SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Montpellier. Un ouvrier de 20 ans mort sur un chantier

Un ouvrier âgé de 20 ans est mort écrasé sous la chute d'une plaque de coffrage pesant plus de trois tonnes ce jeudi matin sur un chantier dans le nord de Montpellier. Loin d'être un « accident » du travail isolé, cette tragédie s'inscrit dans un longue liste de travailleurs morts ou blessés gravement, souvent invisibilisés et classés au rang de « fait divers ».

LE TRAVAIL TUE !

Crédits Photo : LP/J.-G.B.

C’est à 9h du matin que le drame est survenu. Sur un chantier en construction dans la rue de Georges-Denizot, un jeune ouvrier est mort, un de plus... Mort sous l’effondrement d’une énorme plaque de coffrage pesant plus de trois tonnes. Un choc tellement violent que ce dernier est décédé avant même que les secours arrivent.

Ce drame ne peut être réduit à un simple accident du travail. On le sait, les conditions de travail dans le bâtiment, en plus de dégrader progressivement la santé des travailleurs (poussière, bruit, charges lourdes, tâches répétitives, produits nocifs etc...) les mettent très souvent en situation de danger direct (travail en hauteur, risques d’effondrements etc...). Malgré les multiples normes et outils « sécurisés » imposés aux ouvriers, particulièrement à ceux du bâtiment, le travail n’en reste pas moins dangereux et pour certains mortel. Le secteur du BTP reste le plus touché avec 42 % des travailleurs de la construction qui déclarent avoir déjà été victime d’un accident du travail.

Plus globalement en France, un travailleur sur quatre s’est déjà blessé sur son lieu de travail. Selon des statistiques publiées en 2017 par Solidaires (prenant en compte les accidents du travail, les maladies professionnelles et les accidents liés au trajet) le travail a fait plus de 20 000 morts en France depuis l’année 2000.

Hormis ces quelques statistiques, il reste cependant très dur de se faire une idée précise et réelle sur les accidents et la mortalité au travail. Comme l’affirmait un article du journal Le Monde en juillet 2019 : « Il n’existe aucune donnée précise pour rendre compte du nombre global d’accidents mortels du travail en France ». Il existerait seulement « les chiffres de l’Assurance-maladie (qui) ne rendent compte ni des accidents du travail dans la fonction publique, ni de ceux qui surviennent aux travailleurs indépendants ou ubérisés. »

Face à cette absence de données sur la question, des initiatives comme
la page « Accident du travail : silence des ouvriers meurent » tentent de recenser à partir de différents articles de presse régionale les nombreux morts au travail. Un récent tweet de leur part dresse un bilan du recensement de l’année 2019 : 412 morts, 644 blessés graves, 1056 victimes recensées en tout. Mais c’est encore sans compter les nombreux suicides directement reliés aux conditions de travail. Pour ce dernier cas, c’est d’autant plus dur d’avoir des chiffres précis, car la plupart ne sont pas reconnus comme accident du travail, même dans certains cas plutôt explicites. Pourtant on le sait bien, de France télécom à LaPoste en passant par la SNCF, des centaines de suicides sont directement reliés aux méthodes managériales, sans pour autant qu’elles soient toutes reconnues comme accident du travail.

Le décès de ce jeune ouvrier de 20 ans est loin d’être un cas isolé. Ce n’est pas une inattention ou une erreur personnelle qui en est à l’origine, mais bien l’organisation et les conditions dangereuses de travail.

Toutes nos condoléances aux proches et à la famille de ce jeune ouvrier.

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A part Procter & Gamble, la majorité des grands groupes ont vu leur chiffre d'affaires diminuer en 2019 au rayon entretien au profit des petites marques écologiques. C'est Unilever qui accuse les plus fortes pertes. LSA vous dévoile les gagnants et les perdants du rayon par groupe et par marques.

