SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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Deux mois et demi après le début de leur protestation, les 80 grévistes de l'entrepôt Vertbaudet de Marquette-lez-Lille vont peut-être bientôt retourner au travail. La CGT, à l'origine de leur mouvement social, négocie depuis le 1er juin 2023 un accord de fin de grève avec la direction.

La CGT, à l'origine d'une grève qui dure depuis le 20 mars 2023, rencontre peut-être pour la dernière fois la direction de Vertbaudet dans son entrepôt de Marquette-lez-Lille le 2 juin 2023.

L'accord de fin de grève : la priorité de la CGT

Le syndicat négocie depuis le 1er juin un accord de fin de grève pour protéger ses 80 grévistes. Le syndicat veille à ce qu'ils soient traités comme les 175 autres salariés du site. "On veut s'assurer qu'ils ne seront pas sanctionnés dans les temps et les années à venir" explique Manon Ovion, déléguée CGT de l'entreprise. Elle est très optimiste pour les discussions à venir avec la direction : "je pense qu'on est sur la bonne voie !"

Emilie, qui fête ses 21 ans chez Vertbaudet ce mois-ci, est aussi rassurée par la tournure des négociations. "On ne s'est pas battue pour rien, on ne revient pas avec zéro euro en plus. [...] La direction peut encore faire un petit effort sur nos salaires, mais on ne va pas se leurrer, elle a proposé des bonnes choses."

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Publié par EL DIABLO

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SOURCE : CGT

Imposée sans concertation ni vote, promulguée en catimini, … la réforme des retraites n’est pas légitime. Et ce n’est pas en bâillonnant les parlementaires et réprimant les manifestants qu’elle le sera.

Après un premier passage législatif en force en mars dernier, les parlementaires sont appelés à examiner une loi proposant d’abroger la réforme le 8 juin. Dans le cadre de la poursuite de la mobilisation, l’intersyndicale a lancé le site jusquauretrait.fr dans l’objectif d’interpeller les parlementaires pour les appeler à prendre leurs responsabilités et à voter cette loi.

Face à la pression, mercredi 31 mai, le gouvernement et sa majorité ont usé d’un ultime coup de force juridique pour empêcher l’opposition de s’exprimer.

Dans un communiqué, mercredi 31 mai, la CGT a dénoncé l’utilisation « inédite {de} tous les instruments constitutionnels.On connaissait le 49-3 et le 47-1, on découvre maintenant l’article 40 ! Après avoir fait supprimer l’article 1 de la proposition de projet de loi en Commission des Affaires sociales, ils veulent empêcher les député·es de le rétablir en séance plénière en invoquant cet article.»

La CGT appelle solennellement à cesser ces agissements et à laisser l’Assemblée nationale délibérer et voter sereinement.

Le gouvernement essaye de tourner la page et détourne la colère sociale qui s’exprime depuis plusieurs mois. Mais les contre-feux et les mises en scène n’entachent pas la détermination de l’intersyndicale.

Outre la poursuite des mobilisations, mardi 30 mai, les huit syndicats et cinq organisations de jeunesse ont présenté des propositions communes sur les salaires et les conditions de travail.( lire le communiqué ici)

La journée nationale de mobilisation du 6 juin marquera une nouvelle étape dans la lutte contre cette réforme et pour imposer le progrès.

Toujours soudées, les huit organisations syndicales appellent à une nouvelle journée nationale de grèves et de mobilisations, le 6 juin pour continuer à exiger le retrait de la réforme parce qu’elle reste injuste socialement et injustifiée économiquement.

Retraites : bâillonner les opposants à la réforme n’est pas gagner !

L’urgence, c’est d’augmenter les salaires, pas l’âge de la retraite. Rendez-vous le 6 juin pour gagner le retrait de la réforme des retraites. 

Une mobilisation inédite qui a changé le rapport de force dans les entreprises

Depuis janvier, le mouvement de contestation contre la réforme des retraites construit par les 8 organisations syndicales est historique : pas moins de 13 journées nationales de mobilisation, un 1er mai unitaire et populaire et des milliers d’initiatives locales ont occupé l’agenda présidentiel.Impossible de parler d’autre chose que de ce projet mortifère.

