0,5 point des taux d’intérêt. Loin d’apaiser les marchés, ce geste a été pris comme un signe que l’entité présidée par Jérôme Powell était elle aussi en proie à la panique.

Dans un monde qui vit sous perfusion de la dette, et où tous les « fondamentaux » donnent depuis longtemps des signes que nous sommes au bord d’une récession des grandes économies mondiales, les « cygnes noirs », comme le coronavirus, peuvent devenir des déclencheurs de chocs qui accélèrent la détérioration de l’économie.

Aujourd’hui, le FMI a appelé à une coordination entre les pays pour répondre à la panique financière. En période de « guerres commerciales » et de tensions avec les partenaires historiques de l’impérialisme américain, et avec Donald Trump et sa rhétorique "America First", il est beaucoup moins probable que le Trésor américain prenne la tête d’une réponse coordonnée à un choc mondial comme cela s’est produit en 2008 avec la crise qui avait ce pays comme épicentre.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Les personnels de santé sont au front faisant passer la lutte cotre le virus avant tout autre considération.

La parole officielle se fait mielleuse vantant le caractère exceptionnel de notre système de santé, sa robustesse, sa réactivité ...

Le pouvoir compte sur la priorité cruciale que le personnel donne à son engagement dans la véritable guerre contre le virus pour que passe au second plan sa responsabilité dans l'état dans lequel se trouve le système de santé et le fait que depuis des mois il a refusé de redresser la situation et de lui donner véritablement les moyens pour un fonctionnement normal.

Situation qui hypothèque fortement sa capacité à faire face sereinement à la crise actuelle.

Mais la propagande actuelle qui présente la gestion de la crise par le pouvoir comme exemplaire et qui prétend séparer les difficultés et les risques de la situation comme totalement indépendants du sort qui a été et est réservé à l'appareil de santé ne résiste pas à un examen sérieux des réalités et au témoignage direct des personnels de santé.

Ainsi, ne peuvent donc  être totalement masquées les responsabilités du pouvoir politique, des ministres de la santé comme cela s'est passé hier au soir (tard) sur la chaîne du Sénat (LCP) dans l'émission " Allons plus loin " animée par Rebecca Fitoussi lorsqu'on donne la parole aux hospitaliers.

Avec la participation notamment de Gérald Kierzek urgentiste et de Thierry AMOUROUX porte-parole du Syndicat National des Professionnels Infirmiers SNPI CFE-CGC qui n'ont pas mâché leurs mots eux.

EXTRAITS :

" à l'heure actuelle il y a pénurie de masques et les médecins libéraux n'ont toujours pas reçu de masques pour se protéger de la maladie,

... " ce qu'on dénonce depuis des années, on est face à ça : la paupérisation d'un système de santé équivalent au système italien ... il y a environ 6000 lits de soins intensifs, de lits de réanimation dont on va avoir besoin pour les formes les plus graves et qu'on n'a déjà pas en  période normale puisqu'on on est en flux tendus en permanence. ... Le vase est plein, le corona c'est la goutte d'eau qui risque de faire déborder le vase.

... on va pouvoir s'adapter, le problème c'est que les respirateurs, les services de réanimation c'est pas en claquant des doigts que vous allez les sortir de votre chapeau. A un moment donné on a paupérisé le système, d'ailleurs àa fait des mois que les services d'urgence sont en grève, ils stopent  la grève évidemment ... on  risque d'avoir un certain nombre de patients où si on a besoin de soins très techniques de réanimation, on risque d'être coincés comme on est coincé chaque hiver avec les bronchiolites, comme on est coincé chaque été avec les canicules ou chaque hiver avec la grippe. je vous rappelle que la grippe c'est 10.000 morts par an! Il y en a un certain nombre qu'on pourrait sauver; sauf qu'ils restent sur des brancards! C'est pas nouveau, on découvre pas  ... C'est ce qu'on dénonce à chaque fois.

