SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Mercredi 21 mars 2018, la Commission européenne, de ce fait les 27 chefs d'état et de gouvernement qui lui donnent des ordres, bref l'UE du capital, ont autorisé le rachat de Monsanto par Bayer. C'est à dire la boite privée qui vend du poison est rachetée par la boite privée qui vend des médicaments. C'est Margrethe Vestager, de l'Internationale socialiste et commissaire danoise à la Concurrence libre et non faussée, qui a a donné le feu vert au rachat de Monsanto par Bayer.

Bayer a mis 51 milliards d’euros sur la table pour racheter son concurrent américain. C'est bêta mais je pensais que c'était toujours la crise en Europe et qu'il fallait se plier à l'austérité.

Ceci dit, en combinant leurs forces, Bayer et Monsanto vont bloquer le développement de l’agriculture biologique. Développement d’une agriculture et alimentation saine vont à l’encontre du capitalisme. D'aucuns disent que la Commission européenne est totalement irresponsable avec ce futur groupe qui fabriquera et vendra à la fois du poison et des médicaments. Ben oui, si on n'a du temps à perdre, il faudrait discuter avec l'UE, pour l'humaniser par exemple.

Petit rappel historique sur Bayer l'Allemand. Durant la Deuxième Guerre mondiale, l'entreprise soutint le régime nazi. Bayer, filiale du consortium chimique IG Farben, procéda à des expériences médicales sur des femmes déportées tirées des camps de concentration.

Dans le numéro de février 1947 du Patriote Résistant, extraits de cinq lettres de Bayer au commandant du camp d'Auschwitz.

Première lettre :
" En vue d'expérimenter un soporifique, vous serait-il possible de mettre à notre disposition quelques femmes et à quelles conditions, toutes les formalités concernant le transfert de ces femmes seront faites par nous."

Deuxième lettre :
" Nous accusons réception de votre lettre.
Considérant le prix de 200 marks exagérés, nous offrons 170 marks par sujet, nous aurions besoin de 150 femmes. "

Troisième lettre :
" D'accord pour le prix convenu. Veuillez donc faire préparer un lot de 150 femmes saines que nous enverrons chercher très prochainement. "

Quatrième lettre :
"Nous sommes en possession du lot de 150 femmes. Votre choix est satisfaisant quoique les sujets soient très amaigris et affaiblis. Nous vous tiendrons au courant du résultat des expériences. "

Cinquième lettre :
"Les expériences n'ont pas été concluantes. Les sujets sont morts. Nous vous écrirons prochainement pour vous demander de préparer un autre lot. "

IG Farben fournissait le Zyklon B utilisé dans les chambres à gaz et utilisa la main-d'oeuvre concentrationnaire dans ses usines. Condamné pour crimes contre l'humanité à Nuremberg, puis à la dissolution, IG Farben possède toujours un statut juridique malgré son démantèlement entre les sociétés Bayer et BASF.

La Commission européenne fait dans le plus propre que propre
Par le-blog-de-roger-colombier.com

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Air France, énergie, facs, éboueurs... Le 3 avril, les cheminots ne marcheront pas seuls !

A l'approche du 3 avril, premier jour de grève des cheminots, des appels à la grève de différents secteurs affluent. Un indice positif de la colère qui monte partout dans le pays, et qui ouvre la perspective concrète d'une convergence des luttes.

Crédits photo : IAN LANGSDON / EPAMAXPPP

Même les médias dominants ne peuvent le nier. Bien des secteurs travailleurs, du public comme du privé, ont choisi d’appeler à des journées de grève le 3 avril prochain, date de départ chez les cheminots. Si le Figaro se contente d’un sobre « Grèves : journée noire en prévision le 3 avril », le Parsisien, quant à lui, fait part bien plus ouvertement de sa stupéfaction : « Cheminots, pilotes, éboueurs... rien en commun sauf la grève du 3 avril ».

Bien sûr, ces différents médias se gardent bien de mettre en avant les points de convergence, afin d’éviter de grossir les rangs de la mobilisation le 3 avril. Pourtant, le gouvernement Macron, guidé par une boussole ultra-libérale, attaque tous azimuts. La seule réponse possible est une mobilisation massive et unitaire.

Air France, éboueurs, secteur de la santé, universités, énergie...

