Dis-moi ceux qui te soutiennent, je te le dirais. Et en tout cas, selon Médiapart, il est certain que la société GL Events lui a fait des cadeaux lors de sa campagne présidentielle. Cette société, qui organise de grands évènements culturels, politiques ou sportifs, est dirigée par Olivier Ginon. Et celui-ci s'est retrouve attablé à la droite du chef de l’État, le 27 septembre 2017, au déjeuner des grands premiers de cordée organisé à l’Élysée, comme le signale Ouest-France. Coïncidence? Vous avez dit coïncidence?
Je reprends Médiapart. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, autrement dit CNCCFP, s’est interrogée sur un "pourcentage anormalement élevé " de promotions très importantes sur la location des salles et du matériel de campagne utilisé par Emmanuel Macron et ses équipes. Ce qui n’a pas empêché au final la CNCCFP de valider les comptes de campagnes du candidat En Marche ! Ben oui, on ne charge pas une équipe qui gagne.
D’après le site d’information en ligne, la CNCCFP mentionne une facture pour la location de matériel à l’occasion d’un meeting le 10 décembre 2016, "subitement rabotée de plus de 9 000 € pour passer de 39 490 € à 29 663 €". Autre exemple avancé par Mediapart, la location de la salle principale de la Mutualité, pour le meeting parisien du 12 juillet 2016, initialement facturée 14 129 €, aurait également fait l’objet d’une remise de 100 %.
Tandis que le candidat de gôche Benoît Hamon n'a lui bénéficié d'aucune ristourne, c'est le moins qui puisse s'écrire. Mais lui, évidemment n'était pas dans une campagne qui pouvait gagner avec le bilan de ses potes au gouvernement -dont sa pomme- et à l'Elysée.
Il n'y a que deux côtés à une barricade. Et vous le remarquez, le patronat, les forces de l'argent, la droite et extrême sont toujours du même côté pour l'attaquer.
Des Black Blocs, comme la pensée capitaliste, les appelle, ont tenté de dénaturer la manifestation parisienne du 1er mai 2018 conduite par la CGT, la FSU, Sud et l'Unef auxquels s'étaient joints des syndicats FO et Cfdt d'Île-de-France.
Pourtant, une note de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris du 30 avril à 13h 32, consultée par le Parisien, évoquait une nombreuse présence encagoulée et vêtue de noir qui, devant se positionner "en amont du carré de tête, pourrait s’en prendre violemment aux forces de l’ordre, dégrader du mobilier urbain (...)". Or, le ministère de l'Intérieur a réagi tardivement et non pas dès le début des violences. Pour dénaturer le rôle revendicatif de la manif parisienne du 1er mai.
Alors que l'une des missions du ministère de l'Intérieur est d'assurer la sécurité des personnes et des biens. Comme de protéger le droit de manifester garanti par l'article 11 de la Convention européenne des droits de l'homme. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel de la France, le 18 janvier 1995, dit que le droit de manifester se rattache au "droit d'expression collective des idées et des opinions".
La manif parisienne de ce 1er mai était autorisée et pacifique: alors qu'ont recherché le gouvernement et en premier lieu son ministre de la Police, l'ex-socialiste Gérard Collomb, sinon de dénaturer le mouvement social en cours qui grandit dans le pays?
1er mai 2018 - place de la Bastille à Paris (capture d'écran)
Ce mardi 1er mai plus de210.000 manifestantsde tout secteur public / privé ont manifesté dans tout le territoire, des manifestations festives, dynamiques, en famille, avec la participation de très nombreux jeunes, tous réunis pour dénoncer la politique du patronat, de Macron et de son gouvernement. Les exigences et le mécontentement montent chez les salariés, retraités, chômeurs, jeunes, lycéens et étudiants.
La mobilisation contre la régression sociale grandit dans tout le pays. En ce mois de Mai, laCGTva continuer à œuvrer pour la convergence des luttes, pour porter haut et fort nos revendications, améliorer le quotidien de chacune et chacun et pour que le progrès social devienne une réalité.
Le président Macron et son gouvernement doivent entendre l’exigence sociale et prendre la mesure des oppositions grandissantes à sa politique qui flatte les plus riches.
D’ores et déjà, des initiatives sont prévues tous le mois de mai notamment chez les cheminots, selon le calendrier défini unitairement. Le 22 mai dans la fonction publique, à l’appel de toutes les organisations syndicales ainsi que dans le commerce et services.
