SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La grande distribution se baffre d’argent public tout en licenciant

Les magasins sans caissiers: une façon pour la grande distribution de gagner toujours plus tout en supprimant des emplois. par Benjamin Amar

Extrait de l’émission «La matinale» diffusée sur LCI le 10/08/19

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Crédit vidéo : LCI

Publié par Anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Faste, luxe et répression : ce qui nous attend pour le G7

Lors des journées du 24, 25, et 26 aout, dans la cité balnéaire de Biarritz le sommet des 7 pays les plus riches au monde aura lieu. La France, pays d'accueil, a la présidence cette année et, comme le souhaite le protocole, sera chargée de l’organisation et de l’agenda de la rencontre. Pour cela tous les moyens sont mis à disposition, autant en ce qui concerne le luxe que la répression. Biarritz et ses alentours sont ainsi en état de siège pour que les grandes puissances puissent se concerter pour mieux pour continuer à spolier les richesses autour du globe.

C’est à l’hôtel du Palais que les chefs d’états des sept puissances les plus riches au monde seront accueillis dans le luxe à la française. Petit souvenir : le palais fut construit sous ordres de Napoléon III en 1854 pour satisfaire les désirs de sa femme Eugénie de Montijo de se rapprocher de sa terre natale, l’Espagne. Comme quoi les caprices des puissants ne sont pas nouveaux. Aujourd’hui un autre caprice voit le jour, Jupiter (déchu) a voulu éblouir ses riches invité en transformant le bâtiment.

Près de 60 millions d’euros déboursés pour remodeler le bâtiment qui surplombe la grande plage face à l’océan Atlantique. Le palais appartient officiellement au groupe hôtelier Hyatt, grâce à un bail signé avec la mairie de Biarritz pour une durée de 75 années. La somme à été versée par l’entreprise Socomix, dans laquelle la mairie de Biarritz est actionnaire majoritaire à 55%. Le site historique est doté d’un restaurant gastronomique dirigé par un chef réputé, d’un sauna et spa de charme, de chambres et salons confortables d’une autre époque, le tout accompagné d’un service hôtelier de très haut niveau.

C’est dans ce lieu que les principaux dirigeants du monde vont séjourner. Alors qu’en France, une grande partie des travailleurs ne peuvent se permettre de de partir en vacances et peinent à arriver à la fin du mois et après 6 mois de mobilisation des Gilets Jaunes, qui a donné lieu à une répression policière jamais vue, ces « leaders » du monde se vautreront dans le luxe vulgaire comme si de rien n’était.

Un dispositif répressif aux proportions dantesques

L’arrivée des dirigeants des sept plus grandes puissances mondiales à Biarritz a déclenché un dispositif sécuritaire et judiciaire impressionnant. A vrai dire quand il s’agit de réprimer, le gouvernement à toujours déployé les moyens qu’il jugeait nécessaire pour, à minima, essayer de maintenir le contrôle de la situation. Des structures temporaires de type « algeco » avec des barreaux ont ainsi été installées sur le parking du palais de justice à Bayonne. Ils serviront comme dépôt pour les personnes jugées en comparution immédiate.

La ville de Biarritz, sous un quasi couvre-feu, sera délimitée en deux zones ; La première dite de sécurité renforcée, zone qui concerne les points "algides" de rencontres officielles : le casino Bellevue, le casino municipal, l’hôtel de ville, l’hôtel du Palais ainsi que le terrain de golf (utilisé pour l’atterrissage des hélicoptères). Une zone qui concerne toute la bande littorale, depuis le port des Pêcheurs jusqu’au plateau du Phare et où des frégates de la Marine nationale, ainsi que des missiles sol-air ont mêmes été installés !

Ensuite, la deuxième zone ? dite de « protection », concerne l’ensemble de la ville et s’étend jusqu’au principaux axes routiers. Des badges seront mis à disposition pour les professionnels ainsi que pour les habitants pour permettre la circulation entre les deux zones.

Enfin 15 000 membres des forces de l’ordre ont été mobilisés pour prévenir les débordements qui pourraient avoir lieu en marge du sommet lors des contre-manifestations qui sont prévues, notamment à Hendaye.

