SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
SOURCE : Le Républicain Lorrain
 

Une note de service de trop !

Territoriaux de LONGWY : une section CGT pour se défendre et se faire respecter !

Des employés de la Communauté d’agglomération de Longwy ont décidé de lancer une section CGT au sein de l’intercommunalité. Un choix dicté, selon eux, par « une note de service qui (les) infantilise ». Photo Samuel MOREAU

 

Une note de service émise début novembre et adressée à l’ensemble du personnel de l’Hôtel des institutions de coopération intercommunale (HICI) de la Communauté d’agglomération de Longwy (CAL) a poussé certains salariés à franchir le pas.
Le résultat des premières élections professionnelles de l’histoire de la collectivité, un mois plus tard, les a confirmés dans leur choix : « On a décidé de créer une section CGT dans l’intercommunalité. Il y a eu 65 % de participation sur les 70 agents au total, et on a obtenu 82 % des voix, même si on était le seul syndicat représenté. Il n’y a jamais vraiment eu de culture syndicale ici, et le bureau de vote était tenu par le directeur général des services.

Mettre un bulletin dans l’urne était donc un geste militant », expliquent Cassandre Louis, qui sera la représentante de la section, Jawad Majoubi, de la CGT territoriaux de la Ville de Longwy, et Olivier Mazet, CGT territoriaux de Mont-Saint-Martin.

De quoi donner un élan à ces dizaines d’employés ayant fait ce choix. Objectif : faire bouger les choses. « L’atmosphère au travail à la CAL est devenue franchement irrespirable. De nombreux collègues prennent des antidépresseurs pour venir. Des heures supplémentaires ne sont pas payées, et remises à zéro au bout de trois mois. On nous répond qu’on gère mal notre temps de travail. Sauf qu’on est passé de 13 à 21 communes, et que le boulot n’a cessé d’augmenter. Quand on a deux minutes de retard, on reçoit un mail ou une convocation. »


La note de service qui déclenche tout


Pour Cassandre Louis, Jawad Majoubi et Olivier Mazet, la note de service pointant du doigt les pauses cigarette ou les conversations « à caractère personnel » a été la « goutte d’eau. On nous infantilise. On nous menace de réduire de moitié la pause de 12h-14h. Or, tout ça est très subjectif. Il n’y a aucune preuve, aucun moyen de confirmer ces propos. Faudrait-il qu’on ferme toutes nos portes et qu’on arrête de se parler ? »

Les trois cégétistes appellent la direction et les élus de la communauté d’agglomération à « faire preuve d’humilité quand ils évoquent le dialogue social dans les autres collectivités. On attend maintenant qu’ils se mettent autour de la table avec nous pour qu’on discute. Il y a deux ans, on y était arrivé, sur un dossier pourtant difficile : la protection de la santé morale de certains agents, sujets à des burn out (épuisement professionnel, N.D.L.R.). »

Et « s’il n’y a pas de réaction de leur part, il y en aura de la nôtre. On a ainsi entendu Christian Ariès, le président de la CAL, dire qu’il n’y avait jamais eu de grève ici, son seul critère pour jauger la situation. On l’invite à se méfier. »

Christian Ariès : « Il y a un règlement intérieur »

La note de service émise par la direction de la Communauté d’agglomération de Longwy en direction de l’ensemble des employés a été diffusée sur les réseaux sociaux, et un peu partout dans l’agglomération de Longwy.
Selon Christian Ariès, le président de l’intercommunalité et signataire du document, cette note était logique. « Il y a un règlement intérieur, comme dans toute entreprise, qui précise les règles du jeu. Mon rôle est de les faire appliquer. Ensuite, chacun joue son rôle : les élus d’opposition en profitent, le syndicat aussi. Ce dernier donne son avis, c’est bien. Dans toute collectivité, il y a des débats, des discussions. C’est normal. Et puis la direction dirige et décide. Ce ne sera pas le syndicat qui le fera. C’est à moi d’arbitrer. Et effectivement, je n’ai pas encore eu de grève, alors que certains me font la leçon. »
Au sujet de « l’atmosphère de travail devenue irrespirable et les médicaments pris par beaucoup d’employés pour venir travailler », Christian Ariès répond : « Moi aussi j’en prends, pour la tension. Et ce n’est pas forcément lié au travail. »


