SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
État Espagnol. Le gouvernement « socialiste » réprime la grève d’Amazon

Les travailleurs d’Amazon San Fernando ont mené une grève de 72 heures largement suivie et le gouvernement « socialiste » et le patronat ont envoyé la police pour les réprimer.

Les travailleurs et travailleuses d’Amazon étaient appelés à se mettre en grève les 16, 17 et 18 juillet sur le site de San Fernando de Henares près de Madrid. On estime qu’entre 70 % et 80 % des salariés en CDI ont participé à la grève.

La grève « a été un succès » a affirmé Douglas Harper, délégué du syndicat Comisiones Obrera (CCOO) au comité d’entreprise. « Le comité de grève est entré dans l’usine à l’heure de l’équipe du matin et a compté 80 travailleurs et travailleuses présents. Parmi ceux-ci il y avait un énorme pourcentage d’employés temporaires (CDD, intérimaires), qui avaient été menacés de perdre leur emploi s’ils n’allaient pas travailler ».

Selon un communiqué de CCOO, il y a eu très peu de camions qui sont entrés ou sortis du site. Les camions « pour la plupart, sortent vides, car il n’y a pas de personnel » dans les entrepôts.

Il y a eu un saut dans la mobilisation après la répression de la police. En effet, les charges de la police mardi après-midi n’ont pas réussi à ternir le succès de la grève. « Nous avons reçu beaucoup de solidarité », raconte Luis Miguel, délégué CGT (syndicat majoritaire sur le site). « La répression policière a eu lieu vers 15 h et des messages de solidarité ont été envoyés depuis l’Allemagne, des États-Unis, de la part de plusieurs groupes de l’État Espagnol […] Nous sommes enchantés, comblés par toute la solidarité que nous recevons ».

La grève a par contre gâché le « Prime Day » organisé par l’entreprise de Jeff Bezos, malgré les ventes record à l’échelle mondiale. Et cela le même jour où l’indice Bloomberg Billionaires réaffirmait que Bezos est l’homme le plus riche de l’histoire moderne.

Les plus de 150 milliards de dollars que possède Bezos font de lui l’homme le plus riche du monde, dépassant de 55 milliards Bill Gates, fondateur de Microsoft, qui occupe la deuxième place avec 95 milliards sur ses comptes bancaires. Ce record a été conquis grâce à un schéma de surexploitation et de journées de travail interminables en échange de précarité et de bas salaires.

C’est contre cette réalité qu’aujourd’hui de plus en plus de travailleurs d’Amazon se révèlent à travers le monde.

Les coups du « progressisme » contre la classe ouvrière

Depuis le début de la grève de 75 heures, les officiers de la Police Nationale stationnés devant le site d’Amazon à San Fernando ont agit comme de vrais agents de l’entreprise contre les travailleurs et leur droit de grève.

Mardi après-midi, au deuxième jour de la grève, les membres du comité d’entreprise dénonçaient déjà la répression. Mais c’est peu après le changement d’équipe à 14 heures que la situation de harcèlement policier s’est accentuée. Les policiers nationaux ont été rejoints par les unités anti-émeute, sorte de CRS espagnols, qui ont réprimé les grévistes et les personnes solidaires présentes sur les lieux. Suite à cette « opération antigrève » deux personnes ont été arrêtées dont un travailleur d’Amazon.

Par ailleurs, des clarifications s’imposent : il n’y a pas eu d’« affrontements entre les grévistes et les policiers » comme l’affirmait un journal soi-disant « progressiste » et la police elle-même. Ce qui s’est passé, c’est une attaque des forces répressives contre les grévistes et leur droit d’informer l’ensemble des salariés. Comme a déclaré Marc Blanes, délégué CGT : il s’est agit d’un « abus d’autorité absolu ».

Les représentants syndicaux d’Amazon vont dénoncer l’entreprise en justice et à l’inspection du travail pour plusieurs violations du droit de grève, incluant la répression policière mais aussi l’embauche de centaines de travailleurs intérimaires pour qu’ils jouent le rôle de « briseurs de grève ».

Mais qui a envoyé la police nationale et les CRS pour réprimer les travailleurs d’Amazon ? Qui commande la Police Nationale à Madrid ? Désormais c’est le « socialiste » José Manuel Rodríguez Uribes, nommé au poste de délégué du Gouvernement de Madrid le 18 juin dernier.

