SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Le bénéfice net 5,5 milliards d'euros

La Haye - Le géant néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever a indiqué jeudi avoir enregistré un bénéfice net annuel en hausse de 5,5% en 2016 mais a prévenu que le début de 2017 serait "lent" en raison de "conditions de marché difficiles".

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Le bénéfice net s'est établi à 5,5 milliards d'euros, a affirmé le groupe de Rotterdam dans un communiqué, soulignant que le chiffre d'affaires était en baisse de 1% sur l'ensemble de l'année, à 52,7 milliards d'euros.  

Côté à la Bourse d'Amsterdam, Unilever était en baisse de 3,86% à 37,84 euros à l'ouverture de la séance, au sein d'un indice en baisse de 0,06% à 487,74 points. 

"Les conditions de marché ont été difficiles pendant l'ensemble de l'année mais surtout au quatrième trimestre", a expliqué Unilever, évoquant notamment des changements de prix liés à des dévaluations, des volumes stagnants et la crise économique au Brésil. 

Le groupe a aussi dû faire face à des "difficultés supplémentaires" en Inde, après le retrait en novembre de la valeur légale des billets de 500 et 1.000 roupies (6,5 et 13 euros), coupures les plus élevées et qui représentaient 86% de la valeur de l'argent liquide en circulation, au nom de la lutte contre la corruption.  

Pour 2017, Unilever a pour priorités "une croissance en avance sur ses marchés", une meilleure marge opérationnelle et un bon flux de trésorerie, a indiqué le directeur exécutif du groupe, Paul Polman, cité dans le communiqué.  

"Les conditions de marché difficiles qui ont rendu la fin de l'année particulièrement éprouvante vont probablement continuer pendant la première moitié de 2017", a-t-il affirmé, ajoutant : "nous nous attendons donc à un début d'année lent avec une amélioration de la croissance au fil de l'année".  

Sans tenir compte des taux de change, le groupe, qui a récemment acquis plusieurs sociétés pour "restructurer son portefeuille" et contrer le ralentissement des marchés émergents, a enregistré sur l'année une hausse de ses ventes de 4,3%, a-t-il affirmé.  

Dans sa branche "Hygiène personnelle", qui représente près de la moitié de son chiffre d'affaires, Unilever a enregistré une hausse de 0,5% des ventes, grâce notamment au succès des déodorants et à une gamme de shampoings promettant du volume pour les cheveux plats. La marque Dove a, de son côté, enregistré une bonne année grâce à la gamme adressée aux hommes.  

Dans la branche "Alimentation", le chiffre d'affaires en baisse de 3,1% a décliné notamment "car la croissance modeste dans les marchés émergents a été contrebalancée par le déclin, continu mais qui ralentit, des marchés dévelopés", assure Unilever. 

En Europe, les marchés "restent difficiles" et sont en baisse de 2,9% mais les hautes températures de l'été ont permis de bonnes ventes de crèmes glacées, a assuré le groupe, soulignant que la contraction du marché des margarines en France et en Grande-Bretagne avait eu un impact sur la croissance de la branche nourriture.  

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PAR FSC

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NAO : Négociation annuelle obligatoire

Les prochaines négociations salariales auront lieu le 2 mars, 16 mars et 30 mars 2017

Les salariés subissent des cures d’austérité salariales depuis plusieurs années et les rémunérations sont de plus en plus individualisées. Les inégalités perdurent entre les hommes et les femmes en matière de salaire. Les conditions de travail se détériorent et les acquis en matière de durée légale sont constamment remis en cause. Dans ce contexte, les négociations annuelles obligatoires prévues par le code du travail sont un moment fort de l’activité syndicale et revendicative. Dans de nombreuses entreprises, TPE, PME-PMI ou grosses entreprises, ces négociations sont même placées sous le signe de la conflictualité sociale avec parfois des contentieux salariaux lourds. La mobilisation des salariés permet souvent de faire bouger les lignes et d’arracher des acquis sonnants et trébuchants.