Les premières images des mobilisations du 1er Mai à travers le monde et les revendications qui sont portées par la classe ouvrière dans différents pays
Corée du Sud, des manifestations pour réclamer de meilleurs conditions de travail
Aux Philippines, contre le travail des enfants et les politiques néolibérale de Duterte
En Iraq, avec le Parti communiste
Au Pakistan
Cambodge, des mobilisations marquées par la revendication du droit des femmes
Myanmar (Birmanie) pour l'instauration d'un salaire minimum
En Catalogne (Barcelone) avec une manifestation en 3 tonalités : Féministe, sociale et républicaine
En Russie (défilé de Moscou)
Bangladesh, pour l'augmentation du salaire minimum et une sécurité accrue des travailleurs
À la veille du 1er mai et alors que la SNCF s'apprête à organiser son septième épisode de grève, Gérard Filoche livre à RT France son analyse du mouvement social. Il revient notamment sur l'origine des contestations : «la politique de Macron ».
Syndicaliste et auteur du livre Macron ou la casse sociale, Gérard Filoche était l'invité du JT de RT France le 30 avril. Quelques jours avant le premier anniversaire de la présidence Macron, l'ancien inspecteur du travail déplore la volonté du chef de l'Etat de « dépasser les droits des gens qui travaillent », fustigeant ainsi la « société post-salariat de Macron ».
Au sujet de la SNCF, il salue des « cheminots courageux » : « Ce n'est pas seulement leur peau qu’ils sauvent […] c’est aussi un service public qui concerne tous les Français.»
Même s'il s'agit d'une simple proposition de loi qui pour l'instant n'engage pas le gouvernement cela n'en manifeste pas moins l'intention des forces hostiles au droit de grève.
Au vrai ce qu'ils veulent c'est empêcher les travailleurs de lutter et de contester leur politique.
L'état de droit ... de l'oligarchie macronienne.
pleine puissance pour eux ... muselage pour le peuple !
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N° 871
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ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
QUINZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 11 avril 2018.
Dans tous les médias, pour ses animateurs et bonimenteurs professionnels ce mardi 1er mai c'est la fête du travail .
Eh bien NON !
La fête du travail et de la Concorde sociale c'est ce que décrété Pétain en 1941, dans la foulée de l'interdiction des organisations syndicales rejetées dans la clandestinité; mais justement c'est le sens en total contradiction avec la journée de lutte des travailleurs et l'on peut y voir le souhait secret d'un Macron et d'un patronat qui cette fois au nom de la modernité se passeraient bien de toute représentation syndicale de lutte digne de ce nom !
"Nos" commentateurs patentés reprennent donc le récit réactionnaire
QUELQUES RAPPELS :
Le Premier mai ou journée internationale des travailleurs est une fête internationale instaurée à l'origine comme journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail, qui devint rapidement une journée de célébration des combats des travailleurs.
La fête internationale tire son origine des combats du mouvement ouvrier pour obtenir la journée de huit heures, à la fin du XIXème siècle.
Aux États-Unis, au cours de leur congrès de 1884, les syndicats américains se donnent deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils choisissent de débuter leur action le 1er mai, date du "moving day" parce que beaucoup d’entreprises américaines entament ce jour-là leur année comptable, et que les contrats ont leur terme ce jour-là, l'ouvrier devant déménager (d'où le terme de moving day) pour retrouver du travail.
La grève générale du 1er mai 1886 est largement suivie. Ils sont environ 340 000 dans tout le pays.
À Chicago, la grève se prolonge dans certaines entreprises, et le 3 mai 1886, une manifestation fait 6 morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester.
Le lendemain a lieu une marche de protestation.
En 1889, la IIe Internationale socialiste se réunit à Paris, à l'occasion du centenaire de la Révolution française et de l’exposition universelle.
Sur une proposition de Raymond Lavigne, cette Internationale décide le 20 juillet 1889 de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé).
À l'époque, la durée de la journée de travail est de 10 h, voire plus, dans la plupart des pays industrialisés.
Le 1er mai 1890, l'événement est ainsi célébré dans la plupart des pays, avec des participations diverses.
Le 1er mai 1891, à Fourmies, dans le Nord, en France, la manifestation tourne au drame : la police tire sur les ouvriers et fait neuf morts (voir la Fusillade de Fourmies et affaire de Clichy). Avec ce nouveau drame, le 1er mai s’enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens. Les militants épinglent une églantine écarlate (Rosa canina ou Rosa rubiginosa), fleur traditionnelle du Nord, en souvenir du sang versé et en référence à Fabre d'Eglantine.
Quelques mois plus tard, à Bruxelles, l'Internationale socialiste renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai.
En 1920, l'Union Soviétique décide que le 1er mai sera désormais chômé et deviendra la fête légale des travailleurs.
Le 24 avril 1941, Pétain instaure officiellement par la loi Belin le 1er mai comme « la fête du Travail et de la Concorde sociale », appliquant ainsi la devise Travail, Famille, Patrie : le régime pétainiste, fasciste, débaptise « la fête des travailleurs » qui faisait trop référence à la lutte des classes.