Ce n’est plus la droite du PP qui frappe la classe ouvrière quand celle-ci lutte, mais le gouvernement « progressiste » de Pedro Sanchez. Mais il ne s’agit en rien d’une nouveauté. La « démocratie » du PP et du PSOE n’existe que pour les riches et les milliardaires comme Jeff Bezos, et non pour les travailleurs et les classes populaires.

Une lutte contre les piliers du capitalisme contemporain

Malgré la répression la grève d’Amazon a tenu bon. Mardi après-midi les travailleurs de l’entreprise, aux côtés des salariés de Coca Cola et d’autres collectifs et syndicats, ont réalisé une manifestation depuis Torrejón de Ardoz jusqu’au dépôt d’Amazon à San Fernando.

Le deuxième jour de lutte des grévistes d’Amazon à San Fernando a coïncidé avec des actions de lutte en Allemagne et en Pologne contre la précarité et les bas salaires – une vraie « marque de fabrique » du géant du commerce électronique.

Les travailleurs et travailleuses exigent un « contrat collectif digne » que le patronat refuse de signer. Leur lutte affronte les piliers sur lesquels s’appuie le capitalisme contemporain : la précarité, la divisions des rangs ouvriers et le despotisme patronal. C’est pour cela qu’il s’agit d’une lutte qui concerne l’ensemble de la classe ouvrière.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Un COLLABORATEUR d'Emmanuel Macron filmé en train de FRAPPER un manifestant le 1er mai (VIDÉO)

Selon Le Monde et France Info, Alexandre Benalla, proche conseiller du président de la République, a frappé un jeune homme en marge de la manifestation du 1er mai à Paris. Il a été mis à pied pour 15 jours au mois de mai.

 

Selon une information du Monde confirmée par France Info, un des proches conseillers d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, a frappé un jeune homme en marge de la manifestation du 1er mai 2018, place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris. S’appuyant sur plusieurs vidéos, le journal affirme qu’il portait au moment des faits, «un casque à visière des forces de l’ordre, alors qu’il n’est pas policier». Peur d’être reconnu, il aurait quitté les lieux précipitamment après cette action.

 

(…)

 

LA SUITE DE L’ARTICLE EN LIEN CI-DESSOUS:

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

REPRIS d'Initiative communiste :

Après les Etats-Unis, l’Allemagne est le second marché le plus important d’. Les ventes nettes ont augmenté d’au moins 2’% l’an dernier, pour atteindre 17 milliards de dollars US.

Dans une vague de grèves, des milliers de travailleurs d’Amazon en Allemagne se sont joints à leurs collègues en Espagne et en Pologne pour exiger de meilleures conditions de travail de la part du géant américain de la technologie lors d’une journée qui marque également une importante promotion des ventes, Amazon’s Prime Day, un événement annuel où l’entreprise offre des remises sur de nombreux produits.

En Espagne, les manifestants ont défilé sous la banderole « Amazon en lucha » (Amazon en lutte), qui est aussi le nom du groupe qui a organisé la sortie au centre exécutif de l’entreprise, juste à l’extérieur de la capitale espagnole de Madrid. La grève devrait durer jusqu’au 18 juillet car les employés ont également appelé leurs collègues d’Amazon dans plusieurs pays d’Europe à se mettre en grève. Certains manifestants portaient aussi des masques du directeur général Jeff Bezos.

« Le message est clair. Alors que le géant de la  devient riche, ils économise de l’argent sur la santé de ses employés », a déclaré sad Stefanie Nutzenberger, responsable du secteur de la vente de détail de Ver.di, selon ABS News.

Le syndicat des services Ver.di a appelé à une grève d’une journée pour soutenir sa revendication de contrats garantissant des conditions de travail saines dans les centres d’exécution dirigés par la plus grande entreprise mondiale d’.

La grève d’une journée dans six succursales en Allemagne coïncide avec la journée de promotion Prime Day d’Amazon à Seattle. Les travailleurs espagnols mènent une grève de trois jours, tandis qu’en Pologne ils organisent le travail pour .gagner, a déclaré Ver.di.

Amazon a dit qu’il s’attendait à ce que seule une partie de ses 12 000 employés en Allemagne se joignent à la grève et que cela n’aurait aucune influence sur les livraisons du Prime Day. Il a également dit que les emplois dans les centres d’exécution de l’entreprise offraient des salaires compétitifs et des prestations sociales complètes depuis le premier jour d’emploi. Le personnel permanent gagne environ 14.31 dollars US de l’heure, ou plus après deux ans.