Les consommateurs ont préféré les produits d'entretien écologiques en 2019. Unilever est le groupe dont le CA a le plus reculé.© 123rf/dmitrimaruta

Les consommateurs ont préféré les produits d'entretien écologiques en 2019. Unilever est le groupe dont le CA a le plus reculé.© 123rf/dmitrimaruta

En 2019, c'est l'offre écologique qui a séduit les consommateurs au rayon des produits ménagers. Ainsi, en cumul annuel mobile (CAM) à P12 2019, selon Iri, le chiffre d'affaires de l'entretien écologique était en hausse de 18% alors que les produits "conventionnels" voyaient leurs ventes baisser de 2,3%. Et cela se reflète évidemment dans les résultats des principaux acteurs du rayon. A part Procter & Gamble qui réalise une excellente année grâce notamment à ses marques de soins du linge (Dash, Ariel et Lenor), la grande majorité des grands groupes ont vu leur chiffre d'affaires baisser. La plus forte chute est enregistrée par Unilever: -21,7 millions d'euros. Ce mauvais résultat est principalement dû au recul des grandes marques d'entretien d'Unilever : Sun (-8,5 M d'euros), Cif (-2,9 M d'euros) et Skip (-2 M d'euros). Malgré les bons résultats de sa lessive Le Chat et des blocs WC Bref, Henkel (-11,9 M d'euros) pâtit du fort recul de X-Tra et de Mir. A l'opposé, tous les spécialistes de l'entretien écologique sont en croissance. Rainett (Werner & Mertz) est la marque qui a réalisé la plus forte croissance du rayon entretien en 2019. LSA vous dévoile les gains et les pertes de chiffre d'affaires des principaux groupes et des principales marques en 2019.

Le classement selon les gains et les pertes de chiffre d'affaires des principaux groupes:


Les gagnants et les perdants du rayon entretien en 2019 par groupes

 | 

Par LSA

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Un peu d'histoire sur la police

Dans les mois précédant le débarquement allié en Normandie, le Conseil national de la Résistance s'était adressé ainsi à la police française.

La reconstruction nationale, la nécessité d'affirmer face à ses alliés l'aptitude de l'Etat républicain "rentré chez lui" à gouverner et à rétablir l'ordre, la guerre qui n'est pas encore terminée invitent à passer sous silence les épisodes les moins glorieux de cette histoire durant l'Occupation et le régime collaborationniste de Pétain. Effacée, par exemple, la rafle du Vél d'Hiv de 1942 (13 152 interpellations de personnes de "race juive"). Oubliées les brigades spéciales de la Préfecture de police comme les sections des affaires politiques (SAP) de la Sûreté nationale constituées en partie par les policiers des brigades mobiles de police judiciaire et bien d'autres exactions criminelles de la police française.

Dans son édition du 19 août 1999, l'Express révèle des documents inédits qui réveillent la mémoire de cette époque. Ils donnent de l'histoire de la police française, et parisienne, durant cette période dramatique une vision qui permet de dépasser les légendes - roses ou noires - qui ont cours à son sujet. Il s'agit de près de 15 000 dossiers d'épuration comprenant les comptes rendus des commissions et les enquêtes judiciaires engagées contre les policiers collaborateurs. 

En conclusion, l'Express écrit: "Finalement, ces archives révèlent quelques vérités gênantes dont l'une est méconnue, sinon occultée: la répression antijuive et anti-résistants n'a pas été le seul fait de brebis galeuses, notamment des brigades spéciales, mais tous les services de police y ont peu ou prou participé. Et, au sein des services traditionnels, le zèle de certains fonctionnaires «ordinaires» a causé plus de victimes que les services «spéciaux». A l'inverse, certains policiers ont sauvé l'honneur en créant, plus tôt qu'on ne le croit généralement, des réseaux de résistance. "

En lien, la totalité de l'article:

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Renault Flins, une usine menacée pour les profits des actionnaires ?

La direction de Renault l’a annoncé, il va y avoir du dégât côté emploi chez les ouvriers du groupe. Prétextant des résultats mauvais, les actionnaires toujours grassement payés veulent fermer des sites. Renault Flins pourrait être dans le collimateur.

AUX CAPITALISTES DE PAYER LEUR CRISE !

