SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Libération, 26 septembre 2018

Selon un rapport du gouvernement remis aux députés, le nombre de redevables à l’impôt de solidarité sur la fortune n’a cessé de progresser sous le quinquennat Hollande.

On en sait plus sur les derniers jours de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Transformé depuis le vote du budget 2018 en simple «impôt sur la fortune immobilière» (IFI), cette contribution demandée aux plus fortunés du pays a connu sa dernière année en 2017. Alors, un rapport remis cette semaine aux députés de la commission des finances de l’Assemblée nationale sur le «plafonnement» de l’ISF (mesure que le Conseil constitutionnel avait obligé à mettre en place pour éviter un impôt «confiscatoire» lors de l’abaissement en 2012 du seuil d’entrée dans l’ISF par le nouveau pouvoir socialiste) en dit beaucoup sur nos plus fortunés.

Ainsi, l’an dernier, 358 198 personnes exactement étaient redevables de l’ISF. Ces derniers ont, détaille ce document, «déclaré» un «patrimoine net taxable» de 1 029 milliards d’euros ! Certes, le patrimoine net de l’ensemble des ménages français est estimé à quelque 11 000 milliards d’euros. Mais, selon l’économiste Pierre Madec de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), cela veut donc dire que «1,5% des contribuables les mieux dotés possèdent 9% du patrimoine net total».

Sous Hollande, 15% de «redevables ISF» en plus

Par ailleurs, selon ces données transmises par le gouvernement au Parlement, le nombre de redevables de l’ISF a très sensiblement augmenté entre 2013 et 2017, soit sous le quinquennat de François Hollande : on est passé de 312 406 à 358 198 personnes soumises à cet impôt sur la fortune, soit, avec 45 792 redevables supplémentaires, une hausse de 14,7%. «Ce qui montre bien que, en pleine période de crise, les riches continuent de s’enrichir fortement», s’insurge le député communiste du Nord Fabien Roussel.

Les plus fortunés ont profité de ce «plafond» imposé par le Conseil constitutionnel. Petit rappel : depuis 2013, si l’impôt sur le revenu et celui sur la fortune dépassent 75% des revenus perçus, alors le fisc rabote l’ISF. Résultat, les plus gros contribuables, mieux protégés que le bouclier fiscal mis en place par Nicolas Sarkozy, récupéraient une partie de leur ISF… voire ne payaient plus rien. «Sur les cinquante plus grandes fortunes françaises, onze ne payaient plus d’ISF grâce au plafonnement !» rappelle le député centriste Charles de Courson, partisan de la suppression de cet impôt.

L’Etat a rendu 1 000 euros par jour

En 2017, 11 514 personnes ont ainsi bénéficié de ce plafonnement : soit deux fois plus qu’en 2013. Au total, ces familles dont le patrimoine moyen était de 13,6 millions d’euros (+7% en quatre ans) ont vu diminuer, grâce au plafonnement, le montant moyen d’ISF net à payer : il était de 45 449 euros en 2017 contre 54 588 euros en 2013 (-16,7%). Sans le plafonnement, l’Etat aurait récupéré 1,3 milliard d’euros supplémentaires, c’est près de deux fois plus qu’en 2013 (708,6 millions). Mieux : si on regarde dans le détail, les 1 139 redevables de l’ISF gagnants ont été épargnés, en moyenne, de près de 365 000 euros chacun en 2017. L’Etat leur a donc rendu 1 000 euros par jour…

Ce même mécanisme a été maintenu pour le nouvel impôt sur la fortune immobilière. Avec une bonne nouvelle pour l’Etat sur ce sujet-là : l’IFI rapportera plus que les premières estimations réalisées l’an dernier par le gouvernement. Bercy tablait ainsi sur 850 millions d’euros quand l’ancien impôt sur la fortune a permis de récolter 4,2 milliards en 2017. Selon le quotidien les Echos, qui s’appuie sur les annexes du projet de loi finances adopté lundi en conseil des ministres, l’IFI rapportera finalement 1,2 milliard d’euros en 2018 et devrait amener 1,5 milliard dans les caisses l’an prochain. «Je n’ai jamais cru aux estimations du gouvernement, fait savoir le député Charles de Courson. Il était impossible que, dans le patrimoine des 300 000 plus fortunés français, l’immobilier représente seulement 20%.» Si les chiffres se confirment, la transformation de l’ISF en IFI n’aura donc pas coûté 3,4 milliards aux caisses de l’Etat mais 2,7 milliards à 3 milliards… tout de même.