« Nous pensons que les emplois dans le centre d’exécution d’Amazon sont excellents et sont un excellent endroit pour acquérir des conpétences de départ et développer ensuite une carrière », a affirmé l’entreprise dans des commentaires envoyés par courriel à Reuters.

Après les Etats-Unis, l’Allemagne est le second plus grand marché national d’Amazon. Les ventes nettes ont augmenté d’au moins 20% l’an dernier pour atteindre 17 milliards de dollars US, ce qui représente environ 9.5% du total.

source :

https://www.telesurtv.net/english/news/Thousands-of-Amazon-Workers-Strike-at-European-Warehouses-Over-Working-Conditions–20180716-0012.html

PAR FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Ils sont obligés de reconnaître que dans le privé aussi, dans le low-coast comme ils disent rien ne va plus et les salariés se rebiffent.

Décidémment l'heure est bien à la révolte contre la division et pour l'unité dans la lutte contre les exploiteurs!

Bravo les Ryanair !

 

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SOURCE : Le Figaro

La compagnie aérienne irlandaise à bas coût Ryanair a annoncé mercredi l'annulation de 600 vols en Europe, en raison d'une grève des personnels de cabine en Espagne, Portugal et Belgique. Ces annulations vont toucher un total de 100.000 passagers sur les deux jours, selon la compagnie.

100.000 personnes sont directement impactées par l'épisode de grève qui va durer du 25 au 26 juillet chez Ryanair. «Jusqu'à 200 vols quotidiens» seront annulés depuis/vers l'Espagne, 50 depuis/vers le Portugal et 50 depuis/vers la Belgique, a indiqué la société dans un communiqué. Soit 300 vols par jour et 600 sur les deux jours de grève, a confirmé un porte-parole de la compagnie. Ryanair dit avoir offert aux 100.000 passagers concernés «la possibilité d'être réaffectés sur un vol alternatif opérant dans les sept jours avant ou après les 25 et 26 juillet». Les clients «pourront aussi recevoir le remboursement complet de leurs billets».

Début juillet, cinq syndicats ont lancé un appel à la grève pour les personnels de cabine de Ryanair en Belgique, Espagne, Portugal et Italie. Dans ce dernier pays, la compagnie s'attend en revanche à ce que son activité se déroule «comme prévu», a indiqué un porte-parole de Ryanair. Les syndicats ayant appelé à cette grève demandent notamment que la compagnie applique la législation de chacun des pays dans lesquels elle emploie du personnel et qu'elle accorde les mêmes conditions de travail aux salariés directement sous contrat avec la compagnie et à ses intérimaires.

intertitre de la rédaction du FSC :

Et comme d'habitude le chantage à la prise d'otage des "usagers-clients ! 

«Ces grèves n'ont aucune justification et aucun autre but que de gâcher les vacances familiales et bénéficier à d'autres compagnies», a estimé le directeur marketing de Ryanair Kenny Jacobs, cité dans le communiqué de la compagnie. «Le personnel de cabine de Ryanair dispose d'un bon salaire - jusqu'à 40.000 euros annuels (s'agissant de pays avec un fort taux de chômage des jeunes) -», a-t-il affirmé, assurant qu'en termes de jours de repos, la compagnie est «leader dans le secteur» et que les personnels de cabine perçoivent de «bonnes commissions sur les ventes» (de produits en cabine).

PAR FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Suite à la mort d’un livreur, la Poste poursuivie pour abus de sous-traitance

Le 15 décembre 2012, Seydou Bagaga, livreur pour La Poste meurt après être tombé dans la Seine en essayant de rattraper un colis, craignant de se faire licencier. Loin d’être un fait divers, son décès est lié à un système généralisé d’abus de sous-traitance de la part de la poste, pour lequel l’entreprise est actuellement poursuivie en correctionnelle.

Crédits photos : ARCHIVES G. BONNAUD

L’abus de sous-traitance à la Poste, qui avait déjà été dénoncé par les syndicats SUD et CGT fin 2017, semble bien être une pratique commune à l’entreprise, particulièrement en Île de France où les entreprises sous-traitantes livrent près de 3/4 des colis. Près de 150 entreprises sous-traitent à la Poste. Elles sont de deux types : ou elles sont indépendantes mais travaillent exclusivement pour la Poste, ce qui impose une concurrence rude entre ces entreprises pour proposer les services les moins coûteux possibles pour la Poste, autrement dit des travailleurs corvéables à merci, soit ce sont des entreprises possédées majoritairement par la Poste, qui a donc un contrôle total sur elles. Ces dernières comptent toujours moins d’une dizaine de salariés, ce qui leur permet en leur donnant le statut de TPE (Très Petite Entreprise), de bénéficier de divers avantages et donc de réduire les coûts in fine pour la Poste.

