SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
LOI MACRON ÉTUDIÉE AU SÉNAT JUSQU’À LUNDI 11 MAI - QUEN DIT LA CONFÉDÉRATION CGT ? - "NOUS N’EN AVONS PAS FINI AVEC LA LOI MACRON"

La loi Macron étudiée jusqu’à lundi au Sénat

L’examen par le Sénat du projet de loi Macron sur la croissance, qui a pris du retard, va se prolonger lundi prochain, a annoncé jeudi le président de la Haute Assemblée, Gérard Larcher (UMP).

Le gouvernement a demandé "l’inscription à l’ordre du jour du lundi 11 mai, le matin, l’après-midi et le soir, de la suite du projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques", a déclaré M. Larcher en séance.

Le Sénat se penchera ensuite, lundi toujours, sur la réforme du droit d’asile, dont l’examen devait commencer aujourd’hui dans la soirée.

L’ordre du jour du Sénat a déjà été plusieurs fois modifié à la suite des retards pris par la discussion sur le projet de loi Macron, entamée il y a un mois tout juste. Son examen aurait dû en effet s’achever le 17 avril, avant la pause parlementaire de deux semaines.

La conférence des présidents, qui gère le calendrier, l’a prolongé dans un premier temps jusqu’à aujourd’hui. Le vote solennel, prévu il y a deux jours, a été repoussé à mardi prochain.

Cet après-midi, il restait aux sénateurs 189 amendements à examiner, sur quelque 1.800 qui ont été déposés.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Nos Tontons flingueurs du coût du travail français par comparaison avec celui de l’Allemagne sont étrangement silencieux depuis quelque temps.

Que n’a-t-on entendu depuis 2011 !

Cette année-là, le Medef et l’équipe de faux-monnayeurs de la pensée réunis autour de Nicolas Sarkozy avaient engagé, avec le concours de Rexecode, un cabinet d’études patronal, une grande campagne médiatique pour persuader les Français qu’ils coûtaient trop cher à leur patron. A les croire, tout le mal viendrait de là : les pertes de marché, la montée du chômage, les délocalisations et il fallait y porter remède au plus vite.

L’ancien président de la République en avait donc rêvé mais c’est François Hollande qui l’a fait. Il nous a sorti du chapeau le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, le CICE, énorme ristourne de près de 60 milliards d’euros accordée au patronat et destinée à baisser le coût du travail.

Que peut-on dire aujourd’hui sur le sujet ?

Selon les données de l’organisme statistique européen Eurostat, on constate depuis 2012 une progression du coût horaire du travail bien plus faible en France. Dans l’industrie il est légèrement inférieur à celui de l’Allemagne : 37 euros de l’heure de ce côté-ci du Rhin contre 37,1 de l’autre côté.

Si l’on prend en compte l’effet de la productivité, l’écart se creuse. Les coûts horaires apparents français seraient supérieurs dans la construction et les services, mais cela tient à la précarité instituée dans ces secteurs où les patrons allemands font massivement appel à une main-d’oeuvre féminine et d’Europe de l’Est sous-payée et précarisée.

Il est bon de se rappeler qu’en Allemagne près d’une femme sur deux travaille à temps partiel, que 20,3 % de la population est dans une situation de risque de pauvreté et d’exclusion sociale, contre 18,1 % en France, que le taux de personnes ayant un emploi et disposant d’un revenu situé en dessous du seuil de pauvreté est de 8,6 % chez nos voisins (9,8 % chez les femmes) et de 7,9 % chez nous (7,3 % chez les femmes).

Cette évolution du coût du travail en France a-t-elle permis de faire reculer le nombre de sans-emploi ?

En un an, de mars 2014 à mars 2015, il a progressé de 143 000 et de 5 %. Les exportations françaises ont diminué en 2013 et progressé de seulement 0,1 % en 2014.

Le taux de marge des sociétés non financières, le profit brut rapporté à la valeur ajoutée, lui, s’est redressé, passant de 35,7 à 36,1 % en un an, de fin 2013 à fin 2014.

L’indice majeur de la Bourse de Paris, le CAC 40, celui où sont cotés les grands groupes tricolores, a, de son côté, progressé de 20,4 %.

Cherchez où est l’erreur. ■

L’Humanité Pierre Ivorra

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Rail, banque, crèches, les syndicats mobilisent pour le pouvoir d’achat.