La semaine dernière, la direction du groupe Renault a annoncé des mesures drastiques à venir pour faire face à une situation financière compliquée suite à l’exercice 2019. Pour la première fois depuis 2009, le groupe a perdu de l’argent (141 millions d’euros). Cela n’a tout de même pas freiné le constructeur quand il s’agissait de verser 312 millions aux actionnaires. De même, le prochain directeur général qui va prendre les rennes en juillet prochain, Luca de Meo, débauché de chez Seat, recevra un salaire plus élevé que celui de Carlos Ghosn : 1,3 million par an, qui pourrait être augmenté possiblement (à coups de stock-option et de primes) à 5,85 millions (avalisé par le CA et donc par son premier actionnaire : l’Etat français) ! Les capitalistes ne connaissaient pas la crise.

Ce ralentissement du marché mondial de l’automobile est dû à plusieurs facteurs. Après 10 ans de croissance, suite au sauvetage des groupes par les États et les bureaucraties syndicales qui ont appuyé l’établissement d’accords de compétitivité pour éviter l’effondrement financier de ces groupes, le marché connaît une contraction. Sans entrer dans les détails, les capitalistes qui investissent dans l’automobile, ont été freinés lorsque leurs magouilles écologiques ont été révélées chez Volkswagen (Renault et PSA, pas encore condamnés, ont pourtant eu des gouttes de sueur sur le front), les quelques mesurettes et normes écologiques viennent aussi imposer quelques réglementations dans la production.

Mais à plus large échelle, c’est la situation géopolitique mondiale qui joue à plein. Les groupes français étaient sur les starting-blocks pour investir en Iran, un des plus gros marchés en potentiel, mais la politique agressive de Trump a freiné les ardeurs. De même les tensions avec la Chine (dont la croissance vertigineuse, en stagnation désormais, boostaient l’ensemble du secteur à échelle mondiale), et les velléités protectionnistes d’un certain nombre de puissances impérialistes, USA en tête, et à plus court terme le Royaume-Uni avec le Brexit, placent beaucoup d’incertitudes sur ces marchés. Rajoutons à cela le défi et la concurrence acharnée pour le passage à l’électrique sur fond de déclin du diesel, moyen pour certaines marques d’aérer et de diversifier un marché sur-saturé.

Dans ce contexte, et avec les péripéties de Carlos Ghosn, le groupe Renault a eu une actualité mouvementée. Pour ne rien arranger à leurs affaires, l’épidémie de coronavirus va paralyser pour une durée indéterminée l’usine de Wuhan. Pour faire face aux « difficultés économiques » et continuer à garnir les poches des actionnaires, le groupe se prépare à faire payer la crise aux travailleurs, ceux qui produisent les voitures, les assemblent, ceux qui produisent les richesses. La directrice par intérim, Clotilde Delbos, avait insisté, pour le groupe il n’y pas de « tabou ». A l’évidence, les désastres (sur la santé des travailleurs, en termes économiques, écologiques etc.) causés par les capitalistes, ce ne sont pas à eux de les payer. « Il est clair que nous n’arriverons pas à atteindre nos réductions de coûts sans que cela touche la moindre personne sur les 180 000 employés de Renault ».

Ainsi, de nombreuses usines à travers le monde sont menacées, alors que Renault n’en a pas fermé depuis 1997 : c’était en Belgique, les ouvriers avaient lutté de longs mois contre le groupe pour le maintien de leurs emplois. Si Renault, à l’inverse de certains de ses concurrents comme PSA, n’a pas recouru à cette destructions de moyens de production, ils n’ont pas hésité à couper dans les emplois, et à obliger les salariés à se plier à des accords de compétitivité pour travailler plus et gagner moins.

Si les mesures concrètes qui doivent permettre d’économiser deux milliards d’euros en trois ans sur le dos des ouvriers, certains sites semblent déjà être dans le collimateur. Les usines en Grande-Bretagne, en fonction des suites du Brexit, l’usine Renault de Wuhan, l’usine Nissan de Barcelone. Les noms des sites de Douai (59) et de Flins (78) en France reviennent également chez de nombreux observateurs qui estiment que leur rendement n’est pas maximal. Douai devrait obtenir des marchés avec le développement des moteurs électriques, avec une plate-forme qui sera installée en 2021. Flins de son côté, qui a déjà vu l’assemblage de la nouvelle Clio partir pour la Turquie et la Slovénie en février dernier, fait face à un avenir quelque peu obscur puisque la Nissan Micra, qu’elle assemble, est globalement un échec commercial, tandis que les lignes de la Zoé, marque de fabrique du site, devraient être concentrées à Douai à terme.

