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SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI
Syndicat CGT Unilever HPCI France
L'intention initiale
SOURCE :
Cuisine, ménage ou simple compagnie... les plus de 70 ans devraient bientôt payer plus cher leur aide à domicile. L'avantage qui leur permettait de ne régler aucune cotisation devrait être supprimé. "Quand on prend de l'âge, on a besoin d'aide tout le temps", constate une personne âgée. "C'est un droit. Ce sont des gens qui ont travaillé toute leur vie et qui ont besoin qu'on les aide", explique une aidante.
Les personnes dépendantes conserveront leur avantage
Aujourd'hui, une personne âgée de plus de 70 ans qui emploie une aide à domicile pour le ménage jusqu'à 650 € par mois de salaire, ne paye aucune cotisation patronale. À partir de janvier, il devrait s'acquitter comme tout le monde de charges sociales, soit un surcoût de 17 € net par mois pour un contrat de 20 heures selon le ministère du Travail. Seule exception : les personnes âgées en perte d'autonomie, c'est-à-dire handicapées ou dépendantes.
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LE REVIREMENT
L'initiative émanait sans doute avec l'aval du monarque de la ministre du travail Muriel Pénicaud , initiative donc annulée par la voix du premier ministre
D'autres victoires sont possibles, de grande ampleur pourvu qu'on s'y mettent TOUS ENSEMBLE !
Publié par FSC
Les condamnations de l'infâme document du Parlement européen sur la mémoire commencent à se multiplier : elles doivent s'amplifier et on attend les réactions des organisations syndicales, des enseignants sommés d'intégrer dans les manuels scolaires les mensonges des parlementaires européens!
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Le Parlement européen a adopté (pour : 535 – contre : 66 – abstentions : 52), le 19 septembre 2019, une résolution sur « l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe ». Cette résolution est grave et abjecte. Elle constitue l’aboutissement de la stratégie de révisionnisme historique prônée par l’Union Européenne.
Ce texte assimile fascisme et communisme. Il explique que l’origine de la seconde guerre mondiale serait… le pacte germano-soviétique.
Non le pacte germano-soviétique n’est pas la cause de la seconde guerre mondiale.
Les causes de la seconde guerre mondiale doivent être recherchées dans la complicité silencieuse qui a permis le développement du fascisme et du national-socialisme contre le mouvement ouvrier, la collusion des grands monopoles allemands avec Hitler. Elles sont à chercher dans le silence assourdissant qui a conduit les états d’Europe à abandonner l’Espagne Républicaine aux mains du fascisme, dans la lâcheté qui a conduit aux accords de Munich le 28 septembre 1938 entre Daladier, Chamberlain, Hitler et Mussolini.
Cette résolution cherche à effacer la contribution décisive des communistes et des peuples de l’Union Soviétique à la défaite du fascisme nazi.
Cette résolution occulte la gravité de la barbarie nazie et la renaissance du fascisme aujourd’hui.
Il est important d’avoir une rigueur historique, nous la devons aux millions de victimes, à tous ceux et avant tout les communistes et le peuple Russe qui se sont battus pour arrêter et vaincre Hitler.
Mettre sur le même plan et en les assimilant, le fascisme, le nazisme, le stalinisme et le communisme est une grossière simplification de la réalité.
Le fascisme favorisé et mis en avant a été le moyen trouvé par les capitalistes pour écraser les mouvements révolutionnaires des années 30 et sauver leurs systèmes. Le fascisme est la créature du capitalisme, le moyen du repartage entre impérialistes du monde dans la guerre la plus violente de l’histoire.
Les communistes, au contraire, dans chaque pays d’Europe, ont organisé et animé une résistance héroïque contre le fascisme. Ils ont pu le faire grâce au large soutien populaire dont ils disposaient.
Présenter la Russie comme n’ayant souffert que du stalinisme (point 15 de la résolution), c’est nier l’ampleur des souffrances et des pertes subies par ce peuple, et par les soldats de l’Armée rouge (21 millions de morts), pour arrêter l’expansion nazie et permettre la libération de l’Europe.
Cette résolution, d’une extrême gravité, vise à ouvrir la voie l’interdiction des partis communistes, des forces progressistes et du mouvement syndical comme ce fut cas dès 1933 en Allemagne.
Avec ce texte, le Parlement Européen veut empêcher toute révolte, toute contestation démocratique.
Le vote de ce texte est scandaleux et dangereux. Ceux qui l’ont voté portent une lourde responsabilité devant l’Histoire, ils font comme dans les années 30 le lit du fascisme.
Nous n’acceptons pas la réécriture de l’Histoire sous peine de voir se reproduire les mêmes dangers. Réfléchir au passé pour construire le présent, implique d’avoir le courage et l’intelligence de regarder l’histoire de chaque peuple.
Villejuif, le 23 septembre 2019
Publié par FSC
GUICHET Le secteur est en crise face à la transition numérique et tente de se restructurer
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Au moins dix banques européennes ont annoncé depuis le début de l’année la suppression de plus de 44.000 postes, confirmant la passe très difficile que traverse un secteur confronté aux taux d’intérêt bas et aux tensions politico-commerciales. Dernières annonces en date, celles vendredi de Société générale et Commerzbank. Dans certains établissements, de futures embauches compenseront ces coupes.