La grève est promise pour durer. Claus Weselsky, le leader du syndicat des conducteurs de train GDL, l’a annoncé : elle pourrait bien être « la plus longue » de l’histoire de la Deutsche Bahn. À partir de lundi 15 heures et jusqu’à la fin de la semaine, la circulation des trains devrait être fortement perturbée dans tout le pays.

Il s’agit du septième arrêt de travail du syndicat, engagé dans un bras de fer avec la Deutsche Bahn pour obtenir une augmentation des salaires et une diminution du temps de travail, et dans une lutte d’influence contre un autre syndicat, l’EVG, que le GDL veut concurrencer. Pour l’instant, le syndicat n’a obtenu que la réprobation générale, de l’opinion publique aux milieux économiques en passant par le gouvernement.

Le vice-chancelier SPD Sigmar Gabriel a regretté un mouvement « incompréhensible » qui va affecter « toute l’économie allemande ». Habituée au dialogue social, l’Allemagne découvre l’épreuve de force. Les conducteurs de train ne sont pas les seuls à se mettre en grève. À la fin de la semaine, ce sont les crèches et les maternelles qui devraient s’engager dans un mouvement « illimité » pour obtenir une revalorisation des salaires des éducateurs. Le vote à 75 % des salariés, nécessaire pour déclencher le conflit, devrait être obtenu.

Au mois d’avril, de nombreuses agences de la Postbank sont aussi restées portes closes pour cause de négociations tendues. Ver.di, l’un des plus puissants syndicats, a ainsi obtenu qu’aucun licenciement économique ne puisse intervenir avant 2017, soit un an après le retour de l’entreprise en Bourse. Les salariés bénéficieront aussi d’une augmentation de 2,1 % dès cette année et de 2 % dans un an. Enfin ces derniers mois, les pilotes de la Lufthansa ont aussi multiplié les arrêts de travail pour défendre notamment leurs droits à la retraite.

Fruits de la croissance. Si ces derniers conflits sociaux sont particulièrement visibles et impressionnants, le nombre de jours de grèves en Allemagne n’a en réalité pas augmenté ces dernières années. En 2014, 392 000 journées ont été perdues, soit un peu moins qu’en 2013 avec 550 000 journées et moins qu’en 2012 avec 630 000 journées, selon une évaluation réalisée par la fondation Hans Böckler. Mais au plus fort de la crise, en 2010, le nombre de jours perdus en raison de conflits grève était descendu à 173 000.

L’amélioration des conditions économiques en Allemagne pousse désormais les syndicats, après des années d’efforts et de modération, à réclamer leur part du succès économique et des revalorisations salariales beaucoup plus favorables. ■

par Nicolas Barotte £@NicolasBarotte

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PRUD’HOMMES  : UN PLAFOND POUR LES INDEMNITES A L’ETUDE

Ce plafonnement permettrait de sécuriser les ruptures selon le patronat. Il viendrait s’ajouter à la barémisation déjà prévue dans la loi Macron.

On ne parle plus de contrat sécurisé ou de contrat de croissance au sommet de l’Etat. La porte semble bel et bien fermée à toute évolution du CDI à court terme. Pour trouver une mesure qui favorise l’emploi, dans la perspective de la future conférence sociale de juin, le gouvernement cherche donc une autre voie. Et c’est vers les prud’hommes que les regards convergent.

Le patronat le répète à l’envi  : si les chefs d’entreprise ont peur d’embaucher, c’est parce qu’ils ont peur des prud’hommes, de l’insécurité de la procédure, de sa durée et de son coût. Le projet de loi Macron, dont l’examen a repris lundi au Sénat, s’est déjà attaqué en partie au sujet, notamment en instaurant une «  barémisation  » des dommages et intérêts en cas de condamnation de l’employeur. Ce «  référentiel  » est optionnel, de manière à laisser au juge sa liberté d’appréciation. Pour aller un cran plus loin dans la sécurisation de la procédure, il est envisagé de plafonner ce référentiel. En d’autres termes, les dommages et intérêts prononcés par le juge prud’homal ne pourraient pas dépasser un certain montant suivant des cas types.

Ce que prévoit la loi Macron

Outre le référentiel optionnel pour les dommages et intérêts, le projet de loi réorganise la procédure prud’homale. Le bureau de conciliation reste le point d’entrée. Ensuite, trois options sont possibles  : un bureau de jugement restreint avec deux juges paritaires accessible en trois mois  ; le bureau de jugement classique tel qu’il existe aujourd’hui  ; ou le passage devant le juge départiteur. C’est le bureau de conciliation qui décidera vers quel type de jugement orienter les parties.

