SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Suite à la manifestation du 29 janvier contre la réforme des retraites à Châteauroux, les secrétaires départementaux des syndicats CGT, FSU et FO sont convoqués ce lundi et mardi au commissariat.

Les secrétaires indriens de la CGT, FSU et Force Ouvrière ont été convoqués par la police de Châteauroux © Radio France - Jérôme Collin

Les secrétaires indriens de la CGT, FSU et Force Ouvrière ont été convoqués par la police de Châteauroux © Radio France - Jérôme Collin

C'est leur présence sur les marches du Tribunal de Châteauroux et une chaînette cassée le 29 janvier qui est à l'origine de cette convocation. Florent Garcia (Force Ouvrière), Josiane Delaune (CGT Indre) et Raphaël Tripon (FSU 36) ont reçu un appel de la police de Châteauroux leur demandant de se présenter au commissariat pour s'expliquer. 

Un rassemblement sur les marches du Tribunal 

Le 29 janvier dernier, des manifestants sont montés sur les marches du tribunal, "dans le but de montrer leur soutien aux avocats aussi en grève" explique Florent Garcia, "on a voulu prendre une photo de groupe." C’est la présence de manifestants sur les marches du TGI qui serait liée une plainte du parquet de Châteauroux, suite à des dégradations : une chaînette a été cassée

Interrogés, Florent Garcia et Raphaël Tripon estiment qu'ils n'ont pas à répondre d'actes isolés pendant les manifestations. Selon Florent Garcia : "La police ferait mieux d'interpeller l'individu en question plutôt que de demander aux représentants syndicaux." 

Une tentative d'intimidation

Au sortir de son entretien, Florent Garcia parle "d'une perte de temps", "l'audition était tout de même bonne enfant, même si je n'avais rien à faire là-bas, je pense que c'est une tentative d'intimidation envers ceux qui sont contre cette réforme des retraites, c'est une tentative de censure." 

Josiane Delaune a rendez-vous mardi matin, tout comme Raphaël Tripon.  

Le gouvernement veut casser du syndicaliste

Le secrétaire de la FSU 36 dénonce : "c'est du jamais vu. Depuis l'année 2000, depuis que je suis à Châteauroux, je n'ai jamais vu des responsables syndicaux appelés à s'expliquer devant la police. Je pense que nous sommes dans une situation de plus en plus tendu où l'on cherche à casser du syndicaliste !" 

 

Publié par  Elodie Rabelle France Bleu Berry

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Le 4 pages de la CGT édité à 2 millions d'exemplaires !

 

LE 4 PAGES in extenso :

Publié par FSC

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les 5 % de Français les plus pauvres devraient voir leur niveau de vie se réduire

Avec la politique économique de Macron, « les 5 % de Français les plus pauvres devraient voir leur niveau de vie se réduire »

L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a étudié les mesures fiscales et sociales du gouvernement. Ses conclusions sont sans appel.

Par   Publié le 05 février 2020 à 10h30 – Mis à jour le 06 février 2020 à 08h13

Le début du mandat d’Emmanuel Macron lui avait valu l’étiquette de « président des riches ». Près de trois ans plus tard, celle-ci risque de continuer à lui coller à la peau, à en croire l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), un cercle de réflexion classé à gauche.

Dans une étude publiée mercredi 5 février, les économistes ont passé au crible les mesures fiscales et sociales des trois premiers budgets de l’ère Macron, et leurs conséquences sur le pouvoir d’achat des Français. Leurs conclusions sont sans appel : « Sur les 17 milliards d’euros distribués aux ménages depuis le début du quinquennat, plus du quart (environ 4,5 milliards d’euros) est allé soutenir le revenu disponible des 5 % de ménages les plus aisés », indiquent-ils.

Un an après le mouvement des « gilets jaunes », le budget 2020 est en effet marqué par la baisse de 5 milliards d’euros d’impôt sur le revenu, la suppression du dernier tiers de la taxe d’habitation pour 80 % des foyers et la défiscalisation des heures supplémentaires. De quoi favoriser les classes moyennes supérieures (entre les 50 % les plus modestes et les 20 % les plus aisés), au détriment des 15 % les plus pauvres – qui y perdent en raison des réformes de l’assurance-chômage et des allocations logement – et des retraités aisés.

