Publié par Info'Com-CGT
SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI
Syndicat CGT Unilever HPCI France
Publié par Info'Com-CGT
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[pdf] CGT-FAPT-20DEC2018-INFO-LUTTES-GAGNANTES
Publié par EL DIABLO
SOURCE :
Les services de Muriel Pénicaud tentent de discréditer les juges du travail, après le verdict de Troyes déclarant illégal le plafonnement des indemnités des salariés. Le monde judiciaire réagit en saluant le jugement du tribunal prud’homal.
La guerre contre le verdict des prud’hommes de Troyes aura bien lieu. Depuis que les juges de l’Aube ont estimé, le 13 décembre, « inconventionnelle », c’est-à-dire contraire à la légalité internationale, le plafonnement des indemnités prud’homales instauré par les ordonnances Macron en cas de licenciement abusif, une violente dispute se joue entre le monde judiciaire et les services du gouvernement.
Celle-ci a pour enjeu l’autorité des juges du travail. À travers eux, c’est bien sûr la légitimité de la décision des prud’hommes qui est visée par le ministère de Muriel Pénicaud. Le jugement de Troyes menace en effet tout l’édifice légal qui prive les juges de leur liberté de fixer les réparations en fonction du préjudice subi, désormais plafonnées à 20 mois de salaire au maximum.
Un émissaire du ministère du Travail a sonné la charge au détour d’un article du Monde paru le lendemain du verdict, en tentant de jeter le discrédit sur les conseillers prud’homaux. Ceux-ci sont des magistrats non professionnels, composés à parité de représentants des salariés et des employeurs. Pour cette source, « la question de la formation juridique des conseillers prud’homaux » serait posée par une décision accusée de méconnaître un avis du Conseil d’État, qui avait tranché dans le sens contraire des juges de Troyes.
Le commentaire a suscité un véritable tollé dans le monde judiciaire, qui y voit une tentative de l’exécutif de remettre en cause l’indépendance de la justice pour imposer sa vision politique. Quitte à tordre, au passage, la réalité des faits juridiques.
« Que les juges écartent une loi votée, parce qu’inconventionnelle, n’est pas de l’ignorance, mais l’exercice de leur pouvoir juridictionnel », rappellent ainsi, dans une tribune publiée par le Monde, un collectif de syndicalistes de la magistrature et d’avocats.
Pour ces professionnels de la justice, la déclaration du ministère « constitue une atteinte grave à l’autorité des juges et au principe de la séparation des pouvoirs, l’un des fondements de notre démocratie ». De plus, ajoutent-ils, évoquer « une insuffisance de formation (des juges prud’homaux) est stupéfiant », alors que la faute de droit est le fait du ministère, les ordonnances « qui ont pris force de loi échappant à (la) compétence » du Conseil d’État.
« Le raisonnement du conseil de prud’hommes est simplement parfait », a commenté de son côté le cabinet d’avocats Wacquet, qui indique que « le contrôle de conformité des lois aux conventions internationales est du ressort des juridictions ordinaires… donc du conseil de prud’hommes, naturellement sous contrôle éventuel de la Cour de cassation ».
Or, soulignent ces avocats à la cour, l’article 10 de la convention 158 de l’Organisation internationale du travail (OIT) prévoit qu’en cas de licenciement injustifié, les tribunaux sont « habilités à ordonner le versement d’une indemnité adéquate ou toute forme de réparation considérée comme appropriée ».
C’est en vertu de cette disposition de la convention de l’OIT, et aussi de la charte sociale européenne de 1996, deux textes adoptés par la France, que les juges de Troyes se sont estimés fondés à passer outre le barème des indemnités prud’homales. Et qu’ils ont accordé neuf mois de salaire de dédommagement à un salarié victime de licenciement sans cause réelle et sérieuse, au lieu des quatre mois maximaux prévus dans son cas par les ordonnances Macron. « Première en France », cette « décision est d’une portée considérable », car, si elle « devait être confirmée, elle mettrait purement et simplement à néant les réformes Macron », relève le cabinet Wacquet.