 

 

Quand le président de la République va à la Pitié Salpétrière la semaine dernière et il rencontre un médecin, notamment François Salachas  qui est neurologue et qui lui dit monsieur le président ça ne va pas ... et que le président de la République balaye d'un revers de main de Naples quelques heures après en disant il est neurologue, ça n'a rien à voir avec la crise de l'hôpital! pardon, on le voit bien en Italie ou on le voit bien potentiellement en France, c'est la crise de l'hôpital qui va être un problème si jamais il y a un stress test .. ou un crash test

 

"l'hôpital est asphyxié progressivement par les coupes budgétaires, cet hiver on a été obligé d'envoyer des enfants qui avaient une maladie infectieuse pulmonaire qu'on ne pouvait pas traiter en Ile-de-France , on les a envoyé à 200 kilomètres ... et c'est toujours la colère par rapport à l'attitude du gouvernement qui est totalement totalement irresponsable...BUZYN 

Pour les masques de protection on découvre que les commandes ont été stoppées. ...

D'abord il y a la décision irresponsable de ne pas constituer de stock. Ensuite Agnès BUZYN envoie 17 tonnes de matériel en Chine dont ces masques là (FFP2) après il faut qu'elle s'en aille pour que le nouveau ministre se décide à commander des masques en urgence fin février qui n'arriveront pas avant la mi-avril [ Thierry AMOUROUX y voyant non pas de l'amateurisme mais de l'irresponsabilité ]

Il faut s'équiper par rapport à des virus forts alors là on a baissé la garde !

Et qui plus est, on est effectivement  avec un système hospitalier dont on a retiré 10% du budget sur les 10 dernières années; 8,4 milliards d"économies alors que le budget des hôpitaux c'est 84 milliards!

___________________

Le dilemme italien effrayant rapporté par La Croix

 

 

La France à l'abri de ce dilemme alors que ce sont les mêmes politiques d'inspiration des directives de l'Union européenne qui sont mis en oeuvre de part et d'autre des Alpes ?

La solution d'urgence et d'avenir :

" les leçons à tirer : c'est qu'il faut redonner les moyens aux hôpitaux, parce que quand même la France merveilleuse que vous décrivez [il s'adresse à ceux qui sur le plateau minimisent les risques] elle a fermé 20% de ses lits en 20 ans, moi je travaille à l'APHP, on a fermé 3500 postes en 4 ans, donc si aujourd'hui on n'arrive pas à faire face au quotidien, c'est parce que les gouvernements successifs nous ont coupé les vivres progressivement ...

Et là ça leur éclate à la figure ! [ intervention de l'animatrice de l'émission]

VIDEO notamment autour des quarantièmes minutes

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Grève du personnel SODEXO chez Unilever Le meux

Lundi 9 mars à 15H00, le personnel Sodexo qui s’occupe du nettoyage et de l’entretien des pompes dentaire ont décidé de se mettre en grève.

Cela fait plusieurs semaines qu’ils tirent la sonnette d’alarme mais il ne se passe rien !

Alors que la charge de travail ne cesse d’augmenter, les salariés réclament un renfort pour leur secteur de travail et une reconnaissance financière.

Les salariés Sodexo ont décidé de se réunir demain tous ensemble, pour remettre ça et obtenir satisfaction de leurs revendications.

En fin d’après-midi à la suite d’échanges téléphonique, la direction Sodexo est d’accord pour se mettre autour de la table et de faire un point sur la situation. L’entretien avec les salariés et les responsables est prévu demain à 08H00.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
CORONAVIRUS : le droit de manifester une exception ?

C'est donc sur TOUT le territoire national que les rassemblements de 1000 personnes sont interdits.

Et voilà ce que déclare le ministre de la santé (pas bien sûr ni le premier ministre, ni le ministre de l'intérieur) à l'issue du conseil de défense de ce dimanche :

" A l'échelle nationale TOUS les rassemblements de plus de 1000 personnes sont désormais interdits. 

Les préfets, les ministères, feront remonter une liste d'évènements considérés comme utiles à la vie de la nation.

Je précise que les manifestations, en feront partie, tout comme les concours par exemple ou encore le recours aux transports en commun qui sont des activités utiles à l'activité de la nation.