Cela signifie-t-il une fermeture prochaine du plus gros site de Renault en France, une usine ouverte dans les années 50, qui a embauché jusqu’à 22.000 personnes, et dans laquelle travaille un peu plus de 2500 ouvriers et plus de 1000 intérimaires ? « La situation de Renault n’est absolument pas catastrophique, ils ont de l’argent, les voitures se vendent, ils s’en mettent plein les poches mais nous il faut absolument qu’ils nous mettent la tête sous l’eau. Il n’en est pas question, on va se battre contre cette direction et leur rapacité » affirme la CGT Renault-Flins à France Bleu Paris.

Avec Ford Blanquefort (33) qui vient de fermer, l’usine Michelin de la Roche-sur-Yon (85) qui va fermer dans l’année, PSA Saint-Ouen, Hérimoncourt etc. C’est aux capitalistes de payer leur crise, à tous les niveaux. Toutes leurs mesures, à commencer par celles qui attaquent aujourd’hui les retraites et le chômage, jusqu’aux fermetures d’usine, servent à ce que les travailleurs et les classes populaires paient les pots cassés. Ces combats sont liés, et cela doit éclairer également les pressions qui peuvent exister sur les salariés du privé, notamment de l’industrie, qui voudraient se mettre en grève ou alors qui verrait un danger premier face aux fermetures d’usine et quelque chose de plus lointain en ce qui concerne les retraites, retraites qui n’en méritent quasi plus le nom pour quelqu’un qui a fait de l’intérim une grande partie de sa vie.

La période de complications économiques mondiales qui s’ouvre pourrait entériner une tragique période de fermetures de sites et de licenciements massifs, comme cela a été le cas après la crise de 2008-2009. Il est vital pour le mouvement ouvrier de lier ces combats et de se poser, d’un point de vue stratégique, la question des mots d’ordre à avancer, des moyens de se mobiliser pour réaliser l’unité des travailleurs, unité mise à mal par les divisions de l’exploitation capitaliste (sous-traitance, contrats courts, intérim etc.). C’est aussi sur la base de ces constats durant le mouvement des retraites, (et sur le sujet qui nous concerne ici, il est clair que les grandes concentrations industrielles notamment de l’automobile ont été les grandes absentes) que la coordination RATP-SNCF s’était adressée aux ouvriers de PSA à Poissy.

Avec la même logique, elle appelle désormais, avec la CGT Énergie et la CGT Raffinerie Grandpuits à une rencontre en vue de se coordonner avec tous les secteurs qui sont prêts à entamer une deuxième manche, pour une grève reconductible, tous ensemble, en même temps contre Macron et les capitalistes qu’il représente !

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Alstom rachète la branche ferroviaire de Bombardier : A qui profite la fusion ?

Lundi 17 février 2020, l'entreprise Alstom dirigée par Henri Poupart-Lafarge a racheté pour six milliards d'euros la branche ferroviaire de l'entreprise canadienne Bombardier. Si les deux entreprises fusionnent pour se hisser à la deuxième place mondiale du marché du train, les travailleurs eux ne bénéficieront pas de cette ascension.

LICENCIEMENTS EN VUE

Crédits photo : Simon Dawson

Pour son PDG, la fusion d’Alstom et de Bombardier permettra de concurrencer sur le marché du train le géant chinois CRRC. Pour nous, et au vu des méthodes connues et avouées des multinationales, cette fusion conduira l’entreprise à devoir accroître ses bénéfices pour « être à la hauteur » du premier mondial CRRC et donc à faire des « sacrifices ». Ces « sacrifices » nous le savons, ne se feront pas du côté des actionnaires, mêmes si Bouygues (le premier d’entre eux) ne se verra attribuer que 10% des parts, mais bien du côté des salariés qui se verront imposer des restructurations budgétaires. Celles-ci signifiant forcément des licenciements et autres aménagements de production avec pour excuse l’avancée de l’entreprise sur le marché financier.