Ce plafonnement donnerait indéniablement à l’employeur une meilleure visibilité en termes de coût. Mais pose de sérieuses difficultés juridiques. Si le gouvernement a renoncé à instaurer une barémisation obligatoire dans la loi Macron, c’est notamment pour respecter la liberté de juger du magistrat. En effet, les juges évaluent l’indemnisation au regard de la situation individuelle d’un dossier et de la gravité de la faute de l’employeur. Le seul critère de l’ancienneté, par exemple, souvent avancé par le patronat, ne peut pas suffire. Le même problème va donc se poser pour instaurer un plafonnement obligatoire. Avec un autre effet pervers  : que le plafond ne devienne la norme. Ce qui pourrait entraîner une véritable inflation des dommages et intérêts prononcés.

Une série d’obstacles

Pour faire passer la mesure, qui ne manquera pas de provoquer des remous chez les magistrats et parmi les syndicats de salariés, certains envisagent de limiter ce plafonnement aux employeurs de moins de 11 salariés. Avec cette fois un autre risque, celui de rajouter à nouveau un seuil dans le droit social, là où l’exécutif cherche plutôt à les supprimer.

Cette série d’obstacles aura-t-elle raison de la volonté du gouvernement  ? Pour l’heure, cette mesure reste sur la table et son véhicule législatif n’a pas encore été choisi. Le projet de loi Rebsamen sur le dialogue social est plutôt un texte consensuel, qui devrait être voté sans trop de difficulté par la majorité parlementaire. Y rajouter cette mesure représente un risque politique. La loi Macron en revanche présente le double avantage de comporter déjà plusieurs articles sur les prud’hommes et de pouvoir être adoptée définitivement grâce au 49-3 si nécessaire. Bercy reste toutefois très discret sur cette mesure pour le moment.

Les Echos

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BRUXELLES : LA FOLLE ENVOLEE DES DEPENSES DE LOBBYING DES MULTINATIONALES

Les multinationales n’ont jamais autant dépensé pour tenter d’obtenir des législations à leur goût dans l’Union européenne.

Les chiffres donnent le tournis. Les multinationales n’ont jamais autant dépensé à Bruxelles pour tenter d’obtenir des législations à leur goût, si l’on en croit la dernière mise à jour du registre des lobbies actifs dans la capitale européenne. Une plongée sur le site internet de ce registre permet ainsi d’explorer le territoire des agents d’influence qui parcourent les couloirs des trois grandes institutions de l’UE (Commission européenne, Parlement et Conseil). Deux catégories se distinguent, les grandes banques et les géants de la high-tech, qui ont mis les bouchées doubles pour tenter d’influencer les législateurs européens. Mention spéciale à JP Morgan, qui aurait multiplié par 30 ses dépenses de lobbying entre 2013 et 2014, passant de 50.000 euros à une enveloppe comprise entre 1,25 et 1,5 million d’euros. A côté, Goldman Sachs ferait presque petit bras, avec un chiffre multiplié par 14 pour atteindre une fourchette comprise entre 700.000 et 799.000 euros. Tout cela reste du menu fretin par rapport à Deutsche Bank, qui émarge à presque 4 millions d’euros. Côté français, BNP Paribas déclare entre 900.000 et un million d’euros de dépenses de lobbying.

Les représentants du monde de la high-tech ne lésinent pas non plus sur les moyens. Microsoft, qui faisait partie des trois plus gros dépensiers en lobbying européen en 2013, a maintenu son effort avec 4,5 à 5 millions d’euros. Un temps distancé, son grand rival Google s’est mis à niveau et affiche des frais de lobbying compris entre 3,5 et 4 millions, contre 1,5 million en 2013.