Je rappelle que tous les rassemblements sont interdits sur décision des préfets dans les zones à forte activité virale comme l'Oise et le Haut Rhin ... "

 

Subtilité et ambiguïté d'une telle déclaration.

En effet, l'affichage selon lequel la seule motivation du pouvoir en rapport avec les  décisions relatives à l'épidémie serait le souci exclusif de la préservation de la santé des français peut être mis en doute.

Car à y regarder de plus près (comme d'ailleurs l'a fait remarquer un auditeur sur France Inter ce matin) les autorisations de rassemblement des préfets sont à géométrie variable entre les matchs de foot par exemple et les manifestations événementielles.

Laissant entrevoir donc d'autres motivations (intérêts économiques celles là) que la seule sécurité sanitaire des français.

La règle et l'exception ... et la nécessaire vigilance

Et que d'autre part la règle c'est l'interdiction des rassemblements de plus de 1000 sur l'ensemble du territoire national.

Et les manifestations du type manifestations contre la contre-réforme des retraites par exemple constituant à présent une exception à la règle.

Exception soumise à la constitution par le préfet d'une liste " d’événements considérés comme utiles à la vie de la nation ".

La vigilance s'impose donc pour empêcher le pouvoir de s'en prendre au droit de manifester et à la répression de ce droit comme on a pu le voir précisément dans l'Oise à Compiègne avec la convocation au commissariat du secrétaire de l'Union locale CGT pour avoir appelé à une manifestation le mardi 3 mars.

Voir : 

http://www.cgt-unilever-hpc-france.com/2020/03/virus-de-la-revolte.html

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Préparation NAO usine Le meux Unilever

ASSEMBLEE GENERALE NAO

Au poste de garde près du tourniquet

Samedi 7 mars à 6H30 (week-end)

 

Lundi 9 mars (semaine)

09H00, 14H00 et 21H00

La CGT Unilever France HPCI Le meux vous convie à une assemblée générale de tous les salariés-es, votre présence est indispensable.

Nous vous demandons de vous mettre en arrêt de travail pendant ce laps de temps. Cela devrait durée 10 minutes.

Augmentez les salaires !

Il est important de faire un point sur la situation et sur vos attentes pour les négociations à venir.

 « Conditions de travail, reconnaissances, salaires et emplois… »

La régression sociale ne se négocie pas

Elle se combat !

Pour nos salaires et pour décider tous ensemble de la suite !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
« Le tracé de la manifestation n’aurait pas été respecté » : Schiappa justifie les violences contre la marche féministe

Alors que les images des violences policières contre la marche nocturne féministe hier soir font le tour des réseaux sociaux, Schiappa s’est exprimée sur BFM en expliquant que « le tracé de la manifestation n’aurait pas été respecté », légitimant ainsi l’intervention policière ultra-violente.

FÉMINISME BOURGEOIS

Crédit photo : Vidéo Twitter @vidooshan

Depuis hier soir les images font le tour des réseaux sociaux, et dans les manifestations du 8 mars beaucoup évoquent les scènes qui se sont passées hier soir autour de la Place de la République à Paris. Dans le cadre d’une marche nocturne féministe en non-mixité, les manifestantes ont fait face à une forte répression avec charges policières, matraquages, gazs et interpellations.

Après avoir dans un premier temps réagi en affirmant que « Toutes les femmes doivent pouvoir manifester pacifiquement pour faire respecter leurs droits ! » et expliqué attendre un rapport commandé par Christophe Castaner à la Préfecture de police, Marlène Schiappa a finalement pris position en fin d’après-midi sur BFM TV.