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Voici les questions de la CGT :

Questions CE :

Comment se porte l’Unimix 2

Point sur les volumes shampoing et organisation à venir sur la production

Volume usine 2016 et à date

Point sur le budget des arrêts technique des lignes shampoing sur les quatre dernières années

Explication sur les manques habillages et les manques matières premières (shampoing/dentaire)

Point sur la palettisation et les multiplications des arrêts

Part de marché zendium

Questions DP :

Récapitulatif des augmentations individuelles par secteur, combien d’opératrices ont touché une AI

Point sur la règle de l’heure supplémentaire le vendredi soir  (pour l’équipe d’après-midi de 20H50 à 22H00) ?

Point sur les chefs d’équipe process, référant week-end,  responsable process dentaire et que vont devenir les référants au Process dentaire

Nombre de départ (démission, retraite, rupture conventionnelle…) en 2016

Point sur le licenciement de michel Gobert

La règle sur le bon de sortie de container a-t-elle été modifiée, si oui, pourquoi ?

Etat d’avancement du tableau de corrélation des viscosités à chaud et froid

 

Ci-dessous l'ordre du jour CE/DP du vendredi 27 janvier 2017 :

 

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Stéphanie Gibaud, lanceuse d'alerte dans l'affaire UBS (source photo : RT)

Stéphanie Gibaud, lanceuse d'alerte dans l'affaire UBS (source photo : RT)

«La femme qui en savait vraiment trop», Stéphanie Gibaud, lanceuse d'alerte dans l'affaire UBS, fait face à un nouveau procès initié par son ancien employeur. Elle explique dans une interview à RT France comment elle affronte le monde de la finance.

«L'Etat français n'a jamais rien fait pour moi», explique l'ex-directrice marketing de la banque UBS, Stéphanie Gibaud, qui a permis à la France de récupérer 12 milliards d'euros suite aux révélations des activités frauduleuses. Remerciée par le ministre des Finances et de l'Economie Michel Sapin en personne pour son service à l'Etat, elle constate qu'il ne s'agit que de paroles et que la lutte contre la corruption n'est qu'apparence et communication.

[…]

LIEN VERS LA SUITE DE L’ARTICLE ET L’ENTRETIEN VIDÉO CI-DESSOUS SUR LE SITE RT FRANCE :

Publié par El Diablo

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Une baisse du chômage incertaine… Une hausse évidente de la précarité

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La fragile « baisse du chômage » enregistrée sur la catégorie A (chômage total) est certes une moins mauvaise nouvelle que les précédentes hausses depuis 2012, sous Hollande, ou depuis 2008, sous Sarkozy : elle est cependant très en demi-teinte avec + 0.8% sur un mois, - 0.5% sur trois mois et -3% sur un an.
Il est bien difficile de mesurer la réalité de la baisse au regard du nombre de radiations enregistrées cette année.
Pourtant, dans tous les cas, la progression de 5.5% sur un an des catégories B et C (personnes ayant travaillé plus ou moins de 78 heures) traduit une utilisation accrue des contrats courts et donc de la précarité de l’emploi. Une situation que la CGT ne cesse de dénoncer, en phase avec la revendication exprimée lors des manifestations contre la loi Travail, pour le droit à l’emploi stable !
De même, si on note une légère embellie concernant le chômage des jeunes (-3.2 % sur 3 mois, - 6.2 % sur un an, - 5% depuis 2012), la situation des plus de 50 ans n’a cessé de se dégrader (+ 2.2% sur 3 mois, + 4.9 % sur un an, soit +40% depuis 2012), de même que le chômage de longue durée s’allonge encore et en continu depuis 2009.
Le bond de 24.6 % enregistré dans la catégorie D (personnes en formation) en un an est, bien entendu, le résultat du plan 500 000 formations. Si, comme le montre la dernière étude menée par Pôle Emploi, seulement 17 % des bénéficiaires des formations prescrites par Pôle Emploi obtiennent un emploi de plus de 6 mois, 85 000 personnes quitteront peut-être « durablement » les chiffres du chômage. Par contre, ce sont 415 000 qui reviendront à la case départ. Le besoin de formation est grand. Encore faut-il un plan dans la durée et pas de circonstance électorale, avec des formations contrôlées, réellement qualifiantes et qui débouchent sur de l’emploi.
À cela s’ajoute la baisse importante du montant brut de l’allocation chômage qui dure depuis le 4ème trimestre 2014, pour s’établir à 1159 euros de moyenne, selon les dernières publications de Pôle emploi.
La CGT revendique une stratégie pour l’emploi durable : elle propose un plan pour l’industrie et les services publics, une réduction du temps de travail à 32 heures et la fin des aides aux entreprises sans aucun contrôle, ni évaluation.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Des promesses présidentielles, il ne reste que des maux