De plus, ces salariés en sous-traitance sont dirigés presque exclusivement et directement par La Poste, qui les embauche, licencie et les gère quotidiennement ; les entreprises sous-traitantes (comme DNC transport, l’entreprise qui employait Seydou Bagaga) se contentant de fournir le matériel minimum, qui sont les camions et les chaussures de sécurité. Et c’est bien là où se situe l’abus de sous-traitance : la Poste ne se contente pas d’utiliser les services d’une entreprise sous-traitante, mais donne directement des ordres à ses employés. Ces derniers effectuent le même travail que les salariés de la Poste, sous les ordres de la même direction mais n’ont pas le même statut et ce dans l’unique but de réduire au maximum les coûts de distribution. Selon le code du travail ces pratiques constituent des infractions de « prêt de main-d’œuvre illicite ».

En effet, les employés sous-traitants, devant livrer approximativement 150 colis par jour, et étant payés au colis, sont payés environ 1400€ par mois, contre 2000€ pour un salarié de la Poste pour le même travail. Ils ne bénéficient pas non plus des mêmes avantages ou conventions collectives que les salariés d’un grand groupe comme la Poste : sécurité de l’emploi, primes, formation...

La Poste emploierait illégalement du personnel sous-traitant, sans contrat de travail et sous prétexte qu’ils seraient en formation refuserait souvent de leur payer leurs premières semaines de salaire. Des journalistes de L’œil du 20h (France 2), s’étant fait embaucher à la Poste témoignent de ces pratiques : « Nous nous sommes présentés sur le parking d’un centre de tri, on ne nous a demandé aucun CV, on ne nous a fait signer aucun contrat, "l’entretien d’embauche" a duré 2 minutes !! ». C’était par exemple le cas de Seydou Bagaga, mentionné plus haut, selon Médiapart il « travaillait parfois jusqu’à 19 heures, dans l’espoir d’être titularisé ». Sa DUE (Déclaration unique à l’embauche) aurait été rédigée après son accident, soit pendant son coma.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Air France : Avec 300% d’augmentation, le salaire du futur PDG dépassera les ... 2,5 millions d’euros

15 jours de grève et une perte de 300 millions à l'entreprise qui n’ont toujours pas débouché sur un accord, qui ont amené à la démission du patron. Comment régler une telle crise ? En augmentant les salaires ! Ah non ! En augmentant surtout un salaire ! Celui du futur Patron. Voilà la stratégie de l’entreprise pour appâter les « meilleurs » patrons et régler les problèmes des salariés…

Un salaire de base de 600.000 euros par an, auquel il fallait ajouter environ 500.000 euros de primes selon les résultats de l’entreprise (en 2017) voilà qui est trop maigre comme salaire dans le monde du haut patronat. Il est vrai que les patrons de la Lufthansa et IAG (près de 4 millions pour Carsten Spohr en 2017 dans le premier cas, jusqu’à 8,8 millions pour Willie Walsh en 2015 primes inclues dans le second) gagnent plus, mais apparemment ce ne sont pas eux qui touchent trop mais les pauvre patrons d’Air France qui ne touchent pas assez. Alors, selon le JDD, le conseil d’administration aurait décidé de verser un salaire de plus de 2,5 millions d’euros par an à son futur patron.

Les salariés eux étaient en grève pour l’augmentation de 7 % sur quatre ans après le blocage des salaires en 2012. Des revendications qui n’ont toujours pas abouties mais qui ont aboutie à la démission du PDG Jean-Marc Janaillac, qui avait alors mis son poste en jeux et avait démissionné après avoir subit le refus de 55,44 % des employés d’accepter sa proposition.

Plus de deux mois après — et alors que sa possible démission était connue bien avant le résultat — les membres du conseil d’administration qui touchent 4000 euros par mois de jetons de présence pour diriger le groupe n’ont toujours pas trouvé de successeur.

La technique proposée par ce groupe dont l’’Etat français est actionnaire à hauteur de 14% avec 23% des droits de vote, a donc été l’appât du gain et pendant ce temps — l’été meilleure période de chiffre d’affaire de l’entreprise— il n’y a toujours pas de patron. Ainsi en cinq ans, le futur patron d’Air France sera déjà le quatrième à ce poste.