Sébastien BONETTI

Publié par FSC

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JUSTICE : L’EXÉCUTIF EN GUERRE CONTRE LES PRUD’HOMMES QUI LUI RÉSISTENT

JUSTICE : L’EXÉCUTIF EN GUERRE CONTRE LES PRUD’HOMMES QUI LUI RÉSISTENT

Mercredi, 26 Décembre, 2018
Sébastien Crépel
 

Les services de Muriel Pénicaud tentent de discréditer les juges du travail, après le verdict de Troyes déclarant illégal le plafonnement des indemnités des salariés. Le monde judiciaire réagit en saluant le jugement du tribunal prud’homal.

La guerre contre le verdict des prud’hommes de Troyes aura bien lieu. Depuis que les juges de l’Aube ont estimé, le 13 décembre, « inconventionnelle », c’est-à-dire contraire à la légalité internationale, le plafonnement des indemnités prud’homales instauré par les ordonnances Macron en cas de licenciement abusif, une violente dispute se joue entre le monde judiciaire et les services du gouvernement.

Celle-ci a pour enjeu l’autorité des juges du travail. À travers eux, c’est bien sûr la légitimité de la décision des prud’hommes qui est visée par le ministère de Muriel Pénicaud. Le jugement de Troyes menace en effet tout l’édifice légal qui prive les juges de leur liberté de fixer les réparations en fonction du préjudice subi, désormais plafonnées à 20 mois de salaire au maximum.

Un émissaire du ministère du Travail a sonné la charge au détour d’un article du Monde paru le lendemain du verdict, en tentant de jeter le discrédit sur les conseillers prud’homaux. Ceux-ci sont des magistrats non professionnels, composés à parité de représentants des salariés et des employeurs. Pour cette source, « la question de la formation juridique des conseillers prud’homaux » serait posée par une décision accusée de méconnaître un avis du Conseil d’État, qui avait tranché dans le sens contraire des juges de Troyes.

Le commentaire a suscité un véritable tollé dans le monde judiciaire, qui y voit une tentative de l’exécutif de remettre en cause l’indépendance de la justice pour imposer sa vision politique. Quitte à tordre, au passage, la réalité des faits juridiques.

Cette « décision est d’une portée considérable »


« Que les juges écartent une loi votée, parce qu’inconventionnelle, n’est pas de l’ignorance, mais l’exercice de leur pouvoir juridictionnel », rappellent ainsi, dans une tribune publiée par le Monde, un collectif de syndicalistes de la magistrature et d’avocats.

Pour ces professionnels de la justice, la déclaration du ministère « constitue une atteinte grave à l’autorité des juges et au principe de la séparation des pouvoirs, l’un des fondements de notre démocratie ». De plus, ajoutent-ils, évoquer « une insuffisance de formation (des juges prud’homaux) est stupéfiant », alors que la faute de droit est le fait du ministère, les ordonnances « qui ont pris force de loi échappant à (la) compétence » du Conseil d’État.

« Le raisonnement du conseil de prud’hommes est simplement parfait », a commenté de son côté le cabinet d’avocats Wacquet, qui indique que « le contrôle de conformité des lois aux conventions internationales est du ressort des juridictions ordinaires… donc du conseil de prud’hommes, naturellement sous contrôle éventuel de la Cour de cassation ».

Or, soulignent ces avocats à la cour, l’article 10 de la convention 158 de l’Organisation internationale du travail (OIT) prévoit qu’en cas de licenciement injustifié, les tribunaux sont « habilités à ordonner le versement d’une indemnité adéquate ou toute forme de réparation considérée comme appropriée ».