Interrogée sur les scènes, elle a notamment expliqué que le fameux rapport de la Préfecture indique que « manifestement le tracé de la manifestation n’aurait pas été respecté, et ça aurait occasionné les faits que l’on voit sur les vidéos. » Une légitimation claire des violences policières d’hier soir de la part d’une secrétaire d’Etat à l’égalité femmes hommes qui montre une nouvelle fois le visage du féminisme qu’elle défend, un féminisme bourgeois qui cautionne les violences faites aux manifestantes et aux femmes Gilets jaunes, ainsi que les réformes d’un gouvernement qui précarise les femmes.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
8 mars: journée internationale de lutte pour les droits des femmes

Ce dessin est purement provocateur. Mais il montre bien les inégalités sociales et sociétales qui accablent les femmes. Mais journée internationale des femmes ou de luttes pour les droits des femmes?

En juillet 1889, à Paris, se tient le premier congrès de la IIe Internationale pour fédérer la mouvance socialiste située à l’extrême gauche à cette époque.

La 1ère Internationale, l’Association Internationale des Travailleurs (AIT), constituée à Londres en 1864, s’était efforcée d’agglomérer l’ensemble des organisations, associations, syndicats et partis ouvriers. Elle avait échouée et fut dissoute en 1876. Karl Marx avait poussé à cette création. Il va être d'autant plus favorable à cette IIe internationale prônant la lutte des classes et la nécessité de socialiser les moyens de production.

En 1888, à Londres, se réunit une conférence syndicale internationale, regroupant marxistes, anarchistes, trade-unions britanniques et tous les autres ; elle projette une manifestation à date fixe dans tous les pays et grandes villes du monde pour défendre la journée de travail à huit heures.

Mais c’est finalement le congrès fondateur de la IIe Internationale, à Paris, qui décide de l’organiser. La journaliste Clara Zetkin -ci-dessous- (1857-1933) participe à ce congrès dans les rangs du parti social-démocrate allemand.

8 mars: journée internationale de lutte pour les droits des femmes

« L'émancipation de la femme, comme de tout le genre humain, ne deviendra une réalité que le jour où le travail s'émancipera du capital. C'est seulement dans une société socialiste que les femmes, comme les travailleurs en général, accèderont à la pleine possession de leurs droits. » 1889. Extrait de son discours prononcé au Congrès de Paris.

Dès 1900, les femmes du parti social-démocrate allemand se réunissent en amont du congrès national. En 1907, à Stuttgart, la Conférence féminine de la IIe Internationale élit Clara Zetkin secrétaire du Bureau Féminin International et fait de son journal Die Geichheit (L’Égalité) -premier journal féminin en Europe avec plus de 120 000 abonnés en Allemagne- l’organe international des femmes socialistes. Le rôle de la journaliste est capital, à l’aube du XXe siècle, dans les progrès du mouvement d’émancipation des femmes. Elle a écrit Question des travailleuses et question féminine de notre époque, brochure dans laquelle elle développe que la femme soit reconnue comme un travailleur à part intérieure et sans protection pour sa nature qui puisse lui interdire un métier. Dans son journal, elle expose des idées contestées, par la société et les hommes, sur le rôle de la femme, sur le couple, sur l’éducation des enfants par les parents ou sur l’école.

En 1910, Le congrès de la IIe Internationale se tient à Copenhague, au Danemark du 23 août au 3 septembre. La Conférence féminine, qui le précède, (une centaine de déléguées représentant 17 pays), à l’instar de Clara Zetkin, vote un texte engageant les femmes à lutter pour la paix. Une autre résolution, toujours sur sa proposition, formule l’idée d’une journée « où serait propagée la nécessité d’une lutte commune des travailleurs, manuels et intellectuels, et où les revendications particulières des femmes dans le domaine politique, social et économique seraient plus particulièrement défendues. » Finalement, le congrès adopte la résolution suivante : « En accord avec les organisations politiques et syndicales du prolétariat dans leurs pays respectifs, les femmes socialistes de tous les pays organiseront chaque année une journée des femmes qui, en premier lieu, servira à la propagande en faveur du vote des femmes […], cette journée des femmes doit avoir un caractère international et être soigneusement préparée. » Aucune date n’est précisée, sinon que Clara Zetkin avait proposé de la fixer au moment des « fêtes de mai ».

