SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Les briseurs de grèves

et les polices privées

La bourgeoisie c'est toujours doter de moyens pour maintenir par tous les moyens son hégémonie. Au moment où nous sortons d'un premier mai encadré de provocation politico-policière, un petit coup d'oeil dans le rétro pour se rafraichir la mémoire ou pour découverte : 

En 1884, à la mort du fondateur Allan Pinkerton ses fils prennent immédiatement le relais à la tête de l’agence, et opère une mutation dans ses missions

Celle-ci se spécialise dans la répression frauduleuse et sauvagement zélée des mouvements ouvriers américains, dont le plus tristement célèbre demeure le massacre de Haymarket Square à Chicago origine de la dimension internationale du 1er mai.

Plus détaillé dans le lien qui accompagne cet article un extrait de l'Intransigeant qui informe ainsi ses lecteurs : 

détour par l'Histoire pour maîtriser le moment

En 2018, les polices privée étant interdites dans notre pays, il est sûr qu'on ne pourrait jamais voir des enseignes  comme Ikéa, la SNCF la RATP France télévision ou autres chaines de supermarchés avoir recours à des Pinkerton made in U.E. Et les procès dont font état les compte rendu de presse ne sont que des senarii pour serie B de la télé.

Il est vrai que quelques OPJ ayant été surpris à faire des ménages pour certains des sus-nommé, cela permet ne pas avoir recours à la Pinkerton connexion...sauf quand ça chauffe. Et là, curieusement on retrouve souvent parmi les gros bras de première ligne faisant le coup de poing contre les piquets de grèves salariés ou étudiants des gens qui gravitent aux confins de la DCRI et des identitaires. Vous ne trouvez pas cela curieux ?

Rédigé par Canaille Lerouge

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La casse des retraites, le prochain grand chantier de Macron

C’était l’une des promesses de sa campagne : réformer en profondeur le système des retraites actuel pour se tourner vers le modèle suédois du régime à point ou « compte notionnel ». Et exploser de fait les retraites par répartition, sous couvert de remise à plat de l’ensemble des régimes spéciaux. Macron nous fait le plaisir d’enrober cette casse des retraites d’un joyeux plébiscite, verni démocratique déjà bien craquelé par ses méthodes autoritaires.

Crédits photo : AFP

Le projet de réforme des retraites commence à s’amorcer avec le lancement d’une consultation citoyenne en ligne. Au-delà du truchement démocratique, c’est un long processus qui s’annonce, puisque la réforme ne sera dévoilée qu’en 2019, long processus qui compte bien détruire ce qu’il reste des acquis sociaux concernant les retraites et homogénéiser tout cela, en défaveur, bien entendu, des plus précaires.

La question des retraites est un sujet plus que sensible, avec les grèves de 1995 et de 2010 pour le rappeler. Sous couvert de mise en place d’un système universel, il y aurait une attaque d’ensemble de tous les secteurs à la fois. Après avoir avancé à grands coups d’ordonnance (et de matraque), le gouvernement a ainsi décidé de mettre les formes : plébiscite citoyen, longue concertation, myriade de rendez-vous préalable avec les syndicats…

Alors même que Macron tente d’imposer une défaite aux cheminots, la réforme des retraites qui commence à se profiler est dans le même « esprit » : mettre un grand coup à toutes les formes de « protection » sociale, austérité oblige.

Avis aux ouvriers et autres employés : travaillez plus longtemps et mourrez plus jeune !

Dans une grande démagogie, lors de l’interview Bourdin-Plenel d’avril dernier, Macron défenseur de l’égalité : « Ce que nous allons revisiter, c’est l’injustice du système de retraite dans lequel nous vivons qui fait que nous avons près d’une quarantaine de systèmes de retraite qui cohabitent qui sont le fruit d’une sédimentation du passé. Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire chargé de s’attaquer à la réforme des retraites déclarait de son côté dans une interview donnée au Parisien que « cette réforme maintiendra et consolidera les solidarités qui seront l’un des piliers du nouveau système ».