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Ce mardi 24 janvier 2017 a vu la publication du rapport de France Stratégie sur l’insertion professionnelle des jeunes, lesquels furent autrefois une priorité pour l’actuel Président de la République. Assistons-nous à une session de rattrapage ou à un baroud d’échec ?

Pour celles et ceux qui en doutaient encore, le diagnostic établi par ce rapport illustre l’inefficacité des réformes de ces 20 dernières années fragilisant l’ensemble des travailleurs. Affaiblir la protection des salariés tout en donnant plus de libertés et d’aides sans contrepartie aux entreprises aboutit à plus de précarité et de chômage pour les jeunes.

Subordonnés à la dégradation du marché du travail, les jeunes demeurent surexposés à de multiples handicaps : 17% d’entre eux ne sont ni scolarisés, ni en emploi, ni en formation.

24% des jeunes de moins de 25 ans sont au chômage. Celles et ceux étant en activité cumulent les contrats précaires et s’insèrent très tardivement dans un emploi stable.

En position de vulnérabilité, des sacrifices s’imposent souvent aux jeunes : mobilité, santé, logement, cumul emploi-études... avec un accès au droit de plus en plus restreint par la numérisation des démarches administratives.

Il est donc scandaleux de voir persister des débats obsessionnels sur le coût du travail des jeunes, sans jamais questionner le coût du capital quand plus de 200 milliards d’euros sont alloués aux entreprises sous forme d’aides directes ou d’allègements fiscaux et sociaux.

Faute de remède, à quoi sert un diagnostic ?

Avec un constat aussi accablant sur les effets des politiques menées, il y a urgence à agir pour instaurer une nouvelle dynamique de progrès social.

La CGT propose depuis plus de 15 ans un nouveau statut du travail salarié intégrant notamment une sécurité sociale professionnelle. Avec celui-ci, les jeunes peuvent prétendre à un emploi stable, choisi et de qualité et disposer, dès la sortie du système scolaire jusqu’à la fin de leur carrière professionnelle, d’un certain nombre de droits cumulatifs et progressifs, transférables d’une entreprise à l’autre, d’une branche à l’autre, opposables à tout employeur. Il s’agit de droits individuels, attachés à la personne de la, du salarié-e qui ont besoin, pour être opérationnels, de s’appuyer sur un ensemble de garanties interprofessionnelles élevées. Ils constituent un socle de droits communs, base de la construction de tout statut et convention collective, dans le respect de la hiérarchie des normes et du principe de faveur.

La réduction du temps de travail à 32 heures par semaine prend également tout son sens pour sortir les jeunes de leur parcours précaire avant l’insertion dans un emploi durable. Une telle mesure est synonyme de 4 millions d’emplois créés et de salaires revalorisés tout en permettant de travailler mieux, toutes et tous.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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A chaque période de son histoire le monde du travail a su conquérir des droits sociaux importants , que le patronat et les gouvernements ont du concéder devant la force du mouvement social , devant son exigence de Front Syndical Commun et de lutte.

Le patronat et les gouvernements successifs qui l’ont soutenu n’ont eu de cesse que de remettre en cause ces conquêtes sociales acquises par les luttes.

Depuis sa création en 1895 , les forces du patronat ont eu des alliés pour diviser l’outil essentiel de défense des salariés , la CGT , qui malgré ses divisions en 1921 et en 1947 , son nom reste profondément attaché au syndicalisme de conquêtes sociales , de lutte et de classe.