Lire aussi l’étude 2018 de l’OFCE : Les riches, grands gagnants des premières mesures de Macron, selon l’OFCE

« Les mesures fiscales 2020 de soutien au pouvoir d’achat poursuivent la logique du budget 2019 (qui avait mis en place les mesures d’urgence de décembre 2018) ciblant, lui, plutôt les classes moyennes inférieures », indique Mathieu Plane, économiste à l’OFCE. Mais ce rééquilibrage ne suffit pas à contrebalancer les effets de la réforme de la fiscalité du capital – la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune et l’entrée en vigueur de la « flat tax » – intervenue début 2018.

« Donner du pouvoir d’achat aux actifs »

Conséquences : les 5 % de Français les plus pauvres devraient voir leur niveau de vie se réduire d’environ 240 euros par an sous l’effet des mesures socio-fiscales mises en œuvre entre 2018 et 2020, a calculé l’OFCE. Dans le même temps, les 5 % les plus riches devraient voir le leur grimper de 2 905 euros par an.

Au-delà de ce constat, l’OFCE confirme que la politique économique et sociale d’Emmanuel Macron profite d’abord aux actifs du privé : « Sur les 17 milliards d’euros de revenu disponible distribués aux ménages depuis le début du quinquennat, plus de 12 milliards d’euros ont été versés aux personnes seules actives occupées ou aux couples comptant deux actifs occupés », détaille l’étude. A contrario, les personnes seules au chômage et les retraités ont été mis à contribution à hauteur de 1,6 milliard d’euros, indique l’Observatoire. Cette situation est en phase avec le mantra du gouvernement, dont les membres ont toujours expliqué qu’ils souhaitaient que « le travail paye ».

Publié par anti-K

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Transports publics: le Sénat de droite adopte une proposition de loi de réquisition des grévistes

En plein combat de classes contre la réforme anti-sociale des retraites à la sauce Macron. Jean-Baptiste Djebarri, le sous-ministre des Transports présent dans l'hémicycle, a dit: "Je partage l’objectif final que vous poursuivez, qui est d’assurer la continuité du service public […]". Et chaque fois que les sénateurs communistes ou socialistes ont demandé la suppression de cette proposition de loi, il s'en est remis à la "sagesse du Sénat". Autrement dit, adoptez votre proposition de réquisition, vous mes potes de droite majoritaires au Sénat.

Le texte donne ainsi la faculté aux entreprises de réquisitionner des grévistes pour assurer un service minimum. Porté par Bruno Retailleau, patron des sénateurs du parti de Nicolas Sarkozy, ledit texte de loi tend "à assurer l'effectivité du droit au transport, à améliorer les droits des usagers et à répondre aux besoins essentiels du pays en cas de grève."

Et le sous-ministre des Transports en a rajouté une couche de la part du palais de l'Elysée, en proposant "de lancer dans les prochaines semaines une mission pilotée par un juriste éminent (...) qui devra faire des propositions sous deux mois, afin d'en disposer pour la suite du débat parlementaire. Cette mission portera sur les conditions d'un service minimum garanti dans les transports, mais également sur les préavis illimités et sur les grèves de très courte durée".

Merdre, vous croyez qu'Emmanuel Macron va trouver un "éminent juriste" qui fait des piges dans les téloches d'infos libres et non faussées, pour faire voter une loi que ne censure pas le Conseil constitutionnel? 

Il y a aussi à voir du côté du Medef. En revanche, sur les sites de la Cfdt et de l'Unsa, aucune déclaration officielle de ces deux partenaires sociaux contre cette proposition de loi réactionnaire.

En tout cas, Nicole Notat, ex-patronne de la CFDT, a été nommée déléguée de Macron à l'Organisation internationale du Travail (OIT), ont annoncé la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, dans un communiqué commun. Pour la justice sociale et le progrès, vous croyez vraiment?

Ah, le doux temps, comme en 1920, quand la troupe occupait le chemin de fer en grève générale!