Cette inflation doit toutefois être relativisée. Certes, les banques comme la high-tech ont quelques raisons de s’intéresser à ce qui se passe à Bruxelles : les premières ont dû faire face à une avalanche de nouvelles réglementations votées par les Européens après la crise, tandis que les seconds, quand ils sont Américains, sont en passe de remplacer les traders comme meilleurs ennemis du législateur européen. C’est particulièrement vrai pour Google, menacé d’une amende record par la Commission pour des pratiques jugées anti-concurrentielles. Mais une partie conséquente de la hausse des dépenses de lobbying n’est en réalité qu’une simple régularisation. Le registre des lobbyistes n’a jamais été obligatoire. Toutefois, depuis décembre dernier, dans une volonté de transparence, les Commissaires européens et leur garde rapprochée se sont engagés à ne recevoir que les entreprises qui montrent patte blanche et se sont enregistrées. Si bien qu’on a vu une ruée vers le registre d’acteurs pas ou mal déclarés jusque-là. Ainsi de Goldman Sachs : des ONG comme Corporate Europe Observatory avaient publiquement mis en doute les montants déclarés en 2013, qui se limitaient officiellement à seulement… 50.000 euros. La multiplication par 14 de ce chiffre ne reflète donc pas nécessairement une inflation folle de son lobbying. De la même façon, les déclarations de Google, en 2013, pêchaient par incohérence dans le nombre de personnes accréditées. La volonté de transparence de la Commission aurait donc en tout cas des premiers effets bénéfiques. Mais comme le registre n’est toujours pas obligatoire, personne ne peut jurer que les chiffres affichés soient complètement sincères.

Les Echos

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La Garenne-Colombes, lundi 4 mai 2015. Le lycée des métiers La Tournelle est l’un des quinze établissements qui profiteront de la convention signée avec Unilever, permettant de financer notamment du tutorat pour les élèves .

Unilever va aider les élèves des Hauts-de-Seine à devenir les professionnels de demain. Le géant mondial de l’agroalimentaire et des produits de la maison, dont le siège français est installé à Rueil-Malmaison, a signé ce lundi un programme d’aide de 218 000 € pour trois ans en faveur de quinze lycées du département.

Une convention obligatoire pour l’entreprise qui, dans le cadre de son plan social, doit en effet s’engager envers l’Etat à mener des actions de revitalisation économique sur le territoire où elle est implantée. Le préfet a salué un programme qui devrait aider les jeunes à accéder à des métiers plus qualifiés.

Quinze lycées généraux et professionnels, dont huit * déjà engagés, sont concernés par la convention signée ce lundi entre Unilever, la préfecture des Hauts-de-Seine et la direction académique. «Le programme cible les élèves qui ont des difficultés à se projeter en post-bac, avec l’objectif d’élever leur ambition afin qu’ils poursuivent leurs études le plus loin possible», a indiqué l’adjoint du directeur académique, précisant que chaque établissement avait carte blanche pour la mise en œuvre concrète des actions : tutorat avec les deux sites universitaires partenaires (les IUT de Sceaux et Ville d’Avray), échange d’enseignants, intervention de profs d’université dans les lycées...

Au-delà de la manne financière de 218 000 €, Unilever assure que ses équipes s’investiront dans le projet. «Les élèves pourront venir visiter l’entreprise», assure M. Faure, directeur des ressources humaines d’Unilever, «Et à l’inverse, des collaborateurs pourront se rendre dans les lycées pour parler de leur métier et inciter les élèves à poursuivre leurs études». Cependant, même s’il prône la mixité, «nous voulons que nos collaborateurs ressemblent à nos clients», le DRH reconnaît que ses managers sont très majoritairement issus des grandes écoles et universités.

Première convention pour un programme éducatif

Les conventions de revitalisation s’imposent aux entreprises qui procèdent à des licenciements collectifs. Ces conventions sont destinées à soutenir l’activité économique du bassin d’emploi touché par ces licenciements. Ces conventions apportent des financements au développement des entreprises du bassin d’emploi mis en difficulté. Dans le cas d’Unilever France, le plan social représentait pour les Hauts-de-Seine 51 emplois supprimés, indique la préfecture.

Le contenu de la convention est négocié avec l’Etat : «Une négociation s’engage sur les actions, et sur le montant à verser par l’entreprise par emploi supprimé. La santé financière de l’entreprise est prise en compte», précise Virginie Lasserre, sous-préfète en charge du développement économique.

Dans les Hauts-de-Seine, une quinzaine de conventions de revitalisation, d’une durée de trois ans, sont actives et neuf sont en cours de négociation. Jusqu’à présent, elles avaient pour objectif de créer des emplois : «Nous avons par exemple des programmes de soutien au développement de start-up, ou à de nouvelles entreprises de l’économie sociale et solidaire», énumère Virginie Lasserre. La convention de partenariat avec Unilever a l’originalité de viser davantage la future «employabilité» des jeunes bénéficiaires, en leur donnant un coup de pouce et en les encourageant à poursuivre leurs études.

Rappel : Unilever France à perçu en CICE, (Crédit d'Impôt pour la  Compétitivité et l'Emploi) :

2 millions d'€ en 2014 et en 2015, il sera encore plus important, alors le programme d'aide de 218000€ sur trois ans, c'est du foutage de gueule !!!