Henri Poupart-Lafarge explique lui-même qu’une politique de synergie (ré-organisation de la production) est inévitable à moyen terme. Déjà avec Alstom Transports il a fait passer les bénéfices de l’entreprise de 4% à 8% en sept ans. Ces exploits dont se vantent les politiques canadiens et français comme Bruno Le Maire ministre de l’économie, qui se réjouit de la fusion et de la place que l’entreprise va acquérir dans la « concurrence internationale », sont toujours synonymes de plus d’exploitation, de conditions de travail dégradées pour les travailleurs à qui cette « concurrence internationale » ne profite pas.

Pour les usines du Valenciennois dans le Nord de la France, où deux usines des deux entreprises sont présentes, les salariés ne savent pas quel sera leur sort après la fusion. Un employé interrogé par France 3 parle de l’incertitude qui règne : "On ne sait pas quel est le plan d’Alstom. C’est facile de racheter un groupe ou une branche ferroviaire, mais qu’est-ce qui va se passer derrière ?". Le responsable de la CGT métallurgie du département, lui aussi interrogé par France 3, parle de suppressions de postes inévitables en précisant : "On a un savoir-faire d’un côté, on a un savoir-faire de l’autre. Je pense qu’il y aura des échanges et Alstom prendra certainement ce qui lui manque mais après, au-delà de ça, qu’est-ce qu’on va faire des salariés ?".

Nous ne sommes pas dupes quant au devenir des salariés de ces deux énormes entreprises que sont Alstom et Bombardier, comprenant en tout à elles deux 76 000 salariés. En effet c’est toujours les travailleurs qui subissent le prix d’une “incroyable croissance des bénéfices” et d’une capacité de “concurrence internationale”.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Bordeaux : l’équipe anticapitaliste autour de Phillipe Poutou s’invite dans la cour des « grands » aux municipales

En passant de 11% à 12% des intentions de vote sur un sondage BVA publié ce 20 février, la liste anticapitaliste Bordeaux en luttes emmenée par Phillipe Poutou s’invite dans la cour des « grands » prétendants au second tour des municipales.

ELECTIONS MUNICIPALES

Crédit photo : O Phil des Contrastes

Article initialement publié sur le site du NPA : ici

La liste menée par Philippe Poutou dépasse en effet la liste Renouveau Bordeaux (LREM) de l’énarque et macroniste de la première heure Thomas Cazenave pour se placer en troisième position derrière le maire par intérim sortant Nicolas Florian (LR) et la liste Bordeaux Respire (EELV-PS-PCF-Génération-s) dont le numéro un Pierre Hurmic affirme que le bilan de Juppé est « globalement bon ».

 
Faire entendre la colère d’en bas dans un paysage de notables

Soutenue par NPA, le collectif Bordeaux Debout, la France Insoumise, et composée de syndicalistes de base, de gilets jaunes, de militantEs de terrain - qu’ils et elles soient salariéEs, étudiantEs, chômeurSEs – l’équipe de Bordeaux en luttes entend bousculer le jeu électoral pour y faire entendre haut et fort la colère sociale de « ceux qui ne sont rien » et qui payent cher la crise. Dans ce paysage de notables de bonnes familles, il s’agit de faire écho à la radicalité exprimée dans le mouvement de grève contre la réforme des retraites depuis le 5 décembre et pendant le mouvement des gilets jaunes (très fort à Bordeaux) autour d’un programme de rupture résolument anticapitaliste.