Il faut donc tout changer ! A travailleur « flexible » et « ubérisé », retraite de pacotille. En effet, ce système à point correspond de fait avec les réformes Loi Travail I et II qui précarisent l’emploi et encouragent une reconversion professionnelle permanente correspondant aux « aléas du marché » soit au fait que les patrons aient une plus grande marge de manœuvre pour licencier et que de fait les travailleurs devront bien souvent trouver un autre emploi.

Si tout n’est pas encore écrit, le projet de Macron s’ancre dans « l’exemple suédois », une retraite par point et non plus par répartition. Le système actuel garantit au moins aujourd’hui au retraité de toucher une retraite égale à 75 % de son dernier revenu, pour les fonctionnaires comme pour les salariés du privé, même si le calcul est différent. Ce sont les cotisations des actifs qui financent les pensions des retraités en étant prélevées sur leur salaire brut et acquittées par l’employeur, dans une logique de solidarité intergénérationnelle.

Dans un régime notionnel, un actif cotise et accumule chaque année des points. Au moment de partir à la retraite, ce nombre total de point est converti en pension qui est alors calculée en fonction d’une « valeur du point », à l’instar, par exemple, 1 point = 1,25 euro. Le capital virtuel cumulé par chacun est transformé en rente au moment de la retraite, selon un taux de conversion propre à chaque génération et qui dépend de son espérance de vie. C’est dès lors au régime de s’ajuster automatiquement pour être à l’équilibre financier en fonction de l’espérance de vie. Ainsi, plus l’espérance de vie augmente, plus la valeur du point baisse, impliquant la baisse directe des pensions.

L’âge de départ à la retraite devrait être conservé à 62 ans, cependant, ce système incite de fait à travailler plus, voire beaucoup plus longtemps, pour avoir droit à une pension décente. En Suède, l’âge de départ légal est à 61 ans mais l’âge moyen de départ à la retraite atteint les 65 ans. Si ce système reproduit de fait les profondes écarts de salaire, comme le fait le système actuel, il ne peut aller que dans le sens de niveler par le bas les retraites des travailleurs les moins bien payés, voire des plus précaires, ceux qui auront travaillé pour à peine un smic, ou avec des temps partiels. Et ce, avant tout, car l’un des objectifs recherché est bien d’invidualiser les cotisations et d’en finir ainsi avec les régimes spéciaux, à la suite de la casse du statut des cheminots, les fonctionnaires et leur statut étant les prochains sur la liste.

Sous couvert d’une plus grande « lisibilité » cela promet une baisse drastique des retraites. En effet, plus rien ne vient garantir un taux minimal des retraites et le coefficient convertissant euro cotisé et point accordé est tout à fait variable. Accordons cela à Macron : il sera au moins facile de voir l’absence de nos droits.

Face à cette énième attaque, pas de « dialogue social » !

Frédéric Sève, secrétaire national de la CFDT chargé des retraites, déclarait à France Info, que « la méthode telle qu’elle est posée, elle est cohérente. Jean-Paul Delevoye montre une vraie envie de faire confiance dans l’intelligence collective. C’est un peu une rupture par rapport aux méthodes qui ont été utilisées dans les réformes précédentes. Si on continue sur cette méthode-là, cela devrait produire des résultats. »

Cette méthode-là consiste simplement à mettre les syndicats du côté de la réforme, en jouant la sempiternelle carte du dialogue social dans l’intérêt de tous. Le président des riches ne trompe personne, à part ceux qui le souhaitent. Macron veut faire passer cette nouvelle attaque en y mettant les formes : consultation citoyenne, et surtout 120 « réunions bilatérales » prévues d’ici là pour faire passer la pilule et pour négocier avec les syndicats. Il n’y a rien à discuter avec le gouvernement et ce président des riches qui impose à grands coups de contre-réformes enrubannées de dialogue social son ordre néolibéral et qui compte détruire un par un tous les acquis sociaux gagnés de hautes luttes.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Un commissaire européen explique comment les marchés dissuaderont les Italiens de voter «populiste»© Francois Lenoir Source: Reuters
Image d'illustration : le commissaire européen Oettinger, le 2 mai 2018

RT en français

Un commissaire européen explique comment les marchés dissuaderont les Italiens de voter «populiste»

Interrogeant un commissaire européen sur la crise politique italienne, un journaliste a tenté de retranscrire sur Twitter les propos de son interlocuteur. Malgré la suppression d'un premier tweet, une phrase du commissaire n'est pas passée inaperçue.