Unilever devrait plutôt revoir sa politique salariale et mieux payé ses salariés...

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Le projet de loi sur le dialogue social y tourne le dos

Le gouvernement célèbre la journée mondiale sur la santé au travail mais le projet de loi sur le dialogue social y tourne le dos.

Ce mardi 28 avril, la journée mondiale dédiée à la sécurité et à la santé au travail est placée cette année sous le signe de la diffusion d’une culture de prévention. Paradoxalement, le Ministre du travail prend la responsabilité d’élaborer un projet de loi relatif au dialogue social et à l’emploi qui entérine un peu plus la prédominance de l’économie aux dépends du travail.

Sous prétexte de « rationalisation » des IRP, le texte remet en cause le CHSCT et sa capacité à jouer pleinement son rôle dans la connaissance des situations de travail et d’amélioration des conditions de travail par un affaiblissement de la capacité d’intervention des salariés sur leur travail et la marche de l’entreprise.

Comment et où discuter des questions du travail quand les salariés aspirent à mieux travailler et que le travail requière de plus en plus d’anticipation et de créativité ? La possible dissolution du comité d’hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT) dans une instance unique des représentants des salariés, ne va pas permettre d’identifier les causes du mal travail. Or, celui-ci coûte plusieurs points de PIB à l’économie française.

L’ensemble des organisations syndicales ont construit une feuille de route pour un plan santé tourné vers la prévention et la volonté de transformer le travail afin de ne plus s’y abimer. La future loi va à contre-sens de cette ambition. À force de négliger le débat sur la qualité du travail en imposant la précarité, la parcellisation du travail, le mal travail, et son cortège de souffrance, de gâchis (de service comme de production) voire de catastrophes (AZF, Médiator, Prothèses PIP, etc.) et de drames humains, c’est l’efficacité de notre économie qui est compromise.

Au niveau international, l’Organisation internationale de normalisation (ISO) renvoie et rend responsables individuellement les salariés sur les questions de santé au travail et remet gravement en cause les propositions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) qui permet au contraire de les aborder en termes de responsabilité collective.

Le travail est un élément structurant du vivre ensemble ; en faire une priorité est une solution pour sortir de la crise que nous traversons. Les experts du travail que sont les salariés, doivent pouvoir être citoyens dans l’entreprise, ce qui suppose un élargissement de leurs droits syndicaux et de représentation. C’est le sens des propositions portées par la CGT lors de la négociation et dans l’élaboration de ce projet de loi. Le CHSCT est un outil essentiel au débat sur le travail réel dans l’entreprise. Casser le thermomètre n’empêchera pas la fièvre de monter. Il est temps que le gouvernement mette en concordance ses paroles et ses actes.

L’intervention des salariés, leur citoyenneté dans l’entreprise, seront au cœur des enjeux des manifestations du 1er mai, en France, en Europe et dans le monde.

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La mission Combrexelle sur le renforcement de la place des accords d’entreprise est installée aujourd’hui. Son rapport sur ce sujet explosif est attendu pour la rentrée.

L’annonce est passée un peu inaperçue, mais le dossier pourrait pourtant largement bouleverser les relations sociales en France  : le 1er avril, Manuel Valls a confié à Jean-Denis Combrexelle, président de la section sociale du Conseil d’Etat et ex-directeur général du Travail, mission de remettre, pour septembre, des propositions en vue d’«  élargir la place de l’accord collectif dans notre droit du travail et la construction des normes sociales  », selon les termes de la lettre de mission.

Cette dernière est claire sur la direction à suivre pour la Commission accords collectifs et travail qui sera installée ce lundi après-midi, sous l’égide de France Stratégie  : pas question de se contenter d’«  aménagements  ». Il faut ouvrir «  des perspectives nouvelles et audacieuses  » en laissant «  une plus grande place [...] à la négociation d’entreprise  ». En particulier dans les TPE-PME, qui devront «  faire l’objet d’une attention particulière  ». C’est une nouvelle manière pour le Premier ministre d’afficher sa volonté de moderniser le modèle social français en creusant le sillon social-libéral. Matignon y voit aussi le prolongement naturel de la loi Rebsamen, qui entend renforcer et simplifier l’organisation du dialogue social en entreprise pour le redynamiser. Demande du patronat

