SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Comme on le sait, la direction nationale de La Poste a pris la posture de se prétendre une direction sociale, mais en local elle n'a pas hésité à mettre toute une famille dans la détresse sociale et financière.

Passant outre la règle et le droit, elle a licencié salarié en CDI sans prendre la peine d'y mettre les formes, et sans même l'entretien préalable légal, mais en diligentant un huissier au domicile de l'agent pour lui signifier son licenciement. On n'est plus très loin des fameux licenciement par SMS si décriés par le passé.

Voilà le vrai visage de l’employeur La Poste 100% propriété de l’État.

Les salariés de la Poste se sont mise en grève et sont venus défendre Julien, à l'appel de ses syndicats CGT et SUD. La grève a été reconduite pour demain.

L'émotion a été telle que la fréquentation de notre blog a connu une forte progession ce weekend, avec près de 3000 visites sur notre article du 11 février dernier.

L'Union locale de la région Dieppoise avait tenu à envoyer une délégation sy place pour marquer sa solidarité, ainsi que les syndicats CGT du canton, dont celui de la centrale CGT de Paluel.

Il est important de noter que Mme la Députée-Maire de St-Valéry-en-Caux s'est déplacée sur le site pour marquer sa désapprobation.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

LA HONTE A WEBHELP COMPIEGNE :
LA CFDT VOTE POUR LE LICENCIEMENT DE BELINDA HAFIR DELEGUEE SYNDICALE CGT!!!

WEBHELP COMPIEGNE ET LA CFDT : C’EST L’AMOUR…
Surtout depuis que la CGT FAPT a fait 36% des voix lors des dernières élections professionnelles. En effet, avant la CFDT était seule dans l’entreprise, tranquille pour collaborer avec la direction locale. En décembre 2015, lorsque la section CGT, emmenée par sa déléguée syndicale et déléguée du personnel Belinda, a fait grève durant une journée et gagné des augmentations de salaire, des CDI et une amélioration des conditions de travail, cela n’a pas plu à la CFDT. Leur hégémonie était sérieusement remise en cause par cette victoire de la CGT. Depuis ce mouvement, la direction du site a tout fait pour se débarrasser de la CGT et, plus particulièrement, de sa représentante la plus combative : Belinda.

LORSQU’IL S’AGIT D’ATTAQUER BELINDA…
Depuis cette lutte, Belinda ne cesse d’être la cible d’attaques. Devant les vexations que sa direction lui a fait subir, y compris en la privant de matériel adapté (Belinda étant RQTH-Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé), elle a du faire valoir son droit de retrait. Les pressions insupportables ont fini par attirer l’attention de l’Inspection du Travail qui a diligenté une enquête. L’épreuve suivante pour Belinda fut une convocation, à peine les NAO débutées, à un entretien préalable au licenciement le mardi 9 février pour des faits relevant de sa vie privée (un différend de voisinage). Entretien durant lequel la direction lui a reproché d’avoir eu l’intention de fauter… même si la faute n’a pas eu lieu : Ils sont forts chez Webhelp !!!

ET CELA JUSQU'A UN LICENCIEMENT QUE LA CFDT A VOTE LE PETIT DOIGT SUR LA COUTURE DU PANTALON!!!
Le vendredi 12 février s’est réuni le CE (Comité d'Entreprise) de Webhelp Compiègne pour décider du sort de Belinda. Résultat, après avoir fait sortir de la salle le seul élu CFDT qui voulait s’opposer au licenciement de Belinda pour le faire remplacer par son suppléant, les 4 élus CFDT ont voté pour le licenciement de la déléguée syndicale CGT. En tout, sur les 6 élus, 4 ont voté pour le licenciement, 4 soit disant représentants du personnel, 4 de la CFDT qui ont sciemment collaboré avec leur direction : C’est une véritable honte pour le mouvement syndical victime, actuellement, d’attaques ignobles, que ce soit chez Good Year, Air France et ailleurs. Désormais, la CFDT Webhelp Compiègne s’allie à ce mouvement de répression contre les libertés syndicales en soutenant les agissements d’un patron voyou (déjà condamné à plusieurs reprises lors d'actions engagées devant les Prud’hommes par la CGT). Belinda attend maintenant la décision de l'Inspection du Travail qui doit trancher.