A partir du 3 avril, les travailleurs de l’énergie sont appelés, sous la pression de la base, à une grève de 3 mois par la CGT, marquant ainsi l’entrée en bataille d’un secteur autrefois estampillé « service public » et qui a subi les foudres de la privatisation. Les revendications mises en avant vont, par ailleurs, dans le sens de la défense d’un « secteur public de l’énergie ». Même son de cloche du côté des éboueurs, en grève illimitée à partir du 3 et qui réclament un « service public national » de gestion des déchets, la « reconnaissance de la pénibilité » de leur travail et un « statut unique public ».

Du côté d’Air France, la bataille est déjà lancée. Mobilisés sur leur mot d’ordre propre, notamment sur la question de la mise en place d’un mécanisme d’ajustement salarial pour augmenter certains salaires individuellement, les pilotes ne s’arrêteront pas le 30 mars, et ont appelé à la mobilisation du 3 avril. Le service de la santé n’est pas en reste, avec de nombreuses grèves éparses dans les CHU et la mobilisation en cours dans les EHPAD.

Enfin, la mobilisation en hausse des personnels, enseignants et étudiants des Universités a officiellement appelé, via la Coordination Nationale Étudiante du week-end dernier à Toulouse, à converger dans la rue le 3 avril prochain. Une décision qui va dans le sens d’une bataille commune étudiants/travailleurs qui hante les classes dominantes à chaque mobilisation d’ampleur nationale.

Les cheminots, clef de voûte d’une mobilisation massive et convergente. La reconductible à la SNCF est une condition indispensable pour mettre le feu aux poudres !

On le sait, le choix de la part de secteurs entiers de travailleurs et de la jeunesse, de se mobiliser le 3 avril n’est pas le fruit d’un alignement des planètes. Au contraire, c’est bel et bien grâce aux cheminots qui sont actuellement au cœur de la bataille contre le gouvernement que ce désir de convergence le 3 avril est si fort.

En effet, en attaquant les cheminots, Macron s’attaque au secteur de travailleurs le plus organisé et le plus combatif, l’objectif affiché étant d’infliger une défaite d’ampleur à l’ensemble de notre camp social, pour ensuite dérouler ses réformes contre l’ensemble de la classe ouvrière et de ses acquis. En bref, attaquer le fer de lance du mouvement ouvrier, et le défaire, est décisif pour la suite de son quinquennat. C’est pourquoi, outre la question d’un service public du rail de qualité et adapté à nos besoins, la bataille du rail est celle de l’ensemble de la classe ouvrière.

C’est la raison pour laquelle les cheminots, au delà de leur revendication en propre sur la question du statut par exemple, peuvent et doivent se mettre à l’avant-garde de la bataille générale contre Macron et ses réformes libérales. Dans ce cadre, la modalité d’une grève de deux jours sur cinq, si elle est criminelle pour le combat des cheminots en soi (car préparant la défaite), est également nocive pour l’ensemble des travailleurs et de la jeunesse en lutte. Seul un départ en grève reconductible, synonyme d’une bataille dure jusqu’à la victoire, donnera l’impulsion nécessaire pour un mouvement massif ouvrant la perspective de l’entrée en grève de nouveaux secteurs jusqu’ici dans l’attente. On le voit, les cheminots ne marcheront pas seuls le 3 avril. Un mouvement dur de grève reconductible permettrait à cette unité de ne pas se cantonner à une seule date mais, au contraire, à ce que s’installe une véritable convergence dans la durée et ce, jusqu’à la victoire.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Après les décisions prises par le gouvernement de renforcer le contrôle des chômeurs et de nationaliser l’UNEDIC afin de détruire l’assurance chômage, l’exécutif se donne aussi la possibilité de toucher au cumul chômage-emploi.

Crédit photo : DR

Le renforcement du contrôle des chômeurs

Même si, aujourd’hui, il est déjà possible de réduire de 20% les allocations des chômeurs qui « ne cherchent pas suffisamment » et si, en 2015 sous François Hollande, 200 « super-contrôleurs » surveillaient déjà les chômeurs dans leurs recherches d’emploi, le projet de Macron vise à durcir encore plus les sanctions et à valider la logique économique du patronat selon laquelle le chômage ne serait pas dû à une insuffisance de l’emploi entretenue par le capital, mais à la responsabilité du chômeur lui-même.

Le projet, qui a irrité les syndicats et qui est largement connu depuis la fin de l’année dernière, prévoit comme sanction une réduction de 50% des allocations chômage pendant deux mois en cas de recherche insuffisante, de refus de formation ou de refus de deux offres d’emploi. Pour les cas de récidive, la suppression des allocations serait totale deux mois durant. Le but est de renforcer le flicage de Pole Emploi et de contraindre les chômeurs à accepter tout emploi , même dans des conditions précaires et dégradées.