Société générale était l’un des premiers, en 2015, à annoncer la refonte de son réseau de détail en France, face à la baisse de fréquentation des agences et au virage du numérique. Entre 2016 et 2020, Société générale, qui emploie plus de 147.000 personnes, a programmé la suppression de 3.450 postes. Les 530 nouvelles suppressions de postes dans le réseau français, présentées vendredi aux syndicats, viennent s’ajouter aux 1.600 suppressions dans le monde annoncées en avril.
En crise depuis plusieurs années, Commerzbank, la deuxième banque allemande a annoncé vendredi la suppression de 4.300 emplois dans le monde et de 200 agences. Parallèlement, elle compte créer 2.000 emplois. En 2016, elle annonçait déjà un plan de réduction de 9.600 postes à l’horizon 2020 qui a déjà été bouclé.
La première banque allemande, la Deutsche Bank a annoncé début juillet le plus grand plan de restructuration de son histoire avec la suppression de 18.000 emplois d’ici à 2022. L’an dernier, elle avait déjà supprimé 6.000 postes. Deutsche Bank, qui ne s’est jamais remis de la crise financière de 2008, compte désormais se concentrer sur l’Europe et l’Allemagne dans la banque de détail et des entreprises, dans ce plan considéré comme celui de la dernière chance.
Le géant bancaire britannique HSBC a annoncé début août le départ surprise de son patron, John Flint, moins de deux ans après son arrivée, et la suppression de 4.000 emplois. La Barclays, après plusieurs années de résultats en dents de scie, minée par des litiges aux Etats-Unis et dans son pays, est revenue dans le vert en 2018. Début août, la banque a indiqué avoir supprimé 3.000 postes lors du deuxième trimestre 2019 et vouloir augmenter la réduction de ses coûts.
Fin août, la première banque française, BNP Paribas a confirmé envisager la suppression d’environ 20 % des effectifs de sa filiale de conservation de titres en France, soit une réduction de 446 à 546 postes d’ici à 2021. En mars, BNP Paribas Fortis, sa filiale belge, avait confirmé réduire de 40 % son nombre d’agences et supprimer quelque 2.200 emplois d’ici trois ans. En Italie, la banque a lancé cet été un plan de départs anticipés à la retraite, réduisant ses effectifs de 1.500 postes à horizon 2021.
La banque espagnole Santander a annoncé en juin la suppression de 10 % de ses effectifs en Espagne, soit 3.200 emplois. Cette restructuration est la conséquence de l’absorption en 2017 de sa rivale Banco Popular. La troisième banque espagnole CaixaBank a négocié avec les syndicats un plan de départs volontaires prévoyant la suppression de plus de 2.000 postes d’ici à la fin 2020.
Publié par anti-K
Appelée par la CGT et SUD, cette journée de grève interpro est totalement invisibilisée par les médias dominants qui montrent une fois encore qu’ils sont à la solde du gouvernement et du patronat.
Les médias dominants sont toujours des alliés de poids pour le gouvernement Macron. Preuve en est le traitement médiatique de la grève de ce mardi 24 septembre.
Alors que dans tout le pays, les militants s’activent pour la journée de grève et de manifestation pour en faire une date interprofessionnelle, les médias annoncent seulement une grève de ces soi-disant "nantis" de la SNCF. Or, ce sont tous les secteurs du monde du travail, et pas seulement les camarades de la SNCF, qui seront dans l’action pour s’opposer et mettre en échec le projet du gouvernement de mettre à terre le système de retraites par répartition. La réforme n’a pas pour but d’être plus égalitaire, contrairement à ce qu’affirme le gouvernement. Il veut faire baisser les pensions de 30 % et nous imposer de travailler jusqu’à la mort.
Sur toutes les chaînes d’informations et dans les journaux, on n’entend et on ne lit que la grève de la SNCF. Le but est clair : casser toute dynamique de solidarité et de convergence. Aucune ligne sur l’appel du 24 septembre, qui est un appel pour l’ensemble du monde du travail afin de s’opposer à la réforme qui va tuer les 42 régimes spéciaux mais aussi celle de tous les salariés.
C’est ensemble que nous devons affronter le patronat et le gouvernement et non secteur par secteur ou corporation par corporation. Les médias qui sont à la botte du patronat et de Macron nous rabâchent du matin au soir qu’il faudra travailler plus longtemps et que la réforme est indispensable. Cette campagne nauséabonde montre une fois encore que les médias sont un pilier du capitalisme pourrissant - bien qu’on l’ait déjà vu pendant la loi travail et le mouvement des gilets jaunes. Mais cela n’arrêtera pas la classe ouvrière et les classes populaires dans leur ensemble d’utiliser l’arme de la grève jusqu’au bout. Ceux qui font tourner ce monde ce sont tous les salariés et pas le patronat.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Grève et manifestation
En Picardie le mardi 24 septembre 2019
10h à Compiègne devant la Carsat ( Zac de Mercières )
14h devant l'hopital de Creil
14h à Soissons, Place du Marché
10h à Laon, place des droits de l'homme
14h à Amiens, maison de la culture
Voici le nouveau cadeau que Macron fait aux entreprises : 5 milliards d’euros pour les grosses start-up.