C’est en vertu de cette disposition de la convention de l’OIT, et aussi de la charte sociale européenne de 1996, deux textes adoptés par la France, que les juges de Troyes se sont estimés fondés à passer outre le barème des indemnités prud’homales. Et qu’ils ont accordé neuf mois de salaire de dédommagement à un salarié victime de licenciement sans cause réelle et sérieuse, au lieu des quatre mois maximaux prévus dans son cas par les ordonnances Macron. « Première en France », cette « décision est d’une portée considérable », car, si elle « devait être confirmée, elle mettrait purement et simplement à néant les réformes Macron », relève le cabinet Wacquet.

Voilà, à n’en pas douter, ce qui fait peur à la ministre du Travail et conduit ses services à une contre-offensive aussi maladroite dans son outrance.

Fait exceptionnel, le conseil de prud’hommes de Troyes a décidé de réagir publiquement aux « propos insultants tenus par le ministère du Travail » à son encontre. Dans une déclaration cosignée par son président, Patrice Huart (CFDT), et son vice-président, Alain Colbois (Medef), le tribunal fustige des propos « sans fondement » et la « méconnaissance profonde des conseils de prud’hommes » dont ils témoignent. Et rappelle que le « Code pénal interdit de jeter le discrédit » sur la justice et ses décisions. À bon entendeur…

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Acte VII à Toulouse. Un niveau de répression inédit, dès le début de la manifestation

Avant même le début de la manifestation, les forces de répression cadrillaient déjà le centre-ville pour empêcher les Gilets jaunes de se faire entendre. Et dès les premières minutes, une pluie de lacrymo s’est abattue sur les manifestants.

Gilets Jaunes

Le rendez-vous était donné à 14h, place Arnaud Bernard. Sans même avoir le temps de constituer un véritable cortège, les manifestants étaient déjà cernés par des camions de CRS, qui cadrillaient depuis midi tout le centre-ville.

Alors que samedi dernier, les milliers de Gilets jaunes avaient pu défiler dans tout le centre-ville et faire entendre leur colère, l’acte VII a en revanche été immédiatement placé sous le signe de la répression. En effet, les CRS ont bouclé le centre dans le but d’empêcher qu’un cortège de manifestants puisse se former.

Canons à eau, lacrymo, grenades de désencerclement, flash-ball… toute une artillerie que la police s’est appliquée à employer durant les actes précédents, la plupart du temps peu après le début des manifestations, faisant de nombreux blessés.

Aujourd’hui, la répression à Toulouse a encore franchi un cran avec la tentative d’empêcher toute forme de rassemblement. Routes barrées et avenues dans le brouillard, les Gilets jaunes toulousains n’en restent pas moins déterminés à s’emparer des rues de Toulouse pour faire entendre leur colère, malgré la difficulté qu’il y a, au vu du niveau de répression, de former un cortège massif sans se faire diviser. Sur les coups de 16h, une partie de la manifestation a commencé à se faire nasser du côté de Saint-Cyprien.

Cet acharnement pour disperser les cortèges qui se forment, s’il répond à la volonté de décourager par la peur les manifestants, est aussi bien pratique pour invisibiliser le mouvement et ne montrer que de petits groupes. Pourtant ce sont encore bel et bien des milliers de personnes qui sont dans les rues de Toulouse, le mouvement ne s’essouffle pas !