Le commissaire Günther Oettinger s'entretenait ce mardi 29 mai avec un correspondant de la Deutsche Welle. Avant la diffusion de l'émission prévue le soir même, une bande annonce pour le moins polémique a été diffusée sur Twitter par le correspondant Bernd Thomas Riegert. Rapportant les propos du commissaire européen sur la crise politique italienne, un premier tweet était ainsi formulé : «"Les marchés vont apprendre aux Italiens à bien voter" m'a dit le commissaire Oettinger dans une interview exclusive réalisée à Strasbourg.».

Alors que la phrase a attiré l'attention de certains internautes, le journaliste allemand a dans un premier temps décidé de supprimer son tweet, ne tardant pas à le reformuler ainsi : «"Les marchés ainsi qu'une "sombre" perspective apprendront aux électeurs italiens à ne pas voter pour les partis populistes aux prochaines élections" m'a dit le commissaire Oettinger dans une interview exclusive réalisée à Strasbourg.»

POUR LIRE LA SUITE
CLIQUEZ CI-DESSOUS

https://francais.rt.com/international/51142-commissaire-europeen-explique-comment-marches-voter-populiste

PAR http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Retour à l’esclavage ? Un sous-traitant d’Engie fait travailler gratis 5 travailleurs roumains

A Toulouse, cinq salariés roumains de l'entreprise la Savoisienne de Génie climatique, sous-traitant d'Axima, société qui appartient à Engie, ont travaillé deux mois sans que leurs salaires soient versés. La CGT est intervenue pour défendre leurs droits, mais Engie n'a pour l'instant pas donné suite.

Crédits photo : © Radio France - Boris Loumagne

Les cinq salariés, qui travaillaient sur le chantier du centre médical de Quint-Fonsegrives, et qui ont travaillé jusqu’à 48h par semaine pendant un mois sans que cela n’apparaisse sur leur bulletin de salaire, n’ont pas été payés depuis deux mois. La Savoisienne a fait valoir qu’elle va être placée en liquidation judiciaire et qu’il lui est donc impossible de payer ce qu’elle doit à ses salariés. Mais il se trouve que la Savoisienne appartient à Axima-Engie : sur place, la CGT réclame que les salaires soient pris en charge par l’entreprise donneuse d’ordres, comme l’y oblige la loi du 31 décembre 1975 qui précise les conditions des contrats de sous-traitance.

La CGT a donc interpellé Engie sur cette situation, mais l’entreprise renvoie la balle à son sous-traitant et estime qu’elle ne doit rien aux travailleurs qui sont intervenus sur son chantier – gratuitement, du coup. Engie prend pourtant ses aises avec la « légalité » étant donné que selon la loi, m’entreprise donneuse d’ordre a des responsabilités vis à vis de ses sous-traitants et des salariés de ses entreprises sous-traitantes.

Donc entre les heures supplémentaires non payées, qui constituent, selon la CGT, du travail dissimulé et le non versement de deux mois de salaires, l’entreprise Axima-Engie semble vraiment prendre ses aises avec les salariés qui interviennent sur ses chantiers mais aussi avec la loi qui encadre les contrats de sous-traitance. Apparemment, les attaques contre le Droit du travail ont donné des ailes aux entreprises, qui se rêvent déjà en esclavagistes.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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PAR FSC

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Pour casser la température sociale, un nouveau thermomètre en service: c'est grave docteur?

Ben, pour la démocratie, oui! Point n'est besoin de parler dans cet article du chiffrage des manifestants par le ministère de l'Intérieur. Celui-ci doit en être rester aux anciens francs, pas ceux avant la monnaie unique du grand capital en Europe, mais bien avant.

Quant à elle, La pensée unique utilise un autre thermomètre, celui d'une société privée indépendante et de ce fait non faussée.

La CGT l'avait sollicitée pour vérifier sa prise de température. Diagnostic de la CGT au sujet de la manif du 22 mai 2018:

Plusieurs médias relaient depuis quelques semaines des chiffres de participation aux manifestations issus d’un comptage réalisé par une société privée. Même si OCCURRENCE est une société d’organisation d’événements et de conseils pour des grandes entreprises, nous ne mettons pas en doute leur volonté d’indépendance en matière de comptage des manifestants.