Transports publics: le Sénat de droite adopte une proposition de loi de réquisition des grévistes

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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La manifestation des Gilets Jaunes de ce samedi s'est vue confrontée à un dispositif policier énorme et à une violence dès le départ du cortège.

Bordeaux. La manifestation Gilets Jaunes durement réprimée !

Ce samedi 8 février un nouvel acte des Gilets jaunes avait lieu à Bordeaux, avec plusieurs bastions de la région présent au rendez-vous. Rassemblement à 14h place de la bourse, le cortège s’est élancé sur les quais direction Porte de Bourgogne.

Ici, un dispositif policier complètement outrancier les attendait. L’hélicoptère était de nouveau de sorti, le canon à eau aussi et le nombre de policiers déployé était totalement surdimensionné. Dès le départ la tension est montée du côté des forces de l’ordre qui ont réprimé à coup de gaz lacrymogène et de flashball.

Plusieurs blessés sont à déplorer dont deux qui ont du être transportés en ambulance. La violente répression qu’ont subi les Gilets Jaunes durant cette manifestation témoigne de la volonté du gouvernement d’en finir rapidement avec le mouvement en cours, usant à outrance de l’appareil répressif.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Source: Là-bas si j'y suis - Fakir

 

 

 

Jeudi 30 Janvier, 2020

Par Stéphane Guérard

 

Le milliardaire le plus riche du monde, Bernard Arnault, est désormais français et l’Hexagone n’a jamais connu autant d’ultra-riches. Cette opulence qui côtoie une pauvreté de plus en plus importante dépasse l’indécence. Merci, Macron.

 

La France, championne du monde ! Grâce à notre héros et patron de LVMH, qui, dans les tout derniers instants du décompte des grandes fortunes mondiales par « Forbes », avec 110 milliards d’euros en 2020, a coiffé au poteau les deux concurrents américains Jeff Bezos et Bill Gates.

 

Pourtant, point de liesse populaire pour Bernard Arnault. Et pour cause. Dans son rapport sur les inégalités publié juste avant le sommet de Davos (basé sur les chiffres 2019), Oxfam a calculé que « si quelqu’un avait pu économiser l’équivalent de 8 000 euros par jour depuis la prise de la Bastille en 1789, ce super-livret A n’arriverait qu’à 1 % de la fortune de l’actionnaire principal de Vuitton. Ses 76 milliards (en 2019 donc) représentent peu ou prou le budget de l’éducation nationale, pensions des profs retraités incluses ».

 

LIRE LA SUITE:

Liens:

Publié par EL DIABLO

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Afin de montrer qu'il existe bien une manière de financer et d'améliorer le système existant autrement qu'en le détruisant comme le prévoient le pouvoir et la CFDT;

Pour rappel l'intersyndicale qui coordonne le mouvement de contestation de la contre-réforme représente 60% de salariés dans les élections professionnelles servant à la détermination de la représentativité syndicale !

Publié par FSC

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Prenant ses désirs pour des réalités, abusant l'opinion  étrangère la députée européenne macroniste Nathalie LOISEAU ose prétendre à la BBC anglaise que les grèves sont terminées en France !

SOURCE : Révolution permanente

A l'étranger les mensonges de Natahalie LOISEAU

Mercredi, la députée européenne LREM Nathalie Loiseau était interrogée par la BBC sur la possibilité de la zone euro de supporter un éventuel « no deal » sur un nouveau partenariat économique avec la Grande-Bretagne. Pour appuyer ses propos, Andrew Neil a expliqué que « la France est secouée par les grèves et les troubles, l’Allemagne est en récession industrielle, l’Italie est en récession économique ».

Nathalie Loiseau s’est étonnée du fait qu’« un journaliste ne sache pas qu’il n’y a plus de manifestation en France » et a commencé à expliquer que le gouvernement allait « faire passer d’importantes réformes ».

Le journaliste écossais interrompt l’eurodéputée devant ce mensonge éhonté en expliquant que cela fait « deux mois de grève » et « un an de Gilets Jaunes ». Sur quoi Nathalie Loiseau a répondu « oui et on y a survécu et même avec une forte croissance cela veut dire qu’on a une économie très solide ».