A l’initiative de René Belin, ancien dirigeant de l’aile anticommuniste de la CGT (Confédération générale du travail) devenu secrétaire d’État au travail dans le gouvernement de François Darlan, le jour devient férié, chômé et payé. La radio ne manque pas de souligner que le 1er mai coïncide aussi avec la fête du saint patron du maréchal, saint Philippe. L’églantine rouge, associée à la gauche, est remplacée par le muguet. Cette fête disparaît à la Libération.
A présent pour contribuer de son côté au détournement du sens de cette date mémorielle riche de sens pour les travailleurs et leurs luttes le F_haine célèbre depuis des années en cette occasion Jeanne d'Arc, les médias se prêtant de manière complaisante à cette diversion !
Les grévistes de la SNCF ont fait lever les barrières sur les autouroutes A 13 et A 10, dans les Yvelines, ce samedi.
Bonne surprise ce samedi après-midi pour les usagers des autoroutes de l’ouest francilien dans les Yvelines. Des manifestations de cheminots, réunis à l’appel de toutes les organisations syndicales, ont contraint les responsables des barrières de péage de Buchelay sur l’A13 et de Saint-Arnoult sur l’A10 à laisser passer gratuitement des milliers d’automobilistes.
A Buchelay, près de 80 grévistes de la SNCF ont investi les voies de l’A 13 dans les deux sens entre 15 h 30 et 17 heures pour distribuer quelque 5 000 tracts aux automobilistes. L’occasion, selon un manifestant « de faire passer notre message avec le sourire ». Mais aussi de tenter de faire participer les usagers de la route à une quête destinée « à compenser le manque à gagner » des jours de grève.
« On voulait être visibles, et on savait qu’il y aurait du monde sur la route, explique une responsable syndicale. On sait qu’en général, les gens apprécient ce type d’opération. On reçoit d’ailleurs beaucoup de marques de soutien et de sympathie ». Il y a trois semaines, des cheminots CGT avaient déjà fait lever les barrières de ce même péage de Buchelay durant deux heures.
Le fonds de private equity KKR menait depuis quelques jours des rencontres avec les investisseurs, avec l’intention de lever l’équivalent de 1,05 milliard d’euros, dans le cadre de l’acquisition de Flora Food Group. L’opération vient d’être bouclée. Voici les détails.
Flora Food Group est une compagnie britannique connue surtout pour ses margarines Becel ou ProActiv. Elle est la propriété de KKR depuis la fin de l’année dernière, le fonds de private equity l’ayant acheté pour 6,825 milliards d’euros à la multinationale de l’agroalimentaire et des cosmétiques Unilever.
KKR a logé l’ensemble des actions Flora Food Group dans une structure appelée Sigma Holdco. C’est cette dernière qui vient d’émettre les nouvelles obligations. Ce faisant, le fonds de private equity refinance sur le marché les crédits contractés dans le cadre de l’opération d’acquisition.
Plus de 5% de rendement
Dans le détail, Sigma Holdco a placé deux nouvelles lignes obligataires à échéance 15 mai 2026.
La première souche obligataire d’une taille de 685 millions d’euros offre un coupon de 5,75%. Disponible par coupures de 100.000 euros, elle se négocie dans les premiers échanges sur le marché secondaire à 100,5% du nominal, correspondant à un rendement de 5,671%.
Le second emprunt a permis de collecter 525 millions de dollars rémunérés par un coupon de 7,875%. Il y a moyen de se le procurer à 100,5% du nominal, de quoi tabler sur un rendement de 7,79%. La coupure minimale est assez conséquente puisqu’elle s’élève à 200.000 dollars.
Ces titres bénéficient d’un rating « B3 » chez Moody’s, deux crans de moins que la note « B1 » accordée par l’agence aux dettes bancaires émises par Sigma Holdco. Cette différence s’explique par le statut de dette senior non garantie des nouvelles obligations.
Impulsion de KKR
Moody's justifie le rating attribué à Sigma Holdco, en catégorie spéculative, par l’endettement élevé de la structure, une diversification limitée au niveau des produits (86% du chiffre d’affaires de Flora Food Group est généré par les margarines), son exposition à un marché mature et en déclin (dans les pays développés) et les risques opérationnels liés à la séparation d’Unilever.
L'agence note toutefois que l'émetteur dispose d'une position solide dans l’industrie du beurre et de la margarine avec une part de marché de l’ordre de 18%, un portefeuille de marques fortes, une bonne diversification géographique et une rentabilité élevée, selon une note de Moody’s publiée en marge de l’opération. L’agence s’attend à une amélioration de la performance opérationnelle sous l’impulsion de KKR.
Sur base des derniers chiffres disponibles, Flora Food Group, qui opère dans 66 pays à travers le monde, a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 3,03 milliards d’euros.
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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