C’est pourquoi la CGT a souhaité pouvoir vérifier la méthode utilisée. Après plusieurs demandes restées sans réponses, nous avons enfin obtenu de pouvoir assister au comptage aux côtés des techniciens de cette entreprise lors de la manifestation du 22 mai à Paris.

Si le matériel utilisé semble fiable, nous avons constaté quelques zones « d’ombre » dans la méthode certainement liées à un manque de connaissance des « pratiques manifestantes ».

Par exemple, le 22 mai, le comptage était placé en amont du départ de la manifestation, ce qui fait « quelques » manifestants en moins. Quid des milliers de personnes qui bordent la manifestation tout au long du parcours sans jamais traverser le mécanisme de comptage ?

Enfin, plusieurs problèmes techniques demeurent. De l’avis même des salariés de l’entreprise OCCURRENCE, il faudrait plusieurs points de comptage sur la manifestation pour avoir un chiffre.

Dans l’état actuel, on peut estimer au moins à 40% en dessous de la réalité les chiffres de manifestants fournis par l’entreprise OCCURRENCE.

En toute indépendance avec beaucoup d’objectivité !

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Disneyland Paris. Deux tentatives de suicide par des salariés en quelques jours

Derrière les paillettes et les sourires, c’est une souffrance au travail incommensurable qui a poussé deux salariés de Disneyland à tenter de mettre fin à leurs jours.

Crédits photo : BERTRAND GUAY / AFP

Une salariée de 51 ans, mère de famille, a essayé de se pendre dans une boutique du parc Walt Disney Studios, situé à Chessy, en Seine-et-Marne, ce mardi matin. Deux de ses collègues l’ayant vu, ils l’en ont empêchée de justesse et elle a été hospitalisée.

Un drame, même si le pire a été évité, qui exprime les souffrances au travail qui se font ressentir de plus en plus et qui fait écho à une autre tentative de suicide récente. Celle d’un salarié de Disneyland Paris, lui aussi, qui était en vacances en Normandie. Mais avant de sauter de la falaise, il a appelé l’une de ses collègues et en a été empêché à temps.

Ces deux évènements révèlent un mal-être profond au travail. En effet, derrière les paillettes et les dorures du château Disney, c’est une véritable machine à broyer les employés qui est en place, avec des techniques managériales qui feraient presque pâlir d’envie le clown de McDonald’s.

La logique de maximisation de profits pour les actionnaires au détriment de ceux qui produisent les richesses, les travailleurs, fait appel, forcement, à des méthodes de management très agressifs, ainsi qu’à des rythmes de travail intenables. Il y a 10 jours, un jeune cheminot de 26 ans a mis fin à ses jours en se jetant sous un train avant de commencer sa journée de travail, au Technicentre Est Européen.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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L’Assemblée Nationale rejette un amendement visant à l’interdire le Glyphosate

Ce mardi, l’Assemblée Nationale a rejeté un amendement sur la sortie du Glyphosate, un pesticide, produit par Monsanto. Cette loi devait supprimer définitivement le glyphosate d’ici trois ans, le temps que le gouvernement trouve une solution pour les agriculteurs.

Crédits : Flickr

Monsanto est une entreprise connue pour ses produits dévastateurs qu’elle commercialise. Le glyphosate a été classé parmi les cancérogènes probables chez l’homme en 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). D’autres études montrent par ailleurs, que le glyphosate agirait comme un perturbateur endocrinien. Enfin, l’impact sur l’environnement est également considérable puisqu’on observe une infiltration de toxines dans les nappes phréatiques.

Emmanuel Macron avait promis que la substance, principe actif du Roundup de Monsanto, serait interdite en France « dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans trois ans ». Ainsi, l’interdiction du glyphosate sur le territoire français pour 2021 aurait pu être actée grâce aux amendements faits par la commission du Développement durable de l’Assemblée et de l’ex-ministre PS Delphine Batho. Mais ils ont été massivement rejetés dans la nuit de lundi à mardi par l’Assemblée nationale. Même l’amendement, porté par Matthieu Orphelin (LREM), prolongeant la date limite jusqu’en 2023 a été refusé.

