SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
James Daly travaillait encore à l'âge de 92 ans comme électricien au sein de l'armée de l'air américaine, en 2015.

James Daly travaillait encore à l'âge de 92 ans comme électricien au sein de l'armée de l'air américaine, en 2015.

Aux Etats-Unis, le nombre de personnes à travailler au-delà de 85 ans ne cesse d'augmenter. Elles sont désormais 255 000.

On les voit rendre la monnaie dans les petites cabines de péage d'autoroute, animer des stands dans les supermarchés, ou faire le ménage dans les bureaux. Ils ont pourtant dépassé depuis longtemps l'âge de la retraite. Le nombre de personnes de plus de 85 ans qui occupent un emploi n'a cessé d'augmenter depuis dix ans aux Etats-Unis. Ils sont désormais 4,4 % de cette classe d'âge à travailler, contre 2,6 % en 2006, rapporte un article du Washington Post.

Le phénomène qui touche de manière égale Blancs, Noirs et Latinos, et toutes les régions des Etats-Unis, a commencé juste après la crise majeure de 2008 qui a frappé de plein fouet les plans épargne retraite des Américains. C'est dans le secteur agricole que la proportion de travailleurs très âgés est la plus importante. Mais ils occupent aussi un nombre significatif d'emplois dans la vente, l'administration, et le secteur immobilier.

La plupart le font par nécessité : le coût des soins de santé a augmenté très rapidement ces dernières années et les petites retraites n'ont pas suivi. La majorité de ces travailleurs très âgés occupent des postes peu qualifiés, même s'il existe des exceptions : la doyenne de la Cour suprême a 85 ans et Rupert Murdoch, à la tête d'un empire médiatique, en a 87.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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RETRAITES : le choix proposé par MACRON et ses suppôts !

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Dans le privé, dans l'industrie après les remarquables résultats de la CGT chez ASCOVAL, les résultats chez DUNLOP confirment l'approbation d'un positionnement de lutte chez les travailleurs.

Autre signe de bon augure pour la confrontation qui s'annonce à partir du 5 décembre.

MONTLUCON : Succès CGT aux élections !

Élections professionnelles Dunlop :

 

Dans le 1er collège (ouvrier), la CGT obtient 80% des voix, la CFDT 20% (respectivement 321 et 81 voix).

Dans le 2ème collège (cadres et maitrise), la CGT obtient 34% des voix et la CFDT 63% (respectivement 33 et 62 voix). La CFE/CGC n’obtient que 3 voix.

La CGT aura donc maintenant 10 sièges sur 14. 

A quelques jours de la journée d’action nationale du 5 décembre, on peut sans doute interpréter ce résultat comme le rappel que le syndicalisme de lutte reste très fort dans l’industrie.

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Prix du carburant des engins de chantier : des agents BTP bloquent des dépôts pétroliers

RT France

A grand renfort d'engins de BTP, de tractopelles, de bennes et de porte-chars stationnés, des dépôts pétroliers de l'ouest de la France ont été bloqués. Une mobilisation qui intervient à quelques jours de la grève du 5 décembre et qui pourrait durer. A moins d'une semaine du mouvement national contre la réforme des retraites, des professionnels du BTP de l'ouest bloquaient le 29 novembre différents sites de dépôts pétroliers pour défendre la détaxe sur le gazole non routier (GNR), emboitant le pas aux routiers mobilisés contre la hausse du carburant.

 

Des engins de BTP, tractopelles, bennes, porte-chars, ont été stationnés devant les accès des dépôts pour empêcher les camions-citernes d'y accéder. «La fin du gazole non routier va nous coûter 10% d'impôts supplémentaires sur notre chiffre d'affaires, c'est intenable», a déclaré Norbert Guillou, patron d'entreprise de travaux publics et président du syndicat professionnel CNATP du Morbihan, devant le dépôt de Lorient. «On ne bougera pas tant que le gouvernement ne cédera pas. Ils nous prennent pour des imbéciles, donc on est déterminés. On restera une semaine minimum», a-t-il assuré.

Cette mobilisation des artisans des travaux publics et du paysage vise à protester contre une mesure de la loi de finances 2020 ayant pour objectif final de supprimer le gasoil blanc. Ce carburant qui fait fonctionner les engins de chantier bénéficiait jusqu'à présent d'une détaxe, contrairement au gasoil rouge des véhicules légers. Si cette mesure venait à être appliquée, les entreprises du BTP seraient obligées d'utiliser un carburant identique à celui des voitures, plus cher. Le gouvernement avait déjà tenté de supprimer la détaxe sur le gazole non routier fin 2018, avant de faire machine arrière. 