Voici comme on fait respecter les droits démocratiques dans le pays « des droits de l’Homme et du citoyen » : à grand renfort de prisons préfabriquées, de LBD, de grenades et de matraques. A quelques semaines seulement de la mort de Steve suite à une charge policière à Nantes, le gouvernement est prêt à tout pour mater la colère en nous matraquant impitoyablement. Une colère pourtant légitime, qui n’est autre que le résultat des années de mépris, de misère et d’exploitation.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
CGT – La chasse aux demandeurs d’emplois est ouverte

Gouvernement est tout fier de nous annoncer une baisse du chômage. En fait c’est d’une baisse des inscrits à Pôle Emploi qu’il s’agit car ce Gouvernement ne lutte pas contre le chômage mais contre les demandeurs d’emplois..

Certes les chiffres des demandeurs d’emplois inscrits à Pôle Emploi ont diminué mais à la fois par le fait de la réforme mise en place qui a fortement durci les conditions d’inscriptions (Le gouvernement a déjà mis en place depuis janvier la suspension des allocations chômage après 2 refus d’une offre d’emploi, y compris si les emplois proposés étaient à un salaire bien inférieur à celui perçu antérieurement et très éloignés géographiquement) mais aussi par les radiations massives. Donc cette baisse n’est pas due au retour à l’emploi mais bien à la non prise en compte de certains demandeurs d’emplois dans les chiffres.

Enfin il est bon de savoir que près d’un demandeur d’emploi sur deux n’est plus indemnisé.

Alors que le grand patronat se voit gratifier d’un « droit à l’erreur » en même temps que des milliards d’euros d’argent public et des lois pour faciliter les licenciements (bref le costume trois pièces quoi), les revenus les plus modestes sont sans cesse suspectés de frauder. Et oui, il est normal de suspecter quelqu’un qui, seul avec l’aide au logement, toucherait 480,02 € n’a qu’une seule idée en tête, blanchir un partie de son argent…

Pour remédier à ce terrible fléau qui plombe les comptes de l’État, rien à voir avec l’évasion fiscale qui coûte chaque année 60 à 80 milliards d’euros à la Francesoit un montant plus ou moins équivalent au budget de l’Education nationale (68,4 milliards d’euros en 2017), le gouvernement prévoit de mettre tout en œuvre pour faire la chasse aux fraudeurs de Pôle Emploi.

 

 

Un rapport a été présenté à la CGT, ce rapport traite des radiations ce qui sous-entend une assimilation entre radiations et fraudeurs or cela est totalement dépourvu de fondement.

Le fait est que la « soi-disant » fraude à l’assurance chômage ne représente que 0.4% des prestations d’assurance chômage (sur 35 Milliards de prestations) ce qui fait que ce nouveau dispositif est une mesure d’affichage, pire une mesure idéologique. (Pour rappel, la fraude fiscale, optimisation des plus aisés, c’est 21 milliards d’euros).

La CGT, dont les syndicats de Pôle Emploi, critique donc à juste titre ces contrôles sans que les demandeurs d’emploi soient prévenus.

Radiation ne signifie pas fraude.

L’étude réalisée à partir de l’expérimentation du nouveau corps des contrôleurs apporte des arguments pour contrer le credo chômeurs = fainéants.

Il nous est précisé que sur 100 demandeurs d’emploi contrôlés, seulement 14 sont radiés. C’est dans ce cadre qu’a été effectuée une enquête par Pôle emploi, Sur les 14 %, 97 % des radiations sont prononcées pour quinze jours.

Parmi les 14 % de radiés

  • 41 % sont indemnisés par l’assurance chômage.
  • 23 % sont indemnisés par le régime de solidarité (RSA).
  • 36 % ne sont pas indemnisés.

Parmi le 14 % de radiés 68 % se réinscrivent

Autrement dit, seulement 4.5 % du total des contrôlés ne se réinscrivent pas, dont :

  • 71 % des indemnisés par l’assurance chômage.
  • 82 % des indemnisés par le régime de solidarité (RSA).
  • 60 % des non indemnisés.

Si 60% des non indemnisés se réinscrivent on voit bien que la réinscription n’est pas liée à l’indemnisation, mais à la recherche d’un accompagnement vers l’emploi.

Pôle Emploi lui-même reconnaît que la question n’est pas d’obliger les demandeurs d’emploi à accepter les offres dites « raisonnables », mais d’empêcher les gens de décrocher…

Sont radiées, des personnes qui ne touchent aucune indemnisation, il ne peut donc pas y avoir de fraude concernant ces personnes. (Dans l’étude de Pôle Emploi, 36 % des radiés n’étaient pas indemnisés).