Lilian Alemagna

Publié par anti-k.org

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La privatisation de la Française des jeux pourrait démarrer début 2019.

La Croix , 2018-09-25 11:00:47 Alain Guillemoles

Les députés vont entamer mardi 25 septembre en première lecture l’examen du « Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises ». Ce projet de loi vise à faciliter la croissance des entreprises avec prés de 70 mesures.

L’Assemblée nationale entamera ce mardi 25 septembre, à partir de 15 heures, l’examen en séance plénière de la loi Pacte, un texte important voulu par le gouvernement pour renforcer la croissance des entreprises et transformer l’économie.

Ce texte fleuve contient plus de 70 mesures qui touchent à une grande variété de domaines. Adopté en commission mi-septembre, il doit maintenant être abordé dans l’hémicycle. Les débats sont prévus pour durer au moins jusqu’au 4 octobre. Le gouvernement espère une adoption définitive avant la fin de l’année.

Le parlement s’attaque à la simplification du quotidien des entreprises

Faciliter le quotidien des entrepreneurs

Ce projet de loi, dont le nom complet est « Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises », prévoit en particulier d’alléger les obligations qui pèsent sur les entreprises. Actuellement, lorsqu’elles embauchent, elles se trouvent soumises à des impôts nouveaux et des règles plus contraignantes, en cas de franchissement d’un certain nombre de seuils (10 salariés, puis 20, puis 50…).

La loi Pacte prévoit de supprimer le seuil de 20 salariés et de donner un délai de cinq ans, après le franchissement d’un seuil, avant de se voir appliquer les nouvelles obligations.

Le texte prévoit également de supprimer le stage préalable à l’installation, obligatoire pour les artisans. Il crée un site Internet unique sur lequel accomplir les formalités afin de créer son entreprise.

Rapprocher les salariés de leur entreprise

Le projet de loi veut par ailleurs renforcer le lien des salariés avec leur entreprise en facilitant l’actionnariat et la participation. Il devrait notamment supprimer le « forfait social », la taxe de 20 % payée actuellement par les employeurs sur les produits d’épargne salariale pour les entreprises de 0 à 250 salariés en termes d’intéressement, et pour les entreprises de 0 à 50 salariés en matière de participation.

Il devrait dans le même esprit inscrire dans le Code civil le fait qu’une entreprise travaille non seulement dans l’intérêt de ses actionnaires, mais aussi de ses salariés et de l’environnement.

Autoriser les privatisations

Ce même projet de loi autorise la privatisation d’Aéroport de Paris (ADP) et de la Française des Jeux (FDJ). L’objectif de ces opérations est d’abonder le fonds de 10 milliards d’euros pour l’innovation de rupture, lancé début 2018.

En commission, les députés ont également ouvert la voie à un changement d’actionnariat de la Poste, pour permettre à la Caisse des dépôts de devenir majoritaire. Le gouvernement souhaite créer un grand pôle public de banque et d’assurance, en rapprochant CNP Assurances et La Banque postale.

La loi Pacte promet le grand retour des privatisations

Et des mesures techniques

Le texte prévoit enfin un grand nombre de mesures techniques pour faciliter les levées de fonds en crypto-monnaies, autoriser les expérimentations de voitures autonomes, raccourcir la durée des soldes à 4 semaines au lieu de six, exercer un contrôle plus étroit sur les investissements étrangers en France..

Selon une note du Trésor début septembre, la loi Pacte pourrait avoir un effet positif sur la croissance française de 0,3 point de pourcentage à l’horizon 2025, voire près d’un point à long terme. L’essentiel de ce bénéfice viendrait de l’effet de la suppression des seuils.

Alain Guillemoles

Publié par anti-k.org

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Mais pour l'immense majorité du peuple de France, le premier factotum de Manu 1er, Edouard Philippe, l'a annoncé: des milliards et des milliards d'euros seront économisés en 2019. Et pas touche aux cadeaux offerts aux riches, aux actionnaires et au patronat. On est de droite et de droite ou on ne l'est pas.

Malgré l'inflation pointant vers les 2%, gel ou quasiment gel des allocations familiales, des APL et des pensions de retraite. Soit 3 milliards d'euros d'économies.

Baisse de 1, 16 milliard d'euros dans l'argent public alloué au logement.