Le Parti Social-démocrate allemand fixe cette journée des droits de la femme au 19 mars 1911, pour célébrer la Révolution de Berlin en 1848 et la Commune de Paris en 1871. Avant cette date, le journal de Clara Zetkin appelait les femmes, chaque année, à commémorer ces deux évènements. En 1911, Ce jour obtient un franc succès en Allemagne (42 rassemblements organisés dans la capitale) et en Autriche (30 000 femmes manifestant à Vienne). En France, avant 1914, le mouvement féminin socialiste n’est jamais assez fort pour reprendre cette initiative.

Le 8 mars 1917 (23 février du calendrier orthodoxe), débute en Russie la Révolution d’Octobre : des ouvrières du textile manifestent à Petrograd avec les métallurgistes. Ensuite, intervient la scission du mouvement ouvrier international entre socialistes et communistes : le mouvement féminin socialiste se divise aussi malgré que Clara Zetkin tente une réunification en 1919. Mis en minorité dans le Parti social-démocrate allemand, elle est chassée de son journal qu’elle a dirigé durant 22 ans. Elle va adhérer au Parti communiste allemand dont elle sera députée de 1922 à 1933. Elle est présente à Tours, lors du congrès fondateur du PCF en 1921.

En France, le PCF et la CGTU adoptent le 8 mars pour journée internationale de luttes pour les droits des femmes.

L’histoire retient aussi que le 8 mars 1945 est célébré dans le camp de concentration nazi de Ravensbrück par les femmes déportées.

A la Libération, l’abattement de 10% sur les salaires des femmes est aboli en France. Sous l’impulsion de Marie Couette, secrétaire confédérale, la CGT tient sa première conférence de la main d’œuvre féminine ; le Bulletin des travailleuses est créé, il va devenir La revue des travailleuses. Auparavant, Marie Couette fut la représentante de la CGT à l’assemblée Constituante qui va promouvoir la 4ème république : peu de femmes dans cette assemblée d’hommes. Mais elle y défend leurs droits, la réforme du Code civil afin de rééquilibrer les droits des épouses considérées comme mineures de leurs conjoints. La Déclaration des droits de l’Homme précise désormais : "Les Hommes et les Femmes naissent libres et égaux en droits ».

8 mars: journée internationale de lutte pour les droits des femmes

Le 8 mars 1982, le gouvernement socialiste de François Mitterrand donne un statut officiel à cette journée en France. Mais cette institutionnalisation modifie son caractère de « luttes ». Elle devient simplement « journée de la femme », voire « journée de la fête de la femme ». Mais c’est aussi, chaque année, l’occasion de faire le point sur la faiblesse des politiques menées en faveur des femmes.

L’émancipation véritable des femmes reste à faire en France comme au niveau international. Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT écrivait, en 2010, sous le titre «Cent ans de luttes féminines» dans un numéro de Mémoires Vives, journal de l’Institut CGT d’histoire sociale d’Île-de-France : « La spécificité de la démarche de la CGT mérite d’être connue pour son courage et sa constance même si elle n’est pas dénuée d’insuffisances ou d’erreurs. Il y a plusieurs féminismes, comme et parce qu’il y a plusieurs visions des enjeux de la société et des perspectives de transformation sociale. Loin d’être l’exclusivité des femmes, le débat concerne tous ceux qui veulent changer la société. […] La CGT a aujourd’hui la légitimité pour affirmer son « féminisme syndical » qui lutte pour « une société démocratique libérée de l’exploitation capitaliste et des autres formes d’exploitation et de domination […] et agit pour l’égalité entre les hommes et les femmes » comme le stipulent les statuts ».

Mais pour ma part, outre que j'adhère complètement à la lutte pour les droits des femmes et pas uniquement chaque 8 mars, ce jour-là résonne d'une autre façon à mon cœur.

Mon fils Denis est né le 8 mars 1979 à Paris. Gréviste depuis la veille au dépôt de Mantes-la-Jolie à l'occasion d'une des rudes attaques contre le rail public par le plan de casse Guillaumat, un copain m'amène en voiture à Paris. La grève est générale dans le chemin de fer. Au retour, il ramènera les camarades grévistes de notre dépôt bloqués à Paris-Saint-Lazare.