Toujours selon le JDD "l’hypothèse du choix d’un Néerlandais épaulé par un Français à la tête d’Air France fait son chemin ». De rumeur en rumeur, la direction et l’État actionnaire tentent d’installer un climat de méfiance au sein de cette compagnie dont les employés se battent depuis longtemps pour leurs acquis.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
source : CGT FAPT 05

source : CGT FAPT 05

Les facteurs du centre de courrier de Lourdes en grève depuis le 25 Juin ont repris le travail le 7 Juillet après avoir obtenu gain de cause sur plusieurs revendications.

Ils ont  recueilli  le soutien des usagers des villages  concernés  par  le biais d'une pétition et l'appui des élus (Elus locaux, parlementaires, conseillers régionaux, etc.).

Ces appuis ont permis d'appeler à un rassemblement devant le centre de distribution.

 

Cette lutte exemplaire a permis de gagner plusieurs avancées :

 

Sur l’organisation du travail :

- La mise en place de l'organisation de facteur d'avenir inversé : ABANDONNÉ

- La mise en place de régime de travail avec coupure méridienne : ABANDONNÉ SUR BENAC ;

- La mise en place d'organisation du travail avec dissociation du métier en distributeur et préparateur : ABANDONNÉ SUR BENAC ;

-  Du temps supplémentaire pour le carburant sur Ossun ;

-  Du temps  supplémentaire  10 minutes par jour pour vérification des sacoches  pour  les distributeurs.

 

Sur l’emploi et les conditions  de travail :

-  Le report de la mise en place de la réorganisation de deux mois ;

- Pas de sécabilité pendant un mois à partir de la mise en place ;

-  270 euros de compensation pour la perte des tickets restaurant ;

-  Une prime identique à celle des titulaires, pour les rouleurs qui travailleront sur les tournées en coupure méridienne.

-  La neutralisation du dernier jour de grève pris, comme jour de négociation.

- La transformation  d'un  CDI  Intérimaire  en  CDI  poste  temps  plein.

Les facteurs ont fait preuve de courage, de détermination et énormément de conviction avec une direction qui était totalement fermée au dialogue.

 

source : confédération CGT

 

PAR EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

 

Malgré les moyens et les astuces de communication déployés, malgré la lourde insistance des journalistes godillots et  de ... Nathalie Saint Cricq il semble bien que contrairement à ce qui s'est passé en 98 pour Chirac, Macron ne soit pas en mesure de récupérer l'euphorie du moment.

Tout à sa légitime joie, savourant donc l'instant, heureux d'exprimer en grand dans la rue son aspiration à une unité nationale populaire il semble bien en effet que le peuple français ne soit pas dupe des choix politiques et sociaux macroniens déjà effectués et de ceux qui se profilent!

A présent il s'agit de ne pas être dupe de la mise en scène élyséenne sur une soit-disant seconde phase sociale respectueuse des "corps  intermédiaires" et des syndicats.

De notre côté pas d'attente que Macron change de politique sociale comme l'exprime Ph. Martinez au sortir du Palais.

Pour la bonne raison qu'il n'a pas l'intention d'en changer et que c'est cultiver l'illusion que de l'évoquer.

NON, les attaques contre l'indemnisation du chômage, les agressions contre les pensions et retraites ... vont se poursuivre et s'aggraver.

Le pouvoir va seulement s'appuyer sur la complicité notamment de la CFDT pour tenter de faire accepter sa démolition systématique de toutes les garanties conquises par le monde du travail.

Et c'est la résistance et la contre-offensive qu'il est exclusivement nécessaire de construire!

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Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et Franceinfo, publié ce mardi, les Français estiment que la victoire au mondial aura un effet positif sur la fierté des Français et sur l'image de la France dans le monde. En revanche, ils sont minoritaires à penser qu'Emmanuel Macron en bénéficiera. 

Une nette majorité de Français se disent "optimistes" concernant leur avenir après la victoire des Bleus en finale de la Coupe du monde de football, dont ils estiment qu'elle aura un "impact positif sur la fierté des Français", selon un sondage paru mardi. L'optimisme des Français (62%) est en forte hausse, gagnant 21 points depuis décembre, selon cette étude Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et Franceinfo. Il est majoritaire chez les sympathisants de toute les formations politiques, à l'exception de ceux du Rassemblement national (ex-Front national), pessimistes à 55%.

PAR FSC

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Les mots changent mais la logique reste...

PAR CGT COMPIEGNE FACEBOOK

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Métallurgie. Les métallos auront des CDI... précaires

Les contrats à durée indéterminée de chantier s'appliquent désormais dans la métallurgie

Les contrats à durée indéterminée de chantier s'appliquent désormais dans la métallurgie. Conclus pour la durée d'un projet, ils s'arrêtent à son terme. La CGT craint « la mort du CDI ».