Réduction drastique des contrats aidés. Seulement 130 000 seront budgétisés, ils étaient 320 000 en 2017.

Fermeture des agences de l'administration fiscale et fin de l'accueil sans rendez-vous dans les trésoreries.

190 millions d'euros en moins dans l'audiovisuel public et fermeture d'ici 2020 de France Ô et de France 4.

Suppression de milliers de postes dans la fonction publique, notamment 1 800 dans l'éducation nationale,  2 000 dans les douanes et le fisc.

Comme de bien entendu la progression du pouvoir d'achat restera gelé pour les fonctionnaires et les retraités. Sans oublier dans ce qui reste du service public et le secteur privé.

Je ne sais pas vous, mais le 9 octobre 2018:

Budget 2019: champagne, et du millésimé, pour les riches, les actionnaires et le patronat!

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Turquie. 600 travailleurs en grève sur le chantier de l’aéroport d’Istanbul arrêtés et mis en prison !

Une grève a éclaté ce vendredi à Istanbul sur le chantier de ce qui doit être le plus grand aéroport du monde. Les travailleurs protestent contre des conditions de travail esclavagistes et pour ne pas avoir été payés. Erdogan a répondu en envoyant sa police qui a arrêté et mis en prison derechef les 600 travailleurs en grève. Dans un contexte de crise de la monnaie turque qui fragilise Erdogan, un réveil de la lutte des classes pourrait venir ébranler l'ordre de plus en plus autoritaire imposé en Turquie.

Vendredi 14 septembre, une grève éclate sur la chantier d’Istanbul/Ankara, travaillant sur ce qui est sensé être le plus grand des aéroports du monde. Un projet mégalomaniaque, à l’image de Erdogan et ses méga projets du même type, des projets qui requièrent beaucoup de liquidités.

Or la Turquie traverse une importante crise monétaire des suites de la chute de la livre turque, situation aggravée par la crise diplomatique ouverte par les Etats-Unis du fait de la détention du pasteur américain Bronson accusé de terrorisme par Erdogan. Face à cela, des mesures comme l’augmentation des taux d’intérêt par la banque centrale ont permis un moment d’enrayer la chute précipitée de la livre turque.

Pourtant, cela n’a pas été suffisant et avec une inflation à deux chiffres qui rognent le pouvoir d’achat, de nombreuses entreprises ont cessé de payer leurs ouvriers. C’est notamment le cas de l’aéroport où la grève a été déclenchée. La crise économique qui sévit dans la pays a mis en faillite des sous-traitant qui ont quitté l’aéroport sans payer les ouvriers, aggravant le nombre d’accidents.

Mais face à la menace de récession et faillites en chaine, il faudra bien plus à classe ouvrière que des discours sur Dieu et l’indépendance de la banque centrale pour continuer à travailler sans être payés dans les pire conditions, digne de l’esclavagisme, et dans un contexte de répression menée par régime autoritaire en guerre.

Un concentration ouvrière importante pour un aéroport gigantesque

Une vraie ville sur le chantier, avec environ 35 000 personnes sur place, dont 3000 ingénieurs et personnels administratifs, dans des conditions de travail qui tuent des travailleurs. C’est d’ailleurs ces conditions qui ont entrainé l’accident de deux salariés tombés du toit, ainsi que de la collision entre deux navettes de bus transportant des salariés du chantier, faisant 17 blessées. Cet accident s’inscrit dans un contexte de mortalité très importante où les autorités dénombrent depuis le début de chantier en 2015 vingt-sept morts, chiffre contesté par les syndicats qui parlent de 400 travailleurs qui auraient perdu la vie dans des accidents ou suite à des problèmes de santé liés aux conditions de travail.

600 ouvrier arrêtés en répression pour mener la grève

Comme la défense des intérêt de la la classe ouvrière n’est pas au goût du patronat, le gouvernement, par le biais d’une décision de justice, a fait arrêter les 600 ouvriers en grève manifestant contre les conditions de travail sur la chantier de l’aéroport. Ils ont été placé en détention le samedi matin même. La réaction des ouvriers ne s’est pas faite attendre : le samedi dans la soirée ils ont manifesté par solidarité pour libérer leurs camarades emprisonnés. Si 160 grévistes ont été libérés, il n’ont toujours aucune nouvelle des leurs camarades restés derrière les barreaux.

Mais malgré la répression policière et les gaz lacrymogènes, la lutte va continuer. Les tensions vont continuer à s’accentuer en Turquie. Entre la crise monétaire, l’inflation et l’esclavage des salariés, des affrontements vont en découler.