Si cette déclaration est passée inaperçue en France, elle a fait sourire sur les réseaux sociaux. D’autant plus qu’elle s’est faite à la veille d’une nouvelle journée de mobilisation. Avant la manifestation parisienne, il y a eu de nombreuses manifestations dans tout l’Hexagone. Ils étaient 120 000 à Marseille selon la CGT (4 500 d’après la police), 35 000 à Toulouse (3 500 selon la préfecture). A Paris, les trois sites d’incinérations franciliens sont toujours à l’arrêt et les déchets commencent à s’accumuler dans certains quartiers parisiens.


Qu’il n’en déplaise au gouvernement et à Nathalie Loiseau, le mouvement contre les retraites et le mouvement de Gilets Jaunes sont toujours présents dans les rues. Des salariés continuent de bloquer leurs boites et les étudiants commencent à rentrer dans la danse, rejoignant le mouvement de l’enseignement supérieur et de la recherche.

 

Publié par FSC

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« Il faut éclairer cette colère pour favoriser l’unité de combat du monde du travail contre le monde du capital »

Les crises politiques de plus en plus longues et inextricables en Belgique font couler beaucoup d’encre et de salive dans les médias. « Pourquoi ces blocages ? Pourquoi le CDV, la NVA, le PS, les Verts, n’abandonnent-ils pas leurs exclusives ? Est-ce le régime politique qui est inadapté ? Ne faut-il pas introduire une circonscription électorale nationale, re-nationaliser des compétences ? » Etc.

Ces questions restent dans la sphère politique-institutionnelle, elles n’abordent pas le fond du problème. Celui-ci est pourtant assez simple :

1. Comme partout, le patronat veut intensifier et accélérer les politiques néolibérales d’austérité, de démantèlement de la sécu et du bien public et de désagrégation/neutralisation du mouvement ouvrier organisé;

2. Tant sur le plan social que sur le plan politique, le champ pour cette offensive est plus libre en Flandre qu’en Wallonie et à Bruxelles. La FGTB est faible et plus droitière qu’au Sud et l’ACW (le MOC flamand) reste composante du CD&V, l’ACV étant en fait restée à peu près sur la ligne collaborationniste de Jef Houthuys, de sinistre mémoire;

3. Pourtant, le patronat flamand (VOKA) ne peut pas profiter de ce champ libre autant qu’il le voudrait. Il est freiné par l’existence de mécanismes (les conventions collectives nationales et la sécurité sociale nationale) qui font peser en Flandre le fait que le syndicalisme au Sud du pays (pas seulement la FGTB, aussi la CSC-MOC) n’est pas aussi « souple » qu’au Nord;

4. Ces différences Nord-Sud sur le plan social se répercutent évidemment sur le plan politique. Les paysages politiques du Nord et du Sud le montrent de façon évidente : majorité d’extrême-droite possible en Flandre, majorité de (centre-) gauche possible en Wallonie;

5. La NVA pratique un chantage : soit on lui laisse imposer la politique du VOKA au niveau fédéral, soit elle menace de torpiller l’Etat belge. La droite francophone et le patronat wallon sont bien conscients du fait que cette politique renforce leur propre croisade néolibérale. Comme le disait en substance Reynders il y a quelques années: «si le gouvernement mène une politique de rigueur, il n’y a pas besoin de réforme de l’Etat »;

6. La monarchie intervient dans le même sens mais avec ses intérêts spécifiques de clique parasitaire : comme sa survie dépend de celle de l’Etat « fédéral », elle veut à la fois la NVA et le PS au gouvernement. Si ce n’est pas possible, elle pourrait être tentée de mettre en piste un gouvernement de « techniciens » ou « d’experts », soi-disant « non politiques » (comme en Italie il y a quelques années). Ce serait une solution anti-démocratique (et, n’en doutons pas, anti-sociale!), mais la monarchie (et d’autres) la présenteraient comme nécessaire pour « sauver le pays et la Sécu ».