La radiation intervient le plus souvent en l’absence d’actualisation (contrôle mensuel) c’est un oubli du demandeur d’emploi, ou en l’absence de recherche active d’emploi prouvée par le demandeur d’emploi. Un demandeur d’emploi qui passe trois heures par jour à consulter les offres d’emploi ne peut en apporter la preuve.

Il y a fraude seulement lorsque le Juge l’a constaté.

Il y a aussi évidemment la dématérialisation qui accentue les radiations. Nous avons reçu à la permanence juridique une personne de près de 60 ans à qui on avait supprimé son allocation. Après vérification, il nous a été répondu qu’elle était radiée car ne se rendait pas aux convocations reçues par e-mail de la part de Pôle Emploi… Lors de son inscription, à la question avez-vous une adresse mail, cette dame avait répondu par la positive car ses enfants lui en avaient créé une… Le problème, c’est qu’elle ne savait même pas ouvrir un ordinateur… Cette radiation et la perte d’indemnisation était donc abusive et a mis la personne dans une très grande précarité…

De nombreux contrôles existent déjà.

1) Le demandeur d’emploi à un contrôle obligatoire mensuel appelé « actualisation »

2) Le demandeur d’emploi doit répondre à chaque courrier de Pôle Emploi et à chaque fois que Pôle Emploi lui fait un signe par sms, par mail ou par téléphone (ce qui n’est pas réciproque).

3) S’il doit s’absenter, le demandeur d’emploi devra remplir un document sur internet dans : déclarer mon changement de situation. Où il lui est précisé qu’il a droit à 35 jours calendaires d’absence par an. C’est donc dans cette rubrique qu’il pourra informer qu’il est en vacances, qu’il est aux obsèques d’un proche, qu’il accompagne son enfant à l’hôpital, qu’il est dans une formation (décidée de lui-même), qu’il défend et représente les chômeurs dans son organisation syndicale ou son association de chômeurs, qu’il fait du bénévolat dans une association, qu’il va prospecter le marché du travail dans une autre région. Ces 35 jours de « liberté » d’organisation, sont-ils du vol ou du bon sens ?

4) Le demandeur d’emploi est à la merci d’un contrôle à tout moment, suite à un choix aléatoire des 200 contrôleurs de Pôle Emploi.

La réalité des chiffres sur la fraude (0.4 %) contredit le besoin d’un nouveau dispositif

  • Fraude à l’assurance chômage : 0.4% soit 140 millions sur les 35 milliards de prestations assurance chômage (source défenseur des droits).
  • Fraude fiscale : 21.2 Milliards.
  • Fraude aux cotisations sociales : 497.2 millions d’euros.

 

Des contrôles supplémentaires des chômeurs ne permettront pas de récupérer les 21 milliards de la fraude fiscale.

Chercher la fraude là où elle n’est pas, n’aura aucun effet sur les comptes de l’état.

Ce n’est pas en voulant faire apparaître le chômeur comme étant un fraudeur que nous verrons le chômage baisser. La stigmatisation des privés d’emploi dans le seul but de faire baisser les chiffres du chômage, ne donnera pas un emploi à chacun. Assimiler tous les chômeurs à des tricheurs est une insulte, destinée à les sanctionner financièrement et à les forcer à accepter des emplois précaires, en CDD ou sans rapport avec leurs qualifications et leurs besoins, voire à perdre leurs droits de salariés, en les forçant à devenir micro entrepreneur, faussement indépendant.

Autres chiffres seulement 46% des chômeurs sont indemnisés.

En réalité, ce que nous à la CGT nous appelons les privés d’emploi, servent à maintenir les salariés dans la plus grande précarité. Le gouvernement ne travaille pas réellement au retour à l’emploi mais seulement à la baisse des chiffres du chômage pour valoriser leur politique de casse du droit du travail.

Maintenir un nombre élevé de chômeurs permet de laisser les travailleurs dans une grande précarité et de rejeter toutes les revendication d’avancées sociales comme la hausse des salaires entre autre, mais bien sur celle qui est la plus importante aujourd’hui et qui permettrait vraiment de réduire le chômage, l’application des 32h pour tous.

D’ailleurs combien de salariés ont déjà entendu le sempiternel : « Si t’est pas content y’a des centaines de chômeurs qui veulent ta place ».