Si vous aussi êtes révoltés par le sort fait à Belinda, par le traitement que l’on fait subir aux camarades de la CGT, par l’attitude de la CFDT Webhelp Compiègne, signez cette pétition !!!

Cliquez sur le lien ci-dessous.

https://www.change.org/p/oise-cgt-fapt-orange-fr-non-au-licenciement-de-la-d%C3%A9l%C3%A9gu%C3%A9e-syndicale-cgt-webhelp-compi%C3%A8gne

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

La semaine dernière la direction de Smurfit Kappa Pologne a unilatéralement mis fin aux négociations salariales pour une augmentation de salaire qui devrait commencer en avril.

Les superviseurs ont été formé par une entreprise d’avocats et voici les nouvelles règles qui ont été annoncées pour les 5 entreprises en Pologne :

  • - La littérature syndicale est interdite
  • - Parler, sauf lors des pauses officielles, est interdit et les superviseurs ont été invités à émettre des avertissements en cas de non-respect de la règle
  • - Les représentants syndicaux ne sont pas autorisés à rendre compte à leurs membres
  • - Les réunions syndicales, après les heures de travail, dans les locaux de l’entreprise sont interdites (pour des raisons de santé et de sécurité).
  • - Les superviseurs ont été invités à suivre de près les dirigeants syndicaux connus.
D’autres actions syndicales communes à mener seront discutées lors de la réunion de coordination syndicale Smurfit Kappa, qui aura lieu à Bruxelles
le 18 Février à partir de 14h00 dans nos locaux.

Merci d’informer les représentants syndicaux de Smurfit Kappa dans votre pays de cette situation et leur demander de se plaindre auprès de la direction nationale de Smurfit Kappa de cette attitude inacceptable du management polonais ?

A cette adrresse : DRH Europe Smurfit Kappa :
gianluca.castellini@smurfitkappa.com

Ou/et aux adresses des différents sites ci-dessous :

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Après 40 mois de lutte et de nombreuses actions pour protéger leur emploi et leur outil de travail, les anciens salariés de Fralib, filiale du groupe néerlandais Unilever, ont réussi leur pari : monter une Société coopérative ouvrière. Depuis le 25 septembre 2015, ils distribuent leur propre production de thés et d’infusions...

Le 28 septembre 2010, le ciel tombait sur la tête des ouvrières et des ouvriers de Fralib, entreprise productrice des marques de thé et d’infusions Lipton et L’Éléphant : le géant néerlandais de l’agro-alimentaire Unilever, venait d’annoncer la fermeture définitive du site de Gémenos (Bouches-du-Rhône). Objectif : délocaliser l’activité en Belgique et en Pologne afin de réduire le nombre de sites industriels en vue d’optimiser les profits et de mieux rémunérer les actionnaires du groupe.

Conséquence de cette décision : la suppression de 182 emplois sur le site provençal, dont une cinquantaine de postes tenus par des salariés déjà délocalisés d’une usine normande du groupe en 1998 ! Inacceptable dans un contexte de chômage important de la part d’une entreprise parfaitement rentable, et a fortiori d’un groupe aux juteux profits planétaires. Une décision d’autant moins acceptable que la marque L’Éléphant – née à Marseille en 1892 – était destinée au seul marché français ! Comble de l’indécence, le groupe Unilever allait réaliser cette année-là un chiffre d’affaires de plus de 44 milliards d’euros et dégager un bénéfice de près de 5 milliards d’euros !

La destruction de 182 emplois allait-elle être entérinée sans grande opposition par un personnel fataliste, appelé à accepter sans sourciller la prime de licenciement accordée par l’entreprise ? C’était compter sans la volonté de survie de l’unité de production par les salariés de Gémenos. Très vite, ces ouvrières et ces ouvriers courageux sont devenus « les Fralib » : des héros symboliques d’une lutte contre les pratiques déshumanisées d’un patronat cynique, soucieux des seuls intérêts de ses dirigeants et actionnaires, dans une totale indifférence au sort des familles menacées de précarité.