Le sujet est très sensible. De longue date, le patronat réclame plus de souplesse en la matière. Les plus libéraux aspirent même à une vraie inversion de la hiérarchie des normes, permettant par exemple de fixer totalement librement par accord le temps de travail. Début avril, l’entourage du Premier ministre précisait toutefois que cette «  démarche ne vise pas à supprimer des pans du Code du travail pour les renvoyer aux entreprises, mais à permettre d’y déroger et de s’y adapter  ». Il n’est pas sûr que cela suffise à rassurer les syndicats, même si les réformistes semblent prêts à avancer sur ce dossier. «  La démarche n’est pas idéologique. Il s’agit, entre autres, de trouver, par matière, le niveau de négociation le plus adéquat  », indique Jean-Denis Combrexelle. La mission devrait aussi formuler des pistes visant à renforcer le dialogue social dans les petites entreprises, ou l’organiser quand celles-ci, cas fréquents, n’ont pas de représentants du personnel.

La commission lancera une série d’auditions d’ici à l’été. Elle sera composée d’une dizaine d’experts reconnus du droit social, comme les juristes Jean-Emmanuel Ray, Antoine Lyon-Caen et Paul-Henri Antonmattei, le président de l’Afpa Yves Barou (ex-directeur adjoint de cabinet de Martine Aubry au ministère du Travail) et le directeur général de l’association Dialogues, Jean-Dominique Simonpoli. Elle aura une touche internationale, puisque y participeront un membre du DGB, la confédération allemande des syndicats, et un professeur de droit italien. Dans sa lettre de mission, Matignon invite à s’inspirer, «  au-delà des expériences françaises [...], de la manière dont l’articulation entre la loi et l’accord collectif est prise en compte dans les principaux pays de l’OCDE  ».

Les Echos

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Le syndicat des conducteurs de train allemand réclame une hausse de 5% des salaires et une réduction du temps de travail hebdomadaire de 39 à 37 heures. L’Allemagne s’apprête à vivre la plus longue grève de chemin de fer de son histoire. Le syndicat corporatiste GDL regroupant les conducteurs de train de la compagnie publique Deutsche Bahn a lancé dimanche un préavis de grève pour ce lundi. Le mouvement débutera à 15h00 dans le transport de marchandises et dans la nuit de mardi à 02h00 dans celui des voyageurs, pour s’achever dans les deux cas dimanche à 09h00. Devant durer en tout six jours, ce mouvement s’annonce déjà comme historique dans sa durée et intervient après une série d’arrêts de travail depuis l’été 2014, le dernier ayant eu lieu du 21 au 24 avril dernier.

GDL, qui représente un dixième des 200.000 employés de la Deutsche Bahn, réclame une hausse de 5% des salaires et une réduction du temps de travail hebdomadaire de 39 à 37 heures. Il veut en outre le droit de négocier au nom d’autres catégories d’employés comme le personnel de bord. Pour le patron du syndicat, Claus Weselsky, les cheminots luttent pour leur « droit fondamental » et Deutsche Bahn ne fait que les « forcer » à user de l’arme de la grève.

Deutsche Bahn avait encore demandé le recours à un arbitrage avant l’annonce du préavis de grève. Le syndicat GDL reproche à la compagnie de vouloir laisser pourrir la situation jusqu’à ce qu’une loi entre en vigueur en juin n’impose l’unicité des conventions collectives, synonyme de perte d’influence pour les petits syndicats. Deutsche Bahn décrit cette prochaine grève comme absolument inappropriée et excessive. Le ministre fédéral des Transports, Alexander Dobrindt, (CSU) l’a rejoint dans la critique, voyant « la limite du supportable » atteinte dans la population allemande à l’égard d’un conflit devenu interminable.

Les Echos

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Chiffre du chômage: 5 948 100 est le vrai chiffre — hors DOM-TOM — atteint en mars 2015

3 509 800 personnes ? 5 290 500 personnes ? ou 5 948 100 personnes ? Quel est donc le vrai chiffre du chômage — hors DOM-TOM — en mars 2015 ?

L'Éditorial de la note de la DARES sur le chômage de fin mars 2015 (à télécharger en PDF) donne le chiffre de 5 290 500 personnes (La DARES c'est la "Direction de l'animation de la recherche, des etudes et des statistiques", organisme officlel de la République Française; le site est un site officiel sur "http://travail-emploi.gouv.fr") :

"La plupart des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi sont tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi : certains sont sans emploi, d’autres travaillent.