Pour la CGT, ce rapport de force est un point d’appui pour gagner.
Gagner le retrait de la réforme des retraites en poursuivant le mouvement sous différentes formes, mais aussi pour obtenir des hausses de salaires et l’amélioration des conditions de travail.

En effet, concomitamment de la mobilisation nationale contre le recul de l’âge de départ à la retraite, les actions et grèves dans les entreprises et services publics menées par les salariés avec leurs syndicats ont permis de décrocher des avancées sociales comme chez ZF Boutheon, Amcor flexibles ou Gantois...

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L e 6 juin 2023

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« Inflation en baisse » ? La seule chose qui baisse, c’est nos salaires !

Ce mercredi, Bruno Le Maire claironne au micro de France Inter sur l’annonce de baisse de l’inflation à 5,1% contre 6% en début d’année. Une fausse bonne nouvelle, qui masque l’augmentation des prix de première nécessité et la baisse des salaires réels.

Crédits Photo : Sebastiaan Ter Burg / Creatives Commons Attributions 2.0

Crédits Photo : Sebastiaan Ter Burg / Creatives Commons Attributions 2.0

Une baisse relative de l’inflation…

L’information a fait la une des émissions d’info ce matin : le mois de mai a vu l’inflation baisser à 5,1%, contre 5,9% en avril et plus de 6% il y a encore quelques mois. Une nouvelle qui réjouit Bruno Le Maire qui, au micro de France Inter, s’est félicité : « Nous avons toujours indiqué avec le gouvernement qu’à l’entrée de l’été nous verrions l’inflation ralentir. Nous y sommes : l’inflation ralentit, et il y a un certain nombre de prix qui vont commencer à baisser. » 

Une déclaration qui passe bien vite sur la double caractéristique de l’inflation, qui s’est faite fortement ressentir sur les produits de première nécessité, comme les biens de consommation. En effet, l’inflation alimentaire dépasse de loin les chiffres de l’inflation d’ensemble (14,1% contre 5,1%). L’institut Nielsen IQ a publié, dans le cadre d’une enquête sur 60 millions de consommateurs, un pronostic pour juin 2023 selon lequel les courses du quotidien seront 15 % plus chères qu’en juin 2021. 

De la même manière, courant mois de mai, l’association de consommateurs UFC Que Choisir, a publié un article intitulé « Les prix ont-ils vraiment baissé avec les paniers anti-inflation ? », en réponse aux fausses déclarations de la ministre déléguée au Commerce qui vantait les mérites de la politique « trimestre anti-inflation » qui aurait permis la baisse des prix de 13% dans le panier anti-inflation.

Des chiffres bien loin de la réalité comme le montre l’enquête de l’association. Dans les enseignes de grande distribution, le prix des paniers anti-inflation moyen oscillent entre -0,3% et +1,5 %. Seule l’enseigne Casino enregistre une baisse significative de 18%, ce que l’association explique par un réalignement de l’enseigne sur les prix de la concurrence alors que les prix de Casino étaient initialement plus élevés. Une baisse relative donc, qui s’est opérée de paire avec l’augmentation significative d’autres produits, tels qu’une mayonnaise ou un gel WC ayant atteint plus de 50% de leur prix en un mois.

… face une baisse constante des salaires réels !

Ici, on est bien loin des déclarations de Emmanuel Macron du 15 mai : « L’objectif, c’est qu’on absorbe en quelque sorte cette inflation d’ici l’automne », affirmait-il. Alors que la baisse de l’inflation d’ensemble vantée par Bruno Le Maire est due à la baisse des prix de l’énergie, qui atteignent les 2% pour mai 2023, elle s’inscrit bien dans une situation de crise économique qui se répercute sur les salaires réels, en baisse face à l’augmentation des prix des produits de première nécessité.