 

Les dépôts pétroliers de Vern-sur-Seiche, au sud de Rennes, de Lorient et de Brest étaient toujours bloqués le 29 novembre en fin d'après-midi, ont assuré les préfectures concernées. Le dépôt du Mans est lui bloqué depuis le 28 novembre après-midi, les autres l'ont été dans la nuit par quelques dizaines de personnes. Blocage jusqu'au 5 décembre ?

A Vern-sur-Seiche, les manifestants ont pendu un mannequin avec un casque de chantier au sommet d'une pelle, selon une vidéaste de l'AFP. Jean-Marc Pelatre, chef d'entreprise de travaux publics, a promis de tenir «bon jusqu’au bout». «A vouloir nous étrangler comme veut le faire le gouvernement, avec toutes ces taxes [...], on va plutôt tuer les PME des régions bretonnes et de la France entière», a-t-il ajouté.
 

Au Mans également, une dizaine de professionnels du BTP bloquaient l'accès au dépôt pétrolier avec des engins de chantier. «Le GNR est une niche fiscale ? Non, c'est l'énergie de notre outil de travail», pouvait-on lire sur une banderole. Les manifestants envisagent une poursuite jusqu'à la grève du 5 décembre contre la réforme des retraites qui promet d'être très suivie.

En savoir plus sur RT France :

 https://francais.rt.com/france/68439-prix-carburant-engins-chantier-agents-btp-bloquent-depots-petroliers

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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NON, le 5 décembre n'est pas la grève des privilégiés. LA PREUVE:

Intox à foison, le pouvoir des riches et du capital n'y va pas par quatre chemins pour faire passer sa réforme anti-sociale des retraites. Il est aidé en cela par les médias de la pensée capitaliste.

Gérald Darmanin, chambellan chargé des comptes publics(sic), dans le JDD, a fait un vibrant éloge à son patron qui "mettra fin à des inégalités entre Français." Sans doute ne jacassait-il pas sur les revenus des actionnaires. Et revoir l'image plus haut, si on doutait entre les salariés qui sont privilégiés (fonctionnaires et agents à statut) et les salariés du privé.

De plus, opposer les retraités gaulois aux retraités immigrés ayant normalement cotisé, cela pue l'extrême droite à plein nez.

France info, radio publique et donc soi-disant indépendante du pouvoir, a fait aussi fort dans la désinformation. Elle a présenté Olivier Beurton, petit artisan-plombier de son état, 58 ans, qui tirerait le diable par la queue pour survivre dans la société inégalitaire française. Attention, le sieur Olivier n'attaque pas les profits du capital ni les dividendes offertes aux actionnaires. Non, il en veut "aux régimes spéciaux, héritages du passé ou de tout ce qu'on veut, mais surtout qui créent aujourd'hui des injustices très fortes".

Bien ladite radio de service public a simplement omis que le zorro contre les injustices est tout simplement un ardent militant macroniste.

Epinglée par des internautes qui ne prennent pas des vessies pour des lanternes, France info a fait le service minimum: "Olivier Beurton a effectivement voté pour Emmanuel Macron et est adhérent En Marche".

Mais aucune excuse déontologique et le poison de l'intox était inoculé. Allez, que vive la presse libre et non faussée de la pensée unique! CQFD.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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5 décembre : ON BLOQUE !

Publié par FSC

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Daimler annonce la suppression de « milliers » d’emplois pour financer la transition électrique

Ces mesures incluent la suppression déjà annoncée de quelque 10% des fonctions d’encadrement, selon le constructeur allemand.

Le constructeur automobile allemand Daimler a annoncé, vendredi 29 novembre, que son plan d’économies destiné à financer la transition électrique entraînera la suppression de « milliers » d’emplois dans le monde d’ici fin 2022. Le nombre de postes supprimés « sera à cinq chiffres » et concernera les postes administratifs, a expliqué le directeur du personnel Wilfried Porth, trois jours après l’annonce de 9 500 suppressions de postes chez son concurrent Audi.

Si une partie des départs se fera par des non-remplacements et un programme de retraites anticipées, le fabricant des Mercedes-Benz a précisé qu’il proposera également des départs volontaires. Ces mesures incluent la suppression déjà annoncée de quelque 10% des fonctions d’encadrement, a ajouté le groupe (ce qui correspond à 1 100 postes selon la presse allemande). Daimler compte actuellement quelque 304 000 employés, toutes fonctions confondues, dans le monde.