7. Que découle-t-il de tout cela ? Que dans la coulisse du balais politicien autour du Palais royal, il y a de vrais enjeux sociaux et politiques extrêmement importants pour la population et pour le monde du travail en particulier. Un de ces enjeux est de savoir « qui portera le chapeau » : la NVA et le VOKA avec leur programme à la Thatcher, ou la FGTB qui pousse le PS à ne pas aller encore plus loin dans le social-libéralisme ? Cet enjeu, et d’autres, doit être éclairé et expliqué, afin d’aider le mouvement ouvrier à s’orienter. Parler de « cirque », renvoyer les protagonistes dos à dos en les accusant de « diviser le peuple » pour défendre leurs gros traitements est une grossière erreur. Cela sème la confusion, favorise les sentiments anti-politiques et risque même – qui sait? – de faire le jeu d’une solution autoritaire autour du palais;

8. On le voit bien dans l’affaire du déficit de 12 milliards. Paul Magnette veut un audit du tax-shift et dit que le PS n’entrera pas dans un gouvernement pour boucher le trou creusé par Mr Patate. Il a raison. Il fait cette déclaration parce qu’il a peur, en continuant la politique social-libérale de Di Rupo, de perdre encore plus de voix au PTB et d’influence dans la FGTB. (En plus, il n’a pas vraiment d’alternative à cette politique de Di Rupo.) Mais… il a raison quand même. Il faut un audit du tax shift, et de tout ce qui a creusé ce trou (les baisses de « charges patronales », par exemple, et les intérêts sur la dette publique aux banques!). Il faut identifier les responsables de ce trou gigantesque, creusé en dépit du fait que tous les gouvernements, depuis quarante ans (et particulièrement celui de Mr Patate), prétendent agir pour « l’équilibre budgétaire »;

Conclusion : Les classes populaires sont « en grande colère », oui. Mais il faut éclairer cette colère pour favoriser l’unité de combat du monde du travail contre le monde du capital. L’idée d’un audit de la dette publique est une idée excellente, propagée depuis des années par des ONG militantes. Dire en substance « tous pourris », « à bas les élites » au moment où le président du PS sort cette carte de sa manche pour ne pas se retrouver avec le « valet puant » n’est, à mon humble avis, pas vraiment la meilleure chose à faire (c’est un euphémisme) quand on est de gauche.

Publié par anti-K

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Quelques implacables

éléments de réponse.

Dire "travailler plus parce qu'on vit plus longtemps", est-ce socialement fondé ?

"Faut-il travailler plus parce qu'on vit plus longtemps ?"

C'est l’argument massue de tout ceux qui poussent à retarder l'âge de départ en retraite au point de le faire quasi coïncider -ce que les lois Macron appellent "âge pivot" ou "d'équilibre" - avec celui de fin de vie pour les plus défavorisés ou (et) on eu les conditions de vie et de travail les plus usante.

Outre la question d'humanité qui déjà devrait conduire les porteurs de cette scandaleuse artithmétique à se taire, les chiffres produit par le Figaro dans un article de juin 2019  démontre la caractère insupportable de la proposition.

Au point qu'on peut dire qu'on trouve dans le Figaro les arguments qui justifie la colère sociale et les luttes qui la portent, dénoncée par le Figaro,  au point que les pages du journal de la froide réaction française explique pourquoi le peuple de notre pays est légitime dans ses combats contre cette froide réaction.

Voici quelques éléments du rapport sur les inégalités en France (2019) tel que le Figaro- ce brûlot subversif générateur historique d'insurrection - nous les rapporte et le lien (c'est ici ) pour accéder aux sources du Figaro.

L'étude démontre à la fois les causes et les conséquences des inégalités. Elle démontre la vacuité de toute l'architecture idéologique du projet gouvernemental. Elle légitime tous les combats de l'ensemble du mouvement social pour le rejeter mais met aussi devant leur responsabilité politique celles et ceux qui pour que s'offre une alternative réelle et durable doivent bien mesurer la nature de l'obstacle à subvertir et éliminer.

Parmi les données qui y figurent, Canaille le Rouge y relève d'entrée celle-ci :

● Les conditions matérielles de vie ont des répercussions majeures sur la santé et donc la durée de vie: 13 années séparent l’espérance de vie des 5% les plus pauvres (71,7 ans) des 5% les plus riches (84,4 ans).