Sur les 577 députés de l’Assemblée Nationale, seulement 85 d’entre eux étaient présents pour assurer leurs fonctions. Il y a eu 20 pour, 2 abstentions et 63 contre. Parmi les 63 contre, on retrouve les chefs de file des députés LREM, Richard Ferrand, des députés MoDem, Marc Fesneau et des députés LR, Christian Jacob.

Malgré les promesses de Jupiter, les membres de son parti ont donc refusé l’amendement à une immense majorité. Deux députés LREM se sont ainsi défendus en disant qu’il ne faut pas adopter une telle réforme trop vite, Jean-Baptiste Moreau (LREM) a ainsi dit « L’inscrire dans la loi, c’est relancer des tensions » et Richard Ferrand a renchérit que « A ce stade, soyons en confiance ». Les LR, quant à eux, étaient déjà opposés à cette loi, qui selon Christian Jacob « pénalise les agriculteurs ». Tandis que les députés MoDem ne voulaient pas d’une « surtransposition » de directive européenne. Ainsi, comme lors du passage de la question de l’interdiction du glyphosate au parlement européen, la logique reste la même : On ne touche pas aux intérêts privés des grandes multinationales. Monsanto s’en frotte déjà les mains.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Pour Darmanin, il y a trop d’aides sociales en France. Vers une allocation unique ?

Le ministre de l'Action et des Comptes publics ressuscite l’une des nombreuses promesses antisociales de la campagne de Macron : la création d’une allocation sociale unique.

Crédits photo : LUDOVIC MARIN / AFP

Invité sur RTL ce mardi, Gérald Darmanin – ministre de l’Action et de Comptes publics – a multiplié les clichés et donné dans le mépris de classe décomplexé, à propos des aides sociales. Alors qu’il est interrogé sur le nombre d’allocations différentes, question à laquelle il ne sait pas répondre, il se fend d’un : « Ce qui est certain c’est qu’il y en a trop ».

Et dans la foulée, il opère une distinction marquée entre les aides sociales de « solidarité nationale » (pour les personnes en situation de handicap, le minimum vieillesse…) et celles « qui permettent d’attendre, au moment où on est entre deux périodes d’activité » mais qui « malheureusement […] ne sont pas incitatives pour sortir de cette période d’inactivité ».

Ainsi, en sous-texte, pour Darmanin les chômeurs sont responsables du manque d’emploi et profitent des aides sociales. Et selon lui, pour répondre au chômage de masse, à la précarité grandissante, et aux inégalités croissantes, la solution est simple : une allocation sociale unique.

« On a un système social qui malheureusement n’a pas réglé le problème de la grande pauvreté en France et qui n’a pas réglé non plus le problème de l’activation vers le travail » a-t-il encore déclaré à l’antenne.

Cette idée est directement tirée de l’une des promesses de campagne de Macron, celle d’un versement social unique qui regrouperait ainsi par exemple le RSA (revenu de solidarité active) et les APL (aide personnalisée au logement). Un moyen, sous couvert de simplicité, de faire baisser le montant global de ces aides, plongeant toujours plus les secteurs les plus précaires de la population dans la misère.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Brésil. Routes barrées et demandes « d’intervention militaire », le patronat à la manœuvre

Un mouvement de routiers paralyse l’économie brésilienne depuis plus d'une semaine. Protestant contre l’augmentation du prix du diesel, les manifestants poussés par les fédérations patronales, défendent avant tout les intérêts de secteurs des classes dominantes, souvent avec des revendications politiques réactionnaires.

Crédits photo : AFP / MIGUEL SCHINCARIOL

Les blocages ont déclenché une vague de pénurie concernant les produits alimentaires, les médicaments ou encore le carburant, et entraîné ainsi une grande perturbation de l’ensemble des transports. Ce mouvement d’opposition au gouvernement putschiste et néolibéral de Michel Temer est l’expression de secteurs du patronat dont les profits se voient affectés par la hausse du prix des carburants comme les grandes entreprises de transport (de marchandises et de personnes) ou encore l’agrobusiness.