De nouvelles normes européennes dès 2020

Au total et comme annoncé mi-novembre, Daimler veut économiser 1,4 milliard d’euros pour financer « les investissements élevés demandés par la transition vers la mobilité neutre en émissions de CO2 », explique le constructeur dans un communiqué.  Comme l’ensemble du secteur automobile européen, Daimler est engagé dans une course pour réduire le niveau d’émissions de CO2 des voitures vendues et respecter des strictes normes en vigueur dès l’année prochaine dans l’UE, sous la menace de lourdes sanctions.

Ainsi, les principaux constructeurs et équipementiers automobiles allemands ont annoncé ces derniers mois près de 30 000 suppressions d’emplois en raison de la conjoncture dégradée et de la baisse en popularité du diesel au profit des moteurs électriques moins complexes à produire. Selon une étude publiée l’an dernier par l’agence allemande pour l’emploi, quelque 114 000 emplois disparaîtront d’ici 2035 en raison du passage aux voitures électriques.

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Bernard Arnault devient l’homme le plus riche du monde

Alors qu’un mouvement de grève nationale est appelé le 5 décembre afin de faire obstacle à la réforme des retraites étant dans la continuité des politiques d’austérité, Bernard Arnault quant à lui, consolide son immense fortune.

Mucho dinero

Lundi dernier, le groupe LVMH annonçait le rachat du joaillier américain Tiffany pour plus de 16 milliards de dollars, faisant de son PDG Bernard Arnault l’homme le plus riche du monde. Sa fortune serait estimée à 99,5 milliards d’euros selon le magazine Challenges malgré un patrimoine difficilement quantifiable.

Désormais évalué à 206 milliards d’euros, le groupe LVMH conforte ainsi sa première place en terme de capitalisation au CAC 40, augmentant le cours de son action de 50% depuis le début de l’année. La famille Arnault détient 47% de son capital, ce qui représente la somme inimaginable de 97 milliards d’euros.

Cela ne représenterait pourtant qu’une partie de la richesse réelle du magnat français. Pour être plus précis, le magazine Challenges se basant seulement sur le cours boursier de LVMH, soit pour les plus assidus « l’ensemble des actifs professionnels, côtés et/ou non côtés ».

Mais le septuagénaire a tenu à s’expliquer, s’exprimant ainsi : « ce n’est pas l’argent que j’ai sur mon compte. C’est la valeur des actions du groupe. Si les actions montent, ça monte, si les actions baissent, ça baisse », omettant ainsi de préciser que cela ne comprenait pas en compte son hôtel particulier de 2000 m² situé en plein Paris, ni sa villa de Saint-Tropez, ni sa propriété de 129 hectares au Nord de Londres, ni son jet privé ou encore son yacht de 100m de long. Nous voilà rassurés.

Aussi, Bernard Arnault figura dans la liste des révélations des Paradise Papers, enquête qui a permis de dévoiler les comptes offshore dans des paradis fiscaux des personnes les plus riches, montrant ainsi tout un pan de l’évasion fiscale des grands de ce monde.

A l’heure où les travailleurs sont sans cesse pointés du doigt, et dont les acquis sociaux sont attaqués par les politiques d’austérité successives, aucune mesure n’est prise afin d’interrompre l’accumulation de capitaux des plus riches.

Crédit photo :Eric Piermont / AFP

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Chasse aux chômeurs : quand Pôle Emploi piste un chômeur sur les réseaux sociaux

Vendredi 29 novembre, plusieurs journaux se sont accordés pour fustiger un fraudeur chez Pôle emploi. Ce qui semble pourtant scandaleux, ce sont les méthodes de Pôle emploi qui mène une chasse aux chômeurs jusque sur les réseaux sociaux.

Chômage

Ce vendredi 19 novembre, plusieurs media tels que Capital, Le Figaro et Ouest France sortaient des articles à propos d’une supposée fraude à Pôle Emploi. Scandalisés par ce qui leur semblait être un acte "crapuleux", ils ont pourtant oublié de préciser que les méthodes employées par Pôle Emploi pour pister les "nouveaux fraudeurs" étaient peut-être, elles aussi, crapuleuses.