Tandis que l’inflation continue de frapper les foyers, une troisième vague de grève pour les salaires déferle dans toute la France, dans la continuité de la réforme des retraites que le gouvernement cherche à tout prix à fermer. A Disney, 1600 grévistes ont battu le pavé du parc d’attraction pour revendiquer une augmentation de leurs salaires ce mardi.

À l’approche du 6 juin, prochaine date de mobilisation contre la réforme des retraites, il est fondamental d’articuler la revendication du retrait de la réforme des retraites à celle de la hausse immédiate des salaires et des minima sociaux de 400 euros minimum pour toutes et tous, ainsi que leur indexation sur l’inflation, seule solution pour mettre un coup d’arrêt à la dégringolade de nos conditions de vie.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Décidemment la macronie et le patronat n'ont d'autre réponse au mouvement de résistance contre la réforme des retraites que le bâton.

Eh hommage involontaire c'est principalement à la CGT et à ses militants qu'ils s'en prennent !

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Dordogne : Le représentant de CGT Énergies 24 convoqué au commissariat de Périgueux

SOURCE ; Dordogne Libre

 

Une trentaine de membres du syndicat CGT Énergies 24 se sont rassemblés devant le commissariat de Périgueux, mardi 30 mai, tandis que leur représentant syndical, Laurent Lucas, était convoqué lors d’une audition libre à la suite des plaintes de son employeur, Enedis. En effet, la société a porté plainte après différentes actions entreprises et revendiquées par le syndicat depuis le début des manifestations contre la réforme des retraites.

Convoqué peu avant midi, le syndicaliste a été entendu pendant une quarantaine de minutes, avant de sortir sous les applaudissements de ses camarades. « Soyons sur nos gardes, soyons attentifs dans cette période, rien n’est laissé au hasard et il y a un sentiment de revanche envers les syndicats », a alors constaté Laurent Lucas devant l’assemblée.

Classée sans suite ?

Ce dernier a été entendu dans le cadre des plaintes d’Enedis lors des différentes actions entreprises en marge des manifestations, notamment pour vol, sabotage, utilisation de véhicules lors de manifestations et entrave à la liberté. « Je défends un homme, le secrétaire d’un syndicat, et il n’y a aucune chose concrète concernant l’homme poursuivi, qui n’a aucune responsabilité sur l’action de différents individus, confie Me Réda Hammouche, avocat de Laurent Lucas. J’ai confiance en cette procédure qui sera classée sans suite. »

Le syndicaliste « organise ou coordonne en tant que représentant » mais n’a pas « décidé des actions de chacun ». L’enquête va néanmoins se poursuivre. Dans un tweet, la députée LFI-Nupes de la 1re circonscription de la Dordogne, Pascale Martin, apporte ’un soutien indéfectible à Laurent Lucas’ et confirme que ’les bandits, ce ne sont pas nous, c’est le Gouvernement qui veut nous voler deux ans de vie’.

Contacté, Enedis n’a pas répondu à nos sollicitations.

Olivier Antoine

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Toutes les personnes "qui sont passées en procédure disciplinaire et qui ont été sanctionnées dans le cadre du mouvement social sont exclusivement des salariés syndiqués à la CGT ou militants CGT" a dit la centrale. GRDF réfute fermement l'accusation.
La CGT accuse mercredi le distributeur de gaz GRDF d'avoir licencié des agents de manière discriminatoire, après un long conflit sur les salaires fin 2022, des accusations démenties par la direction de cette filiale du groupe Engie.

"22 procédures disciplinaires" depuis janvier

La CGT a dénombré, depuis le mois de janvier, "22 procédures disciplinaires", qui se sont traduites pour trois d'entre elles par des licenciements, trois autres étant susceptibles de connaître la même issue, à chaque fois en Île-de-France où le conflit a été le plus dur, a indiqué mercredi à l'AFP Cédric Liechti, secrétaire général du syndicat CGT Energie Paris.