Une grève qui dure depuis 9 jours

Les différents accords proposés par le gouvernement n’auront pas suffi à mettre fin au mouvement des routiers qui, à l’initiative de différents syndicats de routiers indépendants rejoints par les grandes entreprises de transport, paralyse l’économie brésilienne pour demander une réduction du prix du diesel.

Jeudi le président Temer pensait avoir trouvé un accord avec les représentants du mouvement, en cédant à certaines revendications concernant notamment la réduction des taxes sur le diesel, en échange d’une trêve de 15 jours. La veille Pedro Parente, le président de Petrobras, l’entreprise publique pétrolière, avait annoncé une réduction de 10 % du prix du diesel dans les raffineries afin de soutenir le processus de négociation, et d’aller vers une sortie de conflit.

Pourtant ces concessions n’ont pas mis fin au mouvement. Face aux pénuries, qui ont conduit par exemple la ville de Sao Paulo à décréter vendredi l’état d’urgence pour pouvoir réquisitionner des biens privés, et en particulier du carburant, Michel Temer annonçait vendredi l’envoi de l’armée pour procéder au déblocage des grands axes, sans réussir toutefois à débloquer la situation. Dimanche, de nouvelles concessions étaient faites par le gouvernement, avec notamment une réduction de 12 % du prix du diesel et un gel de ce tarif pendant 60 jours. Pourtant, lundi, d’après un bilan de la Police Routière Fédérale mentionné par l’AFP, seul un peu plus de la moitié des barrages mis en place depuis le début du mouvement avaient été levés.

Derrière la combativité des routiers, les intérêts du patronat

Si l’opposition au gouvernement de Michel Temer, président non élu qui mène depuis 2ans de nombreuses politiques anti-sociales (réforme fiscale, réforme du Code du Travail, réforme des retraites, plafonnement des dépenses publiques), peut sembler progressiste au premier abord, le mouvement apparaît en réalité comme particulièrement réactionnaire. Pour s’en rendre compte, il convient de lire entre les lignes des revendications.

On l’a dit, le conflit a débuté lundi dernier en protestation contre l’augmentation continue du prix du carburant, à l’appel notamment des fédérations patronales. En effet, les combustibles connaissent depuis près d’un an des augmentations aux alentours de 50 %. Ce phénomène fait notamment suite à deux mesures du président Michel Temer et du président de Petrobras, Pedro Parente : d’une part l’indexation du prix du pétrole sur les cours internationaux en octobre 2016, de l’autre l’accroissement de la fréquence de modification du prix du pétrole qui est passée de mensuelle à quotidienne en 2017, accroissant l’instabilité économique.

Toutes ces mesures étaient prises pour créer plus de profits pour Petrobars et la rendre plus « attractive » pour les investisseurs étrangers qui participeront potentiellement au processus de privatisation de l’entreprise.

Pour autant, face à ces mesures problématiques qui affectent durement les conditions de vie de l’ensemble des travailleurs, le mouvement de grève ne revendique qu’une réduction du prix du diesel, ignorant ainsi les autres carburants plus centraux dans le quotidien de la population brésilienne, notamment les travailleurs, comme l’essence ou encore le gaz domestique. En clair, le patronat se contente de défendre son intérêt, en dénonçant une évolution du prix du diesel qui grève ses marges, mais dont il répercute l’augmentation sur les prix à la consommation.

En outre, il convient de rappeler que les intérêts du secteur du transport sont étroitement liés à celui de l’agro-industrie, pilier de la bourgeoisie brésilienne, dont les entreprises ont depuis longtemps développé des branches logistiques essentielles à la production et au commerce, et qui voient leurs bénéfices affectés par le prix du diesel.

Si, comme le notait dans une interview à la BBC le sociologue marxiste Ricardo Antunes, les entreprises ne contrôlent que 55 % du secteur du transport routier, tandis que 45 % du secteur est composé de routiers autonomes, il n’en demeure pas moins que le mouvement de contestation est largement hégémonisé par le grand patronat. Ainsi, aucune revendication véritablement progressiste ne semble émerger du mouvement, qui reste circonscrit à l’exigence de subventions en direction des employeurs.

