SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Dis-moi ceux qui te soutiennent, je te le dirais. Et en tout cas, selon Médiapart, il est certain que la société GL Events lui a fait des cadeaux lors de sa campagne présidentielle. Cette société, qui organise de grands évènements culturels, politiques ou sportifs, est dirigée par Olivier Ginon. Et celui-ci s'est retrouve attablé à la droite du chef de l’État, le 27 septembre 2017, au déjeuner des grands premiers de cordée organisé à l’Élysée, comme le signale Ouest-France. Coïncidence? Vous avez dit coïncidence?

Je reprends Médiapart. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, autrement dit CNCCFP,  s’est interrogée sur un "pourcentage anormalement élevé " de promotions très importantes sur la location des salles et du matériel de campagne utilisé par Emmanuel Macron et ses équipes. Ce qui n’a pas empêché au final la CNCCFP de valider les comptes de campagnes du candidat En Marche !  Ben oui, on ne charge pas une équipe qui gagne.

D’après le site d’information en ligne, la CNCCFP mentionne une facture pour la location de matériel à l’occasion d’un meeting le 10 décembre 2016, "subitement rabotée de plus de 9 000 € pour passer de 39 490 € à 29 663 €". Autre exemple avancé par Mediapart, la location de la salle principale de la Mutualité, pour le meeting parisien du 12 juillet 2016, initialement facturée 14 129 €, aurait également fait l’objet d’une remise de 100 %.

Tandis que le candidat de gôche Benoît Hamon n'a lui bénéficié d'aucune ristourne, c'est le moins qui puisse s'écrire. Mais lui, évidemment n'était pas dans une campagne qui pouvait gagner avec le bilan de ses potes au gouvernement -dont sa pomme- et à l'Elysée.

Il n'y a que deux côtés à une barricade. Et vous le remarquez, le patronat, les forces de l'argent, la droite et extrême sont toujours du même côté pour l'attaquer.

Emmanuel Macron est-il le président des très riches et du patronat?

Une barricade de la Commune de Paris

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La CGT n'a jamais lâché hier, elle ne lâchera pas aujourd'hui

Des Black Blocs, comme la pensée capitaliste, les appelle, ont tenté de dénaturer la manifestation parisienne du 1er mai 2018 conduite par la CGT, la FSU, Sud et l'Unef auxquels s'étaient joints des syndicats FO et Cfdt d'Île-de-France.

Pourtant, une note de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris du 30 avril à 13h 32, consultée par le Parisien, évoquait une nombreuse présence encagoulée et vêtue de noir qui, devant se positionner "en amont du carré de tête, pourrait s’en prendre violemment aux forces de l’ordre, dégrader du mobilier urbain (...)". Or, le ministère de l'Intérieur a réagi tardivement et non pas dès le début des violences. Pour dénaturer le rôle revendicatif de la manif parisienne du 1er mai.

Alors que l'une des missions du ministère de l'Intérieur est d'assurer la sécurité des personnes et des biens. Comme de protéger le droit de manifester garanti par l'article 11 de la Convention européenne des droits de l'homme. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel de la France, le 18 janvier 1995, dit que le droit de manifester se rattache au "droit d'expression collective des idées et des opinions".

La manif parisienne de ce 1er mai était autorisée et pacifique: alors qu'ont recherché le gouvernement et en premier lieu son ministre de la Police, l'ex-socialiste Gérard Collomb, sinon de dénaturer le mouvement social en cours qui grandit dans le pays?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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1er mai 2018 - place de la Bastille à Paris (capture d'écran)

1er mai 2018 - place de la Bastille à Paris (capture d'écran)

Ce mardi 1er mai plus de 210.000 manifestants de tout secteur public / privé ont manifesté dans tout le territoire, des manifestations festives, dynamiques, en famille, avec la participation de très nombreux jeunes, tous réunis pour dénoncer la politique du patronat, de Macron et de son gouvernement. Les exigences et le mécontentement montent chez les salariés, retraités, chômeurs, jeunes, lycéens et étudiants.

 

La mobilisation contre la régression sociale grandit dans tout le pays. En ce mois de Mai, la CGT va continuer à œuvrer pour la convergence des luttes, pour porter haut et fort nos revendications, améliorer le quotidien de chacune et chacun et pour que le progrès social devienne une réalité.

 

Le président Macron et son gouvernement doivent entendre l’exigence sociale et prendre la mesure des oppositions grandissantes à sa politique qui flatte les plus riches.