La semaine dernière, Macron annonçait à 400 start-up conviées à l’Elysée qu’il lèverait 5 milliards d’euros pour les aider à se développer. Mais pas n’importe lesquelles : celui-ci souhaite que la France soit le centre de développement de 25 « Licornes » d’ici 2025, ces fameuses start-up américaines valorisées à plus de 1 milliard de dollars telle que Uber. Pour le moment 7 start-up françaises ont ce statut de « Licorne » comme BlablaCar ou Doctolib.
C’est ainsi que déjà en 2017, l’ex banquier avait financé des start-up à hauteur de 2,8 milliards d’euros et 3,7 milliards en 2018. Cela n’a aucunement « redynamisé l’économie » car ce n’était pas le but, en revanche les profits de ces entreprises ont bien progressé.
La logique libérale selon laquelle on crée de l’emploi en soutenant les grandes entreprises justifie entre autres les 25 milliards d’euros donnés en 2018 par le CICE ou encore l’annonce de sa suppression pour baisser les cotisations sociales en 2019. En réalité cela cache une politique d’austérité qui pèse sur les classes populaires.
Le gouvernement, qui travaille main dans la main avec le patronat, annoncera dès mercredi la liste « Next 40 », sorte de CAC 40 des start-up prometteuses qui bénéficieront d’une visibilité publicitaire importante et auront toutes sortes d’avantages. Malgré les beaux discours, les entreprises ne cessent de licencier, de délocaliser, de mettre en concurrence les travailleurs et de les précariser. On le voit par exemple à travers le phénomène d’« ubérisation » favorisé par la politique de Macron.
Celui-ci parle de « souveraineté économique et technologique ». Mais qu’est-ce que cette « souveraineté » ? Il entend par là la capacité d’une nation à pouvoir en dominer une autre et donc de mieux exploiter sa main d’oeuvre. C’est en fait la souveraineté du patronat seulement, d’une classe capitaliste qui gouverne selon leur seul profit.
Crédits photo : Lionel Bonaventure. AFP
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
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le Beaujolais nouveau 2019 aura-t-il comme les yaourt un goût bulgare ?
Le rouge et le noir, ou cet espace radieux de concurrence libre et non faussée.
les faits tels que rapportés par la presse :
À la direction d’une société de travail temporaire, basée dans la région rhônalpine, les quatre hommes recrutaient chaque année des travailleurs saisonniers bulgares pour les vendanges « dans le Beaujolais et le Mâconnais ».
Âgés d’une « trentaine à une soixantaine d’années » et déjà connus de la justice pour des « faits mineurs », les quatre interpellés sont poursuivis notamment pour « travail illégal en bande organisée », « traite des êtres humains aux fins d’exploitation par le travail en bande organisée » et « association de malfaiteurs », a déclaré à l’AFP une source proche de l’enquête.
Ce mardi 17 septembre, plusieurs opérations de contrôles se sont tenue dans les vignes du Beaujolais. L'objectif ? Vérifier que tous les travailleurs employés par les viticulteurs, en cette période de vendanges, sont bien déclarés. Car en période de pénurie de main d’œuvre, les viticulteurs se tournent vers les pays de l'Est pour recruter leurs saisonniers.
La commune a placé Marine LE PEN en tête lors du premier tour de l'élection présidentielle, avec 25.02% des suffrages exprimés, devant Emmanuel MACRON (19.91%). Lors des élections européennes de 2014, c'est la liste LFN menée par Jean-Marie LE PEN qui était arrivée en tête dans cette commune.
La presse poursuit :
Selon le parquet à Sofia, 167 victimes présumées de ce trafic de personnes ont été dénombrées dans le cadre d’une double enquête ouverte en France, en février dernier par la Juridiction Inter Régionale Spécialisée (JIRS) de Lyon et en juin en Bulgarie, grâce à l’unité européenne de coopération judiciaire Eurojust.
Travaillant pour « quatre employeurs français de la région de Lyon », ces vendangeurs étaient installés dans des tentes, dans le département du Rhône, selon la même source.
« Pauvres et illettrés, ils signaient des contrats en français qu’ils ne comprenaient pas avec la promesse d’être payées soixante euros par jour […] Les organisateurs du réseau retenaient ensuite la plus grande partie de leurs salaires qu’ils investissaient en immobilier et dans le commerce », a-t-on encore ajouté.L’argent qui leur restait suffisait à peine pour leur retour en Bulgarie.
En faisant un tour vers la presse lyonnaise, ont trouve cela sachant que si on en crois les sites internet le dit président :
"
« LA MOITIÉ DU VIGNOBLE BEAUJOLAIS EST RAMASSÉE PAR DES BULGARES »
Après les contrôles réalisés mardi 17 septembre, le président d’Inter-Beaujolais avait déclaré : « L’atmosphère administrative est pesante, mais ça fait des années. La moitié du vignoble beaujolais est ramassée par des Bulgares. »
Car dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, les viticulteurs sont obligés de se tourner vers l’étranger pour recruter. Et notamment les pays de l’Est. Les viticulteurs passent par des sociétés d’intérim basées dans ces pays".