Danielle, ma compagne, syndiquée CGT à la Cellophane de Mantes-la-Ville, va accoucher à la maternité des Bluets, à Paris. Œuvre sociale des métallurgistes CGT d’Ile-de-France, cet établissement de santé est le premier à inaugurer les méthodes de l’accouchement sans douleur.

Cette méthode introduit une conception nouvelle du travail en équipe à l’hôpital, modifie les relations du médecin et de la patiente et propose à la femme de garder la maîtrise de son corps et d’être au cœur de son projet de soin. En 1974, le centre de planification au sein des Bluets est créé. Il est axé sur la contraception avant de proposer un accès à l’IVG à partir de 1975 (une fois la loi Veil votée).

Le 8 mars 1979, jour de lutte pour les droits des femmes, Danielle accouche de notre premier enfant et je suis présent. Comme si le rêve de lendemains qui chanteraient rejoignait la réalité du moment.

En tout cas, je dis toujours merde à cette vieille société patriarcale et machiste qui n'en finit pas de crever.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

L'instrumentalisation du coronavirus  ... pour faire oublier le 49-3, nouvelle mouture de l'union sacrée!

TOUS les médias système et leurs chiens de garde en lice, à qui sera le meilleur serviteur !

L'image du jour

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Lu dans le Monde: La SNCF travaille à un TGV totalement « autonome ». A l’horizon 2022-2023, sur certaines rames, la fonction du « conducteur » présent consistera à fermer les portes et à traiter les éventuels aléas.

Bon, c'était un article du 15 juin 2017 et le TGV Strasbourg-Paris n'avait pas déraillé à 270 km/h, ce jeudi 5 mars 2020 dans le petit jour. 

"Le conducteur s'est comporté de manière admirable", a déclaré le patron de la SNCF Jean-Pierre Farandou, nouveau tueur en titre du rail public français. Et aucun média ne l'a interrogé sur les essais de la SNCF sans conducteur digne de ce nom dans la cabine de conduite.

Bientôt des TGV sans conducteur: Ah bon?

Mais en ce jeudi 5 mars 2020, malgré sa gage thoracique enfoncée et des graves contusions multiples, le conducteur du TGV a actionné le freinage d'urgence de sa rame et émis en même temps le signal d'alerte radio qui stoppe immédiatement toutes les autres circulations ferroviaires.

Imaginez maintenant un TGV lancé à 270 km/h sans vrai conducteur à bord et qui déraille dans les mêmes conditions. Et sur la voie voisine un autre TGV qui déboulerait à plus grande vitesse...

Quant aux médias, qui couvrent docilement la casse de la SNCF à longueur d'antenne en privilégiant la concurrence privée, aucun n'a questionné le patron de la SNCF sur l'affaissement du talus sur les rails du TGV.

Pourtant, ils auraient dû s'interroger sur les moyens qui permettent de sécuriser les ouvrages en terre particulièrement sensibles en ce moment aux aléas climatiques et de contrôler l’état de la voie en temps réel. De plus, ce talus n'a pas été formé par dame Nature, mais construit artificiellement lors de la construction de la ligne à grande vitesse.

Roger Colombier, conducteur de train à la retraite, toujours syndiqué à la CGT-Cheminots.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Coronavirus. La ministre du Travail menace les salariés qui utilisent leur droit de retrait pour se protéger de l’épidémie

Alors que l’épidémie du coronavirus s'étend, et que les travailleurs sont en première ligne face au risque de contamination, la ministre du Travail Muriel Pénicaud, s'en est pris aux salariés ayant recours à leur droit de retrait à la RATP. Une déclaration qui cache mal l'incapacité du gouvernement, en mal de légitimité après le recours au 49.3, à garantir la sécurité des salariés.

SOUS LES DROITS DE RETRAITS, LA GRÈVE ?