Pendant que Macron prend des vacances à Saint-Tropez, que son acolyte Benalla parcourt le monde avec son passeport diplomatique, la colère des gilets jaunes, elle, ne prend pas de vacances contre ce gouvernement des riches.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Le prélèvement de l'IMPÔT à la SOURCE en 10 QUESTIONS - CGT Finances-
 

L'intégralité du document de la CGT Finances en lien ci-dessous:

[pdf] PRELEV SOURCE

Publié par EL DIABLO

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Acte 7 : des milliers de Gilets Jaunes conspuent les médias aux ordres du pouvoir et interpellent les journalistes

Les GJ « en ont marre » des mensonges déversés par les BFM et Cie, champions de la désinformation. Pour éviter la chute, Macron se sert de ses deux bras : les forces de répression pour taper, la presse aux ordres pour désinformer. Aujourd’hui, Les GJ interpellent les journalistes : « descendez ! » leur disent-ils.

Non aux mensonges médiatiques !

Désinformation et mensonge : les GJ contre attaquent

En vivant de l’intérieur leur propre mouvement et en constatant la campagne de désinformation éhontée dont ils sont victimes, les Gilets Jaunes prennent la mesure de la puissance dont disposent les médias pour taire ou travestir la réalité. Leur rage est double : celle de voir totalement trahie la vérité de ce qu’ils vivent en direct depuis plusieurs semaines, mais aussi, celle, plus générale, de comprendre que les lecteurs et les auditeurs sont tous les jours abusés. Ils sont d’autant plus reconnaissants à la grande majorité de la population de continuer à les soutenir malgré cette virulente campagne de désinformation, mais aussi d’autant plus enclins à interpeller les journalistes.

L’acte VII, a donc été particulièrement marqué, ce samedi 29 décembre, par la volonté des gilets jaunes de prendre pour cible de leur révolte les grands médias nationaux. Un signe de plus de l’élévation du niveau de conscience au fil du mouvement. Alors que des journalistes « bénis oui oui » se sont empressés, dès les premières heures, de se gargariser des « rangs très dispersés » que les gilets jaunes auraient péniblement réussi à mobiliser, plusieurs milliers de manifestants en colère leur ont porté immédiatement un sévère coup de semonce.

Le bal s’est ouvert en milieu de matinée, à Balard, dans le 15ème arrondissement de Paris, par le rassemblement de plusieurs milliers de manifestants à proximité des locaux de BFMTV. « Les journalistes on est là maintenant ! Vous allez devoir répondre de vos actes, de vos mensonges ! » a crié un porte-parole équipé d’un mégaphone.

A Marseille, en milieu de journée, alors qu’environ un millier de gilets jaunes se réunissaient, une équipe de BFM-TV a été expulsée sous les huées.
Au début de l’après-midi, à Balard, le rassemblement auprès des locaux de BFM-TV a pris un cours plus tendu sous la pression des forces de police. Des heurts ont éclaté. Les Gilets Jaunes ayant pris position sur le « rempart » de la petite ceinture, manifestants et flics ont échangé gaz lacrymogènes et tirs de projectiles. Puis les GJ se sont rendus au siège de France Télévision où ils ont été nassés par les forces de l’ordre pendant au moins 30 minutes, avant d’être débloqués.

Macron et les médias au service des mêmes maîtres

La soumission de la presse, de ses informations, de son discours, de ses débats a toujours été déterminante pour le pouvoir, surtout en période de révolte ou d’insurrection. Aujourd’hui où le pouvoir vacille, les médias utilisent tous les moyens, le silence, les mensonges, la censure, la calomnie, pour voler au secours de Macron. Non pas parce que c’est lui. Ils pourraient très bien dès demain matin le jeter aux orties. Mais pour le moment, tant que les patrons des grandes chaînes le considèrent toujours comme un utile représentant politique et n’ont pas décidé de le jeter, ils le défendent inconditionnellement.

Actuellement, le secteur de la presse en France est la proie de quelques milliardaires qui se partagent le gâteau et c’est effectivement eux qui tirent les ficelles. Objets de lucre comme n’importe quel autre secteur d’activité, la presse et la télévision sont en outre et surtout un extraordinaire outil d’influence économique, politique et sociale. Une poignée de potentats capitalistes détiennent 90% des quotidiens, et 55% de l’audience télé. Que dire, dans ces conditions, de l’indépendance des informations et des débats de BFM, TF1, le Monde, Le Figaro et les autres … lorsqu’ils parlent de communication, de défense nationale, de géopolitique, alors que leurs patrons s’appellent Free, Bouygues, Telecom, ou vendent des avions de chasse à l’Etat français.