Toutes les personnes "qui sont passées en procédure disciplinaire et qui ont été sanctionnées dans le cadre du mouvement social sont exclusivement des salariés syndiqués à la CGT ou militants CGT", a déclaré Cédric Liechti, qui a dénoncé des procédures visant "les meneuses ou les meneurs du mouvement".

Le syndicaliste a évoqué des dossiers montés sur "des faits de grève ou des faits du travail complètement bidon".

La CGT dénonce des faits de discrimination raciale

Outre cette accusation de discrimination syndicale, la CGT évoque également des faits de discrimination raciale et de genre et s'appuie, pour étayer ses accusations, sur l'enregistrement d'un entretien informel, reproduit dans un procès-verbal de constat d'huissier, entre une salariée licenciée et son supérieur hiérarchique, enregistré à l'insu de ce dernier.

 

"Lorsqu'un salarié est licencié, c'est toujours et uniquement pour des faits fautifs et avérés", a assuré la direction de GRDF, jointe par l'AFP.

"Jamais chez GRDF, un salarié n'a été licencié du fait de son adhésion à un syndicat ou tout autre motif qui serait discriminatoire", a-t-elle insisté.

La CGT compte organiser de nouveaux rassemblements pour soutenir les agents convoqués devant la direction dans les prochaines semaines et faire appel en interne des licenciements prononcés. Elle a également indiqué souhaiter agir sur le plan judiciaire.

Des avancées insuffisantes pour la CGT

En novembre, au terme d'une grève de plusieurs semaines, la direction de GRDF avait signé un accord salarial avec trois syndicats (CFDT, CFE-Energie, FO) prévoyant 2,3% d'augmentation, en complément d'une augmentation du salaire national de base obtenue au niveau de la branche.

Mais la CGT, majoritaire au sein de GRDF, a poursuivi le mouvement, notamment dans les régions où le mouvement était le plus dur, comme l'Ile-de-France, estimant ces avancées insuffisantes.

 
 

Fin décembre, un accord avait finalement été trouvé pour les 12.000 salariés de l'entreprise, prévoyant, pour 2023, une prime additionnelle mensuelle d'au moins 50 euros et pouvant atteindre 87 euros pour les plus bas salaires, portant la revalorisation pour tous à au moins 200 euros bruts mensuels.

 

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Toulouse. Les grévistes de Tisséo tentent d’envahir le « salon des mobilités », la sécurité réprime

Au salon des mobilités, les salariés des transports ne sont pas les bienvenus ! Venus en cortège pour exprimer leurs revendications, les salariés ont été agressés par la sécurité : coups de béquilles, clefs de bras. Pas suffisant pour entamer le moral des grévistes qui ont réussi à rentrer dans le parc des expositions.

Répression

Après la tenue d’un piquet depuis 4h30 devant le dépôt de Garossos, les salariés de Tisséo se sont rendus en cortège au salon des mobilité qui se tient actuellement au Parc des expositions. Ce « Mobility Solutions Show », qui invite des représentants de la SNCF, d’Air France ou de Renault Trucks, et qui est sponsorisé entre autres par le MEDEF, ne semble pas être ouvert à tous les « acteurs de la mobilité ».

A leur arrivée, les salariés ont été accueillis par la sécurité privée et violentée. La sécurité a tenté d’empêcher les grévistes de passer les grilles du lieu à coup de béquilles. Des syndicalistes ont été molestés, certains ont reçu des coups de pied, un agent de sécurité a fait une clef de bras à un syndicaliste.

Mais la volonté des grévistes a été plus forte et ils ont pu pénétrer dans l’enceinte du Parc des expositions. Sur le retour au dépôt, des renforts de gendarmerie ont été appelés pour mettre la pression aux grévistes.

Aujourd’hui ce salon se tenait dans une ville sans transport en commun. Il y a pourtant une « mobility » solution simple pour résoudre ce problème : que Jean-Luc Moudenc et Jean-Michel Lattes remette la clause de sauvegarde qui permet que les salaires suivent l’inflation. Pour le moment, la direction de Tisséo et les élus de la métropole s’obstinent à vouloir faire baisser les salaires chez Tisséo !