Crédit Image : Lionel BONAVENTURE / AFP | Crédit Média : RTL | Date : 05/03/2020

Ce mardi, plusieurs travailleurs de la RATP ont eu recours au droit de retrait, s’estimant à juste titre en première ligne face à l’épidémie de coronavirus, car au contact de la population, et sans avoir à disposition d’équipement basique de désinfection. Cependant, alors qu’un deuxième cas de contamination étaient confirmés ce jeudi soir dans l’entreprise de transport parisienne, la ministre du travail, Muriel Pénicaud, déclarait sur Europe 1 que : « le droit de retrait n’est jamais collectif mais individuel. » Pourtant la ministre n’a aucune compétence pour s’exprimer sur le sujet, le recours au droit de retrait étant conditionné par l’appréciation du salarié qui se sent en danger. Cette déclaration est en réalité une menace envers les salariés, et va à l’encontre même du droit du travail.

Une attaque contre un droit fondamental des travailleurs

Déjà au mois d’octobre dernier, avant le 5 décembre et le début de la grève reconductible à la SNCF-RATP, les cheminots avait massivement fait usage du droit de retrait suite à l’accident d’un TER dans les Ardennes, pour dénoncer le danger imminent résultant de la casse des conditions de travail et de sécurité des salariés par la direction de la SNCF. Le gouvernement et l’ensemble des grands médias avaient alors unanimement condamné et dénigré cette action, qui faisait de nouveau apparaître aux yeux de tous que ce sont bien les travailleurs qui font tourner le monde au quotidien.

Le droit de retrait, est pourtant un droit fondamental des travailleurs, obtenu par la lutte, pour garantir la sécurité aussi bien des travailleurs que des usagers. Et en persistant sur cette ligne, la ministre du Travail n’a rien à envier au député LR du Vaucluse Julien Aubert, qui déclarait le 4 mars dans L’Opinion « on n’est pas au stade 3 de l’épidémie, il faut sanctionner ! », au sujet des agents RATP exerçant leur droit de retrait.

Sous les droits de retraits, la grève ?

En réalité, ce qui inquiète le gouvernement, c’est la généralisation du recours au droit de retrait qui exprime tout d’abord la défaillance du gouvernement dans cette crise sanitaire, avec une épidémie qui n’en finit plus de s’étendre. La perspective d’un arrêt généralisé de l’économie dans un contexte social où la lutte contre la réforme des retraites n’est pas refermée, et où les recours au droit de retrait dans les entreprises pourraient se conjuguer avec des velléités pour reprendre le combat contre le Macron et sa réforme, en reprenant la grève dans les secteurs stratégiques de l’économie, forts de l’expérience dans l’auto-organisation acquise en décembre-janvier par les travailleurs des transports publics, à l’instar de la Coordination RATP-SNCF qui appelle à une Rencontre Nationale le 21 mars pour s’organiser à la base et exiger des directions syndicales un vrai plan de bataille contre ce gouvernement.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Le directeur d’une mutuelle fiche ses employés

Ce 3 mars comparait Christian Germain, ancien directeur de CCMO Mutuelle, une mutuelle en Picardie, pour fichage de ses employés en fonction du critère sur leur vie politique, syndicale mais aussi personnel. Il n'a été retenue contre lui que 3 mois avec sursis et 3000 euros d'amende pour avoir collecté pendant une quinzaine d'années des informations sur les travailleurs de son entreprise.

IMPUNITÉ PATRONALE

De la vie politique en passant a la vie personnel :

N’importe quelle facette de la vie des salariés était épluché et fiché minutieusement, que ce soit l’orientation sexuelle, une quelconque appartenance religieuse, comme le fait qu’une mention dans le dossier d’un employé indique "une famille catholique", ouvrant la voie a n’importe quelle discrimination de la hiérarchie en fonction de ces critères personnels qui peuvent avoir des énormes conséquences sur la vie des travailleurs de l’entreprise. L’appartenance politique ou même les opinions sont fichées, comme la mention qu’un employé "milite au PS" : des données détaillées et accessibles a la direction de la Mutuelle qui en fait n’importe quelle usage. On ne sait pas si un de ces critères illégaux de fichage a pu amener à un licenciement, une non rembauche sur un contrat.