La lutte des classes pourrait faire trembler les piliers du pouvoir de Erdogan ébranlé par la crise de la monnaie turque. Le mouvement des travailleurs en lutte devront néanmoins rompre avec toute la clique nationaliste rangée derrière le discours guerrier de Erdogan et qui les mène a la mort. Les travailleurs doivent maintenant étendre leur lutte à l’ensemble des secteurs ouvriers qui, comme eux, ne veulent pas crever sur l’autel du capital ou sous celui du régime autoritaire d’Erdogan.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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LONDRES (Reuters) - Les dirigeants d'Unilever sont montés au créneau mardi pour défendre leur projet de supprimer le siège social de Londres et de faire de Rotterdam le seul quartier général du géant anglo-néerlandais de biens de consommation courante, qui suscite une opposition croissante.

Unilever défend son projet de transfert aux Pays-Bas
Les dirigeants d'Unilever sont montés au créneau mardi pour défendre leur projet de supprimer le siège social de Londres et de faire de Rotterdam le seul quartier général du géant anglo-néerlandais de biens de consommation courante, qui suscite une opposition croissante. /Photo d'archives/REUTERS/Brendan McDermid
© Brendan McDermid
 

Le fabricant des savons Dove, des thés Lipton ou encore des glaces Ben & Jerry's, est confronté aux critiques des actionnaires en Grande-Bretagne, dans un contexte de débats incessants sur la manière de sortir de l'Union européenne.

Dans une offensive de charme coordonnée, le président Marijn Dekkers s'est exprimé dans le Daily Telegraph, tandis que le directeur financier Graeme Pitkethly a lui choisi l'émissio "Today", sur BBC Radio 4, pour défendre ce projet.

Les deux dirigeants ont souligné que le groupe restait engagé en Grande-Bretagne puisque 60% de ses activités étaient gérés depuis Londres, tout en répétant les raisons pour lesquelles, selon eux, ce transfert profitera à l'entreprise et à ses actionnaires.

"(Avec ce transfert), la capacité à gérer plus dynamiquement notre portefeuille de marques de bien des façons va se renforcer et c'est un avantage qui profite à tous les actionnaires", a déclaré Graeme Pitkethly.

David Cumming, directeur des investissements actions chez Aviva Investors, un des 20 principaux actionnaires d'Unilever, a déclaré à la BBC que, selon lui, Unilever s'installait aux Pays-Bas pour mieux se protéger après l'OPA hostile, qui a échoué l'année dernière, de 143 milliards de dollars de son concurrent américain Kraft Heinz.

Graeme Pitkethly a répondu que "la meilleure protection [était] une solide performance".

Les actionnaires se prononceront sur ce transfert à la fin du mois d'octobre. Jusqu'à présent, quatre des 20 plus grands d'entre eux, dont Aviva, ont exprimé leur inquiétude ou leur opposition. Ils contrôlent ensemble 5,5% de l'entité britannique, selon des données Thomson Reuters.

Unilever a déclaré ce mois-ci que la simplification de sa structure, consistant à passer d'une maison mère faite de deux entités juridiques britannique et néerlandaise à une seule société holding, serait bouclée en décembre au moment de la cotation du nouveau groupe.

 

(Martinne Geller; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Publié par usinenouvelle.com

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Collomb présente les premières mesures d’une loi élargissant les pouvoirs de la police

Vendredi dernier, à l’occasion de la clôture du Congrès du Syndicat des Cadres de la Sécurité Intérieure, le syndicat des commissaires et des officiers de police, Gérard Collomb a annoncé les premières mesures d’une future loi portée par le ministère de la Justice. Des mesures qui ont toutes en commun d’élargir les prérogatives de la police au service d’une répression accrue.

Face aux commissaires et officiers réunis à Vannes ce vendredi, Gérard Collomb a commencé par évoquer ses actions, et en particulier le projet des Quartiers de Reconquête Républicaine. Dans le cadre de cette mesure, 30 quartiers disposeront de moyens policiers supplémentaires à partir de 2019. Une mesure financée par 350 millions d’euros d’argent public supplémentaires, preuve que le gouvernement sait investir lorsqu’il s’agit de développer les forces répressives.