En France , le syndicalisme est aujourd’hui divisé en deux grands courants , celui de conquêtes , de lutte , de transformation sociale , et celui de gestion comptable de la société capitaliste.

Mais jamais dans le cadre du système capitaliste les conquêtes sociales sont définitivement acquises , la réaction du grand patronat et de la bourgeoisie ,soutenus par des politiciens qui trahissent leurs engagements.
Une chose est sûre, on n’obtient rien sans la lutte

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Les capitalistes ne connaissent qu'un critère : LE PROFIT!

Souvenez vous de la campagne contre les Goodyear par la presse et les syndicats " partisans du dialogue social" : ils désignaient les Goodyear et leur syndicat CGT comme responsable de la fermeture de l'entreprise par leur "intransigeance" , leur refus d'accepter les conditions imposées par la direction (les 4/8 ...).

Ceux qui en appellent à la soumission aux exigences insatiables du capital trahissent les travailleurs!

Seules les luttes sont en mesure de freiner leurs appétits, seule l'intervention de l'état peut modifier leurs choix, seule l'appropriation par les travailleurs des moyens de production est en mesure de soustraire la vie économique au bon vouloir de ceux qui quant au fond loin d'être des créateurs d'emploi et de valeur ne sont que des prédateurs!

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Source : Le Monde

Whirlpool va délocaliser la fabrication de sèche-linges d’Amiens en Pologne

Le fabricant américain d’électroménager Whirlpool a annoncé mardi 24 janvier son intention de cesser la production de sèche-linge dans son usine d’Amiens au 1er juin 2018, pour la délocaliser en Pologne, dans le cadre d’une restructuration de ses activités européennes dans ce segment. « Whirlpool France fera tout son possible et engagera les ressources nécessaires » pour trouver un repreneur pour son site d’Amiens, qui emploie 290 personnes, ainsi que « de nouvelles activités pour attirer des emplois », a ajouté le groupe dans un communiqué.

Cette fermeture à moyen terme n’est pas une surprise pour les salariés. Ils la craignent depuis de nombreux mois. « Un faisceau de preuves nous a conduits à penser qu’un projet de cessation d’activité était dans les tuyaux », indiquait Cécile Delpirou, déléguée CFE-CGC de l’usine, qui souhaite poursuivre son combat avec les autres organisations de l’intersyndicale (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC).

Départs non remplacés

Fin 2016, il y a eu le départ du directeur du site, Raphaël Delrue. Cet ancien directeur s’est longtemps opposé à toute délocalisation. Il avait depuis le tournant des années 2000 mené plusieurs plans de restructuration pour conserver la compétitivité du site. Entre 2002 et 2017, les effectifs ont ainsi été ramenés de 1 300 à 290 personnes…

« Ces deux dernières années, le directeur avait encore taillé dans les coûts et réussi à repousser l’échéance de la fermeture », assure un proche du dossier. Dans le même temps, la direction avait continué à investir, entre 30 et 40 millions d’euros pour moderniser le site. Et début 2015, Jeff Fettig, le PDG du groupe américain, avait assuré dans Le Figaro qu’« Amiens a toujours été une usine importante pour la France et l’Europe »

Cela n’a pas suffi. Et les indices se sont accumulés. Depuis plusieurs mois, les départs de CDI ne sont remplacés, même à des postes-clés, que par des CDD. Il y a eu également la visite de techniciens de Beck & Pollitzer, une entreprise extérieure censée mener un audit de sécurité du site. « En cherchant sur Internet son nom, on a découvert qu’il s’agissait d’un spécialiste des transferts industriels. Cela commence à faire beaucoup », indique la syndicaliste.

Depuis 2014, et le rachat d’Indesit par Whirlpool, l’avenir du site picard était en fait en suspens. « Tous les sites et services sont en double dans le groupe. Il y a déjà eu 80 suppressions de postes de commerciaux l’an dernier rien qu’en France. Les restructurations industrielles, notamment en Italie, sont prévues à partir de 2018 », poursuit Cécile Delpirou.