Les Gilets Jaunes ont donc politiquement raison de dénoncer par leurs rassemblements et leurs slogans le rôle dominant des faussaires de l’information. Ils ont raison de s’attaquer à l’empire des médias.

Au sujet de l’interpellation des journalistes

Pour autant, il convient de ne pas assimiler les professionnels de l’information aux machines de guerre sociale et culturelle que sont les grands médias qui les emploient. « Journalistes collabos », ont scandé ce 29 décembre, plusieurs gilets jaunes devant le siège de France Télévision.

Bien sûr on attendrait de personnes qui font le métier d’information une totale distance et liberté de propos et les Gilets Jaunes sont en droit d’exiger que la vérité ne soit pas travestie. Mais l’autonomie et la liberté de l’information ne vont pas de soi. Ce sont des conquêtes.

Bien sûr, on pourrait escompter que certain.e.s journalistes plus courageux que d’autres s’affrontent à leur propre direction. Ce fut le cas de cette journaliste en reportage direct pour BFM dans les Pyrénées qui accepte de revêtir un gilet jaune et trouve « l’accueil extrêmement chaleureux » avant d’être immédiatement coupée. C’est le cas également de cette journaliste de France 3, coupée en direct et licenciée ensuite pour avoir dit la vérité sur le comportement des forces de l’ordre à l’encontre des gilets jaunes.

Mais la presse ou la télévision sont elles aussi des enjeux de la lutte des classes. La tutelle de l’Etat aussi bien que la domination des groupes capitalistes sont aussi bien l’une que l’autre des fauteurs de censure et des ennemis de l’autonomie et du pluralisme de l’information. Même les réseaux sociaux, qui paraissent des échappées de liberté sont soumis à des empires comme facebook, libre de changer ses algorithmes et de façonner les audiences comme il l’entend.

Il faut se rappeler qu’en mai 1968, sous un régime présidentiel qui avait placé sous sa tutelle la seule chaîne de télévision existante, l’ORTF, le combat des journalistes contre la censure et pour une information « pluraliste » a joué un rôle déterminant. Un véritable bras de fer a été engagé par Pompidou, alors premier ministre, contre les chaînes de radio mais aussi contre une grande partie des journalistes de l’ORTF. Malgré la pression de l’Etat, les journalistes entendaient faire leur métier en toute liberté. Le 14 mai, le magazine Zoom diffuse un numéro entièrement consacré à la révolte des étudiants. Il est suivi d’un débat auquel participent deux membres des syndicats étudiants Alain Geismar et Marc Sauvageot.

Du 17 mai au 23 juin 1968, la grève des quelque douze mille personnels de l’ORTF, à Paris comme en province, a imposé un service minimum de l’audiovisuel, sous contrôle syndical. Techniciens, cadres, réalisateurs ou producteurs, ont tenté de promouvoir ensemble un projet pluraliste et autonome.

C’est peut-être ce salutaire exemple historique qu’il faudrait rappeler aux journalistes pour leur donner la volonté et le courage de se mobiliser tous ensemble et avec les Gilets Jaunes plutôt que seuls pour combattre l’autorité politico-médiatique.

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BOYCOTT

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Gers. Un Leader Price ferme sans prévenir ses employés.

Un matin de la semaine dernière, les onze employés du Leader Price de Fleurance, une petite ville du Gers, ont appris que leur magasin fermerait ses portes dans la semaine même.