Un programme de rupture résolument anticapitaliste

Les mesures phares de ce programme s’en prennent directement aux intérêts du patronat, des grands propriétaires fonciers et des spéculateurs de tous poils dans la métropole pour répondre aux besoins élémentaires des exploitéEs et oppriméEs ainsi qu’aux urgences écologiques et démocratiques : réquisition et expropriation des grandes entreprises qui licencient, réquisition de tous les logements vacants, transports collectifs gratuits, développement centres d’hébergement d’urgence pour les migrant-e-s et femmes et personnes LGBT+ victimes de violences, cantines scolaires gratuites, interdiction des pesticides, désarmement de la police municipale, régie publique de l’eau, RIC municipal décisionnaire, révocabilité des élu-e-s… Sans diffuser d’illusions électoralistes [1] sur une possible gestion « de gauche » de la ville dans le cadre du capitalisme, voilà de quoi ouvrir la discussion sur le projet de société dont pourrait se doter l’ensemble de notre classe pour en finir avec l’exclusion, la pollution, la gentrification des quartiers populaires, la misère sociale et la violence dont les agglomérations comme Bordeaux sont le triste théâtre.

Renverser la table du conseil municipal

Un score électoral tel que celui prévisionné par ce dernier sondage pourrait propulser au conseil municipal de Bordeaux des élu-e-s comme Phillipe Poutou, ouvrier de l’usine de Ford de Blanquefort récemment licencié avec la complicité hypocrite des pouvoirs publics, mairie comprise. C’est dans ce type d’affaires qu’ils et elles pourront mettre leur nez pour dénoncer sur la place publique les politiques antisociales et répressives qui sont menées, que les majorités municipales soient de droite ou « de gauche ».

Source : Site national du NPA

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Quand on sait et expérimente la volonté du pouvoir macronien de détricoter TOUS les CONQUIS sociaux de la Libération et qu'il a hâte d'en finir avec les retraites pour s'attaquer directement à la sécu la vigilance est effectivement de mise.

D'autant que le nouveau ministre de la santé a voulu remplacer dans la constitution les termes de " Sécurité sociale " par " protection sociale ".

Tentative contre laquelle le réalisateur du fameux film " La sociale" nous alerte opportunément :

 

"La Sécurité sociale a une définition juridique qui assure que chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins", réagissait auprès de LCI à l'époque le député de La France insoumise Adrien Quatennens. Son confrère communiste Sébastien Jumel estimait pour sa part que le mot "protection", préféré à la "sécurité", était une "notion statistique" ouvrant "la voie à toute forme de financement, y compris privé". Très critique elle aussi, la CGT déplorait qu'un tel amendement soit défendu, un tel changement étant synonyme de "remise en cause du sens de la Sécurité sociale".

Pas de répit dans le combat pour la défense et l'extention  des droits sociaux des travailleurs et du peuple face aux casseurs !
 

Publié par FSC

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Une délégation de la CGT composée d'une centaine de personnes a envahi l'Hôtel du Département de l'Allier et la session, ce jeudi 20 février, pour venir contester la plainte déposée par le président Riboulet pour dégradation du rond point de Montmarault.

Si la réforme des retraites était l'une de leur motivation, les Cégétistes étaient surtout venus afficher leur mécontentement vis à vis du Département, pour s'être constitué partie civile suite à une dégradation du domaine public, en l'occurrence la route reliant Montmarault à Saint-Pourçain. La CGT a été condamnée à verser un euro symbolique.

Tour à tour, des membres de la CGT sont devenus déposer des pièces de centimes d'euros sur le bureau du président Claude Riboulet. Celui-ci s'est defendu en expliquant que les dégradations coûteront des milliers d'euros et qu'il avait déposé plainte parce que ce n'était pas aux contribuables de payer les dégradations liées à une manifestation.


Le président a levé la séance

Une fois les interventions passées des groupes communiste et socialiste, Claude Riboulet a demandé aux manifestants de quitter la salle. Le ton est plus monté avec les manifestants, l'un d'entre eux proférant même des menaces physiques à l'encontre du président : " Vous avez de la chance que ce n'ait été que du goudron, quand ce sera du physique ce sera une autre histoire" a-t-il répondu. Du coup, Claude Riboulet a décidé de lever la séance et quitté l'hémicycle.

Le représentant de la CGT et secrétaire de l'UD, Laurent Indrusiak, a expliqué par la suite  " qu'il n'aurait pas utilisé ces mots, en évoquant les propos du militant CGT. Mais je les condamne pas. La violence, c'est aussi ces femmes et ces hommes qui manifestent pour conserver les droits sociaux qui la subissent et qui se retrouvent avec des yeux crevés dans des manifestations ".