Vers la nationalisation de l’UNEDIC et la fin de l’assurance chômage

Sous prétexte d’universaliser l’assurance chômage en l’élargissant aux indépendants, qui aujourd’hui ne cotisent pas dans les caisses de l’UNEDIC, le gouvernement a annoncé en décembre dernier le projet de supprimer les cotisations chômage et de les remplacer par une hausse de la CSG (contribution sociale généralisée).

Cette suppression des cotisations viserait principalement à mettre en faillite la caisse de chômage par manque de moyens, pour ainsi en finir avec la logique basée sur l’assurance de l’UNEDIC. En effet, depuis 1950, syndicats et patronat gèrent ensemble l’assurance chômage et négocient sur les modalités d’indemnisation des chômeurs en ouvrant le droit à des indemnisations élevées. Dans ce système là, chacun cotise et reçoit des droits correspondants.

Le gouvernement pourtant, comme avait déjà promis Macron en campagne, cherche à aller vers un contrôle plus étroit de l’Etat sur la gestion et les modalités d’indemnisation du chômage, par la mise en place de prestations minimales conditionnées au niveau des revenus. La nationalisation de l’UNEDIC permettrait ainsi à l’Etat, au service du MEDEF, d’avoir un plus grand contrôle sur le chômage en écartant les représentants syndicaux.

De plus, tandis que l’assurance chômage rapporte actuellement 30 milliards d’euros, le remplacement de celle-ci par l’impôt de la CSG ne rapporterait que 18 milliards.

Toucher au cumul chômage-emploi

Dans ce contexte-là, les chômeurs ont encore une autre raison pour être en colère car la dernière attaque du gouvernement va toucher à leur possibilité de cumuler chômage et emploi. Comme annoncé par Les Echos, « le projet de loi sur les parcours professionnels ouvre la possibilité pour l’Etat d’ « adapter » les règles de cumul allocations-revenus des chômeurs ».

Pour rassurer tous les syndicats qui se sont irrités face à la possibilité d’ « adapter » le cumul chômage-emploi, des sources proches du ministère du travail ont avancé que ce projet de loi sur les parcours professionnels permettrait d’adapter les règles de cumul afin de « pouvoir agir le moment venu en fonction des résultats des négociations dans les branches attendues pour la fin de l’année ». C’est-à-dire, le cumul allocations-revenus pourra s’adapter en fonction des accords passés entre l’Etat et le patronat.

Cependant, rien n’est moins rassurant que l’étouffement des moyens de l’assurance-chômage, les emplois de plus en plus précaires que les chômeurs vont être forcés d’accepter et l’étroite collaboration entre l’Etat et le MEDEF dans ces attaques. Tout laisse penser, au contraire, que le cumul allocations-revenus sera adapté au détriment des chômeurs et au bénéfice du patronat.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Une enquête exclusive sur les services publics délégués au privé [Interview d’Isabelle JARJAILLE, journaliste]

Isabelle Jarjaille nous explique comment elle a démarré son enquête sur les services publics délégués au privé. Elle a d'abord enquêté sur les autoroutes et leur sur-rentabilité qui profite à des sociétés privées (Vinci, Eiffage...) puis s'est intéressée à d'autres contrats signés par les collectivités locales avec Véolia et Suez. Des décisions qui vont à l'encontre de l'intérêt général. Une enquête à découvrir dans son livre.

PAR EL DIABLO

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AMIENS - Les négociations ont tourné court chez Whirlpool, dont l’usine fermera fin mai. Un sèche-linge a en effet été proposé. Les syndicats envisagent des actions.

Amiens: avant la fermeture, Whirlpool propose un sèche-linge aux salariés en guise d’augmentation

« Ils ont pété des records au niveau des dividendes des actions cette année et on nous propose un sèche-linge », déplore Frédéric Chantrelle, délégué CFDT. Autant dire que « la réunion s’est mal passé » : « C’est du foutage de gueule après des années de bénéfices record. C’est indécent », tonne-t-il. « Si la direction ne revient pas vers nous, nous envisageons des actions. Nous demandons donc 700 euros mensuels avant que l’usine ne ferme. L’an dernier, on avait obtenu 4 %. Pour le collège des ouvriers, cela représente 80 euros pour un salaire de 2 000 euros brut », souligne-t-il.