Voilà, à n’en pas douter, ce qui fait peur à la ministre du Travail et conduit ses services à une contre-offensive aussi maladroite dans son outrance.
Fait exceptionnel, le conseil de prud’hommes de Troyes a décidé de réagir publiquement aux « propos insultants tenus par le ministère du Travail » à son encontre. Dans une déclaration cosignée par son président, Patrice Huart (CFDT), et son vice-président, Alain Colbois (Medef), le tribunal fustige des propos « sans fondement » et la « méconnaissance profonde des conseils de prud’hommes » dont ils témoignent. Et rappelle que le « Code pénal interdit de jeter le discrédit » sur la justice et ses décisions. À bon entendeur…
Publié par FSC
Malgré une hausse de 23% du bénéfice net annoncée par Apple, la direction refuse de verser aux travailleurs la « prime Macron ».
Crédit image : Archive AFP
Alors que le géant américain a annoncé début novembre une hausse de 23 % de son bénéfice net annuel, estimé à 59,5 milliards de dollars, ces fêtes de fin d’année auront un goût particulièrement amer pour les employés de la marque à la pomme.
Après une réunion du comité d’entreprise qui s’est tenue vendredi dernier, la direction d’Apple Retail France a annoncé qu’elle ne verserait pas de prime exceptionnelle à ses salariés.
Dix stores sur les vingt que compte la France ont été touchés par des débrayages entre 15h et 18h ce lundi, à la veille de Noël. Le mouvement de grève a été appelé par la CFDT et la CGT.
Les boutiques impactées par la grève sont celles de La Défense et d’Opéra, marché Saint-Germain et Champs-Élysées à Paris, Val d’Europe et Carré-Sénart en Seine-et-Marne, à Lyon Part-Dieu, Lille, Aix-en-Provence et Montpellier.
La prime exceptionnelle de fin d’année réclamée par les salariés d’Apple, dite « prime Macron », est l’une de mesures exceptionnelles préconisées par le gouvernement pour tenter d’apaiser la colère des Gilets jaunes.
« Cette ’prime Macron’ que nous refuse la direction d’Apple Retail France ne doit pas masquer des problèmes bien plus profonds comme les conditions de travail qui ne cessent de se dégrader », avait tweeté la CGT, en appelant à faire grève ce lundi de 15 heures à 18 heures.
La CFDT met ainsi également en cause « la politique sociale inexistante » de l’entreprise. Le syndicat souligne aussi que le service « cumule erreur sur erreur » et se demande si l’entreprise « sera en mesure de mettre en place » le Prélèvement à la Source en janvier.
Une démonstration de plus que les « promesses » de Macron n’engagent que lui et n’auront aucun impact sur les conditions de vie de la plupart des travailleurs. Un symptôme de plus également du vent de colère qui souffle sur le pays, dans le contexte de la profonde mobilisation des Gilets Jaunes.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Alors qu’une journaliste sur le terrain s’est vu mettre un gilet jaune sur le dos, la chaîne s’est empressée de couper le direct.
Crédit photo : Ulrich Lebeuf.Myop pour Libération
Ce n’est pas comme si BFM avait été un quelconque allié du mouvement : autant sur le terrain des chiffres que des positions pro-répression, amoindrissant la mobilisation et tentant de la décrédibiliser, BFM joue du côté du gouvernement.
Mais cette fois-ci, la scène a particulièrement fait mouche. En effet, une journaliste, réalisant alors un reportage sur une action des gilets jaunes dans les Pyrénées, se voit mettre par l’un deux un fameux gilet sur dos.
« L’accueil est extrêmement chaleureux » soutient la journaliste… Mais quelques secondes plus tard, le direct est coupé – le message du gilet jaune aussi à l’occasion. Retour au plateau où le présentateur n’a pas l’air aussi tranquille que la reporter. « Évidemment, on ne va pas forcément cautionner l’idée de mettre des gilets jaunes à des journalistes » est-il obligé de déclarer.