Sur le créneau des sèche-linge, le groupe américain dispose de deux sites spécialisés à Yate, en Angleterre, pour l’offre d’entrée et le moyen de gamme, et Amiens, pour le moyen et haut de gamme, qui avait d’ailleurs obtenu le label « Origine France garantie ». Le site anglais produit environ 900 000 unités par an, contre de 300 000 à 500 000 pour le français.

Si elle est à plus forte valeur ajoutée, cette production n’était plus rentable selon la direction du groupe américain, qui a réalisé près de 21 milliards de dollars (19,5 milliards d’euros) de chiffre d’affaires en 2015 et doit présenter jeudi ses résultats financiers pour l’année 2016. Selon nos informations, non confirmées par l’entreprise, le site français perdrait chaque année entre 7 et 10 millions d’euros.

Délocalisation

La perspective du Brexit, et la sortie à terme du marché unique européen du Royaume-Uni, aurait pu donner une dernière chance au site français pour rapatrier la production anglaise. Mais cet argument n’a pas convaincu le groupe américain. « Aujourd’hui, la baisse de la livre a donné un avantage à l’Angleterre, constate Cécile Delpirou. Demain, ils chercheront plutôt à produire à l’Est. »

« Au départ, les deux sites français et anglais étaient appelés à fermer, assure une source proche du dossier. Whirlpool veut créer dans son usine de Lodz (en Pologne) de nouvelles lignes de production spécialisées sur les sèche-linge, aux côtés de celles vouées à la fabrication de réfrigérateurs et autres cuisinières. »

Matignon et les élus locaux sont montés au créneau pour sauver le site en organisant des échanges à très haut niveau avec la direction de Whirlpool, qui n’a pas cédé. Le groupe américain souhaite mener à bien ses restructurations. La France lui a conseillé de chercher des solutions pour le site amiénois avant d’engager un plan de sauvegarde de l’emploi. Histoire d’éviter un nouveau conflit dur dans l’agglomération picarde, encore marquée par le conflit « Goodyear ».

Publié par FSC

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Les députés européens laisseront-ils mourir 230 000 travailleurs exposés aux vapeurs diésel ?

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Un projet de directive européenne pour protéger les travailleurs des expositions aux produits cancérogènes est en discussion. L’un des enjeux : mieux encadrer les vapeurs diésel, auxquelles sont confrontés 3,6 millions d’employés et d’ouvriers en Europe, dont 800 000 en France. Mais la Commission européenne vient de bloquer toute avancée, malgré les dizaines de milliers de morts par cancer annoncées. Le Parlement européen devra se prononcer d’ici trois mois. Les députés seront-ils tout autant insensibles aux risques encourus par des centaines de milliers de personnes ?

230 000 travailleurs européens pourraient mourir d’un cancer provoqué par leur exposition chronique aux vapeurs diésel pendant les cinq décennies à venir, estime froidement un document de travail de la Commission européenne [1]. Soit 6 % des 3,6 millions d’ouvriers, employés ou techniciens actuellement exposés à ces vapeurs dans l’Union européenne ! Ces salariés sacrifiés travaillent essentiellement dans les transports, l’industrie automobile, les chantiers de construction, les mines et cales de bateaux ou encore les activités sur le tarmac des aéroports. En France, près de 800 000 salariés sont concernés [2]. Soit 48 000 morts potentiels de cancers si l’on applique la proportion retenue par la Commission européenne.


 

 

Ces vapeurs diésel sont des cancérogènes avérés pour l’être humain depuis 2012. Pour le moment, aucun texte de loi n’impose de surveiller ou de réduire l’exposition des employés. Les pathologies que ces vapeurs provoquent coûteraient entre 100 et 258 milliards d’euros aux systèmes de santé européens, toujours selon la Commission. Malgré ces alarmantes estimations, cette absence de protection devrait se prolonger : la Commission européenne vient d’ exclure les vapeurs diésel de son projet de directive sur les agents cancérogènes au travail, interdisant donc toute tentative de définir une vapeur limite d’exposition professionnelle (vlep).