Même son de cloche d’un représentant CGT : «  On demandait 10 % d’augmentation avec rétroactivité à partir de janvier, avant que le site ne ferme. On se fout des gens jusqu’au bout  ». Écœuré, le syndicaliste cégétiste lance même que le produit proposé par la direction est «  un sèche-linge de mi-gamme d’une valeur d’une centaine d’euros, soit le coût de production.  » Contacté, le directeur du site, Carlos Ramos, n’a pas donné suite à notre demande.

Ce mercredi en fin d’après-midi, une colère froide montait dans la zone de production, à tel point qu’une action du personnel est envisagée dans les prochains jours. «  On réfléchit à une action en début de semaine prochaine, le temps que l’on s’organise et que l’on fasse le tour des salariés  », prévient Frédéric Chantrelle. Un dernier baroud d’honneur qui ferait à nouveau mauvaise publicité au groupe Whirlpool, avant son retrait du site.

Pour rappel, la multinationale américaine a annoncé la fermeture de l’usine amiénoise en janvier 2017.La production sera cessée le 31 mai prochain après la délocalisation à Lodz, en Pologne. Nicolas Decayeux, un industriel picard créateur de la société WN, reprendra l’usine pour y lancer diverses productions (voitures électriques avec Secma, scooters électriques, casiers réfrigérés intelligents) au cours du printemps.

Le site Whirlpool, plus d’un siècle d’histoire à Amiens

Déjà en 2002, une machine à laver offerte aux salariés

Ironie du sort, le représentant de la CFDT du site amiénois Whirlpool, Frédéric Chantrelle, se souvient d’une situation comparable au début des années 2000, lors de l’abandon de la production des machines à laver dans l’usine d’Amiens. « C’était en 2002, au moment de l’arrêt de la production des machines à laver, la direction en avait offert une aux salariés », se rappelle-t-il.

À l’époque, Whirlpool Europe s’était lancé dans une restructuration de son site amiénois qui employait alors 860 salariés dévolus à la fabrication de sèche-linge et de machines à laver. La stratégie de l’époque consistait à rationaliser les productions en suivant le principe d’un produit par usine. En 2002, la production du site amiénois atteignait 730 000 sèche-linge et seulement 300 000 lave-linge.

COURRIER-PICARD

PAR CGT COMPIEGNE FACEBOOK

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Vidéo. Lille La police matraque des étudiants solidaires des cheminots

Nous relayons ci-dessous la vidéo et le compte-rendu publiés par la page Facebook "Lille insurgée" sur la manifestation qui a rassemblé 600 personnes ce mercredi à Lille pour protester contre les attaques de groupes d'extrême-droite et les interventions policières dans les universités.

"Aujourd’hui, une manifestation a réuni plus de 600 personnes à Lille venues pour dénoncer les attaques fascistes et les interventions policières dans les facs. Notamment celles de Montpellier, Bordeaux, Dijon, Strasbourg, Grenoble et Lille.
Le cortège, compact, déterminé, a décidé de se rendre à la gare en soutien aux cheminot.e.s. Cela n’a pas été du goût de la police, qui n’a pas hésité d’user de ce prétexte pour se faire plaisir. Les manifestant.e.s rentrent, les policiers arrivent, demandent aux manifestant.e.s de reculer, ce qu’il font. La police matraquent les têtes. Le cortège sort de la gare. La suite se résume assez facilement. Gazages, matraquages, charges sans sommations, intimidations. Un poignet cassé, une camarade passée à tabac par 5 policiers dans un coin. 2 interpellations.

Bref la police était en roue libre.
Face à ça, deux possibilités s’offrent à nous. Laisser tomber, ou recommencer.

Nous sommes de celles et ceux qui recommencerons.
Face à la répression policière et aux attaques fascistes, rendez-vous demain 14h00 - Place de la république".

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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SIGNER OUI....SE RESIGNER NON !!!

Pour prendre connaissance du tract en PDF, veuillez cliquer ci-dessous.

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Un syndicat anglais appelle les travailleurs à ne pas casser la grève des cheminots en France

Alors que la SNCF a démenti et assure n'avoir lancé aucun appel à de la main d'œuvre provenant de Grande-Bretagne pendant les jours de grève, pour assurer la maintenance des Eurostar, il semble que RMT, syndicat frère de la CGT, a adressé une lettre aux travailleurs pour leur demander de ne pas casser la grève des cheminots en France. Comme illustration de la solidarité internationaliste, nous relayons la traduction ainsi que le courrier original adressé aux travailleurs anglais.