 

Publié par FSC

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Image d'illustration

Par Guillaume FONTENEAU

En France, il est de bon ton de critiquer le régime de la retraite par répartition et de louer la retraite par capitalisation comme LE système vers lequel nous devons progressivement tendre.

La récente réforme des retraites et la mise en place du PER s’inscrit d’ailleurs dans cette dynamique d’une retraite minimum assurée par la collectivité, et une indispensable retraite par capitalisation qui permettrait de survivre décemment.

Il n’y a plus de mystère sur ce sujet maintenant : Malgré un régime de retraite par répartition qui n’est plus menacée grâce aux réformes passées (Nous sommes en quasi-équilibre budgétaire à long terme), le gouvernement semble vouloir s’acharner à réformer le régime actuel afin de prendre le contrôle sur une baisse future encore plus prononcée.

L’actuel régime des retraites est quasi à l’équilibre ! Il faut arrêter de croire que la présente réforme est obligatoire pour éviter la faillite ! C’est là une fakenews. En ce sens, vous pouvez relire cet article : Réforme des retraites : La baisse des retraites est il l’objectif caché du gouvernement ?

Demain, la retraite par point est un régime de retraite qui repose quasi-intégralement sur la valeur du point fixée, directement ou indirectement par le gouvernement. Ainsi, et contrairement à la situation actuelle, dans un système de retraite par point c’est le pouvoir politique qui décidera du niveau futur des retraites. L’exemple de la Suède ne doit pas nous rassurer !

LIRE LA SUITE :

Publié par EL DIABLO

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Gavé de subventions publiques, Michelin licencie à tour de bras et engrange de nouveaux bénéfices records

Gavé de subventions publiques, Michelin licencie à tour de bras et engrange de nouveaux bénéfices records

Un scandale “ordinaire” du capitalisme : le groupe Michelin a annoncé un résultat net de 1,73 milliards d’euros en 2019 et la revalorisation des dividendes versés aux actionnaires, et ce alors que le groupe est gavé de subventions publiques depuis des années et que Michelin n’hésite pas à fermer ses sites en France, à l’image des licenciements programmés des 619 ouvriers de l’usine de La Roche-sur-Yon.

Michelin, le géant français de pneumatiques a annoncé le lundi 10 février un chiffre d’affaires de 24,1 milliards d’euros, en hausse de 9,6 %. Le résultat net du monopole français atteint même 1,73 milliard d’euros en 2019, soit une progression de 4,2 % et ce, alors que les ventes de Michelin diminuent de 1,2% mondialement.

Le groupe, qui a décidé de fermer l’an dernier deux usines en Europe, dont celle de pneus poids lourds à La Roche-sur-Yon en Vendée (619 salariés) et le site de Bamberg en Allemagne (858 salariés), a également annoncé le versement à ses actionnaires d’un dividende de 3,85 euros par action, soit 15 centimes de plus que l’année dernière. En dix ans, le dividende Michelin aura plus que doublé.

Sur le site de la Roche-sur-Yon, l’annonce des résultats a fait réagir Anthony Guilloteau, responsable de la CGT de l’usine : « La direction n’a pas hésité pas à sacrifier ses salariés pour augmenter ses marges. Quand on voit que le PSE (plan d’accompagnement social) de La Roche, c’est 120 millions d’euros. Une goutte d’eau ramenée au chiffre d’affaires de Michelin. ».

Pour Michelin, il n’y a pas de petits profits

Alors que le groupe Michelin avait annoncé en octobre 2019 la fermeture de son usine vendéenne, le groupe avait également demandé, début février, aux 619 salariés de rembourser les pneus d’essais qui équipe leurs voitures dont 1 pneu sur 4 leur est facturé. Devant le tollé, la direction de l’entreprise avait finalement reculé.

Un avantage en nature permet en effet aux salariés de Michelin de bénéficier du montage de ces pneus dès qu’ils sont usés, Par contre, si les salariés vendent leur voiture ou s’ils quittent la société, ces pneus doivent être rachetés par les salariés à l’entreprise, à un tarif tenant compte de l’usure.