Combien de morts avant de légiférer ?

« En renonçant à inclure les vapeurs de diesel dans la liste des valeurs limites ainsi que dans le champ d’application de la directive, la Commission a cédé au lobbying agressif d’organisations patronales », déplore Laurent Vogel, chercheur à l’Institut syndical européen. (ETUI). « L’argument des industriels c’est qu’il y a une différence de nature entre les anciens et les nouveaux moteurs et qu’il est donc impossible de définir une règle puisque toutes les expositions des travailleurs sont différentes. C’est vraiment cynique. » Les délais nécessaires pour une véritable enquête épidémiologique sur les effets d’un polluant sont très longs, compte tenu des temps de latence du développement des cancers. Si l’on retient l’argument de l’industrie sur les effets « méconnus » des nouveaux moteurs diésel, il faudrait attendre encore une génération pour légiférer. Et combien de morts ?

« De plus, aucune étude scientifique ne dit que les émissions des nouveaux moteurs diésel auraient cessé d’être cancérogènes, ajoute Laurent Vogel. Les particules fines, qui sont les plus cancérogènes continuent à être émises par les nouveaux moteurs même si c’est en quantité moindre. La réalité des travailleurs, c’est qu’ils sont exposés à plusieurs générations de moteurs en même temps. » Si l’on prend en compte l’ensemble des travailleurs qui ont été, sont actuellement, ou seront exposés aux vapeurs diésel, le nombre de personnes concernées pourrait grimper à 20 millions entre aujourd’hui et 2060. Le nombre de décès pourrait dépasser les 1,2 million, soit 30 000 par an !

« Une personne exposée pendant plusieurs années à ces cancérogènes ne sera pas suivie médicalement une fois "sortie" de son exposition au diésel, alors que les risques qu’elle développe un tel cancer sont bien réels », détaille Laurent Vogel. L’Institut syndical européen, qui dépend de la Confédération européenne des syndicats, se bat pour que le système de surveillance de la santé ne soit pas limité à la période où le salarié travail dans le secteur à risque, mais que le suivi s’étende au-delà. Là aussi, la Commission bloque. Les syndicats militent par ailleurs pour que des valeurs limite soient fixées pour certains reprotoxiques, présents en nombre sur les lieux de travail.

Les valeurs limites, un outil utile pour sauver des vies

Quel est l’intérêt de ces valeurs limites dans la mesure où elles n’annulent pas le risque de cancer ? « Elles ne peuvent être un but en soi, mais peuvent contribuer à une meilleure prévention en réduisant le risque, explique Laurent Vogel. Si elles se situent nettement en dessous des situations que l’on observe aujourd’hui, elles peuvent être un véritable outil d’amélioration des conditions de travail. À partir du moment où le respect des valeurs limites impose une transformation des conditions de la production, et donc d’importants coûts supplémentaires, elles deviennent un outil qui incite à la substitution. » Face aux coûts engendrés pour protéger leurs salariés, les entreprises concernées seraient incitées à bannir les molécules dangereuses. Ce qui ne sera pas le cas à cause du blocage de Bruxelles.

« Ces valeurs limites sont aussi de vrais outils pour l’inspection du travail, qui peut s’appuyer sur un élément précis et concret pour exiger des mesures efficaces. » L’efficacité des valeurs limites dépend des priorités politiques que l’on donne à l’inspection du travail. « D’une manière générale, la lutte contre les cancers professionnels n’est pas prioritaire, constate Laurent Vogel. Les politiques préfèrent mettre l’accent sur les accidents du travail ; c’est plus simple pour eux puisqu’on voit les effets immédiatement. » Les premiers votes du Parlement européen sur la directive agents cancérogènes au travail doivent auront lieu en avril. Les députés européens, dont les Français, seront-ils plus sensibles à la mort annoncée de 230 000 travailleurs, dont 48 000 en France ? Les syndicats l’espèrent.

Nolwenn Weiler

Publié sur le site BASTA !

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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