"
Donc pour ce président c'est l'administration qui rend "l’atmosphère pesante".
Pensez donc si c'est pesant, on ne peut même esclavager en paix . Pourtant la couverture politique et la manne financière publique est là pour protéger les négriers.
Pénurie de main d'oeuvre ? Quels salaires ? Quelles déclarations à l'URSAFF et cotisation sociales ?
Comme c'est bizarre, coïncidence ? Mais c'est depuis la propriété d'un des dirigeants de l'interbeaujolais que Wauquiez a lancé son "plan de sauvetage du Beaulolais" et à décidé d'une "assistance financière de 4,5 millions d’euros sur 5 ans qui pourront être mobilisés pour le projet, par le biais d’un co-financement Région/Département/EPCI, auxquels viendront s’ajouter 830 000 euros ultérieurement, pour le plan "Vignoble" sur la période 2016/2020.
Le Département devrait investir la somme d’un million d’euros.
Où en sont les financements et subventions pour la vie associative et culturelle dans le Wauquiezland ?
"♫Pour qui boit ce vin là boira l'sang ...♫" Pour Canaille le Rouge pas de rupture de pratique : le Beaujolais, nouveau ou pas n'est le bienvenu sur sa table. Dommage. Mais il faut savoir ne pas alimenter les pratiques criminelles.
Une fois de plus, mais sans doute de manière plus visible la complicité entre black-blocks et autorités policières est apparue ce samedi.
La violence servant à réprimer en premier lieu les manifestants pacifiques, à détourner l'attention des revendications portées par le mouvement social en matière de justice sociale et environnementale , à faire peur, à affaiblir le mouvement de contestation dans l'opinion et plus fondamentalement à tenter d'empêcher la convergence des luttes.
Une stratégie à mettre en échec !
VOIR notre article précédent ci-après :
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Il n'y a qu'à écouter les chaînes en continu, les médias système et des milliardaires pour se rendre compte que les violences urbaines comme celles de Nantes , loin de gêner le pouvoir sont de fait le miel de sa propagande contre le mouvement social !
POURQUOI ?
D'abord elles permettent d'OCCULTER le contenu des manifestations tourné résolument contre la politique de Macron au profit de l'oligarchie et des riches : nécessité donc pour eux de taire le caractère de la contestation sociale remettant en cause l'injustice fondamentale des choix politiques du macronisme et de leur cohérence : attaque systématique des CONQUIS sociaux issus du rapport de force et des luttes antérieures.
Ensuite elles permettent de DIVISER l'opinion qui profondément mécontente et MAJORITAIRE n'est pas d'accord avec les violences, le saccage de magasins, les affrontements avec la police ...
Enfin elles ont pour fonction de permettre le RASSEMBLEMENT du "parti de l'ordre" CONTRE le mouvement social désigné par NATURE comme porteur de désordre, de troubles néfastes au quotidien du citoyen moyen ...
Cela n'est pas nouveau et la bourgeoisie française notamment a acquis une longue expérience de l'instrumentalisation de la violence (urbaine en particulier) pour retourner une situation initialement défavorable à ses intérêts et à ses profits.
Ainsi, en mai 1968 face au plus grand mouvement social de France, d'Europe ... ( 9 millions de grévistes, usines occupées, manifestations monstres ...) elle a pu en organisant une mise en scène de la vacance du pouvoir, une importante contre-manifestation à l'Etoile fin mai, en menant campagne à l'issue de la dissolution du Parlement sur le seul thème du désordre dans la rue, de la "chienlit" disait-elle renverser la situation.
Et au final envoyer au Parlement le plus gros contingent de députés réactionnaires !
Les classes dominantes n'ont pas oublié cet enseignement !
Avec le souci permanent de préserver une influence prépondérante dans le corps des forces de répression (armée, police, gendarmerie, services ...) dans la crainte qu'en situation de crise et de doute une partie au moins de l'appareil répressif ne bascule du côté disons des forces de contestation du pouvoir.
Comme on a pu le constater en plusieurs occasions historiques.
Ce qui explique dès le départ en novembre 2018 du mouvement des gilets jaunes, la mise en place par Castaner d'un dispositif policier privilégiant délibérément l'AFFRONTEMENT par crainte d'une fraternisation en phase avec la situation et les revendications des policiers de base.
Situation qui a contrario souligne la bêtise des mots d'ordre anars, en apparence "révolutionnaires" du type "tout le monde déteste la police".
Du côté des militants et des organisations il existe une tendance à la compréhension de ces violences issue de la mémoire du mouvement ouvrier et révolutionnaire, de l'opposition radicale aux violences étatiques et policières mais qui reste aveugle à l'instrumentalisation et à la manipulation par la bourgeoisie de ces violences et de ceux qui s'y livrent.
Dans le moment présent, confronté à un puissant mécontentement qui s'exprime de manière diversifiée et dispersée (salariés sous régimes spéciaux de retraite comme à la RATP, personnels des urgences et des hôpitaux, des EHPAD, enseignants, agents des services publics, pompiers ... voire policiers de base ..., précaires, Gilets jaunes) le pouvoir craint par dessus tout la CONVERGENCE de ces luttes en un puissant mouvement social.