Ce coup d’épée dans l’eau a toutefois eu le « mérite » de rappeler à quel point il n’y a pas de petits profits pour les grands groupes capitalistes. Et ce, alors que les vies de familles ouvrières se retrouvent brutalement bouleversées, et que des milliers d’emplois directs et indirects sont concernés en France par la fermeture de l’usine de la Roche-sur-Yon.

Un groupe gavé de subventions publiques

Ces tentatives mesquines de gratter jusqu’au moindre centime sont d’autant plus choquantes que, selon la direction de Michelin, le groupe a bénéficié, depuis la création du le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), de 65 millions d’euros au titre de ce dispositif, dont 4,3 millions ont été consacrés au site de La Roche-sur-Yon.

Avec ce pactole, l’entreprise a investi en 2017 dans une rénovation des ateliers de cuisson à La Roche-sur-Yon, et procédé à l’achat de huit nouvelles machines d’assemblage. Avant de décréter brusquement, en février 2018, une « pause des investissements » à La Roche-sur-Yon.

Le groupe a alors opéré une vaste opération de passe-passe. Sur les 8 machines, 2 machines de finition sont parties sur le site d’Aranda en Espagne, 3 machines de confection sur le site de Zalau en Roumanie, et une machine de confection sur le site d’Olsztyn en Pologne.

Cet argent public aura donc en réalité servi à acheter des machines destinées à des usines Michelin situées à l’étranger. Evidemment, il n’est pas question pour le géant du pneumatique de rembourser le CICE de La Roche-sur-Yon. Ces millions d’euros se seront donc évaporés dans des investissements à l’étranger, et n’auront en rien contraint ou encouragé le groupe à investir en France ou à garantir la pérennité de l’emploi en Vendée.

Pour rappel, le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), créé en 2013 par le gouvernement PS, était un dispositif d’aide aux entreprises représentant 4 % de la masse salariale la première année (dans la limite de 2,5 fois le smic) et 6 % les années suivantes. Il a été transformé, en 2019, en une baisse de cotisations patronales.

Michelin : les profits avant l’emploi

Pour rappel, dès le 11 octobre, la Fédération nationale des Industries Chimiques CGT (FNIC CGT) avait réagi à l’annonce de la fermeture de la dernière usine de production de pneu poids lourds en France.

« La CGT rappelle que le groupe n’est pas en difficulté financière avec 1,7 milliards de bénéfices nets en 2018, un cash-flow à +1,27 milliard et que les résultats annoncés en juillet pour le 1er semestre sont très bons », pouvait-t-on ainsi lire.

 

« Michelin accuse et dénonce une concurrence agressive et déloyale venant des pays asiatiques, d’Amérique du Sud, de l’Est, alors qu’il est lui-même propriétaire de ces usines à bas coût », précisait également le communiqué, avant de poursuive : « Les doublons de productions qui ont provoqué cette surcapacité ne sont pas le fruit du hasard mais bien construite dans la logique capitaliste d’augmentation des marges avec des arrêts programmés des usines françaises. »

Et la CGT d’enfoncer le clou : « Michelin se refuse à baisser ses marges. Il suffirait que l’entreprise accepte pour répondre aux exigences sociétales qui s’imposent à Michelin comme aux autres patrons qui ont perçu des milliards d’euros d’aides publiques, de baisser ses profits pour que tous les sites puissent continuer à produire en France. »

Lire aussi : Tenir février, enraciner le mouvement social, redonner confiance dans la victoire

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POSTÉ LE 19 FÉVRIER 2020PARDANS LUTTES

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Grève et manifestation jeudi 20 février à Compiègne

Manifestations dans l'Oise


Creil, 6h - Petit déjeuner solidaire offert par le syndicat des Cheminots en gare de Creil;


Compiègne, 10h - Manifestation Cours Guynemer;


Nogent sur Oise, 10h - Manifestation au rond point du Pont Royal;


Beauvais, 14h - Manifestation Place Jeanne Hachette.

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