Nos vies valent plus que leurs profits

En ces fêtes de fin d’année, le mépris des entreprises pour leurs salariés ne prend pas de vacances. A deux jours de Noël, les employés de l’enseigne de hard-discount Leader Price ont eu l’amère surprise d’apprendre que leur lieu de travail allait fermer ses portes très rapidement. Alors qu’aucune procédure de licenciement n’a été prévue, la direction générale du magasin l’avoue elle-même, certains employés n’ont pas encore reçu leur lettre de licenciement, les salariés se trouvent dans une situation révoltante.

Certains des employés se sont déjà vu proposer un reclassement dans une autre enseigne. Seul problème, celle-ci se trouve à une cinquantaine de kilomètres de Fleurance, dans une autre ville, accessible seulement en voiture. On se rend assez bien compte des difficultés pour se rendre au travail que cela va poser à l’ensemble des employés.

« Silence radio », raconte Monique à RTL, responsable de caisse. « C’est ça qui me gêne le plus. On a donné, donné, donné pendant tant d’années », « Nous n’avons pas été accompagnés ». La mère de famille montre le mépris d’une boîte qui se déleste de ses employés sans prendre de pincettes, sans considérations sur l’implication d’un licenciement pour la vie d’une famille.

Même si cette affaire est révoltante, elle est le lot quotidien d’une majeure partie de la population vivant dans les zones rurales où l’accès au travail est bien trop souvent précaire. Les licenciements et les propositions de reclassement lunaires sont signes d’une incompréhension, d’une volonté de ne pas comprendre les conditions de vies de la majorité des travailleurs.

Et c’est justement contre ce mépris que se battent en ce moment les gilets jaunes. C’est contre le mépris du gouvernement et du grand patronat qui taxent les plus pauvres, leur retirent des aides et les enfoncent dans la misère.

Crédit photo : ERIC PIERMONT/AFP

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Pression sur les médias, commande de flashball : Macron renforce son tournant autoritaire

Face au mouvement des Gilets Jaunes qui effraie le pouvoir, Macron répond en renforçant de plus en plus l'arsenal répressif et en voulant surtout octroyer de plus en plus de pouvoir à l'Etat.

Gilets Jaunes

Depuis plus d’un mois maintenant, le mouvement des Gilets Jaunes secoue le pays chaque semaine. Ce qui était au début une révolte contre la hausse du carburant est maintenant un mouvement de masse qui est le premier à faire reculer un gouvernement depuis une vingtaine d’années. Après six semaines, les revendications s’étendent bien au-delà des revendications initiales et les Gilets Jaunes, même si beaucoup d’entre eux se caractérisent comme « apolitiques », posent des questions profondément politiques. Ils ne se contentent en effet pas de réfléchir à des revendications économiques mais commencent également à contester la « démocratie » représentative. En définitive, les Gilets Jaunes ont dépassé le stade du simple ras-le-bol et réfléchissent maintenant à comment fonctionnerait un système plus juste et plus démocratique.

Face à ces élans démocratiques de la part des Gilets Jaunes, la réponse de Macron va complètement à contre-courant. Loin de prendre en considération la révolte actuelle, Macron tente par tous les moyens de contrôler cette colère et ce débordement et n’hésite pas à serrer de plus en plus les écrous en rajoutant toujours plus de nouveautés répressives dans l’arsenal de la police, que ce soit les blindés, la garde équestre, les voltigeurs remis en service dans certaines villes de France, et plus récemment la commande de nouveaux « super Flash-balls » pouvant tirer des balles en rafales.

Au-delà de l’aspect répressif « sur le terrain », Macron a franchi un nouveau cap récemment en accusant BFM-TV de « connivence malsaine » avec les gilets jaunes. Selon les informations du Canard Enchaîné, Macron préparerait ce qu’il appelle « un regroupement thématique des chaines d’informations » qui consiste à renuméroter certaines chaînes de la TNT, ce qui modifiera leur audience selon leur positionnement. Cette nouvelle manipulation de Macron n’augure rien de bon pour le reste des médias. Si Jupiter se permet de tenter de mettre la pression sur une chaîne qu’il juge nuisible pour son pouvoir et cette chaîne étant BFM-TV, qui a démontré son hostilité vis-à-vis des Gilets Jaunes, qu’en sera-t-il des médias qui soutiendraient le mouvement ? Jusqu’où ira Macron pour essayer de retenir une large partie de la population qui se révolte ?