 

D’ores et déjà, des initiatives sont prévues tous le mois de mai notamment chez les cheminots, selon le calendrier défini unitairement. Le 22 mai dans la fonction publique, à l’appel de toutes les organisations syndicales ainsi que dans le commerce et services.

 

Nous ne lâcherons rien !

 

Montreuil, le 1er mai 2018

PAR EL DIABLO

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SOURCE : le site de Nicola Maury :

http://sage://viewer/#feed/http%3A%2F%2Fwww.editoweb.eu%2Fnicolas_maury%2Fxml%2Fsyndication.rss

Les premières images des mobilisations du 1er Mai à travers le monde et les revendications qui sont portées par la classe ouvrière dans différents pays

 
Corée du Sud, des manifestations pour réclamer de meilleurs conditions de travail
 
 
Aux Philippines, contre le travail des enfants et les politiques néolibérale de Duterte
 
 
En Iraq, avec le Parti communiste

Au Pakistan

Cambodge, des mobilisations marquées par la revendication du droit des femmes

Myanmar (Birmanie) pour l'instauration d'un salaire minimum

En Catalogne (Barcelone) avec une manifestation en 3 tonalités : Féministe, sociale et républicaine

 

En Russie (défilé de Moscou)
 
Bangladesh, pour l'augmentation du salaire minimum et une sécurité accrue des travailleurs
 
En Inde

PAR FSC

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Manifestation du 1er mai 2018 dans L'oise ce matin à Creil prés de 500 personnes
Manifestation du 1er mai 2018 dans L'oise ce matin à Creil prés de 500 personnes
Manifestation du 1er mai 2018 dans L'oise ce matin à Creil prés de 500 personnes
Manifestation du 1er mai 2018 dans L'oise ce matin à Creil prés de 500 personnes
Manifestation du 1er mai 2018 dans L'oise ce matin à Creil prés de 500 personnes
Manifestation du 1er mai 2018 dans L'oise ce matin à Creil prés de 500 personnes
Manifestation du 1er mai 2018 dans L'oise ce matin à Creil prés de 500 personnes

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À la veille du 1er mai et alors que la SNCF s'apprête à organiser son septième épisode de grève, Gérard Filoche livre à RT France son analyse du mouvement social. Il revient notamment sur l'origine des contestations : «la politique de Macron ».

 

Syndicaliste et auteur du livre Macron ou la casse sociale, Gérard Filoche était l'invité du JT de RT France le 30 avril. Quelques jours avant le premier anniversaire de la présidence Macron, l'ancien inspecteur du travail déplore la volonté du chef de l'Etat de « dépasser les droits des gens qui travaillent », fustigeant ainsi la « société post-salariat de Macron ».

 

Au sujet de la SNCF, il salue des « cheminots courageux » : « Ce n'est pas seulement leur peau qu’ils sauvent […] c’est aussi un service public qui concerne tous les Français.»

 

[…]

 

LA SUITE DE L’ARTICLE EN LIEN CI-DESSOUS :

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On nous signale :

Même s'il s'agit d'une simple proposition de loi qui pour l'instant n'engage pas le gouvernement cela n'en manifeste pas moins l'intention des forces hostiles au droit de grève.

Au vrai ce qu'ils veulent c'est empêcher les travailleurs de lutter et de contester leur politique.

L'état de droit ... de l'oligarchie macronienne.

pleine puissance pour eux ... muselage pour le peuple !

 

******************

N° 871

_____

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

QUINZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 11 avril 2018.

PROPOSITION DE LOI

visant à encadrer le droit de grève,

(Renvoyée à la commission des affaires sociales, à défaut de constitution d’une commission spéciale
dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

 

présentée par Mesdames et Messieurs

Jean-Charles TAUGOURDEAU, Jean-Jacques FERRARA, Éric STRAUMANN, Guillaume PELTIER, Valérie LACROUTE, Emmanuelle ANTHOINE, Bernard BROCHAND, Bernard PERRUT, Jacques CATTIN, Valérie BAZIN-MALGRAS, Brigitte KUSTER, Claude de GANAY, Geneviève LEVY, Frédéric REISS, Jean-Louis MASSON,

députés.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Le Préambule de la Constitution de 1946 prévoit que le « droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent ». Malgré cette invitation du constituant, le législateur n’a encore pas véritablement tracé les limites de l’exercice du droit de grève en France.