Entre l’occupation de l’usine dès le 2 septembre 2011 – avec surveillance constante des machines pour prévenir toute tentative de déménagement – et les actions externes, notamment auprès des autorités et sur les sites de la grande distribution, les Fralib n’ont jamais cédé au découragement, malgré la puissance du groupe néerlandais et les inévitables moments de doute induits par cette lutte disproportionnée du pot de terre contre le pot de fer. Dans le même temps, les patrons du groupe Unilever ont dû faire face à une détermination sans faille au plan administratif : par trois fois, les Plans de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) présentés par la Direction ont été rejetés par la Justice française.

 

À aucun moment, les salariés de Fralib, regroupés sous la bannière d’une intersyndicale CGT-CGC, n’ont cru pouvoir amener Unilever à renoncer totalement à son projet de délocalisation. L’objectif des Fralib n’était pas là : de manière plus pragmatique, il consistait à obtenir des dirigeants du groupe la cession de la marque L’Éléphant dans le cadre d’un projet de reprise de l’activité à Gémenos.

Malgré la pugnacité des négociateurs, il n’a pas été possible de garder la marque. Dès lors, fallait-il jeter l’éponge et abandonner tout projet de pérennisation d’une production locale de thés et infusions ? C’eût été compter sans la remarquable opiniâtreté des salariés de Fralib. Certes, la majorité d’entre eux a choisi de partir au fil des différentes étapes du conflit après avoir reçu les indemnisations de licenciement proposées par Unilever. Mais les autres ont résisté en optant pour un pari a priori très risqué : reprendre à leur compte l’activité de production dans le cadre d’une Société coopérative de production en mutualisant les sommes perçues du groupe néerlandais.

 

3 ans et 124 jours de lutte 

Le lundi 26 mai 2014 au matin, Unilever signait l’accord de fin du conflit. Au terme d’un âpre combat social de 1336 jours, la multinationale cédait quasiment sur tous les points : 1) outre les indemnités légales de préjudice, elle octroyait 100 000 euros à chacun des 76 salariés encore en lutte ; 2) elle acceptait de vendre les machines – d’une valeur d’environ 7 millions – pour 1 euro symbolique ; 3) elle s’engageait à remettre en état l’outil de production ; 4) elle versait une provision de 1,5 million d’euros en vue d’alimenter le fonds de roulement de la SCOP.

Au total, Unilever a lâché 19,3 millions d’euros en versements divers ou en cession de valeurs comptables industrielles. Une goutte d’eau dans l’océan des profits du groupe. Mais une somme sans laquelle la Société coopérative de production n’aurait pu se développer. Encore fallait-il finaliser le projet et s’assurer de la mutualisation des indemnités afin de constituer le capital de l’entreprise. Tout cela a demandé du temps, des efforts, de la volonté et de l’imagination. Mais il était écrit que la détermination l’emporterait sur les obstacles...

C’est ainsi que le mardi 26 mai 2015, un an jour pour jour après la capitulation d’Unilever, les 57 fondateurs de SCOP-TI (Société coopérative ouvrière provençale de thés et infusions) présentaient aux médias les deux marques de l’entreprise : « 1336 », en hommage à la longue lutte des ex-Fralib, et « Scop-TI », l’une destinée aux différentes enseignes de la grande distribution, l’autre aux magasins bio (Biocoop, Naturalia, La Vie Claire) et lieux de vente alternatifs. Après les actionnaires, place aux « sociétaires ouvriers » !  

Place également à une réforme spectaculaire de la grille des salaires. Réunis en Assemblée Générale, les 57 sociétaires ont acté la mise en place d’une grille hiérarchique simplifiée de trois catégories de personnel (cadres, agent de maîtrises, opérateurs), mais surtout un écart des rémunérations allant de 1 à 1,3 alors qu’il dépassait les 1 à 200 au sein du groupe Unilever !

C’est dans ce cadre administratif inédit pour le personnel de la toute neuve SCOP-TI que la production a été mise en route en revenant à une aromatisation naturelle des infusions abandonnée naguère par Fralib. Autre point important : SCOP-TI s’est engagée à privilégier les fournisseurs régionaux de matière première en les rémunérant au-dessus des prix du marché dans le cadre d’une relation commerciale équitable.