Que prévoit l'accord dans la métallurgie ?

La mise en oeuvre de « CDI de chantier ». Ces contrats à durée indéterminée permettent de recruter des salariés, parfois pendant plusieurs années, pour un projet précis dont le terme est supposé inconnu : le lancement d'un

véhicule, d'une nouvelle gamme d'avions... Quand le chantier est terminé, l'employeur a le droit de licencier le salarié.

 

Les CDI de chantier sont pratiqués depuis les années 1970 dans le bâtiment. Les ordonnances Macron, adoptées fin 2017, autorisent l'ensemble des branches à en instaurer.

Qui a proposé cet accord ?

Le patronat de la métallurgie, qui salue « un rapport renouvelé au travail et à la mobilité ». Il a été signé par trois des quatre syndicats de la branche, la CFDT, FO et la CFE-CGC. Ensemble, ils sont majoritaires, si bien que l'accord est applicable aux 1,5 million de salariés du secteur.

Pourquoi des syndicats l'ont-ils signé ?

« La métallurgie emploie plus de 100 000 intérimaires. Nous espérons que les employeurs choisiront plutôt d'embaucher ces derniers en CDI de chantier », explique Stéphane Destugues, de la CFDT.

Ce contrat paraît plus avantageux que l'intérim. « Sa durée minimale est de six mois. Le salarié bénéficie de la convention collective de la métallurgie pour la rémunération. Et nous avons négocié des indemnités de licenciement très élevées. »

Qu'en dit la CGT ?

Le premier syndicat de la métallurgie a refusé de signer l'accord. « Le CDI de chantier élargit la panoplie des employeurs pour disposer de salariés jetables, fulmine Alain Hébert, de la CGT. Le patronat le destine notamment aux ingénieurs et cadres, jusqu'à présent relativement épargnés par la précarité.

Pour le cégétiste, cet accord ouvre une brèche : « L'ensemble des autres professions risquent de s'y engouffrer. Ce qui est visé, c'est la mort du CDI classique. »

Que répond la CFDT ?

Elle est consciente du risque. « Nous avons limité à 10 % le nombre de CDI de chantier dans les entreprises jusqu'à 1 000 salariés. Et à 5 % au-delà », souligne Stéphane Destugues.

Le cédétiste ajoute que l'accord, expérimental, s'éteindra dans trois ans. « Pour le prolonger, il faudra renégocier. Si ce n'est pas le nombre d'intérimaires qui baisse, mais celui des CDI, nous en tirerons les conséquences. »

PAR ouest-france.fr

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Pour rendre compréhensible ce qui se cache derrière les différents records de vente du groupe PSA, comme en 2017 ou au premier trimestre 2018 avec plus 38,1 % de hausse, il est intéressant de se pencher sur son communiqué de presse.. On peut y lire que ces records seraient dû à l'offensive produit ou à la bonne performance des véhicules et des marchés qui, à eux seuls, feraient les profits du groupe PSA. A aucun moment le travail humain, ni les politiques déployées pour faire de tel gains au bout de la chaîne ne sont pris en compte.Prenons point par point leurs analyses pour la déconstruire et donner le point de vue de la classe ouvrière.

Plus 61, 5% en plus en Europe dont 550 900 pour Opel/Vauxhall

Un chiffre qui s’explique entre autre par le fait que, pendant des années, le patronat tout comme PSA émettaient une critique acerbe du coût de travail en France, mettant en avant la nécessité de baisser les charges sociales – en réalité nos cotisations sociales : sécu, retraites, maladie - qui pesaient sur les entreprises pour être plus concurrentiel. Dans le même temps, des accords de compétitivité étaient imposés, tout en étant combiné à des plans de départs volontaires qui ont fait partir plus de 25 000 salariés en moins de 6 ans. Et ces chiffres ne prennent pas en compte les licenciements pour « fautes », dans lesquels les ouvriers, notamment les militants combatifs, ont été pris pour cible. A cela, il faut également rajouter les suppressions de postes et le passage en mono flux, (travail sur une seule ligne de montage sur tous le site PSA en France).