Il mise donc sur les DIVISIONS et intervient ACTIVEMENT pour les attiser.
Contrairement à ce que serinent les médias aux ordres ce n'est pas la violence qui a fait reculer Macron à l'occasion du mouvement des gilets jaunes MAIS la puissance et la détermination du mouvement ET son soutien majoritaire dans l'opinion publique.
Et c'est en utilisant les violences qu'il a commencé à l'affaiblir en se présentant comme le garant de l'ordre public afin d'éroder ce soutien.
Ce qui est à l'ordre du jour c'est le rassemblement et la coordination de TOUTES les forces opposées aux choix politiques macroniens pour les mettre en échec !
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Avant la seconde guerre mondiale
En 1764 fut créée la 1ère pension vieillesse, pour les militaires, puis pour les marins. En 1790 après la révolution française, la loi prévoit un accès à une pension pour les personnels de l’Etat militaires et civils, en 1853 pour les PTT, les manufactures de tabacs et allumettes, l’Opéra et la Banque de France. Certains employeurs privés (de façon marginale) pour fidéliser un main d’œuvre qui subit des conditions de travail très dures : hauts fourneaux – chemins de fer- mines- versent, sous la pression des syndicats, des pensions aux vieux travailleurs.
Les pensions sont fondées sur la capitalisation de cotisations obligatoires. Bien qu’elles constituent un avantage enviable pour les salariés qui n’en bénéficient pas, ces pensions dans les faits ont peu de bénéficiaires. L’espérance de vie est basse. La CGT a calculé qu’en 1903, à peine 5% des travailleurs concernés atteignent les 65 ans retenus pour en bénéficier. En 1930, 2,5 millions sont couverts par les droits à une pension sur 18 millions de travailleurs concernés.
En 1946 création du régime général par répartition
À la fin de la 2ème guerre mondiale, le CNR (Conseil National de la Résistance), le 15 mai 1944 décide de s’unir sur un programme de mesures destinées à instaurer un ordre social plus juste : nationalisation de moyens de production- industries- , des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques. Les bases de la Sécurité sociale, du droit généralisé à la retraite, d’un code du travail protecteur sont posées.
-Le 22 mai 1946 est adoptée à l’Assemblée Nationale la loi –proposée par A. Croizat- qui étend la Sécurité Sociale à l’ensemble de la population et à partir du 1er janvier 1947 la loi concernant l’assurance vieillesse.
C’est la retraite par répartition. Quels en sont les principes ?
-Il est contributif : Pour la Sécurité Sociale et la retraite, une cotisation mensuelle est payée – à part égale - par le salarié et l’entreprise. C’est le salaire « socialisé » (il sert pour régler les questions sociales indispensables)
Les retraités touchent une pension proportionnelle au montant des cotisations prélevées sur les salaires qu’ils ont versé au cours de leur carrière.
-Il est solidaire. Certaines catégories sociales bien qu’elles ne paient pas de cotisation, comme : les chômeurs – les salariés en arrêt de maladie- les parents en congé parental- acquièrent des droits à la retraite. Les personnes âgées qui n’ont pas suffisamment cotisé peuvent percevoir une allocation de solidarité à partir de 65 ans.
-Il est fondé sur un contrat entre les générations : les actifs payent les pensions des retraités d’aujourd’hui et les actifs de demain financeront les retraites des actifs d’aujourd’hui
-Ce système met les retraités à l’abri des aléas financiers, contrairement à un régime par capitalisation où l’évolution des pensions dépend des marchés financiers.
-Il est universel. Il s’étend à tous les citoyens. L’ambition est d’assurer un bien être pour tous de la naissance à la mort.
Son financement : la cotisation mensuelle payée par le salarié et l’entreprise est la forme la plus adéquate parce qu’elle était prise sur la création des richesses crées par le travail salarié, C’est donc incontestablement un salaire socialisé.
Ce système de cotisation fit ses preuves. De 1945 à 1973 la France a connu une forte expansion économique, l’une des plus élevée du monde industriel.
Contrairement à la propagande capitaliste et son pouvoir, la cotisation sociale n’est pas un coût, elle est synonyme de progrès social et de développement car elle paye des retraites immédiatement avec un effet retour sur la consommation et la création de nouvelles richesses, ce qui n’est pas le cas dans les fonds de pension spéculatifs.
Les régimes spéciaux
Dans le système de retraite par répartition créé en 1946, les régimes créés avant 1939 sont conservés parce que considérés comme pionniers, d’autres se sont créés ou unifiés comme le régime des hospitaliers, des électriciens gaziers. Tous ces régimes tiennent compte des conditions particulières de travail dans ces secteurs. Ce sont les régimes « spéciaux » qui existent aujourd’hui.
Les retraites complémentaires:
Les régimes de retraites complémentaires ont été créés en 1947 pour palier l’insuffisance des pensions servies par le régime général pour certaines catégories professionnelles : AGIRC en 1947 pour les cadres du commerce et de l’industrie- ARRCO qui fédère le régime de retraite complémentaire institué pour les non cadres de tous les secteurs.