Publié par Anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Cocorico 

Suprématie du modèle français

Faut-il s'en féliciter ? Canaille le Rouge vous laisse seul juge, mais au bout d'un semestre d'expérience, de l'avis des experts et constats faits sur le terrain, la France reste sur la première marche du podium.

En Chine, en Russie, en Grèce, de Hong-Kong, à Khartoum ou Port au Prince, voire même à Caracas malgré tous les efforts des chercheurs de traces éventuelles, aucune personne d'éborgnée ou mutilée, pas de noyé ou de polytraumatisé par les forces de police ailleurs que dans le Macronland et ses castaners cogne's band

Alliot Marie peut se féliciter, son école a su reprendre la tête du peloton, il va y avoir du matériel et du savoir faire à exporter.

Rédigé par Canaille le Rouge

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Carte postale de Bourges dans le Cher

Lu dans Francebleu: La permanence du député Lrem du Cher Loïc Kervran dégradée à Bourges

Merdre, c'est pas normal.

Avec 7 239,91 €  d'indemnité parlementaire brute et mensuelle, plus des frais de mandat et de secrétariat chaque mois de l'ordre de 5 373 €, avoir une telle permanence!

Peut-être alors que la peinturlure en rouge sur la façade, bien tristounette de ladite permanence, n'était que pour lui rendre un air plus gai. Non?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Ils n’ont pas apprécié les résultats des élections, alors les marchés organisent un coup économique contre les travailleurs

Publié sur La Izquierda Diario, ce texte est une déclaration du Parti des Travailleurs Socialistes en réponse au coup de marché qu'ont subi les travailleurs ce lundi qui leur a fait perdre en quelques heures plus de 25% de la valeur de leurs salaires.

Crise économique en Argentine

La proposition d’urgence de la gauche : une grève active de 36 heures pour défendre les salaires et l’emploi. La fin de la trêve doit être imposée à la CGT et au CTA [principaux syndicats nationaux]. Pour une solution fondamentale afin que les capitalistes paient pour la crise.

Les résultats des élections de dimanche ont donné lieu à l’ouverture d’un nouveau moment de crise.

Comme l’a averti le Front de la Gauche et des Travailleurs Unifié pendant toute la campagne des primaires (PASO), le pire n’est pas encore arrivé mais est en route de la main des injonctions du capital financier international et du FMI. Les patrons n’hésiteront pas à décharger sur les travailleurs par l’inflation, les licenciements et les suspensions.

Moins de 24 heures après l’élection, les "marchés" (c’est-à-dire les grands banquiers, les hommes d’affaires et les propriétaires terriens) montrent comment fonctionne la "démocratie" capitaliste. Comme ils n’ont pas aimé le résultat électoral, qui signe une énorme défaite pour le gouvernement Macri qui est un agent direct de leurs intérêts, quelques investisseurs ont déclenché une course contre la fuite des pesos et des capitaux qui, au moment d’écrire ces lignes, a porté le dollar à plus de 60 pesos argentins.

Les conséquences immédiates en sont l’aggravation de l’attaque contre les salaires, les pensions, les régimes d’aide sociale et l’accélération d’une récession avec des licenciements. Dans les supermarchés à travers le pays, les prix ont déjà commencé à être actualisé.

Au cours des prochaines heures, nous assisterons à une escalade de l’inflation qui affectera la vie de millions de personnes.

La population vote, mais dans ce système capitaliste, le sort des travailleurs est décidé par les "marchés".

Grève active de 36 heures et plan de lutte.

Alors que les grandes majorités commencent à porter un nouveau coup à leurs conditions de vie, les directions syndicales de la CGT et du CTA continuent de regarder ailleurs. Ce sont les mêmes bureaucraties qui nous ont appelé à laisser passer les attaques de Macri pendant des années, nous demandant d’attendre les élections et de faire campagne pour le Front de Tous.

Il est nécessaire de leur imposer qu’ils brisent leur trêve. Nous devons promouvoir une campagne forte dans tout le pays, avec des assemblées dans tous les lieux de travail, pour exiger qu’ils encouragent une grève nationale active de 36 heures, avec mobilisation, et qu’ils continuent avec un plan de lutte, pour la défense des salaires, des pensions et des plans sociaux. Qu’ils convoquent un Congrès des Délégués de base avec des mandats où ils votent sur un programme pour défendre les intérêts des travailleurs.