Fin mars 2015, en France métropolitaine, 5 290 500 personnes inscrites à Pôle emploi étaient tenues de faire des actes positifs de recherche d’emploi (5 590 600 en France y compris Dom), dont 3 509 800 étaient sans emploi (catégorie A) et 1 780 700 exerçaient une activité réduite, courte (78 heures ou moins dans le mois, catégorie B) ou longue (plus de 78 heures dans le mois, catégorie C).

Parmi les demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, le nombre de personnes sans emploi (catégorie A) en France métropolitaine augmente par rapport à la fin février 2015 (+0,4 %, soit +15 400). Sur un an, il s’accroît de 4,9 %. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) diminue de 0,4 %, et celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) augmente de 1,4 %. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (catégories A, B, C) augmente de 0,5 % (+28 000) en mars. Sur un an, il est en hausse de 6,7 %.

Certaines personnes inscrites à Pôle emploi ne sont pas tenues de faire des actes positifs de recherche d’emploi (657 600 fin mars 2015). Elles sont soit sans emploi et non immédiatement disponibles (catégorie D), soit pourvues d’un emploi (catégorie E). Fin mars 2015, le nombre d’inscrits en catégorie D augmente de 1,1 % et le nombre d’inscrits en catégorie E diminue de 0,3 %"

Les médias ne reprennent donc qu'une partie des chiffres officiels, en ne titrant que sur les chômeurs de "catégorie A" (3 509 800 chômeurs)
Pourtant le chiffre de 5 290 500 personnes, mis en avant dans cet éditorial de la DARES, en oublie d'autres, que l'on retrouve cependant dans son rapport:
  • > Les 279 600 personnes en catégorie D, c'est à dire en stages parking, occupationnels etc. :  +1,1 % ( + 1,3 % sur 1 an )
  • > Les 378 000 personnes en catégorie E (contrats aidés etc.) : -0,3% ( - 3,7 % sur 1 an )
Le chiffre réel (A+B+C+D+E) est donc de 5 948 100 (données corrigées), hors DOM TOM, soit + 5,5 % sur 1 an, 30 000 chômeurs de plus, par rapport à Février.
Si l'on ajoute les DOM-TOM, on atteint le chiffre astronomique de 6 344 700 (page 15 du rapport de la DARES)

D'après le site Wikistrike, ces chiffres pourtant énormes seraient largement sous-évalués. Pour lui il y aurait 6 277 300 personnes privées d'emploi et travailleurs occasionnels officieux, toutes catégories confondues, + 3 782 500 invisibles qui n'entrent pas ou plus dans les statistiques officielles.

A l'évidence, les mesures gouvernementales sont, au mieux inefficaces, au pire contreproductives. Loin de relancer la croissance et l’emploi, la politique de stagnation — voire de baisse — des salaires, et de précarité, a contribué à baisser le pouvoir d’achat, à faire reculer la consommation, donc à baisser la demande interne, et à détruire massivement des emplois.

 

Chiffre du chômage

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La rémunération moyenne a atteint 2,267 millions d’euros, contre 2,17 millions en 2013. Les patrons de L’Oréal , Carrefour et Airbus arrivent en tête du classement au titre de l’année 2014.

Alors que les actionnaires sont consultés pour la deuxième année de suite sur les rémunérations des dirigeants d’entreprise - le « say on pay » est entré en vigueur l’an passé -, les chiffres compilés par « Les Echos » concernant 2014 montrent que le total des salaires des patrons des groupes du CAC 40 (fixe et variable) a atteint 90,7 millions d’euros. En 2013, il se montait à 87,09 millions. La moyenne s’élève à 2,267 millions d’euros. Comme l’an dernier, la part fixe a souvent peu évolué. En revanche, le variable évolue fortement à la baisse, ou à la hausse, selon les groupes.

Le palmarès

Jean-Paul Agon, PDG de L’Oréal, occupe la première place du classement des salaires des patrons du CAC 40. Au titre de 2014, il encaissera 3,96 millions d’euros, soit peu ou prou le même montant que celui perçu au titre de 2013. Il est suivi par Georges Plassat, pdg de Carrefour, avec 3,697 millions d’euros. Une rémunération légèrement en deçà de 2013 ; puis par Thomas Enders chez Airbus, grâce à un variable qui augmente de 1,47 à 1,9 million d’euros.

Le patron du CAC 40 le moins bien payé est Henri Proglio, avec une rémunération d’un peu plus de 400.000 euros. Rien d’étonnant à cela : les salaires des patrons des entreprises publiques sont plafonnés à 450.000 euros, selon le décret du 23 juillet 2012. Et Henri Proglio n’a exercé ses fonctions que sur onze mois.