Les retraites complémentaires sont des retraites par point, qui ne garantissent donc pas le niveau de la retraite. Le rendement du point varie en fonction de la conjoncture économique. Par ex. depuis 20 ans le rendement par point du point a baissé de 15% et il doit continuer à baisser d’ici 2030. La valeur du point AGIRC-ARCO qui est aujourd’hui à 5,90 doit arriver à 4,5%.
Les retraites complémentaires ont été attaquées par le patronat en 2012. En 2015, la CFDT, la CFTC et la CGC ont signé un accord qui ampute de 10% la retraite complémentaire de ceux qui partent en retraite à 62 ans – 63 ans et 64 ans. La retraite complémentaire est entière à partir de 65 ans.
La gestion démocratique : Dans le système par répartition, les caisses Retraite et Sécurité Sociale étaient gérées par les intéressés eux-mêmes. Les premiers conseils d’administration des caisses seront composés de ¾ de représentants des assurés et de ¼ de représentants des patrons. Les premières élections eurent lieu le 27 avril 1947 (au fil de l’histoire ils ont subi des attaques comme le système lui-même.
C’est le rapport des forces en 1945 qui a imposé le système par répartition
La lutte des travailleurs, du peuple, la résistance, pour libérer la France ont imposé cette immense conquête. De Gaulle l’a bien compris. Elle a été instituée malgré l’opposition du patronat et de ses soutiens. C’est toujours le système capitaliste qui règne en France et qui dirige.
L’objectif du capitalisme, sa raison d’être est la recherche permanente du profit maximum. Quand les luttes imposent des conquêtes sociales, il n’a de cesse, comme toujours, de tout faire pour reprendre ce qu’il a dû concéder.
C’est la lutte de classe permanente entre le capital et le travail. L’opposition capital- travail est irréductible.
Après l’éviction des Ministres communistes du gouvernement, celui-ci dès 1960 reprend le contrôle de l’Etat sur le budget de la Sécurité Sociale. En 1967 il prend des ordonnances qui « cassent l’unicité du système social » – il crée 3 branches : Sécurité Sociale – famille – retraite. Il supprime les élections des administrateurs salariés.
La propagande gouvernementale et patronale développe de plus en plus l’idée qu’il faut réduire les déficits publics, que l’allongement de la vie grève les finances des caisses des retraites….
Ce n’est pas l’allongement de l’espérance de vie qui est responsable des déficits mais la mainmise du capital avec le concours du pouvoir à son service, sur les ressources de la Sécurité Sociale et des retraites ; par ex. les exonérations de cotisations des entreprises concédées par les gouvernements successifs, aujourd’hui plus de 200 milliards annuels, que Macron est entrain de supprimer totalement. De Plus, quand en 30 ans la part des salaires dans le PIB (la richesse annuelle produite par le travail) a diminué de 10% au profit du capital, cela représente par ex. pour une seule année, 40 milliards d’euros de manque à gagner pour le financement des retraites.
Depuis 1950, le recul, la casse de notre système de retraite est programmée par tous les gouvernements successifs au service du capital
1953- le gouvernement Laniel veut remettre en cause le système de retraite des fonctionnaires et agents publics. Après un mouvement de grève national, puissant au mois d’août, il recule. 1991-Rocard sort son livre blanc, crée la CSG – 1993 Balladur qui augmente les années de cotisation obligatoires – 1995 Juppé qui veut allonger la durée de cotisation de la fonction publique, il doit renoncer à sa réforme après le puissant mouvement de lutte de la SCNF qui s’est élargi – 2003-2007, Sarkozy-Fillon allongent la durée de cotisation des fonctionnaires, s’attaquent aux régimes spéciaux – 2010 l’âge légal est porté à 62 ans et la durée de cotisation à 41,5 ans.
2019 : La réforme Macron-Philippe-Delevoye
Elle vise à faire disparaître complètement le système « par répartition ». Cette réforme des retraites fait partie d’un ensemble qui vise à donner au capital les moyens maximums pour augmenter ses taux de profits.
Le pouvoir, le MEDEF et tous leurs soutiens mènent une campagne idéologique : « les régimes spéciaux c’est une grande injustice… avec le régime par points, tout le monde aura la même chose, c’est la justice.
La réalité n’a rien à voir avec ça. La réalité, c’est que le capital ne veut plus rien payer et il veut de plus récupérer un marché qui lui rapporterait des milliards de profits. L’exploitation du système de santé et de retraite représente un marché considérable pour les multinationales : la santé c’est 500 milliards d’euros, les retraites c’est 325 milliards qui échappent à leurs appétits financiers. Il faut le récupérer.
Le système universel par points : fini la retraite pour tous. On passe d’un système qui garanti une prestation acquise tout au long de la vie professionnelle quels que soient les aléas, à un système ou durant les périodes de chômage, de maladie ou aléas du travail, de la vie, le salarié ne cumulera pas de points pour sa retraite.