Crédit photo : PHILIPPE WOJAZER / AFP

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Décapitation d’une poupée Macron : la police ouvre une enquête contre les gilets jaunes d’Angoulême

Vendredi 21 decembre, c'était l'anniversaire d'Emmanuel Macron. A « Manu », les gilets jaunes d’Angoulême avaient réservé un procès en guise de cadeau. Verdict : condamnation à la peine capitale, un pantin à son effigie a été décapité. Pour réponse à cette scène carnavalesque, la police a ouvert une enquête pour « provocation,crime et outrage ».

Un pantin nommé Macron...

Macron n’a pas supporté. Voir sa tête sur une pique, c’est sur que ça doit pas être marrant. Surtout quand on est le président le plus détesté de l’histoire de la Vème république, ça peut même faire peur. Mais plus sérieusement qu’est que cela signifie ? Si l’on s’en tient aux faits, il s’agit de la décapitation d’une poupée. Rien de bien tragique. Une pratique carnavalesque, certes peu réjouissante pour le destinataire, mais qui reste totalement inoffensive.

Ce qui choque, c’est le symbole. Pas la pratique en elle même, mais le fait qu’elle touche au pouvoir en place. Le symbole d’un Jupiter tout puissant qui se fait couper la tête, tout de suite ca fait moins tout puissant. Et que fait Jupiter quand il voit que le pouvoir lui échappe ? Il réprime, par sa police, par sa justice. Et ça, les gilets jaunes commencent à bien le comprendre, souvent à leur dépens.

Ce vendredi 28 décembre donc, trois organisateurs de l’événement étaient convoqués par la police pour « provocation crime et outrage ». La veille, trois journalistes de « La Charente Libre » présents au moment des faits ont aussi été convoqués pour « provocation non suivie d’effet au crime ou délit par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique ». Un long intitulé pour des journalistes qui ne faisaient que leur travail : informer. A croire que le roi est toujours sacré, qu’il vit assez mal la caricature tout autant que la liberté d’information et d’expression.

En réalité la stratégie répressive va souvent plus loin, en témoignent les nombreuses condamnations à de la prison ferme pour des dizaines gilets jaunes depuis le début du mouvement. Quand on ajoute à ça les violences policières que subissent les manifestants, on comprend bien pourquoi certains cherchent à se défouler sur une poupée en plastique.

Malgré tout, ce genre d’événement isolé, comme les images de gilets chantant la quenelle de Dieudonné, c’est aussi du pain béni pour la propagande gouvernementale. La stratégie n’est pas nouvelle ni compliquée : matraquer des images de violences, chercher la petite bête et la grossir pour en finalité caricaturer le mouvement et atténuer le soutien populaire.

Le récent tweet d’Édouard Philippe en est une belle illustration :
« Un simulacre de décapitation du chef de l’Etat… Des agressions d’une violence inouïe contre des policiers… Des gestes antisémites en plein Paris… Il est hors de question de banaliser de tels gestes qui doivent faire l’objet d’une condamnation unanime et de sanctions pénales. »

La propagande anti gilets jaunes reste l’une des dernières armes du gouvernement pour tenter d’éteindre l’incendie. Ainsi, chaque petit dérapage devient une affaire d’Etat. Macron joue la carte du pourrissement mais ce n’est pas payant pour l’instant. Ce qui est sur, c’est que Jupiter n’est plus et ne pourra plus le redevenir.

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L'inspection du Travail refuse le Licenciement

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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