Le vendredi 25 septembre 2015, les premiers sachets issus de l’usine SCOP-TI de Gémenos étaient proposés à la dégustation et mis en vente dans l’hypermarché d’Aubagne. Progressivement, ils ont été mis en rayon dans les différentes enseignes de la distribution locale, puis dans les régions voisines. À terme, c’est l’ensemble du marché français de la grande distribution et des franchises bio qui est visé par les sociétaires de l’entreprise. Et l’on se prend à souhaiter que nos compatriotes amateurs de thés et d’infusions deviennent des inconditionnels des produits référencés SCOP-TI. Pas seulement par solidarité citoyenne, mais également par reconnaissance de la qualité des thés et infusions de la marque. À cet égard, aucun doute : les consommateurs plébiscitent la marque sur le web. Il est même probable que la plupart d’entre eux ont adopté la devise apposée par les sociétaires de SCOP-TI sur les paquets d’infusions : 1336 : « Éveille les consciences, réveille les papilles » !

Au-delà de l’aspect gustatif, le mot de la fin revient à Gérard Cazorla, président de la SCOP-TI. Lors d’une interview au micro de France-Info, il a déclaré ceci : « On a éliminé ce qui est nuisible dans nos sociétés, la rémunération des actionnaires […] On n’a pas besoin de rémunérer des gens qui décident de notre mort du jour au lendemain. » Puisse cette forte parole être méditée partout sur le territoire de notre pays !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Le témoignage d'un ancien juge prud'homme, élu par les salariés sur une liste CGT:

"Lorsque, devant un Conseil de prud'hommes, je défendais des travailleurs lésés par un patron, j'ai toujours eu en face un avocat dûment appointé par l'entreprise en cause et qui connaissait le Code du travail sur le bout des doigts.

Quand je fus élu conseiller prud'homal, des avocats, toujours dûment appointés par une entreprise en cause, connaissait autant le droit du travail.

C'est cela la lutte des classes, dans laquelle le patronat dispose de tout le soutien nécessaire pour la gagner.
  • > Soutien financier pour rémunérer des juristes en droit social,
  • > Soutien politique de la part des gouvernements alliés aux forces de l'argent.

En la matière, en voulant détricoter le Code du Travail, François Hollande, son gouvernement et son parti, ne sont ni plus ni moins que des alliés du capitalisme. Pour berner toujours plus les travailleurs, ils ont opté pour une commission d'experts dirigée par Robert Badinter, ex-ministre socialiste de la Justice et ex-président du Conseil constitutionnel, laquelle commission a fait 61 propositions. Oui, parce que le Code du travail était trop épais et illisible, ont ressassé les médias aux ordres et les économistes qui ne sont jamais rémunérés avec le dos de la cuillère.

Illisible donc ?

Mais prenons le cas du paiement des heures supplémentaires, ce qui occasionne nombre de litiges entre exploités et exploiteurs, même si les premiers ne viennent pas tous devant la Justice prud'homale. Parce qu'en France, on ne naît pas tous égaux en droit.

D'abord, si les 35h demeurent la durée légale du travail, aucun article du Code du travail n'interdit à un patron de faire travailler au-delà son salarié.

Par contre, de la 36e à la 43e heure, la majoration salariale est de 25%, au-delà de la 43e heure, 50%.
C'est lisible, clair et sans bavure.
On comprend dès lors qu'il faille supprimer la durée légale à 35h hebdomadaires pour annuler les majorations pour dépassement.

Cet article de loi s'applique sauf accord d'entreprise qui peut prévoir une majoration ne pouvant pas être inférieure à 10%. Sauf qu'aujourd'hui, ces dits accords d'entreprise sont ultra-minoritaires dans notre pays.

On comprend dès lors également que le Medef et le gouvernement envisagent partout des accords d'entreprise primant sur la loi, afin que partout le 10% dérogatoire soit le maximun.

Preuve supplémentaire, Robert Badinter, la pointure juridique des socialistes, dans son article 33 sur les heures supplémentaires, n'évoque qu'une simple "compensation", et non plus la loi actuelle.

Défendre le droit du travail, conquis et amélioré au travers les luttes des travailleurs, c'est aussi défendre son pouvoir d'achat.

Cela n'a rien d'un intérêt vieillot et corporatiste. CQFD."