Ensuite, le Ministre de l’Intérieur a égrainé un certain nombre de mesures qui seront inclues dans une future loi portée par la Ministre de la Justice, Nicole Belloubet. Toutes ces mesures dessinent une démarche claire : élargir les prérogatives de la police pour faciliter ses interventions, quitte à rogner au passage sur un certain nombre de libertés.

Ainsi, par exemple, l’obligation de présentation au Procureur de la République des gardés à vue pour prolonger les GAV après 24 heures devrait être supprimée. Cette mesure, très applaudie, facilitera ainsi l’extension de la durée des gardes à vue sans avoir à justifier cette décision. Une porte ouverte pour de nouveaux abus dans des gardes à vue qui sont déjà le lieu de nombreuses pratiques scandaleuses. Par ailleurs, « la possibilité de pénétration forcée dans un lieu privée pour y interpeller un mis en cause » sera rétabli. On retrouve également des mesures portant sur les prérogatives des officiers de police judiciaire, ou encore la possibilité de mener des enquêtes sous pseudonyme.

Cet avant-goût de la future réforme de la Justice permet de mettre en lumière les priorités du gouvernement alors qu’un discours plus "social" se fait entendre ces derniers jours : la seule réponse qu’ils savent apporter à la misère, c’est toujours plus de répression.

Crédits : GUILLAUME SOUVANT / AFP

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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NPA 34 , 2018-09-24 15:00:51

 Vivement l’arthrite ? En quoi va-t-on être retraité-es … si on ne passe pas les mobilisations à la vitesse supérieure ?

Agenda : rassemblement des retraité-es le 9 octobre, à Béziers et à Montpellier (avant jonction avec la manif des actifs). Voir ci-dessous Le Courrier du Retraité.

 
 
 

« La volonté cachée du gouvernement est de baisser la part des pensions, éviter un débat sur la répartition du fruit du travail, retirer du système de retraite les dispositifs de solidarité et faire la place à la capitalisation. Déjà ressortent les propositions pour des fonds de pension ou l’épargne retraite. »

 
Le « revenu minimum universel » annoncé par Macron n’est ainsi rien d’autre qu’un filet social de survie, venant  remplacer les droits sociaux existants : retraites qui vont être réduites massivement par la réforme en préparation, accès aux soins de plus en plus difficile, réduction et durcissement de l’indemnisation du chômage… Cliquer ici
 

En pointe…

La mobilisation en continu des retraités espagnols

 

Le gouvernement du Parti Populaire renversé, les socialistes, qui ont pris la relève, battent le chaud et le froid sur les retraites comme sur le reste : avec, pour objectif de « capitaliser » politiquement, sans rien trop changer, le miracle qui les a portés au pouvoir et surmonter le handicap d’une fragile minorité parlementaire qui les oblige à composer avec la gauche (Unidos Podemos) sans rompre avec leurs alliés de droite, PP et Ciudadanos. Le tout dans la stratégie de sauvetage du régime monarchique parlementaire fortement décrédibilisé depuis le mouvement des Indigné-es de 2011 et vainqueur mais à la Pyrrhus, donc provisoire, du mouvement indépendantiste catalan dont l’onde de choc fracture l’unanimisme de façade des espagnolistes (PP, PSOE, Ciudadanos).

Dans ce contexte de fragilisation des équilibres institutionnels, les retraité-es, mobilisé-es par milliers depuis des mois, constituent, avec le mouvement des femmes, la pointe avancée des luttes contre les plans austéritaires-capitalistes appliqués par les gouvernements successifs (socialiste, de droite, et désormais à nouveau socialiste) depuis l’éclatement de la « crise » en 2008. Preuve de cette détermination des « têtes chenues » : le refus de l’aumône que leur propose le président du gouvernement Pedro Sánchez, une augmentation de 1,6% pour des gens qui, pour certain-es cotisant depuis 40 ans, n’ont que 500€ par mois pour vivre.

 

 
Manifestation pour des pensions dignes

« Du fonds de réserve des pensions [pillé par le Gouvernement pour diverses dépenses … défavorables aux couches populaires] à la lutte pour les pensions » (jeu de mots entre « hucha », littéralement « tirelire », ici, fonds de réserve, et « lucha », lutte). Détournement d’un célèbre dessin de Banski.

……………………..