Cher collègue,

Il a été porté à mon attention par notre syndicat frère français, la CGT, qu’ils mènent une action syndicale dans les mois à venir concernant les plans du gouvernement français de privatiser la SNCF et de modifier le statut cheminot.*

Ci-dessous, un calendrier des grèves à venir et vous verrez qu’elles sont assez nombreuses.

Le RMT a été informé qu’Eurostar International tente d’inciter des membres à travailler en France au dépôt du Landy, ce qui pourrait avoir un effet négatif sur la grève déclenchée par nos collègues syndicalistes.

Par conséquent, je demanderais que les employés ne travaillent que selon leurs conditions et ne se portent pas volontaires pour des tâches supplémentaires qui pourraient miner les grèves.

Je suis sûr que vous voudrez également partager vos bons vœux et votre solidarité avec vos collègues et je les transmettrai à la CGT.

Sincèrement votre,

Mick Cash,
Secrétaire général

Solidarité internationaliste

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Macron entend imposer une réforme libérale du système des retraites par ordonnances

Alors que les retraités ont massivement manifesté les 15 et 22 mars dernier, Macron répond par une nouvelle attaque ! En effet, avec sa réforme du système des retraites, le « président des riches » entend ouvrir la porte à un financement par le biais des marchés financiers.

Dans son édition du 27 janvier, Le Parisien a dévoilé les dessous de la nouvelle réforme des retraites, inscrite dans le cadre de la loi PACTE. La réforme viserait à réorienter l’épargne des retraités vers des placements plus risqués dans les entreprises pour « rebooster l’économie ».

L’essence même de cette réforme vise à privilégier la perception des retraites sous forme de capitaux plutôt que sous la forme d’une rente, c’est à dire par un versement mensuel. Cela impliquerait l’impossibilité de débloquer son épargne en cours de route et de recourir à des placements directs des retraites sur les marchés. En d’autres termes, si les libéraux mettent en avant la possibilité de « gagner plus », c’est surtout les risques « de tout perdre » qui guettent les retraités, notamment les plus modestes.

L’autre idée explorée par le gouvernement pour cette réforme concerne la fusion des produits d’épargne. Ainsi, PERCO (dispositif d’épargne salariale par accord d’entreprise et ouvert à tous les salariés) pourrait se voir fusionner avec PERE, Madelin et PERP. La aussi, il s’agit d’une attaque contre les plus modestes, car fusionnant les dispositifs des plus précaires avec ceux des cadres par exemple, entraînant des risques au moins aussi forts, pour des « bénéfices » moins élevés.

La logique de cette nouvelle réforme du système de retraite tend à ouvrir grand la porte à une libéralisation totale. Comme à son habitude, le gouvernement entend passer en force, en imposant cette réforme par ordonnance. Cette libéralisation du système de retraite est attendue de longue date par les classes dominantes, et s’inspire ouvertement des libéralisations ayant déjà eu lieu ailleurs dans le monde, avec des résultats plus que désastreux. Aux États-Unis par exemple, le modèle libéral du système des retraites a creusé le déficit, qui augmente année après année et qui a atteint 3400 milliards de dollars. Qu’on se le dise, c’est bien ce modèle qui sert de boussole à Macron, entraînant la mort programmée d’un système de retraite socialisé.

Voici donc la « réponse » du « président des riches » à la colère légitime des retraités, qui se sont massivement mobilisé les 15 et 22 mars dernier contre la hausse de la CSG. Une « solution » libérale qui tend à précariser les plus modestes, tout en présentant sa réforme sous le vernis délavé d’un modernisme qui n’en est pas un. Quoi de plus logique, après tout, puisque Macron a annoncé ne pas avoir entendu la colère des retraités au lendemain du 15... Passage par ordonnances et attaque directe contre les retraités, il apparaît comme vital que les retraités poursuivent leur mobilisation, dans la convergence avec l’ensemble des autres secteurs en lutte, et notamment les cheminots.

Photo : Flickr - Julen Landa.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Pression, lock-out, diffamation… Jusqu’où ira la SNCF pour casser la grève des cheminots ?

Alors que les cheminots sont massivement descendus dans la rue jeudi dernier et qu'ils ont prévu de se mettre en grève à partir du 3 avril contre la réforme du rail, la SNCF s'organise de son côté afin de mâter la contestation qui commence à s'exprimer. Pressions, intimidations, diffamations, pratiques illégales, tous les coups sont permis pour tenter de tuer dans l’œuf la contestation naissante et de casser la grève.