Parmi les revendications d’urgence les plus importantes que nous devons soulever : pour que nos revenus ne se liquéfient pas, lutter pour imposer une clause d’ajustement afin que les salaires, les pensions et les plans augmentent automatiquement au même niveau que l’inflation chaque mois ; l’annulation de l’augmentation des prix des services publiques, réindéxé aux niveaux de 2016 et ne qu’ils ne puissent pas ensuite augmenter plus que les salaires ; défendre tous les emplois, soutenir toutes les luttes et occupations sous la direction des travailleurs de toute entreprise qui ferme ou licenciement massivement, en demandant sa nationalisation.

Pour une solution de fond.

Mais au-delà de ces mesures d’urgence, le sort des travailleurs dépend de la réorganisation du pays sur de nouvelles bases.

Au cours de ces mois, les attaques contre les majorités continueront de s’intensifier. C’est pourquoi il est urgent que la classe ouvrière et le peuple opprimé nous prennions notre destin en main, si nous ne voulons pas que cette crise se termine à nouveau par un pillage comme celui de 2001 et tant d’autres fois, qui sont présents dans la mémoire populaire.

Pour ce faire, il est nécessaire de discuter des mesures de base dont nous avons besoin.

Le candidat du Front de Todos, Alberto Fernández, rappelait encore la nécessité d’une dévaluation. De leur côté, ses référents économiques ont déclaré qu’ils ne rompraient pas avec le FMI et qu’ils "honoreraient" les dettes avec le capital financier international.

Du PTS et du Front de Gauche et des Travailleurs Unifié, nous pensons que les difficultés populaires s’aggraveront sur cette voie. Pour éviter la catastrophe, nous proposons comme mesures fondamentales : la rupture avec le FMI et non le paiement de la dette, l’argent pour le travail, la santé, l’éducation, le logement et les pensions ; la nationalisation du système bancaire pour éviter la fuite des capitaux et défendre l’épargne populaire ; le monopole d’Etat du commerce extérieur ; le gel des coûts des services publics, la nationalisation sous la direction des travailleurs et le contrôle des usagers de toutes les entreprises de service public ; l’expropriation des grands propriétaires terriens, le droit à l’avortement légal, sûr et gratuite ainsi que de toutes les demandes du mouvement des femmes.

De cette façon, nous, qui considérons que la seule issue possible soit un gouvernement des travailleurs et du peuple opprimé, mais qui savons que cette perspective n’est pas encore partagée par les grandes majorités, faisons une proposition d’urgence face à la crise pour pouvoir réaliser ce programme : lutter pour une Assemblée constituante libre et souveraine qui discute et résolve les mesures pour satisfaire les besoins des travailleurs, que ce soient les capitalistes qui assument leur crise et que nous puissons réorganiser le pays sur de nouvelles bases. Empêchons ainsi les "marchés" et les institutions de ce régime pour les riches de décider, comme le Sénat réactionnaire et antidémocratique qui répond aux gouvernants qui appliquent l’austérité et se renouvelle seulement par tiers, ou la Cour suprême de justice qui approuve la précarisation du travail et toutes les mesures antipopulaires.

Nous proposons une Assemblée constituante libre et souveraine, capable d’exprimer véritablement la volonté du peuple, composée d’un député pour 20 000 habitants, que ses membres ne forment pas une caste privilégiée comme ceux qui peuplent le Congrès actuel, mais que tous ces députés soient révocables et payés comme un enseignant. Une Constituante qui a les pleins pouvoirs pour traiter tous les grands problèmes nationaux sans restrictions, qui n’est pas limitée par un prétendu "contrepoids" et qu’aucune des institutions du régime actuel n’a le droit de suspendre ou d’opposer son veto aux mesures pour lesquelles il vote.

Crédits photo : EITAN ABRAMOVIC / AFP

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
UN PILLAGE FRANÇAIS : LE TRAIN

LA PLATEFORME OFFICIELLE POUR EXIGER UN RÉFÉRENDUM POUR L’AÉROPORT DE PARIS : https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1

 

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
AGRESSION du POUVOIR CONTRE les CHOMEURS : ça ne passe toujours pas !