Le verdict est sans appel pour les associations de retraité-es qui déclarent : « la souffrance des retraité-es ne tient pas à un manque d’argent des pouvoirs publics mais à leur manque de volonté politique », « le PSOE ne fait rien. Il n’a abrogé ni les réformes du travail qui diminuent les ressources de la sécurité sociale ni la « loi bâillon » [qui criminalise les luttes] ». « Les 1,6% d’augmentation c’est uniquement pour nous démobiliser pour la période électorale à venir. L’objectif du gouvernement c’est la diminution progressive des pensions publiques pour pousser les gens à opter pour des fonds de pension qui sont tout bénéfice pour les banques et les assurances, sûrement pas pour les retraité-es ». « Nous voulons d’abord des retraites qui ne soient pas en-dessous de 1080€ qui est, selon la charte sociale européenne, le minimum pour mener une vie digne. Ensuite nous exigeons que la reconnaissance des pensions de retraite figure dans le titre premier de la Constitution, non dans le titre 3, comme c’est le cas actuellement, qui est tout simplement du vent, mais bien dans le titre 1 qui est un droit susceptible d’être porté en justice. » Enfin ces organisations dénoncent la fracture de genre pénalisant dramatiquement les femmes retraitées qui très souvent ne perçoivent que la moitié de ce que touchent les hommes.

Un rendez-vous décisif : le 1er octobre manifestation nationale des retraité-es !

Publié par anti-k

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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CGT

Alors que la direction de LCL, dans la lignée des ordonnances Macron, a décidé de réduire drastiquement les moyens humains et financiers des instances représentatives du personnel, la CGT s’insurge des effets néfastes qu’entraîneraient de telles pratiques pour les travailleurs.


La direction de l’entreprise LCL a engagé une négociation sur le dialogue social, où les élections professionnelles pour la mise en place des CSE se profilent à l’horizon 2019. Après de nombreuses séances qui n’ont été qu’un mirage de négociation, il apparaît clairement que la direction s’apprête à diminuer drastiquement les moyens de représentation du personnel, en appliquant au plus près les ordonnances Macron.

Profitant de la fusion des instances, la direction de LCL compte réduire d’environ 70 % les moyens humains et financiers. Moins de moyens, c’est moins de représentants syndicaux au plus près des salariés, permettant la prise en charge de situations critiques, telles que les risques psychosociaux, les conséquences liées aux restructurations ou aux suppressions d’emploi. Cette décision met également en péril la gestion des œuvres sociales pour une entreprise dont la maison mère, Crédit Agricole, se proclame pourtant RSE (responsabilité sociétale des entreprises).

La CGT s’insurge contre de telles pratiques, qui auraient des conséquences néfastes pour les travailleurs, dans un contexte de réorganisation de l’entreprise et de mutation des métiers. La CGT combat l’application des ordonnances Macron chez LCL, qui constitue un recul inacceptable des acquis sociaux et des moyens de défense du personnel.

Publié par anti-k.org

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PSA Caen. Pendant que les actionnaires s’engraissent, les salariés baignent dans l’huile

Les photos publiées sur la page Facebook de la CGT PSA Caen donnent l’impression d’une usine laissée à l’abandon. Le sol, les machines et les documents de travail de cette usine du groupe automobile “star du CAC40” sont couverts d’une huile foncée tombée du toit.

Pourtant, à défaut d’abandon, 1200 ouvriers y travaillent bel et bien nuit et jour, dans des conditions à peine croyables. “Depuis des années, les bâtiments se dégradent et les vapeurs d’huiles ne sont pas aspirées à cause du manque d’entretien des systèmes d’aspiration” nous confie un ouvrier. “Du coup, quand il y a un changement de température, ça condense et il pleut de l’huile… il y a 15 ans, quand j’ai commencé à bosser sous les tôles, dès que la direction implantait une nouvelle ligne, ils refaisaient systématiquement la charpente : nettoyage et peinture. Implanter des nouvelles lignes dans des bâtiments aussi vétustes, ca me dépasse… mais au-delà de ça, le plus grave c’est que ces vapeurs d’huile, quand on ne les prend pas sur la tête, on les respire ! Sans parler des risques de chute…”

“Pourtant, quand tu entends parler la direction, ils vendent limite du rêve, en se vantant dans les médias du fameux compactage de l’usine”, poursuit-il. Le “compactage”, c’est ce procédé mis en oeuvre par PSA dans plusieurs usines du groupe pour augmenter ses profits, consistant à vendre des terrains et bâtiments en densifiant les lignes de production conservées, tout en flexibilisant la main d’oeuvre. A Caen, les 3/4 du site ont déjà été vendus, et les ouvriers ont été regroupés dans un unique bâtiment dont l’état laisse à désirer. L’usine est censée bénéficier de 66 millions d’investissements dans le cadre d’un projet de “modernisation” qui devrait aboutir en 2020. Mais à voir les conditions dans lesquelles travaillent les ouvriers aujourd’hui, on comprend la logique générale de PSA qui vise à engraisser ses actionnaires pendant que les salariés baignent, eux, littéralement dans l’huile.