La direction de la SNCF est aux abois, et il faut dire qu’il y a de quoi. En effet, depuis l’annonce de la réforme du rail qui va détruire le statut des cheminots et privatiser la SNCF, la colère des cheminots ne retombe pas. Le 22 mars, ils étaient nombreux dans la rue, le taux de gréviste s’élevant quant à lui à 35 % alors que seul Sud Rail, suivi de l’Unsa, avaient appelé à la grève. De quoi mettre la pression sur le gouvernement qui, face à cette configuration, joue dorénavant davantage la carte du dialogue social et des négociations qu’auparavant. Face à cette pression mise sur le gouvernement, qui est toujours aussi « déterminé à mener cette réforme essentielle », la direction de la SNCF tente d’organiser une riposte et de briser la contestation naissante des cheminots et leur grève.

Méthode classique, celle-ci commence à remuer du côté des cadres pour que ces derniers remplacent les grévistes. La direction pousse en effet des cadres, qui n’y connaissent rien en trains, à suivre des formations techniques, allant de quelques heures à quelques jours. Leur rôle sera entre autre d’« encadrer » les conducteurs et autres personnels non grévistes. La SNCF a dès lors distribué massivement un « Appel à la candidature ».
Cependant, on peut se poser la question de l’efficacité de cette stratégie de sabotage de grève, à l’heure où, chose plus ou moins historique, une part non négligeable de cadres est mobilisée contre la casse du statut de cheminot. Leur taux de grévistes était en effet important jeudi dernier. Face à cette réalité, qui met une fois de plus la SNCF en difficulté, la direction ne recule pas et joue à l’intimidation et à la pression auprès des cadres pour qu’ils ne se mettent pas en grève, comme le dénonce la CGT-cheminots, qui parle même de la mise en place de lock-out de bâtiments de la direction dans le but d’imposer aux cadres de remplacer les grévistes.

Autre pratique de sabotage de la grève, la direction a fait venir au technicentre du Landy, en Seine Saint-Denis – bastion très combatif qui a organisé une Assemblée Générale le 22 et a voté la reconductible à partir du 3 – des travailleurs de la filiale anglaise pour remplacer les grévistes sur l’Eurostar. Une pratique courante bien que totalement illégale, qui va à l’encontre du principe du droit de grève ! Le tout accompagné de mensonges, puisque la direction de la SNCF a nié totalement ces faits.

Le 22, cette même direction a également tout fait pour limiter la présence des cheminots dans le cadre de la montée nationale appelée par la CGT. Arrêt de lignes permettant de rejoindre les grands axes, suppression des trains amenant les grévistes sur Paris...

A côté de ça, les menaces financières. Ainsi, dans le cadre de la grève perlée, deux jours sur cinq, appelé par la CGT, l’Unsa et la CFDT, la direction considère celle-ci comme une seule et unique grève, et non plusieurs. Ainsi, les jours de repos en période de grève seront systématiquement décomptés, même s’ils font suite à des jours travaillés. La SNCF enlèvera alors les repos comme si c’était une reconductible.

A côté de toutes ces pratiques, la bataille du côté de l’opinion publique se poursuit. Le cheminot bashing, avec la récente campagne de publicité mensongère contre les soi-disant privilèges des cheminots, représente lui aussi une attaque visant à discréditer et à briser la contestation cheminote. Une propagande pas directement lancée par la SNCF, mais approuvée par un silence complice. Lors des différents conflits, les cheminots ont été habitués à la violence de la direction de la SNCF, qui, encore une fois, remet ces pratiques sur la table. Des pratiques qui témoignent de l’importante fébrilité et de la difficulté dans laquelle la direction de la SNCF, mais aussi le gouvernement, se trouvent.
Dans ce bras de fer et face à ces difficultés, leur réponse est toujours la même, répressive. Une logique à laquelle se heurtent tous ceux qui tentent de relever la tête et qui se mobilisent contre ce gouvernement et ses contre-réformes - la répression qui se mène actuellement dans les universités en témoigne. Mais à l’image des étudiants, qui depuis la répression de leur mouvement par le gouvernement, les forces de l’ordre et même des groupuscules fascistes se mobilisent de plus en plus, en témoignent les assemblées générales massives dans les facs, la logique répressive pourrait avoir un effet contraire sur les cheminots que celui escompté par le gouvernement et la SCNF. Gageons que leurs AGs seront massives elles aussi au matin du 3 avril.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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