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Les retraités sont contraints d'aller chez le médecin plus souvent que les autres. A sa création, la Sécurité sociale les avait placé sur un plan d'égalité avec la population active. Le déremboursement des médicaments et l'instauration des franchises médicales, et les gadgets inventés pour prétendument équilibrer les comptes de la sécurité sociale, on fait que les complémentaires santé ont pris une part de plus en plus grande, et son devenues incontournables.

Avec l'ANI 2013, signée par des organisations syndicales minoritaires, et mise en musique par les députés et les sénateurs, on entre dans une nouvelle ère. C'est une véritable bombe à retardement contre l'égalité d'accès aux soins qui a été mise en place, et qui est entrée en vigueur au 1er janvier 2016.

Isolés des actifs qui dépendront de "contrats groupes", ou "complémentaires santé d'entreprises", les retraités vont devoir équilibrer seuls les budget des mutuelles qui n'auront plus d'adhérents individuels que des vieux ou des précaires.

C'est une rupture de la solidarité intergénérationnelle qui a été ainsi créée, aux conséquences désastreuses. On sait que l'espérance de vie a réculé l'an dernier; il est à craindre que cette rupture de la solidarité, n'accélère ce recul. 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Déclaration de la CGT

Mardi, le 1er ministre Manuel Valls recevait les présidents de régions, en particulier pour trouver des solutions financières à son « plan formation 500 000 demandeurs d’emploi ». Les présidents de régions sont donc venus faire leur « marché », réclamant la régionalisation du service public de l’emploi, remède miracle selon eux au placement des chômeurs vers ces fameux « métiers en tension » disponibles dans les régions…Comme un refrain suranné, il s’agit de pourvoir les besoins dans l’hôtellerie, la restauration, les métiers d’aide à la personne... Chacun se gardant de révéler son projet partagé : obliger les personnes à accepter des emplois sous payés, souvent précaires et aux conditions de travail déplorables, tout en démantelant le service public national de l’emploi. Ces demandes arrivent, bien entendu, à la veille de l’ouverture de la négociation assurance chômage…

Comme ce n’est pas suffisant, le président de la région PACA réclame le retour de de l’apprentissage à 14 ans ! Manuel Valls, au lieu d’opiner du chef à cette exigence et de tancer sa ministre de l’éducation nationale, réticente au retour d’une mesure inique et régressive, ferait mieux de réviser son bréviaire de campagne présidentielle.

En effet, juste avant d’être élu président de la République en 2012, François Hollande avait rappelé que la proposition du président sortant, Nicolas Sarkozy sur l’apprentissage dès 14 ans, était « une vieille thèse de la droite française depuis des années, finalement son refrain » et avait ajouté « Je souhaite que, dans l’Education nationale, il y ait des filières professionnelles de très grande qualité permettant de pouvoir orienter les élèves dans ces filières-là pour ces métiers-là, l’apprentissage étant une des solutions (…) quand on sélectionne trop tôt, il y a une espèce de fatalisme social qui se reproduit ». Quelques mois plus tard, Vincent Peillon faisait voter la suppression de l’apprentissage ’’junior’’ à 14 ans tout en conservant un dispositif pour les jeunes de 15 ans, mettant toujours en cause insidieusement l’âge de la scolarité obligatoire.

Pour la CGT, ces demandes réactionnaires vont à l’encontre des besoins des jeunes et de leurs familles. Elles sont inefficaces économiquement et injustes socialement. Nous devons, au contraire, agir pour développer les qualifications de toute la jeunesse et ainsi répondre aux enjeux nouveaux posés par les mutations technologiques, énergétiques, numériques et environnementales. Nous devons miser sur l’émancipation de toutes et de tous à partir d’une société qui sécurise, qui intègre et se garde d’orienter précocement des enfants ou de mettre dans des voies de garages « territorialisés » les personnes privés d’emploi.

Le gouvernement devrait plutôt que de renouer avec les vieilles lunes de la droite en matière d’apprentissage précoce, tenir ses engagements sur la revalorisation des salaires des apprentis et l’amélioration de leurs conditions d’études.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Le groupe pharmaceutique a annoncé la suppression de 600 postes en France d’ici à 2018. Le site de fabrication de Compiègne est touché.