Très concrètement, la France est le pays où le recours à la grève est le plus pratiqué. Pour exemple, entre 2005 et 2014, la France a perdu entre 6 et 8 fois plus de journées de travail que le Royaume-Uni ou l’Allemagne ! Pour la seule année 2016, la France a connu 801 grèves, dont 691 grèves locales et 113 grèves générales interprofessionnelles.

Les solutions aux conflits sociaux varient selon les systèmes juridiques. Dans les pays scandinaves et anglo-saxons, il existe des méthodes très élaborées permettant de mettre fin à la grève à travers le dialogue. En Norvège, une entité spécifique appelée « Commission technique des rémunérations » (TBU) présente les estimations de compétitivité permettant des négociations salariales. L’exercice du droit de grève est également encadré en Allemagne où le déclenchement de la grève suppose une phase préalable de négociation entre les partenaires sociaux et implique que 75 % des salariés adhérents à un syndicat aient voté favorablement.

Le droit de grève, comme tout droit, est susceptible d’abus. Cela peut notamment être le cas face à des grèves à objectif purement politique et des grèves portant une atteinte excessive à la continuité du service public. Aujourd’hui, en France, les sanctions de l’abus du droit de grève sont réglementées par des règles jurisprudentielles, qui au-delà d’être laissées à l’appréciation du juge, sont souvent morcelées et incohérentes. Cela pose un véritable problème d’intelligibilité du droit.

Or, pour reprendre Portalis « un juge est associé à l’esprit de législation ; mais il ne saurait partager le pouvoir législatif. Une loi est un acte de souveraineté, une décision du juge n’est qu’un acte de juridiction ou de magistrature ».

L’article 1 pose l’objectif de définir des motifs clairs de recours à la grève.

Le Comité européen des droits sociaux (CEDS) du Conseil de l’Europe a autorisé les gouvernements des États membres à prohiber les grèves « purement politiques » dans le respect de l’article 6§4 de la Charte sociale européenne (Conclusions I, 1969, Observation interprétative relative à l’article 6§4, p. 39). Selon le CEDS « une grève peut être organisée uniquement pour résoudre un différend collectif du travail ». L’article 6§4 de la Charte sociale européenne ne reconnaît pas le droit de mener des grèves portant sur des matières relevant de la politique gouvernementale.

Dans l’histoire moderne, les premières grandes limitations des grèves politiques en Europe sont intervenues au Royaume-Uni, sous l’impulsion du Premier ministre Margaret Thatcher, en 1982, pour éviter que les dirigeants syndicaux deviennent les arbitres de l’économie britannique. En Allemagne, toute « grève politique » contre les lois discutées au Parlement ou projetées par le gouvernement est illégale et peut être sanctionnée par une mesure de licenciement. Mais, cette prohibition existe aujourd’hui dans la plupart des pays européens…

Or, en France, les « grèves politiques » ne sont pas expressément condamnées par la loi. En effet, seule la jurisprudence apprécie le caractère irrégulier ou abusif d’une forme de grève qui ne reposerait pas sur des revendications professionnelles, mais sur des protestations politiques (Cass. soc. 12 octobre 1960, Bul.civ.n° 852 ; Cass. soc. 30 janvier 2008, n° 06-21781).

Toutefois, il n’est pas aisé de qualifier une grève comme étant purement politique en raison de l’émergence de la notion de « grève mixte » dont les mobiles sont à la fois professionnels et politiques. Sur ce point, la jurisprudence est totalement incohérente ! Si pour la chambre sociale sont toujours illicites les grèves mixtes dont l’aspect politique est prédominant (Cass. soc., 10 mars 1961, Dr. Soc. 1961, p.363 ; Cass. soc., 29 mai 1979 : D. 1980), pour la chambre criminelle les grèves mixtes sont constamment jugées licites, même si les revendications professionnelles n’ont qu’un caractère accessoire par rapport aux finalités politiques (Cass. crim. 23 octobre 1969, Bull. crim. n° 267, p. 638, D. 1970.128 ; Cass. crim. 12 janvier 1971 : D. 1971, p. 129).

Pour cette raison, l’intervention du législateur est indispensable pour définir des motifs clairs de recours à la grève et ainsi rappeler dans la loi que l’exercice du droit de grève ne peut porter que sur les conditions de travail définies dans les protocoles d’accord, conventions d’entreprise ou de branche.

L’article 2 pose l’objectif de définir les modalités d’exercice du droit de grève dans le secteur privé.