En effet, il ne faudrait pas que la fameuse neutralité journalistique se perde. Surtout sur les antennes de BFM TV, qui est une référence en terme de traitement impartial de l’actualité... Avec une propagande ininterrompue, ou presque, stigmatisant sous tous les angles les Gilets Jaunes, il est sûr que voir une journaliste habillée de l’emblématique gilet fait tâche, et la réaction est rapide : A vous les studios !
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Ces "Robins des bois de l'énergie", comme ils se surnomment, vont passer la journée devant le poste électrique modifié pour éviter de voir un agent d'EDF venir effectuer le retour à la normale.
Une action soutenue par un élu.
Une initiative soutenue par Ian Brossat, adjoint à la marie de Paris en charge du logement et tête de liste du Parti Communiste Français aux élections européennes.
Publié par FSC
- Mon Dieu, seigneur non, grâce lui soit donnée. Du haut de son palais de l'Elysée, il a ordonné que tous les patrons versent une prime de noël de 1 000 euros à leurs salariés, dans le secteur marchand comme dans les services publics, pour les retraités comme pour les sans-emploi.
- Euh, pardon, Manu 1er, qui dirige l'un des pays le plus riche au monde, n'a-t-il pas dit plutôt: "tous les employeurs qui le peuvent verseront une prime de fin d'années à leurs salariés" de 1 000 euros maxi. Et selon le bon vouloir des entreprises?
- Qu'est-ce que vous regardez donc comme chaîne d'infos?
- Euh, il y en a tellement qu'à force de zapper sur toutes pour voir les mêmes infos, j'ai usé les piles de ma télécommande. Du coup, c'est l'écran noir chez moi.
- C'est bêta tout ça à la veille de Noël. Heureusement notre révérendissime est bien présent envers ceux qui souffrent parmi ses sujets. Tenez, voilà un bon d'achat pour acheter des piles. Avec l'unique obligation de ne regarder que BFM-tv. Ils ont des journalistes, des économistes et des tutti quanti au top niveau pour expliquer ce qu'Emmanuel Macron veut pour son bon peuple de France.
- C'est comment votre nom que je puisse porter votre message ce soir au cours du réveillon avec mon chien à table?
- Benjamin Griveaux. Avant mai 2017 j'étais socialiste. C'était con de ma part. Depuis mai 2017, j'ai changé de patron et j'ai été adoubé ministre de la propagande. Enfin, on ne dit plus ça ainsi. Je suis porte-parole du gouvernement avec rang de ministre.
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
CAPTURE D'ECRAN SUR FB PUBLICATION DE LE CHEMIN DE FER EN MOSELLE EST ET PROCHE ALSACE
Mais voilà, au point kilométrique 26-1, le rail a été tronçonné avec mis en place des traverses. Une histoire se termine sous Manu 1er et sa bande au service du Capital et de l'UE, l'outil politique et économique du capitalisme sur notre vieux continent. Une histoire ferroviaire s'achève entre Sarreguemines et Sarre-Union
A 19h27, le dernier TER venant de Sarre-Union a circulé. Ce 21 décembre 2018, le trafic voyageur Sarreguemines/Sarre-Union et retour est définitivement rompu.
Seul subsiste le FRET Solvay a une vitesse en 2019 de 40 km/h: ouahou, le progrès technique!
A la sortie de la gare de Sarralbe, direction Sarre-Union, le rail est donc sectionné.
La ligne reliant Sarrebourg à Sarreguemines, via Berthelming et Sarre-Union, a été mise mise en service le 1er novembre 1872 par la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine, l'Allemagne occupant l'Alsace-Moselle depuis 1870.
Le 21 décembre 2018, la SNCF d'Emmanuel Macron a enterré cette ligne.
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
520655
Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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