Six cents postes de moins d’ici à 2018, sur 27 000 en France. Sanofi, le géant de l’industrie pharmaceutique, a présenté aux salariés, ce mardi 2 février, son «  plan stratégique pour 2020  », qui prévoit une réorganisation d’une partie de ses services et s’accompagnerait d’un plan de départs volontaires, principalement des «  congés de fin de carrière  ». Sur 600 suppression attendues – les syndicats en comptent plus –, entre 20 et 30 pourraient concerner le site de Compiègne (Oise). «  Actuellement, dans l’usine, il y a 44 salariés âgés de 58 ans ou plus  », a calculé Régis Perroux, délégué syndical CFDT.

200 postes de moins

entre 2009 et 2018

Selon ce représentant du personnel, c’est la filiale Sanofi Winthrop Industrie (SWI), qui fabrique des médicaments, qui sera la plus touchée avec 400 suppressions de postes sur 600, dont près de 10 % à Compiègne.

Au delà de cette annonce, dans la ligne des précédents plans présentés par la direction, ce qui agace le représentant syndical, c’est la constante baisse des effectifs sur le site de Compiègne : «  Nous aurons perdu près de 200 emplois entre 2009 et 2018, alors que la production ne baisse pas et que nous employons régulièrement entre 100 et 120 contrats précaires (CDD et intérimaires) pour des motifs de suractivité. Et lorsqu’on demande à ce qu’ils soient embauchés, on nous répond que cela mettrait en danger la compétitivité de l’entreprise. Notre site est piloté à la valeur ajoutée, par l’argent : on nous fixe des objectifs chaque année. »

Préserver la compétitivité est un des arguments mis en avant par la direction du groupe pour justifier de ce nouveau plan, qui ne suscitera aucun licenciement. En 2015, Sanofi a réalisé 35 milliards d’euros de chiffre d’affaires et près de 7 milliards de bénéfices..

Le Courrier picard

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Manifestations de solidarité à Paris et dans plusieurs villes: la CGT a mobilisé jeudi pour demander la relaxe des huit ex-salariés de Goodyear condamnés à une peine de prison ferme et, plus généralement, l'arrêt de la "répression syndicale".

En Ile-de-France, un RER sur deux circulait sur les très fréquentées lignes A et B en raison de la mobilisation de conducteurs solidaires, selon la RATP. Mais, selon un gréviste interrogé par l'AFP, il s'agit uniquement d'un mouvement interne visant à dénoncer "les méthodes de management".

Derrière le slogan "réprimés, méprisés, stop", plusieurs milliers de personnes (10.000 selon la CGT, 2.800 selon la préfecture de police) se sont rassemblées place de la Nation à Paris à la mi-journée. Parmi les manifestants, venus d'Ile-de-France mais aussi du Nord par autocars, des militants CGT de la Somme déguisés en bagnards et enchaînés criaient "syndicalistes, pas terroristes".

Restés libres dans l'attente de leur appel, les huit ex-salariés de l'usine Goodyear Amiens-Nord sont montés à la tribune. En janvier, ils ont été condamnés à 24 mois de prison dont neuf ferme - une peine inédite - pour la séquestration de deux cadres en 2014.

L'un deux, le charismatique délégué Mickaël Wamen, a pris la parole pour exiger "l'arrêt des poursuites" et dénoncer "la vraie violence" des plans sociaux. Dans cette affaire, le parquet avait décidé de poursuivre malgré le retrait de plainte des dirigeants séquestrés, a-t-il rappelé.

S'en prenant vivement à François Hollande, Manuel Valls et Emmanuel Macron, il a demandé que le gouvernement cesse "de laisser croire que les syndicalistes sont des bandits". "On cherche à détruire tous ceux qui auraient le malheur de lever la tête", a-t-il lancé avant que le chanteur nordiste HK, auteur de "On lâche rien", ne monte sur scène.

"Nous ne sommes pas résignés, il y a de la solidarité, nous avons la rage", a lancé ensuite le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, qui a appelé à "amplifier la mobilisation" après avoir égrené une liste d'entreprises qu'il accuse de "répression syndicale".

- 'Museler la parole' -

Depuis l'affaire des cinq militants CGT de Roanne, poursuivis pour avoir refusé un prélèvement ADN avant d'être relaxés en 2013, les cas se "multiplient", selon le syndicat, qui a donné jeudi le micro à des militants de Start People (intérim), ID Logistics (logistique du froid) ou encore l'inspectrice du travail Laura Pfeiffer en guerre contre Tefal.