"De septembre 2016 à septembre 2018, il a [...] touché crapuleusement plus de 18.000 euros d’allocations chômage" : c’est de cette manière que Le Figaro présente l’affaire. Pourtant, il suffit de faire un simple calcul mathématique pour se rendre compte que 18 000 euros sur 2 ans sont équivalents à 750 euros par mois. Une misère quand on sait que le seuil de pauvreté (à 60%) est à 1041€ en France.

Plus encore, selon Le Figaro, "inscrit en tant que demandeur d’emploi, le jeune fraudeur ne se présentait à aucune des convocations et ne s’était pas mis non plus en quête d’un emploi." Pourtant, chez Pôle Emploi, si le chômeur ne se présente pas aux rendez-vous, les allocations devraient être suspendues.

"La raison ? Il ne vivait pas en France, mais en Turquie, son pays natal. [...] Le pot-aux-roses a été découvert sur Facebook par les agents de Pôle emploi, après avoir consulté le compte du fraudeur, régulièrement actualisé avec de nouvelles photos et vidéos", continue Le Figaro. Au-delà du fait que des photos sur des réseaux sociaux ne constituent pas la preuve empirique que le chômeur habite en Turquie (il aurait pu être en vacances), cela montre les méthodes de Pôle emploi, qui consistent à étendre la chasse aux chômeurs jusque sur les réseaux sociaux.

Présentant cette affaire comme un fait divers, Le Figaro participe pourtant à la construction d’une opinion publique selon laquelle les fraudeurs sociaux seraient de plus en plus nombreux, justifiant ainsi les méthodes de pistage de Pôle Emploi. En janvier 2019, le gouvernement a publié un décret, réformant le contrôle des chômeurs ; selon rebondir.fr, “des équipes (qui passeront de 200 à 600 personnes d’ici à mi-2019, puis à 1000 d’ici à 2020) seront dévolues au contrôle de la recherche active d’emploi par les chômeurs. Cette réforme fait de Pôle Emploi un outil de contrôle des chômeurs, plus que d’aide aux chômeurs. Ainsi, avec la réforme de Pôle Emploi, le nombre de conseillers est diminué, tandis que celui des contrôleurs, lui, est augmenté. Plus que du contrôle, c’est une véritable oppression des chômeurs qui se joue là, les sanctions pouvant être très lourdes, allant de “la suppression du revenu de remplacement”, jusqu’à de la prison ferme, comme c’est le cas pour le chômeur du Figaro. Quatre mois de prison ferme, pour une fraude supposée et prouvée par quelques photos sur Facebook, c’est bien la peine qui a été prononcée par la justice.

Accusé d’être trop généreux et d’inciter les chômeurs à rester chez eux, le régime d’indemnisation des chômeurs est, dans la réalité, tout autre. En plus d’être contrôlés en permanence et de subir une pression sociale poussant à la honte, les chômeurs sont parmi les plus précaires de notre société. Ainsi, en février 2019, 30% ne recevaient aucune indemnité et 50% touchaient moins de 500 euros par mois. Mais cette précarité s’est encore aggravée avec la réforme du chômage qui s’attaque aux conditions d’accès pour l’ouverture de droits au chômage et touche près de la moitié des 2,6 millions d’allocataires, sur un total de 6 millions d’inscrits à Pôle Emploi.

Face à cette réforme, passée en catimini en début d’année, mais aussi contre ce système d’allocations plus punitif que réellement assurantiel, la seule réponse qui puisse faire trembler Macron et sa clique se trouve dans la rue. Le 5 décembre, mais aussi le 6, le 7 et le 8, soyons tous dans la rue aux côtés des travailleurs en grève, afin d’en finir avec ce système qui nous précarise au quotidien !

Crédits-photo : afp.com/PHILIPPE HUGUEN

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Muriel Penicaud fait lever l’amende pour fraude sociale d’un chef étoilé

Le Chef triplement étoilé Gilles Goujon, rappelé à l’ordre trois fois par l’inspection du travail pour fraude sur le décompte du temps de travail de ses salariés, a obtenu une faveur de la part de la ministre du travail Muriel Penicaud, pourtant tenu de garantir l’impartialité et la probité de l’institution. La ministre, qui se permet de donner des leçons de légalité aux cheminots, s’accorde sans aucun scrupule le droit d’accorder des faveurs à certains.