Donc, une fois n'est pas coutume, place au Figaro :

"L’Observatoire des inégalités vient de publier son nouveau rapport sur les inégalités en France, un panorama de la situation dans l’Hexagone et des évolutions sur les questions de revenus, de travail, d’éducation ou de mode de vie. Un état des lieux intéressant juste après le mouvement des «gilets jaunes»."

Ce rapport dresse un panorama complet de la situation des inégalités dans notre pays, des revenus à l’éducation en passant par le logement, l’emploi, les modes de vie, etc. Il analyse les écarts entre milieux sociaux, selon le genre, l’origine ou l’âge notamment.

Ce qui veut dire très concrètement que ceux qui travaillent dans les conditions les plus usantes physiquement et sont les plus mal payés sont ceux qui vivent le moins longtemps. Ils sont ceux qui par leur travail financent massivement la protection sociale de ceux qui sont les moins usées et les plus à l'aise économiquement. Les égoutiers et les ouvrières des conserveries en sont des exemples emblématiques mais pas exclusifs, loin de là.

Ce qui revient à dénoncer la duplicité voire les mensonges éhontés des promoteurs de l'allongement de durée des carrières, leurs attaques contre les 35h et leurs exigences permanentes de pressurer les bas salaires.

Les conditions institutionnelles voulues par le capital et structurées dans le cadre des lois d'un état travaillant à son service sont là, incontournables pour  et démontrer la complicité de tous ceux qui les portent, refusent de les combattre, s'y soumettent docilement et proposent au nom d'une fatalité décidée par eux de l'interdiction de les contester, y compris pour cela en recourant à la violence d'état.

Revenons au Figaro :

"Un rapport - qui fait foi , une édition 2019 de 178 pages qui, comme les précédentes, permet d’avoir un juste panorama et état des lieux des inégalités dans l’Hexagone, et d’un autre côté des points de vue de professionnels sur la situation en matière de revenus, de travail, d’éducation ou encore de mode de vie.

L’objectif est clair: «permettre à chacun de se forger une opinion documentée sur la situation sociale», comme il est rappelé dans l’avant-propos signé Anne Brunner, cheffe de projet au sein de l’observatoire, sans volonté de «faire le buzz».

En voici une photographie rapide, en 25 chiffres clés.

● En moyenne, les Français les 10% les plus aisés perçoivent des revenus 8,7 fois plus élevés sur les 10% les plus pauvres, après impôts et prestations sociales. La France est le pays en Europe, après la Suisse, où les riches sont les plus riches: le 1% le plus riche récupère presque 6% des revenus de l’ensemble des ménages et touche au moins 7000 euros par mois, contre 5800 au Royaume-Uni. Les 10% reçoivent 23,8% de l’ensemble des revenus.

● Les écarts de patrimoine sont bien plus élevés que ceux des revenus. Le 1% le plus fortuné de France possède 17% de l’ensemble du patrimoine des ménages et les 10% presque la moitié. Le patrimoine médian des cadres est supérieur à 200.000 euros, versus 16.400 euros pour celui des ouvriers non qualifiés.

● En bas de l’échelle, 5 millions de personnes pauvres vivent avec moins de 855 euros par mois pour une personne seule.

 

● En CE2, les élèves les moins favorisés obtiennent une note moyenne de 57 sur 100 en français et 58 en math, contre respectivement 87 et 85 pour le quart issu des milieux les plus favorisés. Les inégalités se creusent à la sortie du collège avec un taux d’accès en seconde générale ou technologique 2 fois plus élevé pour les élèves d’origine favorisée, à près de 85%, que pour les autres. Et encore plus dans le supérieur où les enfants de cadres supérieurs sont 2,9 fois plus nombreux parmi les étudiants que ceux issus de la classe ouvrière.

● Bonne nouvelle, la part des jeunes qui quittent le système scolaire avec un faible niveau d’éducation (au maximum le brevet) est passée en dix ans de 11,3% à 8,9%, soit une baisse de 2,4 points depuis 2007.

● En termes d’éducation, les filles ont dépassé les garçons et composent 55% des étudiants. Mais les filières qui permettent d’accéder à des emplois mieux rémunérés sont encore majoritairement l’apanage des jeunes hommes: seules 40,3% des étudiants des filières scientifiques sont des femmes. Et il y a 2,6 fois plus de garçons que de filles (dont la part dans les inscrits ne progresse plus) dans les écoles d’ingénieurs.