En ce qui concerne l’Allemagne et le groupe Opel/Vauxhall, racheté par PSA depuis, leur accord sur la métallurgie n’a pas pu s’appliquer puisqu’en Allemagne il y eu un accord de branche qui prévoit 4,8 % d’augmentation de salaires sur deux ans, ce qui est beaucoup trop « coûteux » pour le groupe PSA. Après « négociation » avec le syndicat allemand IG Métal, PSA a dès lors imposé le gel des salaires au prix et a assuré qu’il n’y aurait pas plus de 3700 suppressions d’emplois en Allemagne et aucune fermeture de site. Les ouvriers n’auront donc aucune augmentation, et une promesse, qui est exactement la même qu’en France, de ne pas fermer de site, ce qui n’empêche cependant pas de vider les usines.. !

Mais le plus frappant, toujours d’après le communiqué de presse du groupe PSA, c’est que Opel a fait un bond de 17,2 % ! De quoi faire réagir les ouvriers. Sans mentionner le millions d’euros octroyé par le groupe PSA à Carlos Tavares après le rachat d’Opel. Tout comme en Angleterre, chez Vauxhall où des suppressions de postes ont été opérées.

En Espagne où le site Opel à Saragosse a payé le prix fort pour avoir été racheté par la groupe PSA.

Début janvier, le site d’Opel de Saragosse qui emploie près de 5400 salariés devait accepter une baisse des rémunérations et de primes pour éviter une fermeture du site. Carlos Tavares avait, comme d’habitude, mis en balance l’octroi d’un nouveau véhicule pour Saragosse. Après « négociation » avec les syndicats en Espagne, ces derniers ont accepté une baisse de la prime de nuit et des jours fériés de 5 % sans parler des suppressions de postes due la nouvelle organisation PSA.

Chine et Asie du Sud Est 6,9 %

La situation en Chine est toujours aussi compliquée pour le groupe PSA. Avec 4 usines sur place, la crise n’est toujours pas résorbée, et pourtant cette zone du monde a été pendant longtemps, celle mise en avant pour tirer vers le haut les ventes du groupe. Certes les modèles locaux Chinois leur servent de prétexte pour justifier l’échec de PSA en Chine et c’est bien l’Europe qui tire le marché mondial. Pour pallier à la surcapacité de production en Chine le groupe PSA va avoir recourt à un procédé nouveau, celui de mettre en location, selon une source chinoise Automotive New, l’une de leur usine. Ce serait le site installé à Wuhan puisque Dongfeng est le même qui fait une coopération avec les constructeurs en Chine. Nissan serait le constructeur qui prendrait la location à partir du mois d’août. Enfin à suivre à l’avenir.

Moyens Orient Afrique

Avec moins 18,6 %, c’est un marché qui plonge. Avec le retrait du groupe PSA d’Iran, cela va encore s’accentuer d’autant que les États-Unis ont décidé de nouvelles sanctions contre l’Iran malgré, le communiqué du groupe PSA qui se voulait « rassurant ». Il écrivait ainsi que le marché Iranien ne représentait que 1%. Pourtant, dans les différentes usines en Europe, ce sont des secteurs entiers dédié à l’Iran qui sont démontés. Et cela fait annuellement plus de 450 000 véhicule pour le site Iran Khodro, ce qui n’est pas du tout négligeable. Les autres marchés comme la Russie et l’Amérique latine sont certes importants mais avec très peu de véhicules pour peser dans le marché du groupe PSA.

En conclusion sur les hausse de vente record du groupe PSA

La réalité est qu’en Europe comme partout dans le monde, le groupe PSA fait du profit et des records de vente mondial avec des suppressions de postes, du chantage à l’emploi, et ceci avec l’aval de la majorité des directions syndicales qui acceptent de vendre la classe ouvrière, en validant des accords de compétitivité. La précarisation des emplois est massive, les intérimaires sont plus de 10 000 sur les différents sites de production en France et en Europe. Et ce alors que l’argent coule à flot, le groupe PSA a récolté pas moins de 3 milliards d’euro en 2017. Aujourd’hui le niveau de précarité nous met dans une situation nouvelle et une responsabilité d’autant plus importante. Partout, les travailleurs sont les forces vives et demain ce sont eux qui feront basculer le rouage de l’exploitation capitaliste, à nous de leur donner les outils pour mettre le grain de sable sous le capot de PSA.

Crédits photos : Philippe Renault

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Coupe du Monde : Pourquoi est-il erroné de comparer liesse populaire et lutte de classe ?

Les supporters sont-ils tous des cons ? Anasse Kazib, cheminot et militant syndical, réagit aux différents tweets qui ont inondés les réseaux sociaux comparant la liesse populaire qui a suivi la victoire de l'équipe de France aux manifestations contre les contre-réforme des différents gouvernements contre le monde du travail et la jeunesse.