“Le pire, c’est qu’on se fout de notre gueule. Au dernier “point comm’”, la direction a écrit noir sur blanc qu’il y avait une baisse de nettoyage dans les ateliers. Comme si c’était de la responsabilités des ouvriers, alors que la direction cherche toujours à économiser un maximum et refuse de mettre la main à la poche, au détriment de notre santé. Ce n’est pas un simple nettoyage qu’il faut là, c’est un nettoyage de la charpente et surtout l’installation d’un système d’extraction digne de ce nom !”

La CGT s’est empressée d’écrire un mail à la direction, resté à ce jour lettre morte, et a également envoyé un courrier à l’inspection du travail. 24 heures sont passées et les ouvriers attendent toujours…

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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50 000 suppressions de postes : la saignée de la fonction publique commence !

Les attaques du gouvernement sur la fonction publique, dans la foulée de la destruction du code du travail avec la Loi Travail XXL et la casse du statut de cheminots, ne sont pas prêtes de cesser. Objectif affiché : 50 000 agents de la fonction publique en moins d’ici à 2022, sans compter que le plan comporte au total 120 000 suppressions de poste

120 000 postes au total

On se souvient de Fillon et de son projet de réduction de 500 000 fonctionnaires, qui avait placé la barre très haute lors de la campagne présidentielle de 2017. Macron faisait office d’enfant de cœur avec ses 120 000 suppressions de postes. Mais maintenant qu’on y est et que les perspectives se dessinent de plus en plus, notamment depuis que le rapport d’expert CAP2022 a fuité cet été, la détermination du gouvernement a de quoi sévèrement inquiéter le service public. Le pouvoir a beau communiquer sur un soi-disant virage sur la gauche entamé avec le plan santé et le plan pauvreté, l’attaque frontale contre la fonction publique laisse transparaître la volonté du président des riches de réformer jusqu’à la destruction la fonction publique.

Les orientations du rapport CAP2022 sont simples et dans la droite lignée de la politique néo-libérale de Macron : ouverture accrue aux contractuels, rémunération au mérite et plan de départ volontaire de la fonction publique. Pour casser le statut, le recours à la contractualisation va favoriser l’instabilité des carrières, ce que le gouvernement présente comme une opportunité de naviguer entre le public et le privé. Pour toujours plus faire entrer les standards de l’entreprise dans le service public, la rémunération au mérite va un peu plus casser les solidarités de corps et entériner la précarisation du service public. Enfin, le plan de départ volontaire signe l’ultime entrée du néo-libéralisme dans la forteresse de l’État. Là où Sarkozy proposait le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, Macron va jusqu’à envisager le départ volontaire des fonctionnaires.

La rhétorique de l’Élysée est décomplexée et assume ouvertement son parti pris de « faire des économies sans dégrader le service public » alors même que la dégradation des services prouve en permanence que le contraire est à l’œuvre depuis des années. Les progrès du numérique sont indéniable mais les besoins en personnels sont eux aussi criants. Le gouvernement a beau jeu de parler « d’un manque de maturité » quand on s’indigne que le service public ne soit considéré qu’à l’aune de sa « productivité », mais la défense du service public n’est pas un enfantillage car elle défend un acquis conquis de haute lutte.

50 000 postes dans la fonction publique

Plus proche des déclarations récentes, ce sont les 50 000 postes de fonctionnaires de la fonction publique que le gouvernement veut supprimer qui animent actuellement le débat. Alors même que les élections professionnelles approchent à grand pas, le gouvernement temporise dans l’annonce de son budget 2019 qui ne prévoit « que » 4164 suppressions de postes. Selon une source proche de l’Élysée, l’annonce claire et nette des 50 000 suppressions de postes devrait être plus claire pour éviter que ce sujet ne colle au gouvernement comme un « sparadrap ».