Les concessions faites par le gouvernement dimanche sont à ce titre éclairantes : suspension temporaire d’un impôt comme la Contribution sur l’Intervention dans le Domaine Économique (CIDE) pour les transporteurs, exemption des péages pour les camions roulant à vide, et réduction du prix du diesel. Pire, certains syndicats tels que l’Association Brésilienne des Camionneurs (Abcam) refusent de signer un accord tant que l’impôt PIS/Cofins ne sera pas aboli sur le diesel… alors même que cet impôt sert à financer l’assurance chômage et la santé !

Un mouvement réactionnaire qui témoigne de la faillite de la politique du PT

On a pu observer depuis le début du mouvement un certain nombre de prises de position particulièrement réactionnaires de la part des transporteurs. Ainsi, des photos de camions portant l’inscription « Intervenção militar ja ! » [Intervention militaire maintenant !] ont été diffusées sur les réseaux sociaux, et démontrent que pour certains « grévistes », la seule option politique possible pour mettre fin au gouvernement corrompu de Michel Temer réside dans une prise de pouvoir par l’armée. Une opinion qui prend des allures particulièrement paradoxales lorsque ces mêmes militaires sont envoyés par le gouvernement pour déloger les grévistes.

Cette idée que le retour de la dictature militaire constitue la seule solution pour remettre de l’ « ordre et (du) progrès » au Brésil est probablement encouragée par la politique de Temer, qui, donne depuis le début de son mandat un rôle politique particulièrement central aux militaires. En nommant des militaires à des fonctions politiques, en mettant la police de Rio de Janeiro sous tutelle dans le cadre d’une opération fédérale de sécurité, Michel Temer mène ainsi une opération de renforcement du régime pour faire face à l’instabilité générée par ses politiques anti-sociales ainsi que par les tensions économiques profondes qui traversent le pays.

Le mouvement pourrait également aller dans le sens d’un appui à la candidature de Jair Bolsonaro, candidat d’extrême-droite à la présidentielle d’octobre 2018. Ce dernier a en effet gagné l’opinion des patrons de l’agro-industrie ces derniers temps, et pourrait offrir un débouché politique à ce type de mouvement de grève réactionnaire.

Ces options plus effrayantes les unes que les autres, en tant qu’elles entraînent des secteurs populaires vers l’extrême-droite, sont le fruit des politiques désastreuses de collaboration de classe portées autant par le PT que par les syndicats tels que le CUT, liés au courant de l’ex-président Lula. En effet, tandis que le premier a défendu lorsqu’il était au pouvoir une politique de subordination aux actionnaires de Petrobras et utilisé les bénéfices de Petrobras dans des affaires de corruption, le second se refuse depuis plusieurs mois à proposer une politique de lutte progressiste face à l’augmentation du prix des carburants. Ainsi, cela fait plusieurs semaines que la Fédération du Pétrole diffère le lancement d’une grève pourtant votée le 12 mai dernier, ouvrant ainsi la voie à une canalisation de la colère par un mouvement pro-patronal. Une grève qui aura finalement lieu pendant 72 h, mais dans des conditions particulièrement périlleuses puisque le mouvement devra se montrer capable de se délimiter clairement de celui des routiers.

Cependant, même si la grève des travailleurs pétroliers arrive tard et avec beaucoup de difficultés imposées par la politique des directions syndicales bureaucratiques, elle commence déjà à faire peur au patronat. En effet, les travailleurs en grève pourraient devenir un pôle alternatif, de classe, indépendant des revendications réactionnaires du patronat et mettre en avant des revendications ouvrières et populaires capables de massifier la mobilisation tout en en changeant le caractère social. Ce n’est pas un hasard qi Bolsonaro lui-même déclare à la presse qu’il appelle des transporteurs à mettre fin à la mobilisation car, entre autres raisons, les travailleurs du pétrole appellent à la grève qui pourrait devenir une « revendication de gauche, une revendication du chaos ».