Je trouve ça absurde les discours gauchistes et moralisateurs, en mode « Les gens sortent pour du foot et ferment leur gueule pour le code du travail ».

Bien sur on peut pointer avec légèreté, les choses par moment, en montrant la récupération politique, le lien entre la liesse d’un match, le bleu blanc rouge, le jacobinisme et le patriotisme à outrance.

Mais penser que ce sont les gens qui sont cons et aiment se faire « niquer » comme certains disent vulgairement, je ne pense pas cela une seule seconde.

N’oubliez jamais que la bourgeoisie a sa police, sa justice, ses médias et sa bureaucratie syndicale... Et oublier cela, en comparant la liesse d’une finale et celle d’une manifestation contre la loi travail, c’est omettre que la bourgeoisie n’intervient pas de la même manière entre une grève et une coupe du monde. Pour la première, elle met tout son appareil pour la réprimer et pour l’autre elle l’encourage pour pouvoir en tirer le plus de profit et se faire oublier le temps d’une tête de Zidane ou un but de Mbappé.

Personnellement, je n’ai jamais vu 20 chaines de télé écrire « Tf1 derrière la CGT », ou encore Jean Luc Reichman présenter les 12 coups de midi avec un gilet Sud Rail. Pourtant je les ai vu le faire pour les bleus.

Je n’ai jamais vu non plus des patrons aménager les horaires de travail pour permettre à leurs salariés de se rendre à une manif. Ou encore faire des challenges « histoire du mouvement ouvrier » à leurs employés. Pourtant je l’ai vu pour faciliter aux salariés de regarder un match, ou de les aliéner pour gagner un maillot de foot.

Le jour ou on va te dire « t’es fou tu supporte l’équipe de France, arrête c’est mal vu tu risque de te faire réprimer », comme ça peut être le cas, pour celui qui veut se syndiquer ou faire grève on en reparlera. Plus facile encore de regarder 4 ou 5 match de 90min de foot, que de construire une grève reconductible en tenant le piquet et les AG tous les matins pendant une semaine ou parfois 3 mois d’affilé.

Je n’ai jamais vu BFM TV faire 24h d’antenne pour faire le tour des usines et demander aux travailleurs leurs impressions sur une réforme. Pourtant je l’ai vu faire pour la finale.

Je n’ai jamais vu non plus BFM titrer « Les bleus prennent en otage les français » , par contre je l’ai vu pour les cheminots.

Enfin je n’ai jamais vu un gouvernement annuler une réforme pour n’importe quel événement. Pourtant j’ai vu Martinez de la CGT en 2016 dire qu’il ne souhaite pas qu’il y ait grève durant l’Euro, j’ai vu Berger de la CFDT, suspendre une grève pour le BAC ou les vacances.

Et je pourrais faire toute la liste de ce qui fait, qu’il est plus facile de remplir un boulevard pour un match que pour une réforme.

Pourtant je vous l’assure les travailleurs-ses, même s’ils s’adonnent à la passion du foot, ne sont pas cons et je m’en-foutiste des attaques libérales. En 1945 ils étaient dehors pour la fin de la guerre et ça n’a pas empêché les grèves monstrueuses de 1947, ni même quelques années en 1968 face à De Gaulle.

Je me dis que d’un coté cette liesse, témoigne d’une grande frustration de notre classe qui subit chaque jour, et qui, lors d’événements comme celui là extériorise et profite comme si tout était possible le temps d’une soirée, de se jeter dans la seine, monter sur des bus, danser dans les rues... Ça montre à quel point notre classe éprouve un besoin de liberté de joie de solidarité, en somme de s’émanciper contre une bourgeoisie qui l’exploite et l’empêche de VIVRE.

En conclusion je pense qu’il faut condamner la récupération par la politique bourgeoise, patriote de cette coupe du monde, en mode bleu blanc rouge, le coq, la marseillaise et le rosé. Mais voir pourquoi et comment faire pour que cette liesse ne soit pas que lors des match, mais pour une révolution prolétarienne, un nouveau mai 68 mais qui celui là ira jusqu’au bout et se battra contre la bureaucratie syndicale qui préfère aujourd’hui faire un front uni avec le patronat.

Voila en tout cas mon sentiment sur la situation, il va falloir que nous trouvions le remède contre chaque maladie qui nous fait reculer et perdre depuis des décennies maintenant.

Crédits photos : LUCAS BARIOULET/AFP

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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