-Aucune garantie sur le niveau de la retraite au moment du départ. La valeur du point dépendra de la conjoncture économique qui peut varier, du marché capitaliste et selon l’exigence pour assurer l’équilibre financier du système. Pour essayer d’avoir une retraite qui permette de vivre correctement ou même dignement, il faudra travailler de plus en plus longtemps pour acquérir des points, partir de plus en plus tard- 63 – 64 ans…ou plus tard.
-Les régimes spéciaux avec les avantages acquis dans les différents secteurs, les retraites complémentaires, vont disparaître.
-La pension de réversion va aussi être atteinte. Le conjoint vivant ne recevra plus comme aujourd’hui une part de la pension du défunt mais la réversion sera calculée sur l’ensemble des 2 pensions du couple, donc moindre. Les personnes pacsées ou en union libre n’auront pas droit à la réversion
La retraite par capitalisation : Le MEDEF et le gouvernement veulent contraindre à prendre des Assurances pour se faire un « complément » de retraite. A l’Université du MEDEF, des patrons ont expliqué « qu’avec le régime par points, sur le long terme les gens verront leur pension baisser ; c’est une bonne nouvelle, de quoi les insister à prendre des assurances » ! Prendront des assurances ceux qui ont un revenu suffisant pour le faire. Et ils ne sont sûrs de rien (en période de crise économique, en Angleterre et aux USA, les retraités qui avaient confié leurs économies, ont tout perdu).
Il y a de l’argent pour payer les retraites
Il faut rétablir les cotisations des entreprises- 200 milliards - augmenter les salaires : 3,5% d’augmentation donnerait tout de suite 6,5 milliards pour les caisses de retraites ; les entreprises du CAC40 viennent de distribuer 51 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires et le travail des salariés français produit 2.500 milliards d’euros de richesses chaque année.
Nous l’avons dit, cette réforme des retraites fait partie d’un vaste plan de régression sociale qui vise à donner au capital les moyens qu’il exige.
La réforme par répartition a été acquise par la lutte. Elle fonctionnait très bien et il y a les moyens d’améliorer le système pour répondre aux nécessités du 21ème siècle.
Il faut faire reculer Macron, sa réforme, la régression sociale programmée et imposer des revendications par la lutte. Luttons tous ensemble de plus en plus fort.
Contre la réforme des retraites du gouvernement, il y a eu la lutte puissante des salariés de la RATP. Les professions indépendantes manifestent contre la suppression de leur régime autonome. Le 16 septembre action contre la réforme des services publics.
Face aux attaques de Macron et du capital contre les acquis sociaux, faisons converger les luttes. Concernant la réforme des retraites "Macron craint la convergence des opposants" écrit le journal « Le Figaro ». Les travailleurs, tous celles et ceux qui rejettent la casse du système des retraites sont le nombre. Alors faisons converger leur lutte. C’est tous ensemble unis qu’on les fera reculer.
Le 24 septembre à l’appel de la CGT, une journée de lutte et de manifestations interprofessionnelles contre la réforme des retraites, la régression sociale. Assurons le succès de cette journée qui en appelle d’autres.
Et nous continuerons en même temps à mener la lutte contre le capitalisme qui exploite notre peuple comme les peuples du monde entier.
SOURCE:
Publié par EL DIABLO
A l'heure du management agressif, de la casse du code du travail et des emplois précaires, la menace de la répression syndicale est la première raison qui explique la non-syndicalisation des salariés.
Une étude menée par le Défenseur des droits, et publiée ce jeudi, le « 12eme baromètre de la perception des discriminations dans l’emploi », « Édition consacrée aux discriminations syndicales », analyse les rapports entre syndicalisation et discrimination au travail. A la lecture des différents chiffres, se révèlent les pressions patronales et les différents niveaux auxquels elles s’exercent : rapports plus tendus entre la direction et les salariés syndiqués, refus d’augmentation ou d’évolution de carrière, etc... On voit au cours de l’étude comment le patronat non seulement réprime les salariés syndiqués, mais aussi comment cette répression constitue un frein considérable à se syndiquer pour les travailleurs.
Et on voit bien que cette peur des représailles (première raison exprimée pour expliquer le choix de ne pas se syndiquer) est loin d’être infondée lorsqu’on parcourt la suite de l’enquête. Les chiffres sont univoques : les discriminations envers les salariés syndiqués, sont une vraie menace qui pèse sur les salariés, puisque par exemple, en terme d’évolution de carrière, « une personne sur deux estime avoir été freinée dans son évolution professionnelle du fait de son activité syndicale », 43% des sondés « estiment qu’exercer une activité syndicale a entraîné une dégradation des relations avec leur hiérarchie », ou encore, « en matière d’évolution de leur rémunération, 44% d’entre elles [les personnes interrogées] considère que leur activité syndicale a représenté un frein ».
Des chiffres qui n’ont rien d’abstraits pour les travailleurs dont toute perspective d’évolution de carrière est bloquée à cause de son engagement syndical, voire même lorsque la pression, plus directe encore, est celle du licenciement. Des méthodes de répression syndicales dont les derniers mois ont fait la démonstration par exemple dans les rangs de la SNCF depuis la fin de la « bataille du rail », avec une politique de répression syndicale très forte contre des militants syndicalistes parmi les plus combatifs.