Le 26 juillet dernier, le gouvernement adoptait un décret polémique sur l'assurance chômage. Sur tout le territoire, cela a suscité une vague de réactions : «Le gouvernement ne doit pas se tromper d'adversaire. On craint, à terme, la privatisation de Pôle Emploi», explique Jean-François Courtille, membre du comité CGT 65 des privés d'emploi et travailleurs précaires. La principale mesure touche le droit à l'indemnisation des privés d'emploi. Ainsi, pour avoir droit à une allocation de retour à l'emploi, il fallait, auparavant, avoir travaillé pendant au moins 4 mois sur les 28 derniers mois. Mais les chiffres ont évolué avec ce nouveau décret puisqu'il faut désormais avoir travaillé durant 6 mois au cours des 24 derniers mois.

 

Au sein du comité CGT 65, la pilule a beaucoup de mal à passer. Les membres du groupe réclament l'annulation de ce décret, la suppression des brigades de contrôle de la recherche d'emploi, mais aussi des mesures plus fermes à l'encontre des entreprises qui abusent de contrats précaires :

 

«Le Medef est responsable de cette situation. C'est le grand gagnant de l'affaire alors que les privés d'emploi et les travailleurs précaires sont les perdants».

Le comité CGT 65 propose même la mise en place d'un plan de partage du temps de travail pour une répartition plus juste des salaires.

Avec ces propositions, le groupe veut lutter contre l'augmentation du chômage dans les Hautes-Pyrénées. Le département a connu une hausse de 4,4 % sur le premier trimestre 2019, pour atteindre le seuil de 21.631 demandeurs d'emploi. Jean-François Courtille conclut :

«Nous sommes dans une période de grande misère sociale. Nous appelons les personnes à être solidaires et, pour ceux qui le souhaitent, à se mobiliser.»

L. Dupont

Publié par FSC

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VU À LA TÉLÉ : Oxfam s’est trompé, les inégalités sont un bienfait pour l’humanité !

Lundi dernier (21/01/019), les meilleurs économistes de LCI et de BFMTV décryptaient les rapports publiés par Oxfam et Attac, deux officines d’extrême gauche notoirement altermondialistes et anticapitalistes. Ils en ont brillamment démontré l’inanité. Car l’extrême fortune des plus riches milliardaires est naturellement proportionnelle à leur incommensurable génie. En outre, elle bénéficie à (presque) toute l’humanité.

 

« Je voudrais pas… », hésite Eric Brunet. « Mais enfin, qui fait ces rapports ? » L’éditorialiste de BFMTV parle du rapport d’Oxfam sur les inégalités dans le monde et de celui d’Attac sur les sociétés du CAC40. Finalement, il n’hésite plus : « Je voudrais quand même… Juste un petit truc parce que ces rapports sortent à un moment précis, la veille de Davos. » C’est déloyal. Pourquoi ne pas les publier la veille du 15 août ? « Depuis ce matin, beaucoup de journalistes et de politiques prennent comme argent comptant (sic) ces rapports, comme s’ils émanaient de quelque autorité économique de premier plan. » Comme si Oxfam était le FMI, Attac la Banque mondiale.

 

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Le ministère de l'Économie et des Finances de Bercy - AFP

Le ministère de l'Économie et des Finances de Bercy - AFP

Selon un rapport parlementaire, l’IFI payé par 132.722 foyers fiscaux a rapporté 1,3 milliard d’euros en 2018 pour un montant moyen de 9730 euros. Parmi les assujettis, les 10% les plus aisés ont vu leur impôt baisser de près de 20% par rapport à ce qu’ils payaient avec l’ISF. 

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
«Eviter tout recours à la violence» : des députés LREM interpellent l'exécutif... hongkongais
«Eviter tout recours à la violence» : des députés LREM interpellent l'exécutif... hongkongais
«Eviter tout recours à la violence» : des députés LREM interpellent l'exécutif... hongkongais

Gilets jaunes victimes des flashballs

A Hong Kong, un manifestant tente de recouvrir du gaz lacrymogène avec une boite en carton, le 5 août 2019 (image d'illustration).

A Hong Kong, un manifestant tente de recouvrir du gaz lacrymogène avec une boite en carton, le 5 août 2019 (image d'illustration).

RT France

20 députés macronistes ont co-signé un communiqué au sujet des manifestations qui se succèdent depuis près de deux mois à Hong Kong. Le texte met notamment en garde contre la répression exercée par les autorités. «La paille et la poutre» ?