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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RIEN N'EST JOUÉ ! La lutte des CHEMINOTS continue

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Le gouvernement investit 17 millions d’euros en grenades lacrymogènes

Le gouvernement vient d’attribuer un marché de plus de 17 millions d’euros de fourniture de grenades et de fusils de lancement. L’avis d’attribution a été publié jeudi 24 mai. Le contrat porte sur 17.544.153 euros de munitions, pour les 4 ans à venir, destiné à fournir la police et la gendarmerie en grenades lacrymogènes et en lanceurs, c’est le fructueux marché qui vient d’être attribué par le gouvernement à trois entreprises. Gérard Collomb vient d’annoncer « si on veut garder le droit de manifester il va falloir que les manifestants arrêtent d’être les complices passifs des casseurs » mais la contestation ne faiblit pas et le gouvernement Macron se prépare en matériel de répression pour ses dernières quatre années.

Le gaz lacrymogène, un produit au top des ventes

L’appel d’offre, passé le 5 août 2017, a été réparti entre deux sociétés françaises, Nobel Sport, pour près de 12 millions d’euros, Aseltex, pour 5,3 millions d’euros, et une société allemande, Rheinmetall, pour 0,4 million d’euros.

Alsetex, cette entreprise dans laquelle une employée avait perdu la vie suite à une explosion en 2014 avait déjà remporté en février 2016, un contrat d’un montant similaire portant sur la livraison de 5,5 millions d’euros de munitions. On peut donc supposer que, en 2 ans, la majorité de ce stock a dû être liquidé.

C’est que le gouvernement ne badine pas sur l’usage de ce gaz. À Notre-Dames-des-Landes, depuis le 9 avril 2018, début de l’évacuation de, plus de 11.000 grenades ont déjà été tirées par les gendarmes mobiles. Et c’est ce type de grenade qui a fait perdre la main à l’étudiant sur la ZAD ce 25 mai.

Ce gaz lacrymal, pourtant interdit en temps de guerre continue de faire l’unanimité

L’usage de ces gaz lacrymogènes a été interdit en temps de guerre par la Convention internationale sur les armes chimiques de Genève, en 1993. Mais contre les manifestants cette arme s’avère très efficace, ainsi que pour les civils elle reste autorisée.

La panique, la peur. Voilà ce que produit les gaz lacrymogènes. C’est l’une des techniques du gouvernement qui peut mettre des lycéens en garde à vue 72h et qui peut aussi utiliser massivement ces gaz qui touchent sans discernement tous ceux qui sont là comme ce fut le cas lors de la manifestation du 1er mai à Paris par exemple.
Le gaz provoque une sensation de perte de contrôle par l’impossibilité de bien respirer et de voir, des irritations de la peau et autres symptômes qui en fonction des personnes et des conditions peuvent s’avérer plus ou moins graves.

Et alors que le gaz est utilisé depuis le début du siècle il n’existe quasiment pas d’études sur sa nocivité. C’est que, dans aucun pays, il n’existe d’obligation légale de recenser le nombre de ses victimes ou de fournir des données sur ses livraisons, ses usages, les profits qu’il génère ou sa toxicité pour l’environnement. Et quand il y a des morts, ce sont, pour les pouvoirs publics qui autorisent cette arme « non létale », de simples accidents.

La répression française fait vendre

Le marché de ces armes "non-létales" est estimé à plus de 1,6 milliard de dollars, avec un fort potentiel de croissance dans les années à venir.
Ainsi aujourd’hui deux entreprises françaises ont décoché de beaux contrats auprès de l’État français. Et cette entente État-industriels risque de continuer longtemps car la France est l’un des pays qui dispose de l’un des meilleurs« savoir-faire » dans l’industrie mais aussi dans la répression, ce qui lui permet ainsi de mieux exporter ses produits, comme ses services.

L’un des derniers exemples en date –avant l’Afrique du Sud- est le Bahrein avec lequel la France avait signé en 2007 un accord de coopération en matière de sécurité intérieure et avait envoyé des CRS afin de former les forces anti-émeute. L’entreprise française Alsetex, elle, vendait les bombes lacrymogènes.
Durant les manifestations de 2011 au Bahrein, les gaz lacrymogènes ont causé la mort d’au moins trente-neuf personnes selon l’ONG Physicians for Human Rights.
Alors qu’à Notre Dame des Landes, chacun redoute que la répression puisse tuer, l’État Français continue à faire ses achats tout en faisant passer des lois afin de pouvoir au mieux se couvrir.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

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