Fichage d’une activité syndicale :

Le fichage des employés se faisait aussi au sein de son lieu de travail, s’il décidait de s’organiser avec ses collègues pour défendre ces intérêts face a la direction celle-ci pouvait le ficher. Le fichage syndicale est monnaie courante au seins des entreprises, mais combiner avec une liste détaillée de toute la vie des syndicalistes, cela devient une autre histoire, surtout que les employés qui décidaient de s’affronter a leur hiérarchie sont ainsi en premières lignes.

Surtout dans le climat de répression syndicale, après la réforme des retraites, le fait que certaines entreprises entretiennent un fichage des employés pratiquant une activité syndicale dans l’entreprise démontre tout le danger de cette pratique. Si un travailleur est trop combatif, rien ne peut mieux servir a la direction d’en savoir plus sur sa vie personnelle, sa religion, son affiliation politique, jusqu’à ses fréquentations.

Une peine misérable

Se renseigner sur la vie de tous ses employés, ne relève pas que d’une dimension malsaine de la direction, mais relève aussi du fait que ses pratiques soient aussi impunies et normalisées. Quand pour autant d’année de fichage, autant de détails sur la vie privée de ses employés, un ancien directeur ne prend que 3 mois de sursis et 3000€ d’amende. Aussi, l’Etat et le patronat s’accordent sur bien des choses et notamment celui de pouvoir ficher sans mal les travailleurs sur leur activité politique et leur vie personnelle, en toute impunité.

Crédits photo : Courrier Picard, Photo d’archives - 2007

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

SOURCE : Actu Orange

POUR RAPPEL :

Edouard PHILIPPE avait été élu au premier tour il y a 6 ans avec 52%

Or il n'est crédité actuellement que de 42% !

De violents heurts ont éclaté jeudi soir entre manifestants et forces de l'ordre, près de la salle des fêtes du Havre où s'est tenue la troisième réunion publique d'Édouard Philippe, candidat aux élections municipales, a constaté une correspondante de l'AFP. 

Plus de 300 manifestants s'étaient rassemblés à l'appel de l'intersyndicale pour protester contre la réforme des retraites et la décision du gouvernement d'utiliser l'article 49.3 pour adopter cette réforme.

Les forces de l'ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes en réponse à des jets de chaises, d'œufs, de tomates et de farine, à proximité de la salle où s'est tenue pendant deux heures la réunion d'Edouard Philippe, devant quelque 400 personnes. Les accès avaient été bloqués à la circulation par des barrières de sécurité. 

"De nombreux militants n'ont pu accéder à la réunion publique", a regretté l'équipe de campagne d'Édouard Philippe. La tête de la liste sans étiquette "Le Havre !" a joué la carte du local et de l'écologie en déclinant son projet pour Le Havre 2026 au fil d'une promenade dans différents quartiers de la ville, diapositives à l'appui.


"On ne gagne jamais sur un bilan mais sur un projet", avait annoncé le candidat en début de réunion. Mais Édouard Philippe a principalement évoqué la continuité des projets engagés depuis 2010, en termes de rénovation urbaine et de stabilité fiscale.
Un peu rasséréné mercredi par un sondage jugé "encourageant", le Premier ministre est cependant loin d'être assuré d'une victoire aux municipales au Havre, où le contexte national, le niveau d'abstention et l'hypothèse d'une union des gauches au second tour font planer l'ombre d'un doute.

Selon ce sondage Ifop/Cnews, M. Philippe récolte 42% des intentions de vote au 1er tour, devançant le candidat PCF (soutenu par La France insoumise) Jean-Paul Lecoq à 25%, l'écologiste Alexis Deck (soutenu par le Parti socialiste) à 16%, et le représentant du Rassemblement national Frédéric Groussard à 10%.

Ce sondage effectué par téléphone auprès de 602 Havrais du 22 au 27 février, laisse toutefois beaucoup d'"incertitude", selon Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop. En 2014, Edouard Philippe avait été élu dès le premier tour avec 52% des voix.

Publié par FSC

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