 

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Disneyland Paris : un millier de grévistes manifestent pour des augmentations de salaire

Pour leur troisième journée de mobilisation contre le coût de la vie depuis le 10 mai dernier, un millier de salariés des parcs d’attractions, des hôtels et des restaurants du groupe américain font grève et revendiquent une hausse de leur rémunération et de meilleures conditions de travail.

GREVE pour les salaires à Disneyland Paris

Le Parisien

« Cast members, on est là ! », hurle ce mardi matin devant l’hôtel New Port Bay Club, à Disneyland Paris, en Seine-et-Marne, un millier de salariés en grève. Pour leur troisième journée de mobilisation, après les mouvements sociaux des 10 et 23 mai derniers, des salariés des parcs d’attractions, des hôtels et des restaurants du groupe américain sont à nouveau mobilisés contre l’inflation, ils revendiquent une hausse de leur rémunération et de meilleures conditions de travail.

« C’est historique, un tel mouvement a Disneyland Paris ! L’initiative est partie de salariés qui ont fondé le collectif baptisé Mouvement anti-inflation. Les syndicats Unsa et CGT les ont rejoints pour les soutenir. Il y a tous les corps de métiers représentés. Il y a beaucoup de salariés avec de l’ancienneté et aussi beaucoup de jeunes et même des CDD. Tous les corps de métiers sont représentés. Hôtellerie, restauration, sécurité… Et pas uniquement les petites mains, il y a aussi des managers », commente Ahmed représentant de l’Unsa.

Euro Disney SAS, qui possède et exploite le complexe de loisirs, emploie quelque 17 000 salariés dans le secteur du Val-d’Europe où le premier parc a ouvert en avril 1992.

De 40 à plus de 1200 salariés mobilisés en un mois et demi

Le mouvement a débuté mardi 10 mai dernier par une première mobilisation plutôt discrète rassemblant tout de même 200 grévistes, selon les organisateurs. Mardi 23 mai, ils étaient 500, toujours selon le Mouvement anti-inflation. « La direction ne nous propose que des mesurettes depuis le début de notre mouvement, comme une revalorisation de 125 euros. Nous demandons une augmentation de 200 euros net par mois et des horaires plus réguliers », résume Fabien. Les salariés grévistes demandent aussi les dimanches payés double, afin de répondre à l’inflation. Ils réclament aussi le doublement des indemnités kilométriques ainsi que la fin des horaires adaptés mis en place après la période du Covid.

« Avant on travaillait sept heures par jour. C’était régulier. Maintenant parfois on peut faire dix heures certains jours et d’autres seulement quatre heures. Cela impacte nos vies de famille », témoigne un trentenaire, chef de partie dans un restaurant du parc. " Moi je travaille à Disneyland Paris depuis vingt-six ans. Je gagne 1 700 euros : je suis toujours à découvert. Avec mon loyer de 800 euros je n’arrive jamais à joindre les deux bouts et avec l’inflation c’est encore pire. » Abonde un quinquagénaire employé à la plonge dans un restaurant.

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A l’origine du mouvement, initié il y a un mois et demi au sein du personnel, Anthony Adoux, 31 ans, travaille à l’atelier animation depuis neuf ans. « On s’est structuré avec quelques personnes de la maintenance. Nous avons fait un groupe et on se réunissait le soir, la nuit. Au début on était une quarantaine de personnes à se demander ce qu’on allait faire, à essayer de trouver de plus en plus de monde autour de nous et des métiers différents. Suite à ça nous sommes montés à 80, 120, 200 puis 500 la semaine dernière. Et, là, il paraît qu’on serait 1 200 ; je pense qu’on est beaucoup plus », résume le salarié.

La direction, qui a recensé ce mardi matin 954 grévistes, précise qu’à l’issue d’ « une rencontre avec organisations syndicales avec qui elle maintient le dialogue, elle a proposé une prime de 125 euros et la possibilité de monétiser des jours de repos ainsi que la mensualisation du 13e mois 

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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