En matière de TRAVAIL

● Le taux de chômage des non-diplômés est 3,7 fois plus élevé que celui des titulaires d’un diplôme du supérieur long qui connaissent une situation de quasi plein-emploi.

● Le taux de chômage des personnes immigrées est de 16,3%, versus 8,6% pour les personnes nées en France. L’observatoire des inégalités chiffre aussi à 5,4 millions le nombre d’emplois interdits aux étrangères extérieurs à l’UE, soit plus d’un emploi sur cinq.

● Les jeunes non diplômés en emploi sont à 65% en CDD ou intérim, soit 3,6% plus souvent que les diplômés de niveau bac+5. Plus globalement, le taux de chômage des jeunes actifs de moins de 25 ans, bien qu’en baisse depuis quelque temps, avait augmenté de plus de 8 points entre 2001 et 2013.

● D’après le décompte effectué par l’observatoire, qui agrège les personnes au chômage, en CDD ou encore en intérim, plus de 8 millions de personnes sont en France en situation de mal emploi, un phénomène synonyme de «précarité qui augmente depuis 2014», soit un actif sur quatre.

● La part des salariés soumis à des contraintes de rythme de travail (travail à la chaîne, normes de production, travail de nuit...) atteint désormais 35%, stable depuis 2013.

En matière de MODE DE VIE

● 800.000 personnes n’ont pas de domicile personnel, dont 643.000 sont hébergées dans des conditions de confort plus ou moins acceptables. 143.000 n’ont aucun domicile et recourent à l’hébergement social et 11.000 d’entre elles au minimum dorment à la rue.

● 26,1% des ménages immigrés habitent dans un logement trop petit, soit 3,7 fois plus que les non-immigrés.

● Les conditions matérielles de vie ont des répercussions majeures sur la santé et donc la durée de vie: 13 années séparent l’espérance de vie des 5% les plus pauvres (71,7 ans) des 5% les plus riches (84,4 ans).

● 98% des cadres sup effectuent des démarches administratives en ligne, proportion 1,4 fois plus élevée que chez les ouvriers.

● 42% des 20% les plus riches sont allés plus de trois fois au cinéma dans l’année, soit 2,5 fois plus en moyenne que chez les plus pauvres.

● À la télévision, les cadres supérieurs y sont 15 fois plus visibles que les ouvriers dans les œuvres de fiction et les programmes d’information. «Cependant, avec les manifestations des ‘‘gilets jaunes’’, on a vu apparaître quelques figures moins favorisées sur les plateaux de télévision», note l’observatoire."

Donc, alors que ceux qui vivent le plus longtemps sont ceux qui ont travaillé le moins physiquement durement et dans ces conditions le moins longtemps, le pouvoir s'acharne à organiser le plus violement une société d'eugénisme social où ceux qui ont le plus souffert en produisant les richesses (que les crânes d'oeuf à calculette circonscrivent à la notion de PIB) sont condamnés à au plus vite mourrir pour le plus grand bonheur de la rente et de l'actionariat. 

En 1789, pour en finir avec un système équivalent notre peuple a su trouver les formes et s'est donné les moyens pour faire exploser le cadre d'alors. 

Canaille le Rouge pour sa conclusion ira puiser dans le vaste travail de participation et d'éclairage du mouvement social que produit Frédéric Lordon (ses articles du Diplo n'ont pas la publicité qu'ils méritent). Dans une de ses dernière intervention il conclue avec ce jubilatoire concept de "moment Potemkine" texte du "moment Potemkine")

 "Le moment Potemkine, c’est celui où, sous un abus de trop, la légitimité est détruite par le sentiment du scandale, et avec elle le consentement et ce qui restait de respect. Alors les matelots jettent les officiers à la mer et prennent collectivement les commandes du bateau".

L'heure de s'emparer de la passerelle, des tourelles et de la salle des machines est venue.

Rédigé par Canaille le Rouge

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MACRON : Main basse sur la SECU !

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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