En Allemagne, le déclenchement de la grève doit être précédé d’une phase préalable de négociation entre les partenaires sociaux. À ce titre, la confédération allemande des syndicats (DGB) a adopté en 1974 des directives pour le déroulement des conflits collectifs comprenant sept phases préalables au commencement de la grève.

En France la grève se déclenche de manière spontanée. L’exercice du droit de grève n’étant soumis à aucun préavis (Cass. soc. 22 oct. 2014, 13-19.858), les salariés sont libres de choisir le moment où ils cessent de travailler sans être tenus de respecter une quelconque formalité préalable.

Aujourd’hui le lieu, le moment, la spontanéité, la durée ou l’ampleur de la grève, sont donc laissés à une libre appréciation des salariés.

La chambre sociale de la Cour de cassation a jugé à plusieurs reprises qu’une « grève (…) ne saurait perdre son caractère licite du fait qu’elle n’a pas été précédée d’un avertissement ou d’une tentative de conciliation » (Cass. soc. 26 février 1981, Bull. civ. V, n° 161).

Notre corpus juridique ne prévoit aucune procédure précédant le début de la grève, permettant de communiquer à l’employeur les revendications des salariés. Ces réclamations ne lui sont adressées qu’au moment de l’arrêt effectif de travail, ce qui empêche la mise en œuvre d’une éventuelle procédure de conciliation.

Le préavis peut être prévu par une convention collective, mais son exercice reste très limité. Le non-respect d’un préavis prévu par la convention collective n’étant pas sanctionné par les magistrats... la jurisprudence invitant d’ailleurs le législateur à se saisir de cette question…. Pour exemple, la chambre sociale de la Cour de cassation affirme qu’une « convention collective ne peut avoir pour effet de limiter ou de réglementer pour les salariés l’exercice du droit de grève constitutionnellement reconnu (…) seule la loi peut créer un délai de préavis de grève s’imposant à eux » (Cass. soc. 7 juin 1955, D. 1996,75, n° 93-46448 ; Cass. soc. 7 juin 1995 n° 93-46448 ; Idem CA Paris, Pôle 6, Chambre 2, 25 février 2016 n° 15/01390).

Il est donc nécessaire de mettre fin aux grèves surprises et imposer une obligation légale de préavis qui viendrait préciser les motifs de recours à la grève, le lieu, la date et l’heure du début de la grève, ainsi que sa durée, limitée ou non.

Le dépôt de préavis pourrait, par ailleurs, être accompagné d’une consultation ouverte à tous les salariés concernés au sujet des motifs figurant sur le préavis. Les conditions du vote seront définies par l’employeur dans les vingt-quatre heures qui suivent le dépôt du préavis.

Dans l’objectif d’éviter également toute forme de pression sur les salariés qui ne souhaiteraient pas se mettre en grève, cette proposition de loi pose le principe du vote à bulletin secret avec la participation d’au moins 50 % des salariés de l’entreprise pour pouvoir déclencher légalement une grève. Cette mesure permettant ainsi de respecter la démocratie au sein de l’entreprise, la liberté d’expression et également l’indépendance des salariés.

L’article 3 pose l’objectif d’harmoniser les modalités de mise en œuvre du droit de grève dans les services publics.

À l’instar des difficultés qui se posent dans le secteur privé, le législateur n’a pas réglé les problèmes liés à l’exercice du droit de grève dans le secteur public.

En l’absence de textes législatifs, il appartient, d’après la jurisprudence, aux chefs de services publics de fixer les règles relatives au droit de grève des agents publics et organiser la nécessaire conciliation entre ce droit et la continuité du service (CE, 7 juillet 1950 Dehaene : Lebon 426 ; GAJA). Ce principe a été étendu à la fonction publique territoriale (CE, 9 juillet 1965, Pouzenc, n° 58778), aux établissements publics (CE, 17 mars 1997, n° 123912) et aux services publics même gérés par une personne privée (CE, 23 octobre 1964, Féd. Synd. Chrétiens de cheminots : Lebon 484).

Jusqu’à présent, à défaut de prévoir des dispositions générales applicables au droit de grève dans les services publics, le législateur a multiplié des règles sectorielles, c’est-à-dire les règles fragmentées et non harmonisées (dans le service public audiovisuel, le service public hospitalier, le service public des transports terrestres…etc.).

La multiplication de ces règles sectorielles nuit à l’intelligibilité du droit et nécessite une harmonisation et renforcement des règles applicables à l’exercice du droit de grève dans le secteur public.