Les fonctionnaires usagés seront donc jetés progressivement comme de vieux pansements avec un rythme crescendo puisqu’ils seront 10 000 en 2020 et par conséquent 34 000 entre 2021 et 2022, soit jusqu’à la fin du quinquennat. Enfin, pas tous les fonctionnaires car si l’on en croit les chiffres annoncés, les suppressions de postes concernent certains ministères tels ceux de l’Action et des Comptes publics, du Travail, de l’Éducation Nationale ou encore de la Transition écologique et solidaire où l’Etat entend faire des économies tandis que d’autres secteurs verrons leur effectifs augmenter. Ainsi, en 2019 ce sera plus 2279 postes pour le Ministère de l’Intérieur, soit pour la police et la gendarmerie, plus 1300 postes pour la Justice et 450 pour le Ministère des Armées. Le message est clair : plus de moyens pour les forces de répression !

Éducation nationale : 2600 pour l’instant…

Blanquer est un habitué des suppressions de postes dans l’Éducation nationale. Sous Sarkozy, alors numéro deux du ministère, il avait accompagné la suppression de 59 500 postes. Les 2600 suppressions prévues dans le secondaire pour 2019, même si elles représentent le gros du morceau pour l’année prochaine, ne sont qu’une entrée en matière puisque l’année 2020 verra partir 10 000 fonctionnaires de plus. Les enseignants ne seront pas épargnés, d’autant plus que le réforme du lycée et du bac aura accompli ses effets d’optimisation des établissements et dégraissé le « pachyderme préhistorique ». Comme le disait récemment le fidèle serviteur de Macron, il faut arrêter de se « focaliser sur les créations de postes » puisque le « le mot rationalisation n’est pas un vilain mot ».

Le projet du gouvernement est clairement de détruire la fonction publique par tous les moyens possibles. Affaibli en cette rentrée après les affaires de l’été et les départs en cascade, le gouvernement peine à relancer la sucess story d’un Macron qui tente tant bien que mal de reconquérir sa base sociale sur sa gauche sans y parvenir. En dépit du peu d’écho que trouvent le plan santé et le plan pauvreté, la stratégie du gouvernement n’en suit pas moins un cap de réduction drastique des postes dans la fonction publique qui va aller en s’intensifiant. Cette première saignée dans les effectifs doit appeler à une mobilisation forte pour le 9 octobre afin de se donner les perspectives de faire plier le gouvernement.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Ci-dessous les questions de la CGT :

Questions CE :

Volume à date SHAMPOING/DENTAIRE et comparaison par rapport à l’année dernière

Part de marché shampoing/dentifrice. Point sur les ventes de Monsavon.

Point SUR

Point sur les congés de fin d’année et organisation ?

Point sur les embauches et sur sa politique d’embauche. Point effectif. Nombre de CDI- I  ?

Point intéressement

Point sur les AI, quel est le pourcentage d’augmentation par catégories professionnelles et le volume d’augmentation ?

Quel est le montant CICE perçu en 2018 ?

Problème travail de nuit, la direction compte-t-elle prendre en compte de la souffrance de certaines personnes à ne plus pouvoir travailler la nuit. La direction a-t-elle la volonté d’organiser le travail pour les secteurs dentaire/shampoing en 2X8 sur quelques lignes ?

Point de la direction sur la note d’info sur les contrôles qualité des produits sur les lignes de conditionnement ? Quel est le montant estimé sur la réduction des coûts d’obtention de la qualité ? Les salariés reprochent le manque de communication sur ce sujet.

Impact pour l’usine suite à la coupure d’eau ?

 

Questions DP :

Point sur les IFM des intérimaires suite à une embauche, malheureusement les salariés perdent pratiquement l’équivalent d’un mois de salaire. Nous demandons que la direction agisse autrement lors de la proposition d’embauche ?

Encore une fois, nous critiquons vivement l’attitude d’un manager sur les remarques d’un salarié sur le non-paiement des IFM ? Nous rappelons à la direction, que certains Managers devraient s’abstenir de certaines remarques blessantes !

Les salariés attendent toujours les retours d’entretien ? (pour certains depuis février)

Que compte faire la direction sur les demandes de formation des salariés suite aux échanges lors des entretiens, certains attendent depuis plusieurs années ?

Problème intercalaire sur la ligne 4, cela pose énormément de problème physique ?

Le nettoyage des sols n’est pas fait régulièrement, la direction a-t-elle encore modifiée le contrat de SODEXO ?

Est-il prévu de changer le frigo de la cantine ?

 

Ci-dessous l'ordre du jour

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