Jean-François Cesarini, député LREM du Vaucluse et président du groupe parlementaire d'Etudes à vocation internationale entre la France et Taïwan, a publié ce 11 août sur Twitter un communiqué intitulé «Lettre ouverte aux dirigeants de Hong Kong, aux dirigeants de Pékin et aux acteurs du mouvement citoyen hongkongais», daté du 8 août et signé par 20 députés du parti présidentiel.

Nous souhaitons rappeler que toute répression aveugle n'a jamais fait avancer une société et ne fragilise que celui qui l'emploie

Regrettant «le silence assourdissant» de la classe politique française au sujet des manifestations, parfois violentes, visant l'exécutif hongkongais depuis près de deux mois, les auteurs du texte entendent de leur côté sensibiliser leurs «amis chinois» à la voix du dialogue. Ainsi, les signataires du communiqué veulent, entre autres, interpeller les autorités chinoises : «Nous souhaitons rappeler que toute répression aveugle n'a jamais fait avancer une société et ne fragilise que celui qui l'emploie.» Et d'insister, en conclusion : «Ouvrir le dialogue, permettre l'expression de toutes les opinions, éviter le recours à la violence, voici le triptyque de principes que nous envoyons, en amis.»

Communiqué de Presse sur les événements à

« Ouvrir le dialogue, permettre l'expression de toutes les opinions, éviter tout recours à la violence, voici le triptyque de principes que nous vous envoyons, en amis. »

 

Affirmant ne pas vouloir «donner des leçons à quiconque», les auteurs de la lettre ne manquent par ailleurs pas de dresser un parallèle avec la situation en France, faisant une référence implicite au mouvement citoyen des Gilets jaunes. «En France également, des mouvements revendicatifs nous obligent à plus d'écoute, plus de débat, plus de démocratie», peut-on lire dans le communiqué. Toutefois, ce dernier se garde de toute allusion aux inquiétudes de plusieurs acteurs internationaux concernant les méthodes françaises de maintien de l'ordre dans le cadre la mobilisation citoyenne qui vise l'exécutif français.

Parmi les nombreuses réactions à l'international, l'ONG Amnesty international publiait dès le mois de décembre 2018 son enquête sur l'usage de la force lors de manifestations de Gilets jaunes, qui a occasionné des dizaines de blessés graves, pour certains mutilés. Au mois de mars 2019, l'ONU exprimait à son tour ses inquiétudes concernant un «usage excessif de la force» dans le cadre de la même mobilisation. D'aucuns oseraient aujourd'hui conseiller aux députés macronistes co-signataires du communiqué, une lecture de l'Evangile selon Matthieu chapitre 7, et notamment le passage suivant : «Comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ?»

Il faut être beaucoup plus subtil avec les Chinois !

Toutefois, cette lettre ouverte aux dirigeants chinois et hongkongais ne fait visiblement pas consensus au sein du parti présidentiel. Comme en témoigne la réaction d'Anne Genetet, députée des Français d’Asie, rapportée ce 12 août dans Le Parisien. Si elle affirme «sout[enir] les manifestants à Hongkong», l'élue explique avoir «trouvé le ton de cette lettre beaucoup trop donneur de leçons. Il faut être beaucoup plus subtil avec les Chinois !»

Lire aussi : La diplomatie française reprise de volée après sa condamnation des interpellations en Russie

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Les niveaux de SALAIRES en CHINE atteignent voire dépassent ceux de certaines régions d’Europe

Le verre peut être vu à moitié plein, ou à moitié vide. Soit la Chine rattrape une partie de l’Europe en termes de salaires, soit les salaires dans les nouveaux arrivants dans l’Union européenne sont bloqués par la concurrence mondiale – clairement gagnée par la Chine – sur le marché de la main d’œuvre. En réalité, ce sont les deux à la fois.

 

Les salaires mensuels médians de la Chine à Shanghai (1 135 $), Beijing (983 $) et Shenzen (938 $) sont plus élevés que ceux du plus récent membre de l’Union européenne, la Croatie. Le salaire net médian en Croatie est de 887 $ par mois. Elle a rejoint l’UE en 2013.

 

Les salaires médians à Shanghai, en particulier, sont également supérieurs à ceux de deux des plus récents membres de la zone euro dans les pays baltes : La Lituanie (956 $) et la Lettonie (1 005 $), avec l’Estonie, qui a adhéré à l’euro en 2011, enregistrant un revenu médian de 1 256 $ par mois, selon les chiffres officiels pour 2016.

 

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Publié par EL DIABLO

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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