Maurice Lévy, qui avait occupé deux ans de suite la deuxième place du classement, ne touchera, au titre de 2014, « que » 2,833 millions d’euros. Son variable (sa seule rémunération désormais puisqu’il a renoncé à tout fixe) a baissé de près de 40 %, suite à la fusion avortée avec l’américain Omnicom.

Des évolutions des variables très disparates

A 753 000 euros, le variable de Martin Bouygues a doublé. Et pour cause, au titre de 2012 et 2013, le patron du groupe de BTP et de médias avait renoncé à cette partie de ses émoluments, en raison des difficultés chez Bouygues Telecom et de la dépréciation liée à sa participation dans Alstom.

Le variable de Lakshmi Mittal, PDG d’ArcelorMittal, a littéralement bondi. Il est passé de 530 000 de dollars à 1,916 millions. Peu de détails figurent dans le document de référence, mais cette augmentation est sans doute liée à l’amélioration des résultats du géant des mines.

Même cas de figure chez Renault, dans une moindre mesure. La part variable de Carlos Ghosn a progressé de 31 %, à 1,814 million d’euros, sur fond d’amélioration des résultats de Renault. Chez PSA, Philippe Varin avait renoncé à son variable. Carlos Tavares en touche un.

A l’inverse, il y a eu un gros coup de canif dans le variable de Gérard Mestrallet chez Engie (ex-GDF Suez) qui passe de 815.000 en 2013 à 379.830 euros. En cause, la situation difficile du secteur de l’énergie en Europe et ses impacts sur le groupe et sur ses actionnaires. Autre patron qui a souffert d’un environnement détérioré : Pierre Pringuet, directeur général de Pernod Ricard, a vu sa rémunération variable au titre de 2013-2014 arrêtée à 624.635 euros, contre 860.200 l’an passé et 1,6 million en 2011-2012.

Les banquiers touchés

Le secteur bancaire, qui a connu une année 2014 compliquée, a vu les variables de ses dirigeants baisser. Celui de Jean-Laurent Bonnafé a reculé de 25 % (de 1,58 million à 1,2 million) suite à l’amende historique de 9 milliards de dollars payée par BNP Paribas aux Etats-Unis ; celui de Frédéric Oudéa a, lui, chuté de 10 % (hors rémunération complémentaire). Le patron de Société Générale a pâti des déboires de la banque en Russie.

Le fixe de Franck Riboud augmente alors qu’il cède les rênes opérationnelles Stable depuis sept ans, le salaire de Franck Riboud a augmenté en 2014 ; Il est passé de 1,05 million d’euros en 2013 à 1,287 million. Alors que le PDG de Danone a cédé les rênes opérationnelles à Emmanuel Faber fin septembre, le conseil lui a attribué sur les trois derniers mois un fixe de 500.000 euros au titre de sa fonction de président du conseil. Il lui a aussi accordé un variable en hausse de 78 %, les objectifs ayant été dépassés. En 2015, Franck Riboud a renoncé à toute rémunération variable.

Laurence Boisseau, Les Echos

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

TOUS A LA MANIF LE VENDREDI 1ER MAI 2015 A 10 H A COMPIEGNE

LA SEULE Manifestation du Département de l'OISE .

CONTRE l'Austérité,la loi Macron,Le gel des Retraites,Les Licenciements,Le Chomage.,Suppression de poste dans la fonction publique territorial ,Suppression de poste dans la fonction publique Hospitalière,La suppression de poste dans L'enseignement, La fermeture de classes dans l'Oise,De Bureaux de poste , De Gare .POUR le Smic à 1700 € , pour défendre nos acquis Sociaux, pour l'avenir des Etudiants,Lycéens,Collégiens, nos Enfants et Petits Enfants .

VENEZ NOMBREUX.
BIENVENUE A TOUS .

DEPART DE LA MANIFESTATION A 10 HEURES .

9 , Cours Guynemer ( face à la MAAF ) ( parking du Port à Charbon).

Pour les 120 ans de la CGT , l' Union Locale CGT de Compiègne et l'Union Départementale de l'Oise organises une exposition de l'histoire de la CGT dans ses Locaux.

Un pot fraternel offert à TOUS les participants de la Manifestation à la Maison des Syndicats Paul Naudin 5, rue Hypolitte Bottier à Compiegne.

L'équipe de l'Union Locale CGT du Compiègnois .

Fraternellement.

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Se syndiquer CGT ?

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