Car, si les discriminations syndicales sont si fortes, c’est que le patronat a tout intérêt à maintenir cette pression à ne pas se syndiquer chez les travailleurs. A l’heure où, au nom du profit d’une poignée de capitalistes, les emplois sont de moins en moins sûrs, de plus en plus précaires, et où les méthodes de managements agressives plongent des milliers de salariés dans des situations de souffrances allant jusqu’aux burn-out ou au suicide, il est un enjeu central pour les patrons de veiller à ce que ceux qu’ils exploitent restent isolés, privés des outils qui leur permettraient de se défendre, tels que les syndicats.
Dans une période où 25% des moins de 25 ans sont au chômage, par exemple, pour un jeune salarié précaire, la double menace de la peur de perdre son emploi, et celle de ne pas pouvoir faire évoluer sa situation vers un emploi plus stable ou un meilleur salaire, constitue une pression considérable. C’est cette pression constante et individuelle sur chaque salarié, chaque travailleur « chanceux » d’avoir un emploi et prêt à tout pour ne pas le perdre, qui permet au patron de maintenir ce rapport d’exploitation.
Conscients du nombre et de la potentielle force collective de ceux qu’ils exploitent continuellement, et dans des conditions en constante dégradation, les patrons utilisent donc des méthodes violentes, celles de la peur et de la répression syndicale, pour tuer dans l’œuf toute lutte éventuelle. Des méthodes qui sont celles de tout un système, prêt a tout pour se maintenir : elles ne sont en effet pas sans évoquer la répression par les forces de l’ordre des mouvements sociaux dans les rues, particulièrement violente ces derniers mois pendant le mouvement des Gilets Jaunes. Une violence et un déploiement des forces de l’ordre qui constituent eux aussi une considérable force dissuasive pour toute personne voulant rejoindre une manifestation.
Tout cela montre que dans le monde de l’entreprise la « démocratie » n’est qu’un vain mot. Car à l’intérieur des usines c’est la dictature patronale qui règne. Ou pour mieux dire, c’est le rapport de force qui l’emporte. Car malgré toutes ces menaces, intimidations et pressions, des salariés continuent à mener courageusement le combat pour leurs droits. Il s’git donc de prendre conscience que c’est notre union qui fait notre force et nous permet de créer un rapport de force favorable aux salariés.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Une justice indépendante
Alors que le gouvernement et le patronat poursuivent leur destruction. Il faut dire que différentes réformes anti-sociales prises hier sous la gôche (Loi Rebsamen, loi el Khomry, Loi Macron -oui déjà-) et aujourd'hui par Macron président ont profondément sabordé le Code du travail et le rôle des Conseils de prud'hommes.
Lorsqu'on est au fait de l'histoire sociale, ce n'est pas le capital qui a eu l'idée d'un Code du travail pour protéger le salarié. C'est encore moins le capital qui a défendu les Conseils de prud'hommes pour sanctionner l'exécution illégale de son contrat de travail par son employeur.
Au nom de la soi-disant lutte contre le chômage, ceux qui sont aux affaires de la France, plutôt pour le business du patronat français, ont simplifié à outrance les règles de rupture du contrat de travail, et pas au profit des salariés. Effectivement, chômage et précarité avec des cdd à la pelle sont toujours présents. D'un autre côté, l'affaiblissement des Conseils de prud'hommes est inscrite dans la loi. Sous la gôche, la loi Macron d'août 2015 -oui déjà- a durci les conditions de les saisir. Les ordonnances de Macron président de 2017 ont imposé un barème profitable à l'employeur pour un licenciement effectué en toute illégalité.
La dégringolade des affaires jugées par les Prud'hommes s'est accentuée à partir de 2016, Hollande président. Elles se situent aujourd'hui à 120 000, pour 150 000 en 2016. Source: chiffres du Ministère du Travail.
Pour en revenir au plafonnement des dommages-intérêts obtenus par un salarié lors de son licenciement illégal -c'est à dire contraire à la loi de la République-, c'est une vieille revendication patronale. Avec Macron président, licencier abusivement un salarié devient donc moins onéreux pour l'entreprise et ne décourage en rien toute tentative patronale de récidive.
Pire, être licencié à 55 ans ou à 25, n’entraine pas les mêmes conséquences notamment au regard des possibilités de retrouver un nouvel emploi. Or, l’indemnisation prévue est identique.
Des Conseils de prud'hommes ont jugé le barème Macron parfaitement injuste et ont accordé des dommages-intérêts à des salariés en fonction de leur situation. Ils ont fait application d'un loi internationale paraphée par la République française, à savoir la charte 158 de l’Organisation internationale du travail et l’article 24 de la Charte sociale européenne.
Madame la ministre de la Justice, l'ex-militante de gôche Nicolle Belloubet, a fait saisir ses procureurs de la République pour contrer les Conseils de prud'hommes. Et cerise sur le gâteau, dernièrement, la Cour de cassation émet un avis qui penche en faveur du barème imposé par Macron président
Mais depuis cet été, des décisions de conseils de prud'hommes, dont l’une prises par un juge professionnel départiteur, écartent toujours les dispositions édictées par les ordonnances du palais de l'Elysée.
Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com
520655
Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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