Le patron de la CGT a évoqué le dossier Air France en demandant à la ministre du Travail de "valider la décision de l'inspecteur du travail" qui a refusé le licenciement du délégué CGT, l'un des cinq salariés poursuivis par la justice après les débordements du 5 octobre. Les autres ont été licenciés. "Il n'est pas question qu'on se couche", prévient Mehdi Kemoune (CGT Air France).

Ailleurs en France, la CGT recensait plus de 80 rassemblements.

Les plus importants ont eu lieu à Toulouse, où près de 1.000 personnes ont convergé, près du Capitole, pour réclamer une "amnistie sociale" ainsi que devant les palais de justice de Pau (400 à 600 personnes, selon les sources) et Nantes (300).

A Riom, près de Clermont-Ferrand, 400 à 500 salariés se sont également réunis dans la matinée devant l'usine de rechapage Goodyear-Dunlop. "On veut véritablement museler la parole des salariés. Aujourd'hui, les sanctions tombent beaucoup sur les syndicalistes, partout en France", affirme Julien Pauliac (CGT Puy-de-Dôme).

Pour Alain Piccirillo, syndicaliste CGT chez EDF GDF, croisé à Marseille où quelques centaines de personnes ont manifesté brièvement, les huit condamnés "n'ont fait que défendre les salariés". A Perpignan, ils étaient 200 à dénoncer un "verdict scandaleusement disproportionné".

A Strasbourg, où une centaine de militants ont bravé le froid pour exprimer leur solidarité, Bruno Pannekoecke, délégué CGT chez le sous-traitant automobile Punch, estime que leur condamnation "menace la liberté d'expression".

La pétition lancée pour demander la relaxe en appel des ex-Goodyear a recueilli plus de 155.000 signatures, selon la CGT.

Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
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Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La Cgt appelle les salariés à débrayer ce mardi 2 février

La direction de l’entreprise ne propose aujourd’hui que 0,7% d’augmentation salariale pour ces NAO 2016. C’est bien en deçà des revendications de la Cgt Oberthur et des salariés de l’entreprise !

La Cgt revendique :

  • • 80€ d’augmentation générale ;
  • • 5% d’augmentation des grilles de salaires ;
  • • prise en charge des 3 jours de carence par l’employeur pour les ouvriers et les employés ;
  • • une prime a partir de 10 ans d’ancienneté.

La Cgt Oberthur appelle les salariés des équipes du matin à débrayer de 12h30 à 13h30 et ceux de l’après-midi de 13h30 à 14h30 afin de se rassembler à 14h devant l’usine pour exprimer leur colère et leur exaspération !

Quand les discussions ne donnent plus rien, il est temps de passer à l’action !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

AUX MEMBRES DU CEF/FNIC CGT

AUX SYNDICATS DE LA BRANCHE CHIMIE

Chers Camarades,

Ci-joint, un message de solidarité de PAME (Syndicat Grec) avec les Goodyear. La solidarité avec les Goodyear dépasse nos frontières nationales pour exemple nous vous citons le message, ci-dessous, des camarades belges :

« La FGTB est consternée et se dit profondément indignée d’apprendre que 8 syndicalistes français ont été condamnés à de la prison ferme pour le simple fait de défendre leurs droits, leur emploi et ceux de leurs collègues. Ces condamnations à de la prison ferme sont une nouvelle preuve de la logique liberticide qui envahit peu à peu l’Europe. A côté des attaques contre la liberté syndicale et le droit de grève en Espagne, au Royaume-Uni ou en Finlande, ces peines infligées à des syndicalistes viennent nous rappeler qu’aucune liberté, aucun droit n’est jamais définitivement acquis et qu’il faut continuer le combat pour préserver nos droits et libertés individuelles et collectives.

La FGTB exprime toute sa solidarité avec les camarades condamnés. Elle entend participer aux initiatives qui seraient prises afin de réagir à ce jugement injuste et de demander sa révision.

Fraternellement.

Au nom de la FGTB.

Vous en souhaitant bonne réception.

Fraternellement.

Zohra

Solidarité avec les salariés de GOODYEAR

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
SANOFI

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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