Si dans le secteur privé la grève a des conséquences directes pour l’entreprise qui risque de voir sa production affectée… dans le secteur public, la grève nuit en premier lieu aux usagers… mais également aux agents publics qui ne souhaitent pas participer à la grève et en assumer des sacrifices financiers (pour assurer le « service minimum » en cas de grève, ils ne perçoivent pas leur salaire « normal », mais une indemnité prévue par une réglementation particulière… le plus souvent par une note de service.)

Pour cette raison, il est nécessaire d’harmoniser les modalités de déclenchement d’une grève dans le secteur public en mettant en place une consultation large des agents des services publics au travers d’un vote à bulletin secret dès le dépôt du préavis de la grève. Le secret du vote limitera toute forme de pression sur les agents qui sont très souvent contraints de suivre le mouvement. Enfin, pour garantir le caractère démocratique de cette mesure, il est prévu qu’au moins 50 % des agents se déclarent

PAR FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Dans tous les médias, pour ses animateurs et bonimenteurs professionnels ce mardi 1er mai c'est la fête du travail .

Eh bien NON !

La fête du travail et de la Concorde sociale c'est ce que décrété Pétain en 1941, dans la foulée de l'interdiction des organisations syndicales rejetées dans la clandestinité; mais justement c'est le sens en total contradiction avec  la journée de lutte des travailleurs et l'on peut y voir le souhait secret d'un Macron et d'un patronat qui cette fois au nom de la modernité se passeraient bien de toute représentation syndicale de lutte digne de ce nom !

"Nos" commentateurs patentés reprennent donc le récit réactionnaire

QUELQUES RAPPELS :

Le Premier mai ou journée internationale des travailleurs est une fête internationale instaurée à l'origine comme journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail, qui devint rapidement une journée de célébration des combats des travailleurs.

La fête internationale tire son origine des combats du mouvement ouvrier pour obtenir la journée de huit heures, à la fin du XIXème siècle.

Aux États-Unis, au cours de leur congrès de 1884, les syndicats américains se donnent deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils choisissent de débuter leur action le 1er mai, date du "moving day" parce que beaucoup d’entreprises américaines entament ce jour-là leur année comptable, et que les contrats ont leur terme ce jour-là, l'ouvrier devant déménager (d'où le terme de moving day) pour retrouver du travail.

La grève générale du 1er mai 1886 est largement suivie. Ils sont environ 340 000 dans tout le pays.

À Chicago, la grève se prolonge dans certaines entreprises, et le 3 mai 1886, une manifestation fait 6 morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester.

Le lendemain a lieu une marche de protestation.

En 1889, la IIe Internationale socialiste se réunit à Paris, à l'occasion du centenaire de la Révolution française et de l’exposition universelle.

Sur une proposition de Raymond Lavigne, cette Internationale décide le 20 juillet 1889 de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé).

À l'époque, la durée de la journée de travail est de 10 h, voire plus, dans la plupart des pays industrialisés.

Le 1er mai 1890, l'événement est ainsi célébré dans la plupart des pays, avec des participations diverses.

Le 1er mai 1891, à Fourmies, dans le Nord, en France, la manifestation tourne au drame : la police tire sur les ouvriers et fait neuf morts (voir la Fusillade de Fourmies et affaire de Clichy). Avec ce nouveau drame, le 1er mai s’enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens. Les militants épinglent une églantine écarlate (Rosa canina ou Rosa rubiginosa), fleur traditionnelle du Nord, en souvenir du sang versé et en référence à Fabre d'Eglantine.

Quelques mois plus tard, à Bruxelles, l'Internationale socialiste renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai.

En 1920, l'Union Soviétique décide que le 1er mai sera désormais chômé et deviendra la fête légale des travailleurs.

Le 24 avril 1941, Pétain instaure officiellement par la loi Belin le 1er mai comme « la fête du Travail et de la Concorde sociale », appliquant ainsi la devise Travail, Famille, Patrie : le régime pétainiste, fasciste, débaptise « la fête des travailleurs » qui faisait trop référence à la lutte des classes.

A l’initiative de René Belin, ancien dirigeant de l’aile anticommuniste de la CGT (Confédération générale du travail) devenu secrétaire d’État au travail dans le gouvernement de François Darlan, le jour devient férié, chômé et payé. La radio ne manque pas de souligner que le 1er mai coïncide aussi avec la fête du saint patron du maréchal, saint Philippe. L’églantine rouge, associée à la gauche, est remplacée par le muguet. Cette fête disparaît à la Libération.