Passe-droit pour les patrons

Crédits photo : AFP / Thibault Camus

Une pratique révélatrice

Muriel Penicaud a elle-même, comme l’a révélé Libération, fait sauté une amende de 13 000 euros visant le chef de l’Auberge du Vieux Puits alors qu’il ne s’acquittait pas de ses devoirs en matière de décompte du temps de travail. « Je tiens d’abord à vous féliciter chaleureusement pour vos trois étoiles au guide Michelin (...) Je demande au Directeur général du travail et au Directeur régional d’Occitanie de me tenir informée de l’évolution de la situation », lui écrit-elle même personnellement avant de faire saisir l’affaire et de transformer l’amende en avertissement. Cela pourrait sembler peu de choses et pourtant… Bafouer le code du travail et les droits des salariés est une pratique parfaitement banale pour celle qui a eu pour mission de démolir le plus complètement possible le droit des salariés, en qualité de ministre de la réforme par ordonnances du code du travail à la rentrée 2017.

Une ministre ennemie déclarée des travailleurs

La ministre du travail est bien davantage celle du patronat que des travailleurs. Alors que les heures supplémentaires non payées sont légion dans la restauration, ce traitement de faveur en dit long sur la politique pro-patronale du gouvernement. Le droit des travailleurs, que l’inspection du travail est censée garantir, est menacé directement depuis des décennies par les politiques néolibérales, et la fraude encouragée par ce type de pratique qu’il nous faut dénoncer publiquement. Muriel Penicaud qui rappelle les grévistes de la SNCF à la loi et à l’ordre et qui « dans le même temps » accorde des faveurs privées aux patrons fraudeurs, Bruno Retaillaud des Républicains qui exige quant à lui un droit de réquisition des grévistes pour limiter le droit de grève, rappellent à quel point ce personnel politique est l’ennemi déclaré des travailleurs.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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« On a 150 Milliards pour les retraites », le coup de gueule de Gilles Raveaud, économiste

Lundi dernier sur BFMTV, Gilles Raveaud, professeur d’économie à l’Université Paris 8, a remis les pendules à l’heure concernant le soit-disant déficit des retraites. Selon ses calculs, c’est 150 Milliard d’euros qu’il y aurait de disponible dans diverses cagnottes. Ce budget montre une situation des caisses des retraites loin d’être critique, à l'opposé du discours du gouvernement pour pousser sa réforme.

5 décembre

Crédit Photo : capture d’écran BFM TV

Gilles Raveaud, maître de conférences à Paris 8, est intervenu lundi sur les plateaux de BFMTV où il a démonté l’un des principaux motifs de la réforme des retraites : le manque d’argent dans les caisses de retraites. Il base son analyse sur les différents « fonds de réserve » existants. Au total, il y aurait dans ces fonds 35 milliards pour la caisse de l’assurance maladie, auxquels il faut ajouter les fonds de réserve des caisses de retraite complémentaires, qui compteraient près de 116 milliards d’euros d’après l’estimation du président du conseil d’orientation des retraites. Au total c’est donc un pactole de 150 milliards d’euros qui formerait un matelas confortable pour la gestion des retraites.

 
Comme le souligne Gilles Raveaud, le principal problème des retraites est plutôt celui des faibles pensions, qui ne pourra qu’être accentué par la réforme du gouvernement, ainsi que l’écart important d’espérance de vie entre les ouvriers et les cadres. Gilles Raveaud prend en exemple son cas personnel, maître de conférences à Paris 8, et le compare à la situation d’un ouvrier. Selon l’INSEE en 2017 « il y a 13 ans d’écart d’espérance de vie entre un ouvrier qualifié et quelqu’un comme moi ».

C’est véritablement la marque des inégalités sociale en France. En clair, en augmentant l’âge du départ à la retraite comme veut le faire le gouvernement, on prive tout bonnement une partie de la population de retraite, on fait en sorte que les classes populaires « meurent au travail ».
 
Il faut ajouter à cela la dégradation générale des services publiques comme es EPHAD et les hôpitaux, qui laissent le pas à des organismes privés hors de prix. L’ensemble des réformes néolibérales à l’œuvre depuis des années a conduit à une situation déjà terrible pour nombre de retraités qui ne pourrait qu’empirer si la réforme de Delevoye venait à passer.

Pour garantir une retraite correcte à l’ensemble des travailleurs, « les milliards sont déjà là ». Raison de plus pour exiger le retrait pur et simple de la réforme des retraites, en se joignant à la grève du 5. Mais on peut même voir plus loin : en imposant un partage réel du temps de travail entre toutes et tous, il serait possible de ne plus perdre sa vie à la gagner en attendant une retraite bien trop faible pour vivre décemment.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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RETRAITE PAR POINTS = RETRAITE EN MOINS

Publié par EL DIABLO

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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