A présent pour contribuer de son côté au détournement du sens de cette date mémorielle riche de sens pour les travailleurs et leurs luttes le F_haine célèbre depuis des années en cette occasion Jeanne d'Arc, les médias se prêtant de manière complaisante à cette diversion !

PAR FSC

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SOURCE : Le Parisien

Les grévistes de la SNCF ont fait lever les barrières sur les autouroutes A 13 et A 10, dans les Yvelines, ce samedi.

Bonne surprise ce samedi après-midi pour les usagers des autoroutes de l’ouest francilien dans les Yvelines. Des manifestations de cheminots, réunis à l’appel de toutes les organisations syndicales, ont contraint les responsables des barrières de péage de Buchelay sur l’A13 et de Saint-Arnoult sur l’A10 à laisser passer gratuitement des milliers d’automobilistes.

A Buchelay, près de 80 grévistes de la SNCF ont investi les voies de l’A 13 dans les deux sens entre 15 h 30 et 17 heures pour distribuer quelque 5 000 tracts aux automobilistes. L’occasion, selon un manifestant « de faire passer notre message avec le sourire ». Mais aussi de tenter de faire participer les usagers de la route à une quête destinée « à compenser le manque à gagner » des jours de grève.

« On voulait être visibles, et on savait qu’il y aurait du monde sur la route, explique une responsable syndicale. On sait qu’en général, les gens apprécient ce type d’opération. On reçoit d’ailleurs beaucoup de marques de soutien et de sympathie ». Il y a trois semaines, des cheminots CGT avaient déjà fait lever les barrières de ce même péage de Buchelay durant deux heures.

PAR FSC

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Le fonds de private equity KKR menait depuis quelques jours des rencontres avec les investisseurs, avec l’intention de lever l’équivalent de 1,05 milliard d’euros, dans le cadre de l’acquisition de Flora Food Group. L’opération vient d’être bouclée. Voici les détails.

Flora Food Group est une compagnie britannique connue surtout pour ses margarines Becel ou ProActiv. Elle est la propriété de KKR depuis la fin de l’année dernière, le fonds de private equity l’ayant acheté pour 6,825 milliards d’euros à la multinationale de l’agroalimentaire et des cosmétiques Unilever.

KKR a logé l’ensemble des actions Flora Food Group dans une structure appelée Sigma Holdco. C’est cette dernière qui vient d’émettre les nouvelles obligations. Ce faisant, le fonds de private equity refinance sur le marché les crédits contractés dans le cadre de l’opération d’acquisition.

Plus de 5% de rendement

Dans le détail, Sigma Holdco a placé deux nouvelles lignes obligataires à échéance 15 mai 2026.

La première souche obligataire d’une taille de 685 millions d’euros offre un coupon de 5,75%. Disponible par coupures de 100.000 euros, elle se négocie dans les premiers échanges sur le marché secondaire à 100,5% du nominal, correspondant à un rendement de 5,671%.

Le second emprunt a permis de collecter 525 millions de dollars rémunérés par un coupon de 7,875%. Il y a  moyen de se le procurer à 100,5% du nominal, de quoi tabler sur un rendement de 7,79%. La coupure minimale est assez conséquente puisqu’elle s’élève à 200.000 dollars.

Ces titres bénéficient d’un rating « B3 » chez Moody’s, deux crans de moins que la note « B1 » accordée par l’agence aux dettes bancaires émises par Sigma Holdco. Cette différence s’explique par le statut de dette senior non garantie des nouvelles obligations.

Impulsion de KKR

Moody's justifie le rating attribué à Sigma Holdco, en catégorie spéculative, par l’endettement élevé de la structure, une diversification limitée au niveau des produits (86% du chiffre d’affaires de Flora Food Group est généré par les margarines), son exposition à un marché mature et en déclin (dans les pays développés) et les risques opérationnels liés à la séparation d’Unilever.

L'agence note toutefois que l'émetteur dispose d'une position solide dans l’industrie du beurre et de la margarine avec une part de marché de l’ordre de 18%, un portefeuille de marques fortes, une bonne diversification géographique et une rentabilité élevée, selon une note de Moody’s publiée en marge de l’opération. L’agence s’attend à une amélioration de la performance opérationnelle sous l’impulsion de KKR.

Sur base des derniers chiffres disponibles, Flora Food Group, qui opère dans 66 pays à travers le monde, a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 3,03 milliards d’euros.

PAR oblis.be

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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